• il y a 2 mois
Transcription
01:00Et voilà le grand entretien que vous attendez tous, bien sûr, ce matin avec Olivier Delamarche.
01:11On va se poser la question de savoir si ce pays mourit bon et va au crash, est en faillite.
01:16On va en discuter, on va essayer d'aborder tous les sujets avec Olivier Delamarche.
01:20Bonjour Olivier, comment tu vas ?
01:22Bonjour Nicolas, tout va bien.
01:25Je reviens de 15 jours en Égypte et je pars m'installer à Genève définitivement.
01:33La semaine prochaine j'aurai déménagé, je quitte la France parce que je n'en peux plus de leur connerie.
01:42On part justement, c'est pour ça que je t'ai ajouté ce matin mon cher Olivier.
01:46Vous êtes déjà très nombreux sur le live, n'hésitez pas à partager massivement, commenter.
01:50Il faut absolument faire monter ses audiences, vous connaissez les algorithmes Youtube.
01:54N'hésitez pas à partager, à liker un maximum.
01:57C'est parti.
01:58Olivier, tu as une famille office à Genève et tu es aussi cofondateur de la lettre économique Les Incorruptibles.
02:06Je vous invite à y aller bien entendu et à voir les questions.
02:10Olivier, on va faire ça par thème, parce qu'apparemment là-haut ils ne font pas ça par thématique,
02:14ils font ça par bêtise et connerie, mais nous on va le faire par thème ce matin.
02:17Budget et déficit, 3 milliards de dettes.
02:20On n'est pas mal, on a une belle dette dilatée avec Bruno Le Rigolo.
02:233 000 milliards de dettes, c'est-à-dire qu'en fait on n'en a plus.
02:30Mais tu as une partie qui est toujours camouflée d'une façon ou d'une autre.
02:36Tu avais vu récemment le scandale qu'avait sorti, je crois que c'était Charles-Henri Gallois,
02:49qui avait sorti l'histoire de la prime d'émission.
02:54En fait, on fait des obliges avec une prime d'émission,
02:57ce qui fait que la prime d'émission ne rentre pas dans la dette qui est calculée au nominal
03:03et donc ça permet de faire disparaître un peu de dette, etc.
03:08En fait, si tu calcules un petit peu plus sérieusement le niveau de dette,
03:17on ne doit pas être très loin de la dette de la Grèce au moment où il y a eu le clash,
03:26au moment où il a fallu restructurer la dette grecque,
03:30c'est-à-dire au niveau très probablement des 160 %, et non pas 110 comme il est dit.
03:39Après, ce n'est jamais très compliqué de faire de la comptabilité créatrice quand on est l'État
03:50et de mettre un peu de dette par-ci, par-là, ni vu ni connu, je t'embrouille.
03:55En fait, la vraie dette est bien supérieure à ça,
04:00parce que ça, c'est de la dette purement de trésorerie, la dette comptable,
04:05mais on ne compte pas les engagements qu'on a à droite, à gauche vis-à-vis de l'Europe ou autre,
04:11on ne compte pas les engagements sur la retraite des fonctionnaires qu'il va falloir payer, etc.
04:17Et donc tout ça, en fait, s'accumule et là, si tu comptes tout ça,
04:24tu es évidemment bien au-dessus des 110 % qu'on t'annonce joyeusement.
04:32Donc voilà, et puis comme en plus, là, on ne fait que la grossir,
04:39puisqu'il y a deux choses, c'était le scandale des OAT qui étaient indexés sur l'inflation,
04:48qui ont fait que, évidemment, on paye un surcoût qui est énorme, alors qu'on n'avait pas à le faire.
04:54Enfin, je veux dire, quand on avait des taux à zéro, il suffisait de s'endetter à zéro
05:00et d'essayer de nous faire payer plus d'intérêts.
05:05Et puis, il y a aussi, dernièrement, le plan de relance, le fameux plan de relance européen,
05:14où ces imbéciles n'ont pas emprunté, au moment où ils ont annoncé le plan de relance,
05:21comme ils n'ont pas de moyens, ni les pays non plus, ils sont tous…
05:25Personne n'a de sous.
05:27Donc, il fallait s'endetter pour faire le plan de relance.
05:32Or, ils ne se sont pas endettés à ce moment-là, où les taux étaient à zéro, je rappelle,
05:38et ils ont attendu.
05:40Et donc, résultat, maintenant, si on s'endette pour faire le plan de relance,
05:45ce n'est plus à zéro, c'est à 4 ou à 4,5.
05:48Et donc, là, ça change tout, parce qu'on estime le coût, et c'est un coût,
05:59c'est-à-dire qu'au départ, c'est quand même pour essayer de relancer,
06:02donc c'est au départ pour essayer d'investir avec ça,
06:05mais en fait, ça va nous coûter net 75 milliards d'euros, cette histoire.
06:10Donc, on est dans un délire permanent, où on a l'impression que plus personne
06:18ne contrôle quoi que ce soit, et que c'est la course à l'échalote
06:22pour en faire le plus possible, honnêtement.
06:24Donc, je suis désolé d'être encore pessimiste, mais ça va se terminer mal, voilà.
06:32Parce qu'on ne peut pas s'endetter comme ça jusqu'à plus soif.
06:36Il y a un moment où, évidemment, l'État va commencer à paniquer,
06:42les taux vont se tendre, et qu'est-ce qui va se passer ?
06:45Il va se passer que vous allez retrouver ça dans vos impôts divers,
06:53et ça se creuse, mais en permanence, il n'y a jamais rien,
07:00il n'y a jamais un choix qui est fait, à un moment,
07:03qui irait vers un petit peu plus de retenue.
07:08Alors, on continue à arroser M. Zelinsky pour que Mme Zelinsky
07:13se paye un million de dollars de bijoux chez Cartier.
