• il y a 2 mois
Avec Mathieu Lefevre, député Ensemble pour la République du Val-de-Marne

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##L_INVITE_POLITIQUE-2024-10-04##

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Transcription
00:03Sud Radio, l'invité politique Jean-Jacques Bourdin.
00:07Il est 8h37, vous êtes sur Sud Radio, merci d'être avec nous,
00:11et avec nous ce matin comme invité politique Mathieu Lefèvre.
00:14Bonjour.
00:15Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
00:16Vous êtes député ensemble pour la République du Val-de-Marne,
00:19vous êtes très proche de Gérald Darmanin, vous avez été conseiller à Bercy,
00:22chef de cabinet à Beauvau, c'est bien cela.
00:24Tout à fait.
00:25Bon d'accord.
00:26Mathieu Lefèvre, vous êtes aussi président du groupe d'amitié France-Israël.
00:31Tout à fait.
00:32A l'Assemblée Nationale, ça c'est très important,
00:34parce que je vais revenir sur la situation au Proche-Orient,
00:36et puis nous sommes le 4 octobre, et lundi c'est le 7 octobre,
00:40un an après le massacre commis par le Hamas en Israël.
00:44Mathieu Lefèvre, regardons la réalité du moment en France.
00:49La réalité du moment, c'est ce discours budgétaire,
00:53ce débat budgétaire, pardon, qui va commencer à partir du 10,
00:57puisque le gouvernement va présenter le budget la semaine prochaine.
01:00Bien, le projet de budget.
01:02D'abord, la réalité.
01:04J'écoute Michel Barnier, que nous dit-il ?
01:07Le déficit va dépasser 6% à la fin de l'année.
01:10On sera à quoi ? Déficit budgétaire à 6,2, 6,3 à peu près.
01:14C'est bien cela.
01:15C'est tout à fait.
01:17Dites-moi, il y a un an, on nous disait que le déficit budgétaire
01:20pour 2024 serait de 4,6, 4,7, 4,8.
01:28Et puis au fil du temps, de mois en mois,
01:31on a découvert que le déficit s'aggravait.
01:33On en est à 6,2, 6,3 aujourd'hui.
01:36On nous a menti, Mathieu Lefèvre.
01:38Est-ce que le gouvernement précédent nous a menti ?
01:40Non, le gouvernement précédent d'abord a pris toute la mesure
01:43du dérapage budgétaire de 2024,
01:45puisqu'il a annulé 10 milliards d'euros de crédit en février.
01:47Il a placé en réserve de précaution près de 20 milliards d'euros de crédit.
01:51Et il a préparé des lettres plafond exigeantes
01:53à hauteur de 15 milliards d'euros pour l'an prochain.
01:56Donc il est faux de dire que le gouvernement de Michel Barnier
01:58part d'une feuille blanche.
02:00Ensuite, s'agissant de l'année 2024, il reste encore quelques mois.
02:02Le gouvernement a tout loisir de prendre encore des mesures
02:05et nous l'invitons à le faire,
02:06notamment pour réduire les dépenses publiques sur 2024.
02:09Donc il n'y a pas eu de mensonge.
02:10On n'a pas menti aux Français, on n'a pas menti aux partenaires européens.
02:14Parce que j'écoutais par exemple Thierry Breton hier
02:17qui disait sur LCI qu'il y avait eu mensonge.
02:20– Il y a un fait nouveau qui est que nous avons de plus en plus de mal
02:22à prédire nos recettes publiques.
02:24Des recettes qui avant étaient certaines
02:26deviennent aujourd'hui incertaines pour des raisons de conjoncture
02:29parce que notre croissance n'est plus la même qu'avant,
02:32elle n'est plus composée de la même manière.
02:33Et ça c'est à nous parlementaires aussi d'investiguer
02:35pour comprendre ce phénomène.
02:37– Bien. Budget inacceptable.
02:40Ce n'est pas moi qui le dis, c'est Gérald Darmanin qui a dit cela.
02:43Est-ce que vous dites la même chose ce matin ?
02:46Ce budget en l'état est inacceptable.