07:18Rien ne choque personne, on est là, on donne du fric,
07:23nous, on travaille, on paye des impôts, et tout ça, c'est pour le filer
07:27à des gens qui sont corrompus jusqu'à l'os.
07:30C'est quand même assez étonnant.
07:32C'est quand même assez étonnant.
07:33Comment tu l'expliques, Olivier ?
07:35Comment tu l'expliques finalement ?
07:36Quand il y a à peu près normalement constitué, tu te dis,
07:39soit ils sont incompétents à ce niveau-là, ou soit c'est autre chose,
07:43parce que là, quand tu laisses creuser la dette comme tu l'expliques,
07:46à un moment donné, on est face à des affaires.
07:50Si tu veux, c'est les deux.
07:55Ils sont incompétents, parce que tu ne vas pas me faire croire
07:59que Bruno Le Maire est compétent en quoi que ce soit,
08:04mais c'est pour ça qu'ils ont été mis là.
08:06Parce que si tu mets quelqu'un d'intelligent, que ce soit comme président
08:11ou comme Premier ministre ou comme ministre de l'Économie,
08:15si tu mets quelqu'un d'intelligent, au bout d'un moment, il ne peut plus.
08:19Il se dit non, je ne veux pas faire ça.
08:23Là, c'est des imbéciles et c'est des corrompus,
08:27et on les a mis là pour ça, parce que justement,
08:32ils ne posent pas de questions et ils lisent un texte qu'on leur a donné.
08:36À lire, ils ne comprennent pas la moitié de ce qu'ils font, je pense.
08:41En tout cas, pour Bruno Le Maire, je pense que c'est certain.
08:45Il ne comprend pas la moitié de ce qu'il fait, mais il est là
08:48et puis il lit ce qu'on lui demande de lire.
08:52Il y a des gens qui, à mon avis, savent un peu plus ce qu'ils font
08:58et qui sont là pour…
09:01Quand tu es endetté, tu obéis, tu obéis parce que tu n'as pas le choix.
09:08Tu appartiens à celui à qui tu dois de l'argent.
09:14On endette les Français parce que comme ça, on va les contrôler,
09:20parce que comme ça, on va pouvoir leur refiler un revenu universel
09:23et comme ça, on les aura à la pogne.
09:26Tout ça, c'est le droit de propriété qui disparaît,
09:34l'immobilier qu'on est en train de faire plonger, ça sert à quoi ?
09:38C'est totalement idiot quand on y pense.
09:41C'est ça que je voulais qu'on en parle avec Olivier,
09:43parce qu'il y a beaucoup de nos spectateurs qui sont très inquiets
09:46et c'est normal, on est tous inquiets par rapport à l'immobilier.
09:48On va en parler, je veux vraiment qu'on aborde ce sujet-là,
09:50mais je voulais te donner une info qui est sortie d'ailleurs hier dans le HuffPost.
09:54L'Élysée a cramé la caisse en 2023,
09:57il termine l'année dans le rouge avec un trou, écoute-moi bien,
10:00de 12,4 millions d'euros dans son budget
10:03et les mecs te disent, vous comprenez, c'est l'inflation,
10:06il a très forte activité présidentielle.
10:08Mais ces gens se moquent de nous, même l'Élysée, ils crament la caisse.
10:12Oui, parce qu'il y a un moment où c'est une fuite en avant permanente,
10:21c'est-à-dire qu'il n'y a plus aucune retenue
10:24et je pense que ça va se durcir énormément,
10:29parce qu'ils ont peur aussi de ce qui va se passer,
10:34ils ont peur que les gens se réveillent
10:37et puis quand ils vont se réveiller,
10:39ils ont peur que ça se passe mal.
10:42Et donc, qu'est-ce qu'ils font ?
10:44Ils durcissent le truc.
10:46Je pense qu'il y a une espèce de fébrilité malsaine à faire des conneries.
10:54C'est effarant, parce qu'à chaque fois qu'ils font quelque chose,
10:58c'est la mauvaise décision.
11:00Donc au bout d'un moment, la première fois, tu te dis,
11:03ok, c'est un coup de pas de chance,
11:05mais à la fin, tu te dis, non, c'est pas possible,
11:07on ne peut pas être aussi bête, ça n'existe pas.
11:10Et donc c'est pour ça qu'en effet,
11:13au départ, ce n'est pas des malins,
11:17mais en plus de ça, je pense qu'ils sont choisis pour ça,
11:23parce que le plan quand même, c'est le fameux cloche-choix.
11:30Vous ne serez rien et vous serez heureux.
11:33Vous ne serez propriétaire de rien,
11:36vous serez locataire de tout et vous serez heureux.
11:38En fait, on est en train de faire ça.
11:40Donc je te dis, couler l'immobilier, ça en fait partie,
11:43c'est-à-dire que tu n'auras plus que des grosses structures
11:47qui pourront, des grosses banques, des gros fonds,
11:50qui pourront être propriétaires.
11:55Et puis la population, elle, elle n'aura pas de choix,
12:00elle sera locataire parce qu'elle n'aura pas les moyens d'acheter quoi que ce soit
12:04et de l'entretenir, etc.
12:06Tout est énorme.
12:08Tout ça, c'est vraiment pour le faire chuter.
12:11Je veux dire, il n'y a pas d'autre raison que ça.
12:14Il n'y a pas très longtemps, ils étaient en train de réfléchir
12:18à mettre la TVA sur la rénovation à 20%.
12:23Si tu mets la TVA sur la rénovation à 20%, c'est terminé.
12:29Il n'y a plus de rénovation, il n'y a déjà plus de neuf,
12:32donc il n'y aura plus de rénovation en plus.
12:34Donc, c'est fini.
12:36Et là, en plus, en amont, on t'oblige à respecter les normes
12:46et ensuite, on te met la TVA à 20%.
12:48Donc, on te prend deux fois pour un con quand même.
12:51Oui, et on va en parler.
12:53Merci en tout cas d'être là ce matin, cher Olivier,
12:55d'avoir accepté mon invitation.
12:57Allez, vous êtes très nombreux, n'hésitez pas à partager,
12:58à liker énormément ce live, à partager sur vos réseaux
13:01pour qu'on puisse continuer, chers amis, à faire un don.
13:04Là, on continue, maintenant, on va parler de la TVA,
13:06on va justement parler du carburant, du pétrole, on se rigole.
13:09Là, vraiment, on se régale entre l'Arabie Saoudite, la Russie.
13:12Là, on ne peut pas dire qu'ils sont filous en termes de diplomatie géopolitique.
13:16Et puis, avec ce qu'on nous a dit, rappelle-toi Bruno Le Maire,
13:19il nous a dit qu'on ne peut pas baisser les taxes sur le carburant,
13:22sinon qui gagne de l'argent, on file de l'argent à Vladimir Poutine.
13:27Non, mais il est extraordinaire, il est extraordinaire Bruno,
13:37mais on le savait, le fait que le pétrole allait rester sur des niveaux importants,
13:49je rappelle quand même qu'aujourd'hui, l'alliance des BRICS
13:54avec l'entrée de l'Arabie Saoudite et des Émirats Arabes Unis,
13:58ça veut dire que les BRICS contrôlent 80% de la production pétrolière.
14:03C'est énorme.
14:07Et donc, ça veut dire que, à peu de choses près,
14:12ça veut dire qu'hors États-Unis, il ne reste pas grand-chose
14:17en termes de production pétrolière.
14:20Je rappelle qu'en Europe, avant, on avait des idées et pas de pétrole,
14:25maintenant, je ne suis pas sûr qu'on ait encore des idées,
14:28mais on n'a toujours pas de pétrole.
14:30En revanche, ils contrôlent le prix du pétrole,
14:35quand tu contrôles 80% de la production, tu contrôles le prix.
14:39Et je rappellerai à M. Le Maire que sur une essence à 2 euros,
14:48M. Le Maire, en taxe, se met 1,20 euro dans la poche.
14:55Donc, il faut arrêter de dire que l'essence,
14:59c'est les supermarches des pétroliers, etc.
15:02Non, c'est les supermarches de l'État, d'abord et avant tout.
15:07Alors, moi, je pose la question parce que je me rappelle
15:11qu'un certain M. Macron nous a expliqué qu'à partir de 2030,
15:17il souhaitait plus de moteurs thermiques que des moteurs électriques.
15:22Mais dites-moi, M. Macron, tous ces sous qui rentrent avec la TIPP, etc.,
15:29vous allez les trouver où ?
15:31Quand vous n'aurez plus que des voitures électriques,
15:33il va falloir sérieusement monter le coût de l'électricité.
15:36Donc, j'annonce à tous ceux qui se sont payés une Tesla
15:39que ça va leur coûter bonbon.
15:42Oui, parce que c'est des questions qui se posent à tout le monde
15:47parce que les gens, ils veulent comprendre.
15:48J'imagine que ceux qui nous regardent, ils veulent comprendre
15:50pourquoi ils payent 2 euros, voire 2,10 euros chez moi.
15:53Et tu as plus de près de 2,10 euros aujourd'hui, l'essence.
15:57Moi, j'ai pris l'automobile ce matin, tu t'allais même jusqu'à 2,15.
16:02En plus, ce qui est beau, c'est qu'ils viennent te raconter derrière
16:08que l'État te protège en te faisant un chèque de 100 euros,
16:15mais il fait le chèque de 100 euros avec notre pognon.
16:20C'est ça qu'il faut quand même se rappeler.
16:22C'est-à-dire que quand l'État vous protège, ça ne veut rien dire.
16:26L'État, c'est qui ? C'est nous.
16:28Donc, ça veut dire qu'on nous pique du fric pour nous protéger.
16:34Et tous les soi-disant contrôles de prix, etc.,
16:42il y a bien quelqu'un qui paye au final.
16:44Et c'est nous qui payons, d'accord ?
16:46Systématiquement, c'est nous qui payons.
16:48Donc, il faut arrêter de voir ce défilé permanent
16:52d'Agnès Pannier du Rachet, de Bruno Le Maire, etc.,
16:58qui viennent nous expliquer qu'ils défendent les Français.
17:01Non, ils ne défendent pas les Français.
17:03Ils les volent.
17:05Ils les volent.
17:06Ils leur piquent dans leur poche l'argent
17:09et pour après leur redonner un pourboire.
17:12C'est ça que ça veut dire.
17:13Ce n'est pas autre chose.
17:14Ce genre de bêtises, moi, ça me rend hystérique.
17:20Oui, mais tu vois, Olivier, sur tous les plateaux sur lesquels il passe,
17:24personne, aucun journaliste, leur dira finalement,
17:26on tiendra ce raisonnement-là, qu'ils peuvent le tenir
17:29tant qu'ils peuvent le tenir en permanence.
17:31Évidemment, il n'y a plus de journalistes.
17:33Donc, les journalistes, excuse-moi, c'est des passe-plats.
17:40Et en effet, personne ne va aller contre les bêtises de M. Le Maire
17:46ou de ses sbires.
17:48Mais la réalité, c'est ça.
17:50Je veux dire, l'État, ce n'est pas une entité avec un gros chéquier, etc.
17:56C'est bien votre argent, notre argent.
18:00Donc, le problème, il y a.
18:02Et donc, ça ne veut rien dire.
18:04Quand on est là, en train de se vanter d'avoir protégé les Français,
18:08d'avoir empêché le...
18:10Non, on n'a rien protégé du tout.
18:12On a piqué dans les poches des Français
18:14pour leur redonner un tout petit peu, après s'être servi largement.