02:50– Je dis d'abord que nous devons soutenir Michel Barnier
02:52dans sa volonté de réduire les déficits publics.
02:54Il a raison de vouloir réduire les déficits publics
02:56parce que c'est un enjeu de souveraineté,
02:57nous le disons avec Emmanuel Macron depuis 7 ans.
02:59Mais je dis dans le même temps que dans notre pays
03:02nous n'avons pas un problème d'impôts,
03:04nous en payons beaucoup plus que tous les autres pays européens,
03:07nous avons un problème de dépenses publiques.
03:09La dépense publique a doublé depuis le début des années 2000.
03:12Est-ce que les Français sont deux fois plus heureux pour autant ?
03:14Je ne le crois pas.
03:15Et donc avec Gérald Darmanin nous partageons le sentiment,
03:17la conviction qu'il vaut mieux agir sur la dépense publique
03:20quasi exclusivement plutôt que sur l'impôt.
03:23On ne se remettrait pas d'un nouveau choc fiscal
03:25comme celui de François Hollande en 2012.
03:27– En l'état actuel je ne voterai pas ce budget,
03:30c'est ce qu'a dit Gérald Darmanin, vous dites la même chose.
03:33– Moi je dis qu'il y aura un débat parlementaire.
03:35– En l'état vous ne voterez pas le budget ?
03:37– Je ne l'ai pas encore vu le budget, il sera présenté la semaine prochaine.
03:39– Vous êtes moins catégorique.
03:40– Je dis qu'il y aura un débat parlementaire, on va formuler des propositions
03:43pour privilégier des baisses de dépense à des hausses d'impôt.
03:47Encore une fois je pense que notre pays ne peut pas se permettre
03:5020 milliards d'euros de hausse d'impôt supplémentaire,
03:52ce serait contraire à la compétitivité, à l'emploi.
03:55Vous savez il ne s'agit pas de défendre les riches ou les ultra-riches,
03:58il s'agit de défendre les Français qui travaillent
04:00parce que l'impôt d'aujourd'hui ce sont les emplois de demain,
04:04c'est le chômage de demain, voilà ce que risque notre pays.
04:06– Vous savez ce que vous a dit Michel Barnier,
04:08si vous avez de bonnes idées, nous verrons.
04:11– Mais nous en avons, je peux vous en livrer une Jean-Jacques Bourdin,
04:14la réforme de l'assurance chômage elle est prête,
04:16elle est sur le bureau du Premier ministre, il y a un décret à signer.
04:19C'est une réforme qui permet de rapprocher les Français de l'emploi,
04:22tous les commerçants, les indépendants, les artisans qui ont du mal à recruter.
04:25– Vous lui demandez de signer ?
04:28– Moi je n'exige rien, mais je dis simplement que cette réforme est prête,
04:34elle est sur le bureau du Premier ministre, elle a été préparée par Gabriel Attal,
04:37allons-y, elle permet par ailleurs de créer des recettes publiques sur la durée,
04:40de rapprocher les Français de l'emploi.
04:41– Et s'il n'y va pas ?
04:43– On verra quel sera le débat parlementaire,
04:45il y a aussi d'autres propositions qui seront formulées,
04:47c'est aussi pour ça qu'il faut que nous ayons le débat.
04:49– Je vous dis ça parce que la sortie de Gérald Darmanin c'était de la posture, pardon.
04:53– Je ne crois pas.
04:55– C'était 2027 quoi, parce qu'il ne pense qu'à 2027 comme Gabriel Attal.
05:00Non mais je dis clairement les choses, vous savez bien Mathieu Lefebvre.
05:03Entre 2017 et 2019, Gérald Darmanin était ministre des Comptes publics,
05:06il a baissé le déficit, la dette et les impôts,
05:09c'est donc que c'est possible, c'est donc que la fiscalité
05:11ce n'est pas une fatalité dans notre pays.
05:13Et Gérald Darmanin est fidèle à ses convictions pendant 7 ans,
05:16avec Emmanuel Macron on a défendu la baisse des impôts,
05:19on a défendu l'attractivité du pays, on ne veut pas aujourd'hui envoyer…
05:22– Est-ce que vous pourriez voter une censure ?