18:19Donc, on est...
18:22Il faut bien se rendre compte qu'on est la classe politique en France,
18:28je pense, et on est la classe politique,
18:31en France, je pense, et n'a rien à envier à certains pays d'Afrique.
18:38On est aussi corrompus qu'eux.
18:40Alors, on va continuer là-dessus,
18:42parce qu'on en a parlé de Bruno Le Maire
18:44et l'enrichissement de Vladimir Poutine,
18:46si on baissait les taxes.
18:47Il y a Emmanuel Macron aussi,
18:48qui nous a tenu une petite ritournelle le dimanche dernier,
18:51avec deux...
18:52C'était de l'interview de Sir Pierre.
18:53C'est l'interview de Sir Pierre XXL.
18:55Et il nous a dit que la taxe sur les carburants,
18:57ça finançait la transition écologique,
18:59nos hôpitaux, nos hôpitaux,
19:01et puis nos régions.
19:02Voilà.
19:03Donc, on est quand même assez étonnés,
19:05parce que la fédération hospitalière estime qu'il manque aux hôpitaux
19:081,9 milliard d'euros pour 2023
19:10et 2 milliards pour 2024.
19:12Donc, manifestement, lui aussi,
19:15il raconte un peu n'importe quoi, Emmanuel Macron,
19:17notamment sur le découpage.
19:19Il raconte totalement n'importe quoi.
19:21Enfin, moi, je n'ai pas écouté,
19:23parce que sinon, j'aurais cassé une pause de télé.
19:26Je sais.
19:28En fait, quand il ose dire
19:33« Nous avons baissé les impôts,
19:35parce que moi, la taxe foncière, ce n'est pas moi »,
19:38il se fout de la gueule du monde.
19:40Enfin, bon.
19:41Donc, c'est en permanence.
19:46Ce qu'il faut quand même aussi que les Français sachent,
19:50c'est que, par exemple,
19:55le diesel, on l'achète à la Russie
19:59et on continue à l'acheter à la Russie.
20:02C'est-à-dire que, comme on ne veut pas le faire directement,
20:06on passe par l'Inde.
20:08Donc, en fait, qui est-ce qui se fait du fric dans cette histoire ?
20:10C'est l'Inde.
20:11Et les Russes, ils continuent à vendre comme avant,
20:14sauf que ça fait un petit tour par l'Inde
20:16avant de revenir chez nous.
20:19Donc, tout ça, c'est ridicule.
20:21On est dans des histoires de posture
20:24en disant que l'inflation, c'est à cause de Poutine,
20:29si on baisse les taxes, ça va dans la bouche de Poutine,
20:33mais on se fout de la gueule du monde.
20:34Ça ne veut rien dire.
20:38Il peut baisser les taxes, il peut baisser la TIPP,
20:41je ne vois pas en quoi ça va arriver dans les poches de M. Poutine.
20:44C'est ridicule.
20:46Et je te dis, en plus,
20:49il se trouve que le pétrole, le gaz,
20:54il y en a une grande partie qui arrive en France
20:58après avoir fait un détour
21:01parce qu'il ne faut pas l'acheter officiellement à la Russie,
21:04mais il vient quand même.
21:06C'est du gaz russe, c'est du pétrole russe,
21:09c'est du diesel russe,
21:11et ça arrive chez nous.
21:14Donc, on se fout de la gueule du monde.
21:16Et tout ça pour continuer à donner de l'argent à fond perdu
21:21à un type qui est le summum de la corruption,
21:25qui est Zelensky.
21:27Et on continue, et on continue parce que ça fait des morts,
21:30on vend des armes, on est content, etc.
21:33Je veux dire, on est dans quelque chose de grotesque.
21:36Alors, il est évident qu'après avoir été si loin
21:40que l'Occident l'a été
21:43en matière de lutte contre Poutine,
21:48il est évident que c'est compliqué de faire marche arrière.
21:54Là, en plus, tu passes vraiment pour un con.
21:59Donc, moi, j'ai écrit il y a quelques mois,
22:05j'ai écrit que pour moi, militairement, c'est plié.
22:10Donc, il y a une supériorité russe qui est flagrante.
22:14Donc, pour moi, c'est totalement plié.
22:17Et puis ça, déjà, depuis un moment.
22:19Mais enfin, bon, on continue parce que c'est quand même drôle
22:22de tuer des Ukrainiens.
22:24Plus il y a de morts, plus on rit.
22:27Donc, pour moi, au niveau purement militaire, c'est fait.
22:37D'ailleurs, on sent bien les Occidentaux qui sont quand même moins en plein
22:42à aller mettre des chars pour se les faire détruire.
22:48Et on sent aux États-Unis que Biden ne tient plus ce qu'il voulait
22:56et que ça commence à faire des frictions.
22:59Ce qui est bien parce que, bon, ça suffisait.
23:04Et donc, maintenant, pour pouvoir, je dirais, négocier sans trop perdre la face,
23:14je pense qu'il faut un changement d'acteur, si tu veux.
23:20Donc, je pense que Zelensky va se faire buter rapidement.
23:26Je pense qu'il ne serait pas étonnant que Biden ait un petit accident cardiaque,
23:35puisqu'il ne peut pas avoir un AVC, il n'a plus de cerveau,
23:38donc qu'il soit mis de côté.
23:43Et je pense que Macron, probablement, lui, ne peut pas négocier
23:54parce que Poutine l'a déjà mis minable plusieurs fois.
24:00Donc, je pense que c'est compliqué.
24:04Et puis, après avoir été le fer de lance de l'amitié ukraino-française,
24:14je pense que c'est compliqué pour lui de négocier.
24:18Et j'ai écrit il y a un mois, j'ai sorti un papier dans la lettre des incorruptibles
24:26en disant que je ne m'étonnerais pas qu'il nomme Sarko comme négociateur.
24:39Pourquoi ?
24:40Tout simplement parce que, curieusement, on a vu Sarko revenir avec son bouquin
24:46en expliquant qu'il fallait négocier avec Poutine.
24:49Il ne l'a pas insulté depuis, comme l'a fait Macron,
24:53ou comme l'a fait sa ministre des Affaires étrangères,
24:55qui est une gourde, Colonna, qui ne comprend rien à rien,
25:00mais qui récite son texte et qui insulte Poutine tous les jours.
25:04Donc, évidemment, c'est un peu difficile, après, de les mettre en face pour négocier.
25:09Tandis que Sarko, qui connaît Poutine, qui est un ancien président de la République,
25:15qui, en plus, serait content parce que ça étoufferait un peu les petites affaires qu'il a aux fesses.
25:20Donc, tout ça serait pas mal, finalement, pour négocier.
25:24Mais, en tout cas, il faut changer les acteurs.
25:27Tu ne peux pas négocier avec les mêmes mecs qui ont passé leur temps à dire
25:33« ça serait bien qu'on assassine Poutine parce que, comme ça,
25:36ça nous débarrasserait d'un gars qui nous tient tête. »
25:39Donc, voilà, moi, je vois ça comme ça.
25:43Alors, peut-être que je me trompe, mais ça ne m'étonnerait pas, quand même,
25:48que là, d'ici, on va dire, la fin de l'année ou le premier trimestre 2024,
25:55il y ait quelque chose comme ça qui se trame.
25:59Parce que ça va être difficile, je te dis, de faire marche arrière maintenant,
26:02parce qu'on est allé quand même très, très loin.
26:05Faire marche arrière maintenant, en essayant de ne pas trop perdre la face, ça va être compliqué.
26:10Le problème, Olivier, c'est que c'est les Français, aujourd'hui,
26:14qui ne subissent pas les conséquences de ça, un peu aussi, quand même,
26:18mais qui en prennent plein la mouille, aujourd'hui, concrètement.
26:21Parce que tu l'as dit tout à l'heure, on file quand même pas mal de thunes
26:24à l'Union européenne qui transmet aux clowns de l'insky.
26:27Et aujourd'hui, les Français, ils commencent en appareil des carburants.
26:30Maintenant, on parle, je voulais te citer un chiffre, notamment.
26:33J'ai lu ce matin dans la tribune que l'explosion des faillites de TPE
26:36et des moyens de grandes entreprises a atteigné des fermetures à plus de 65 %,
26:42il n'y a plus 85 %.
26:44Mais c'est tous les jours, parce que tu as un double effet qui se coule, si tu veux.
26:55C'est-à-dire que tu es en récession, tu as une activité qui est en train de s'effondrer.
27:02Et en plus de ça, maintenant, tu as l'État qui réclame les aides Covid.
27:08Ah oui ?
27:10Ah oui ! Tu veux, on a interrompu les paiements d'Ursaf, etc.
27:18Et puis maintenant, il y a l'Ursaf qui arrive et qui dit, vous me devez 70 000 balles,
27:24vous me devez 100 000 balles, etc.
27:26Comment ils font ? Ils ne peuvent pas.
27:28Donc tout ça, c'est en fait la conjonction d'une inflation qui est très forte
27:38et qui n'a été pas du tout déclenchée par M. Poutine.
27:42Ce n'est pas M. Poutine qui est le responsable de l'inflation.
27:44Ce qui est responsable de l'inflation, c'est toutes les conneries qu'on a faites avant.
27:48De plancher un billet, etc.
27:51Il y a un moment où ça sort, ça ressort dans les matières premières et on s'en prend plein la gueule.
27:55Alors que la guerre avec l'Ukraine et fait qu'il y a eu un moment un catalyseur
28:04qui a accéléré le mouvement, mais ce n'est pas lui qui l'a créé le mouvement.
28:08Tu regardes d'ailleurs les cours du pétrole avant la guerre,
28:14et tu t'aperçois qu'ils étaient déjà très hauts, ils étaient à plus de 80.
28:18Donc finalement, on était sur les cours d'aujourd'hui.
28:24Donc finalement, ce n'est pas ça qui a déclenché l'inflation.
28:28Ce qui a déclenché l'inflation, c'est toutes les conneries qu'ils ont faites avant,
28:32que les banques centrales ont faites.
28:34Et c'est ça l'inflation, ce n'est pas la guerre.
28:38Donc, on est aujourd'hui en train de payer les 15 années de gadgets,
28:50de planches à billets, de laisser les banques faire n'importe quoi, de dettes.
28:57Et oui, on arrive au bout.
29:01Alors moi, j'ai plein d'économistes qui ont essayé de m'expliquer
29:04quand je faisais l'émission sur RT,
29:06qui ont essayé de m'expliquer que la dette n'était pas grave,
29:12qu'il suffisait de l'effacer, etc.
29:14Visiblement, ce n'est pas si simple que ça et ce n'est pas si facile que ça.
29:20Donc voilà, on est en train de le payer, les Français sont en train de le payer.
29:26Personne n'a donné pour mission à M. Macron que je sache de rentrer en guerre avec la Russie.
29:41Or, factuellement, c'est ce qu'on fait quand même.
29:45Quand on fournit des armes à l'Ukraine,
29:48quand on envoie en plus très probablement des dégâts des opérations spéciales,
29:55enfin bon, je suis désolé, on est en guerre contre la Russie.
30:02Or, je ne pense pas qu'à aucun moment,
30:04les Français n'aient donné un blanc-seing à M. Macron pour faire ce qu'il veut.
30:12Or, M. Macron brade la France, brade les grandes entreprises françaises à l'étranger.
30:19M. Macron déclare la guerre tout seul dans son petit bureau à M. Poutine.
30:26Enfin bon, qui à un moment va l'arrêter ce type-là ?