05:24– Non mais moi je ne suis pas du tout dans l'esprit de censure de Michel Barnier,
05:27je souhaite sa réussite, je souhaite la réussite du gouvernement.
05:29– Donc vous ne voterez pas de censure ?
05:31– Non mais non, mais bien sûr que non,
05:32mais nous ne voulons pas le blocage du pays,
05:34nous voulons que ce pays fonctionne et qu'il tourne.
05:36En revanche, on a des idées différentes pour arriver à équilibrer nos déficits budgétaires.
05:40– Bien, je vais revenir en détail sur les premières annonces de Michel Barnier,
05:46sur les grandes entreprises, sur les Français les plus riches,
05:50mais un mot de politique encore, LR et RN sont-ils main dans la main selon vous en ce moment ?
05:57– Je ne crois pas, sinon ils auraient tous suivi M. Ciotti en juillet dernier.
06:01– Oui, mais quand on écoute Bruno Rotaillot, avez-vous l'impression
06:05qu'il défend des solutions défendues par le Rassemblement National ?
06:09– Quand Bruno Rotaillot propose d'allonger la rétention administrative pour les clandestins,
06:13moi j'y suis tout à fait favorable.
06:15– Vous êtes favorable ?
06:16– Quand il propose de donner plus de moyens à nos forces de sécurité
06:18pour lutter contre l'immigration illégale, il faut évidemment l'aider dans cette mission.
06:21Là où nous avons une divergence de nature avec Bruno Rotaillot,
06:25c'est quand il parlait il y a un an de français de papier.
06:27Moi je ne crois pas que la France ce soit des français de papier et des français de souche.
06:30Je pense que la France c'est un projet, peu importe d'où l'on vient,
06:33peu importe sa religion supposée, là on a une divergence identitaire,
06:37si j'ose dire, avec Bruno Rotaillot.
06:39En revanche, aidons-le à protéger mieux encore les Français.
06:41– Un mot sur la taxation quand même des SUP ?
06:43– Il peut tout faire pour libérer les otages français,
06:46sa parole est très crédible au Proche-Orient, c'est un facteur de paix,
06:50je pense qu'on ne peut pas lui reprocher…
06:52– Pour l'instant sans résultat, pour l'instant Mathieu Lefebvre,
06:55malheureusement, malheureusement, sans résultat.
06:57– C'est un conflit extrêmement difficile, il faut voir aussi que les Israéliens
07:01sont dans une situation dans laquelle ils sont traumatisés par ce qui s'est passé.
07:04– Mais devraient-ils quand même se rendre à cet hommage lundi ?
07:07– Je pense que le chef de l'État fera son choix en conscience,
07:10mais il n'a pas attendu cet hommage pour oeuvrer en faveur de la France.
07:12– Est-ce que vous n'avez pas l'impression qu'on oublie un peu les otages en ce moment ?
07:17– Moi vous savez quand j'étais petit, il y avait toujours à la télé
07:20les photos des otages français, j'observe que ça il n'y a pas.
07:23Mais je vais vous dire une chose, quelqu'un un jour m'a dit,
07:25j'ai été extrêmement choqué de ça, mais sont-ils vraiment français ?
07:28Vous savez il y a un doute, parce que c'est parfois des otages franco-israéliens
07:31on se dit est-ce qu'ils sont vraiment français ?
07:32Je pense que ça c'est très grave de dire ça, ce sont deux otages français,
07:35il faut redire leur nom, Ofer Calderon, Oradia Haloumi,
07:39il faut penser à la douleur de ces familles
07:41qui vivent dans une attente absolument insupportable
07:44et les efforts diplomatiques sont tous tournés,
07:46croyez-le, pour évidemment essayer de les libérer.
07:48– Bien, la situation au Proche-Orient,
07:52on dit qu'Israël se prépare à frapper des infrastructures iraniennes,
07:58est-ce qu'Israël est dans son droit de le faire ?
08:02– Non seulement Israël a le droit de se défendre,
08:05mais Israël a le devoir de se défendre, évidemment.
08:07– Le devoir c'est d'aller frapper des installations,
08:10par exemple pétrolières iraniennes ?