30:30Parce qu'il est dangereux.
30:32Il est, enfin, tu vois, il y a quand même des niveaux.
30:37Lui, il est dangereux.
30:39Il est vraiment dangereux.
30:41En plus d'être un type corrompu, il est dangereux.
30:49Donc, c'est ça qui est le pire.
30:52C'est-à-dire que ce gars-là peut nous emmener dans une guerre
31:01parce qu'il obéit aveuglement aux Américains
31:06et parce que c'est un ado attardé qui a des réactions d'ado attardé.
31:14Olivier, là-dessus, je voulais t'entendre sur quelque chose aussi.
31:19Est-ce que l'État est en train de piller littéralement les caisses privées de la Girarco ?
31:25Parce que ça, j'aimerais quand même qu'on en parle,
31:27parce qu'il y a quand même probablement chez nos téléspectateurs,
31:29des gens qui sont dans le privé,
31:30et il y a quand même des François Lenglet qui commencent aujourd'hui à gueuler sévère,
31:34qui commencent à se fâcher tout rouge.
31:36Pourtant, François Lenglet ne dit pas forcément…
31:39Oui, parce qu'il se sent le vent tourner,
31:41et qu'il se dit qu'il n'a pas envie de se faire prendre au écourt.
31:48Tu vas en voir beaucoup.
31:52Ça bascule, j'ai l'impression.
31:54Ça bascule un peu, de plus en plus.
31:56Oui, ils vont basculer parce qu'ils s'aperçoivent quand même que ça va loin.
32:00C'est ce que je dis dans mes vidéos avec Sylvain,
32:06je dis qu'il n'y a plus de propriété privée,
32:08donc tu vas piquer dans la propriété privée,
32:13tu vas piquer dans le privé, tu vas piquer à Girarco.
32:17Ça fait des années que j'explique aux gens que la dette, c'est un impôt décalé.
32:28D'accord ?
32:29Quand tu as ta dette, ça veut dire que tu paieras plus tard des impôts
32:33pour rembourser cette dette.
32:35D'accord ?
32:36Donc voilà, on y est.
32:38C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on a un tel niveau de dette
32:42qu'il faut aller piquer de l'argent partout.
32:46Et partout où il y en a, ils vont le piquer.
32:50Dans l'immobilier, il y en a.
32:53Il y a quelques semaines, Bruno Le Maire a fait une petite allusion
32:59sur l'assurance-vie.
33:01Oui, je te confirme Bruno, il y a beaucoup de pognon dans l'assurance-vie.
33:05Voilà.
33:06Je vous rappelle que fin 2021,
33:09M. Macron avait demandé à Olivier Blanchard et à Jean Tirole
33:15de faire un rapport.
33:18Ce rapport, le thème de ce rapport, c'était quoi ?
33:22C'était comment je paye mes conneries.
33:25C'est-à-dire comment je paye ces 1 000 milliards de dettes
33:29que je fais patiemment depuis un moment.
33:33Eh bien, les deux économistes avaient répondu,
33:37M. le Président, d'abord, il y a beaucoup d'argent dans l'immobilier,
33:42donc il faut aller taxer l'immobilier d'une manière ou d'une autre.
33:45Après, tu sais, il y a plein d'énards qui sont très malins
33:49pour trouver d'autres impôts, d'autres taxes, d'autres machins, etc.
33:53Donc, il faut aller taxer l'immobilier.
33:56Et la deuxième piste, c'était l'assurance-vie.
34:00Et c'était l'assurance-vie en disant, ben voilà,
34:03dans l'assurance-vie, il y a aujourd'hui plus trop d'intérêt
34:08dans l'assurance-vie sur l'impôt, sur le revenu de l'assurance-vie
34:13ou l'impôt sur les plus-values que tu fais dans une assurance-vie.
34:18Pourquoi ? Parce que si elle a plus d'huit ans,
34:21eh bien, à ce moment-là, tu payes 25 % parce que tu as,
34:25je rappelle que la CLG-CRDS, maintenant, elle est à 17,2.
34:29Et ça ne m'étonnerait pas qu'il l'augmente, d'ailleurs.
34:32Donc, tu as la CLG-CRDS à 17,2 et tu as 7,8 sur les revenus
34:39et sur les plus-values.
34:40Donc, ça fait au total 25.
34:42Bon, et s'il a moins de huit ans, eh ben là, c'est la flat tax à 30.
34:47Donc, entre 30 et 25, excuse-moi, il n'y a quand même pas
34:50énormément de différence.
34:53En revanche, il y avait sur l'assurance-vie jusqu'à maintenant,
34:57il y avait 152 000 euros d'abattement.
35:00C'est-à-dire qu'on sortait l'assurance-vie de l'héritage en général,
35:06de la succession générale et on mettait un abattement à 152 000 euros.
35:13Et ils le contestaient, les deux économistes, en disant,
35:15mais ce n'est pas normal, on devrait le réintégrer
35:18dans la succession générale, etc.
35:20Ce qu'ils voulaient dire, en gros, il faut supprimer cet abattement
35:23de 152 000 euros.
35:25Et si tu supprimes cet abattement de 152 000 euros,
35:28si tu veux que ce soit efficace, c'est-à-dire si tu veux prendre du fric,
35:32il faut que tu le fasses rétroactivement, parce que sinon,
35:36à partir de ce moment-là, évidemment, plus personne ne souscrit
35:39à la moindre assurance-vie.
35:41Si tu veux prendre de l'argent, il faut que tu le fasses
35:44de façon rétroactive, ce qu'ils feront.
35:46Moi, je suis persuadé que les prochaines mesures qu'ils feront,
35:50ce sera ça, parce qu'ils ont besoin de fric.
35:53Et donc, ils vont aller taper partout.
35:57Partout où ils peuvent, ils vont aller taper.