08:12– Le devoir c'est d'éviter que 200 missiles de plusieurs mètres de long
08:17ne s'abattent de nouveau sur l'état d'Israël.
08:19Ça ne veut pas dire que la riposte doit être indiscriminée,
08:22elle doit toujours se faire dans le respect du droit international,
08:25de la protection des populations civiles, mais il faut bien voir...
08:28– Au Beyrouth, le respect du droit international,
08:30la protection des civils n'est pas assurée.
08:33À chaque bombardement, il y a des victimes civiles, Mathieu Lefebvre.
08:38– Bien sûr, mais c'est pour ça que je vous dis...
08:40– La guerre tue des civils.
08:42– Bien sûr, ce doit être le cas,
08:44mais c'est aussi le rôle de la communauté internationale et de la France
08:47de le rappeler, de la même manière qu'à Gaza,
08:49les ripostes doivent être faites dans le respect de la protection du droit international.
08:53– Pour l'instant ce n'est pas fait.
08:54– Mais dire aujourd'hui...
08:55– Ce n'est pas fait par Israël, vous êtes bien d'accord.
08:58Est-ce qu'Israël respecte le droit international ?
09:01– J'observe qu'Israël est dans une situation de grande solitude.
09:05La vérité c'est qu'aujourd'hui, Israël est très seul sur la scène internationale.
09:09Regardez ce qui se passe au nord d'Israël,
09:11il y a des milliers de familles qui sont déplacées
09:13parce qu'ils subissent des tirs du Hezbollah chaque jour.
09:16– Et des bombardements israéliens.
09:18– Oui, c'est le Hezbollah qui attaque Israël au nord.
09:23Est-ce qu'Israël ne doit rien faire ?
09:25Est-ce qu'Israël doit rester dans une posture attentiste
09:27et attendre que les 22 États qui sont autour,
09:30dont certains souhaitent sa disparition pure et simple,
09:32mettent en œuvre leurs promesses ?
09:34Je ne le crois pas.
09:35En revanche, évidemment, il y a dans les réponses israéliennes
09:38des actes qui sont parfois indiscriminés et disproportionnés
09:41et il faut évidemment les relever.
09:43– Bien, donc Israël est dans son droit si Israël réplique à ses missiles iraniens.
09:50Réplique en bombardant l'Iran.
09:53– Israël est dans son droit de répliquer...
09:55– Et de bombarder des infrastructures iraniennes en Iran.
09:58– Mais rendez-vous compte, 200 missiles qui viennent d'Iran,
10:01des missiles qui font plusieurs mètres de long,
10:03s'il n'y a pas le dôme de fer au-dessus d'Israël,
10:05au passage, on veut empêcher la livraison de composants défensifs à Israël,
10:08et bien on remercie tous ceux qui le proposent,
10:10200 missiles, ça pourrait faire des milliers et des milliers de victimes.
10:14Voilà à quoi est confronté Israël aujourd'hui.
10:16Israël doit répondre, mais encore une fois,
10:18dans le respect du droit international.
10:19– Bien, Mathieu Lefebvre, quels sont les objectifs d'Israël ?
10:23Selon vous, quels sont... parce que je ne vois pas où sont...
10:26Quels sont les objectifs ?
10:28Si ce n'est la survie d'Israël, on est d'accord.
10:31Objectif numéro un.
10:33Mais aujourd'hui, quels sont les objectifs de la politique israélienne,
10:38conduite par Netanyahou ?
10:40– L'objectif, et me semble-t-il d'abord un objectif défensif.
10:43Maintenant, nous avons un désaccord fondamental avec M. Netanyahou,
10:47c'est que nous, nous souhaitons une solution durable à deux États, côte à côte.
10:51Et nous pensons qu'aujourd'hui,
10:53les conditions ne sont pas réunies à la fois à court terme,
10:56parce qu'il y a encore beaucoup de terroristes,
10:58à la fois du côté du Hamas et du Hezbollah,
11:00qui menacent directement l'État d'Israël,
11:02que l'ensemble des voisins de l'État d'Israël
11:04veulent plutôt sa disparition que sa survie.