36:01Je te dis, je ne suis pas étonné par le fait d'aller piquer
36:06dans les caisses d'Agir Carco, parce que c'est la seule
36:11qui soit à peu près bien gérée et qui fasse qu'il y a des sous dedans.
36:16Donc, ils vont aller se servir, mais bien évidemment.
36:19Oui, parce que c'est quand même…
36:21Je n'ai pas l'impression, les gens des salariés du privé
36:23se rendent bien compte de ce que ça va impliquer.
36:25Et d'ailleurs, il y avait Roland Lescure qui était chez Sud Radio
36:28hier matin, qui nous disait, mais eux, ils sont quand même formidables.
36:30Le mec te dit, ce n'est pas de la pension, c'est de la redistribution.
36:34Nous ne vidons pas les caisses de l'Agir Carco.
36:36Ce n'est pas un détournement de fonds.
36:38L'État n'est pas un cambriolage.
36:40Voilà ce que nous dit Roland Lescure, qui est ministre de l'Industrie, je crois.
36:43Mais oui, mais qu'est-ce que tu veux qu'il dise ?
36:46Il ne va pas te dire, je vais piquer dans la caisse.
36:50Évidemment qu'il te dit, mais c'est comme le fait de dire,
36:57non, ce n'est pas un impôt, c'est une taxe.
36:59C'est pareil.
37:00On prend les gens pour des cons.
37:02Je veux dire, ça sort bien de ta poche au final.
37:04Et c'est obligatoire.
37:07Tu ne peux pas dire, c'est une taxe, donc je ne vais pas la payer.
37:13Non, tu la payes quand même.
37:15Donc, de toute façon, il faut appeler les choses par leur nom.
37:18C'est un impôt, quoi qu'il arrive.
37:20Oui, mais ça, c'est vrai.
37:24Ils sont sans limite, en fait.
37:27On est là depuis, on le sent venir depuis quand même plusieurs années,
37:33où on voit les pions s'avancer petit à petit.
37:36Je te dis, pour te supprimer le droit de propriété,
37:40il n'y a plus de droit de propriété en France.
37:42C'est gravissime.
37:43Dans toutes les démocraties, tu as un droit de propriété.
37:47Là, il n'y en a plus.
37:49Donc, à partir de ce moment-là, je veux dire,
37:52les gens qui te disent, oui, mais qu'est-ce qu'on fait avec notre immobilier ?
37:56Vendez-le, s'il est encore temps de le vendre.
37:59Mais vendez-le.
38:01Pourquoi ?
38:02Qu'est-ce que vous allez faire avec un actif dont vous n'avez pas la propriété ?
38:08Aujourd'hui, tu achètes un appartement.
38:11Tu le loues.
38:13Le type ne te paye pas.
38:14Tu ne peux pas le virer.
38:16D'accord ?
38:17Ça, c'est la première chose.
38:19La deuxième chose, si la mairie de Paris a envie de t'emmerder, elle le fait.
38:24Et elle est toute puissante.
38:26D'accord ?
38:27Tu as un immeuble.
38:31Tu as madame Hidalgo qui, à un moment, sort de soirée
38:36et inscrit sur ton immeuble logement social 100 %.
38:40Ton immeuble qui valait, la minute d'avant,
38:43qui valait 10 000 euros le mètre carré,
38:45il tombe à 3 500 parce que c'est du logement social.
38:48Et elle a le droit de préempter à 3 500.
38:51C'est quoi ? Il y a le droit de propriété là-dessus ?
38:53Non, pas du tout.
38:55Et la dernière chose, c'est ce qu'ont fait M. Macron et les Européens en général.
39:03C'est ce qu'ils ont fait sur les Russes,
39:07les propriétés des Russes, les bateaux, les villas, etc.
39:12Pourquoi ? Parce qu'ils sont Russes.
39:14Ce n'est pas un crime d'être Russe.
39:16D'accord ?
39:17Donc, en dehors de toute législation,
39:20ils sont allés saisir les biens des Russes,
39:23et pas forcément des généraux russes,
39:25si tu veux, des gens qui n'avaient rien à voir avec ça.
39:28Donc, ils sont allés saisir les biens des Russes.
39:33Donc, ça veut dire que tu n'as plus de droit de propriété.
39:35Et ça veut dire quoi ?
39:36Ça veut dire que dès qu'on va rentrer en conflit,
39:41parce que c'est la prochaine étape,
39:43en tout cas les Américains, c'est la prochaine étape,
39:45et comme nous, on suit forcément les Américains,
39:48ça sera la prochaine étape pour nous.
39:50Quand on va commencer à rentrer en conflit avec les Chinois,
39:53qu'est-ce qu'on fait ?
39:54Là aussi, on saisit leurs biens, aux Chinois,
39:56qui ont acheté des appartements à Paris, etc.
40:00Et donc, après, la suite, c'est quoi ?
40:04Tu vas regarder M. Macron de travers,
40:06ou tu vas dire que c'est un incompétent,
40:09et on va saisir aussi ta maison ?
40:12Mais ça s'arrête où, cette histoire ?
40:14Et c'est en dehors de toute l'égalité.
40:17Donc, c'est gravissime ce qui est en train de se passer,
40:21et personne ne bouge, personne ne bronche,
40:24il n'y a aucune opposition.
40:26Tout va bien, on continue.
40:28Donc, voilà, c'est un vrai sujet,
40:33le droit de propriété, c'est un vrai sujet,
40:35un vrai gros sujet.
40:37Les gens ne s'en rendent pas compte,
40:39mais ce qui s'est passé, par exemple,
40:41le clone de M. Macron, c'est qui ?
40:46C'est le Canadien ?
40:48Oui, c'est Trudeau.
40:50C'est Trudeau, c'est le clone de M. Macron.