11:06Et puis par ailleurs, il y a aussi une posture de la part de l'État d'Israël
11:10qui rend difficile, voire impossible, les conditions de la paix de demain.
11:13Je pense à la situation en Cisjordanie, évidemment,
11:16et je pense, encore une fois, à cette réponse militaire indiscriminée.
11:19– Et la guerre jusqu'où ?
11:21– Moi, vous savez, dans ce conflit...
11:23– Parce que beaucoup disent, il faut la paix, il faut la paix,
11:26enfin ça ce sont des mots, ce sont des mots.
11:29La guerre jusqu'où ? Et jusqu'à quand ?
11:31– Moi, je crois qu'il faut une force de médiation entre les partis.
11:34C'était les États-Unis il y a quelques années,
11:36c'est plus compliqué aujourd'hui pour les États-Unis,
11:38je pense que c'est peut-être à l'Union Européenne
11:40d'interagir et d'interpeller.
11:41– Une force de médiation, c'est-à-dire ?
11:42– Il faut une force de médiation, il faut une force diplomatique tierce
11:46qui soit capable de se faire parler,
11:47de faire parler des gens qui n'ont pas envie de parler entre eux,
11:50et on comprend bien pourquoi.
11:51Mais je pense qu'on ne parviendra pas à une situation politique
11:55et à une résolution politique de la situation s'il n'y a pas un tiers...
11:58– Mais pourquoi est-ce que la France ne prend pas l'initiative,
12:00précisément, d'une grande conférence de paix ou je ne sais pas moi ?
12:03Je me pose sans cesse la question.
12:05Peut-être que les conditions ne sont pas réunies aujourd'hui.
12:08Mathieu Lefebvre...
12:09– On a beaucoup critiqué le discours du Président de la République
12:11après le 7 octobre, mais il dit trois choses
12:13qui me semblent non seulement bien vieillir
12:15mais être très utiles aujourd'hui.
12:16Il dit un, garantie de la sécurité d'Israël,
12:19garantie absolue de la défense du peuple israélien.
12:21Deux, réponses, mais réponses discriminées,
12:24en faisant attention aux populations civiles.
12:25Et il dit trois, solutions politiques à long terme
12:28avec la stabilité en ayant deux États.
12:31Mais pour qu'il y ait ces deux États,
12:33il faut bien que les deux parties comprennent
12:35qu'ils ont intérêt à l'autre.
12:36Qu'Israël a intérêt à avoir un État palestinien à ses côtés
12:40qui est un État sûr et stable.
12:42Et de la même manière, il faut bien que les Palestiniens comprennent
12:44qu'ils ont intérêt à avoir pour leur sécurité
12:46un État d'Israël sûr dans ses frontières
12:48et dont le peuple n'est pas censé se menacer.
12:50– Mais comment le faire comprendre Benjamin Netanyahou ?
12:52– Vous savez, il y aura une pression très forte
12:55de son opinion interne, d'abord pour commencer.
12:58– Bien, j'ai une dernière question.
13:00Le 7 octobre, c'est lundi.
13:01Est-ce que vous n'avez pas peur ?
13:03Le conflit est importé en France.
13:04– Bien sûr.
13:05– Par certains.
13:06Est-ce que vous n'avez pas peur qu'il y ait des événements
13:10tragiques, dramatiques ?
13:13– On vit sous la menace permanente,
13:15la menace terroriste, exogène.
13:17Après, il y a toujours des gens qui pourront être radicalisés
13:20comme c'était le cas pour ce personnage
13:23qui a voulu mettre le feu à la mosquée,
13:25à la synagogue de la Grande Motte.
13:27Mais je pense que le ministre de l'Intérieur
13:29prend toutes les précautions.
13:30Il l'a fait d'ailleurs et je le remercie
13:32pour que toutes les fêtes juives qui se déroulent en ce moment
13:34puissent être faites sous haute protection.
13:36On doit évidemment continuer en ce sens.
13:38– Merci Mathieu Lefebvre d'être venu nous voir ce matin
13:40sur l'antenne de Sud Radio.
13:42Il est 8h57, Patrick Roger est avec vous.
13:45– Sud Radio, parlons vrai.

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