40:54Bon, le clone de M. Macron,
40:56pendant qu'il y a eu les manifestations
41:00devant le Parlement d'Ottawa,
41:02M. Trudeau a saisi les comptes des manifestants.
41:07Oui, oui.
41:09Est-ce qu'on se rend compte de ce que c'est ?
41:12Ça veut dire quoi ?
41:13Ça veut dire que maintenant,
41:14dès que tu vas ouvrir ta gueule
41:15et dès que tu vas déplaire à M. Le Prince,
41:19eh bien, on te saisit tes biens.
41:23Et il n'y a personne pour réagir à ça.
41:27Alors, il nous reste encore cinq minutes,
41:29on va déborder sur l'horaire, mon cher Olivier.
41:31Merci d'être avec moi ce matin, Olivier Delamarche,
41:33dans ce grand entretien cachissime.
41:36Merci en tout cas d'être si nombreux.
41:38N'hésitez pas à partager massivement.
41:39Mettez des pouces sous la vidéo,
41:40c'est très, très important.
41:41Commentez.
41:42Et si vous le pouvez, faites-nous un don
41:43et faites découvrir la chaîne.
41:44Et La Matinale, toxin média.
41:46Cher Olivier, cinq minutes pour parler.
41:48Tu l'as dit, personne ne bouge.
41:49Mais finalement, il y a quand même une misère en France
41:52qui est hallucinante.
41:53Je ne sais pas si tu as lu le rapport du Secours Populaire.
41:54J'en parle chaque semaine à La Matinale,
41:56qui est effrayante.
41:57Des millions de Français qui ne peuvent plus bouffer de viande,
41:58qui sautent des repas,
41:59qui ne peuvent plus se soigner,
42:00qui volent des dentifrices
42:01parce qu'ils ont les dents pourries.
42:04Et on se retrouve aussi avec un truc absolument dingue.
42:10Les Restos du Coeur,
42:11le délégué général de l'Association a déclaré hier
42:13ou avant-hier à l'Assemblée
42:15qu'ils ne pourraient plus faire face.
42:17Ils vont être obligés de refuser du monde.
42:19En novembre, c'est absolument historique.
42:21Même les Restos du Coeur aujourd'hui,
42:22alors qu'il y en a un qui fait des repas à 6 millions à Versailles.
42:25Les Restos du Coeur, par différence,
42:27eux, ils ont 15 millions de trous.
42:29Ça veut dire quoi ?
42:30Ça veut dire qu'à un moment donné,
42:31il va falloir s'attendre à une explosion sociale
42:32parce que les gens ont faim aujourd'hui, concrètement,
42:34au-delà des problèmes du droit de propriété.
42:36Les gens en France, parmi eux, ont faim.
42:38Mais je suis effaré parce que les gens ne bougent pas.
42:42Quand les Gilets jaunes ont commencé,
42:46je te rappelle que l'essence était à 1,40.
42:49Aujourd'hui, elle est à plus de 2.
42:51Et ça depuis un moment.
42:53Ce n'est pas juste.
42:55Elle est à plus de 2 depuis un moment.
42:58Le fuel, c'est pareil.
43:00Tu le payes au prix possible.
43:02Tu as vu qu'ils voulaient aussi, visiblement,
43:08se faire les derniers agriculteurs.
43:12Il y avait le GNR.
43:15Il en restait 400.000
43:17parce qu'ils en ont quand même arrêté 1 million.
43:21Il y avait 1,4 million d'agriculteurs avant les années 2000.
43:28Aujourd'hui, on n'est plus qu'à 400.000.
43:30Je pense qu'il est en train de faire ce qu'il faut
43:33pour zigouiller les 400.000 qui restent.
43:37On est quand même sur quelque chose.
43:39Sur les restos du cœur,
43:42c'est pour ça que ça me fait bondir.
43:45Quand j'entends Bruno Le Maire
43:50qui se félicite d'avoir fait baisser le chômage,
43:54c'est une vraie saloperie.
43:56Le problème, c'est que quand tu sors des radars,
44:03quand tu te retrouves au RSA,
44:06tu n'es pas compté comme chômeur.
44:08Evidemment, tu as plein de gens
44:11qui ont basculé dans une précarité pas possible
44:15avec des gens qui se retrouvent à la rue.
44:18Ces gens-là ne sont pas comptés comme chômeurs.
44:21Quand ce gars ose se féliciter en disant
44:24qu'on a fait baisser le chômage,
44:26je ne sais plus à combien.
44:28En fait, le chômage, il est encore le vrai chômage.
44:32Si tu comptes les gens qui demandent
44:35des allocations chômage, plus le RSA,
44:38plus les gens qui sont en temps très partiel
44:43et non voulu.
44:45Et auto-entrepreneurs aussi.
44:48Et qui n'arrivent pas à se faire des salaires, etc.
44:51Avec des gens qui se sont ubérisés,
44:55c'est-à-dire qui ont monté une TPE très petite,
45:01Uber,
45:03et qui n'arrivent pas à se faire un salaire non plus, etc.
45:07Donc, si tu cumules tous ces gens,
45:09tu n'es pas à 7,1 % de chômeurs.
45:12Tu es à plus de 20.
45:14C'est ça la réalité.
45:16Sauf qu'il y en a évidemment
45:18qui sont sortis complètement des radars.
45:21Et justement,
45:23se féliciter de ça,
45:25c'est dégueulasse.
45:27Merci beaucoup, Olivier.
45:30On arrive à la fin de cet entretien.
45:32On l'a dépassé.
45:33D'ailleurs, merci beaucoup.
45:34Vous avez été très nombreux ce matin.
45:36Tu es cofondateur de la lettre économique
45:39Les Incorruptibles.
45:41Allez voir ce que fait Olivier.
45:42C'est très intéressant.
45:43Et tu as un family office à Genève.
45:45Et tu vas nous annoncer ce matin
45:46que tu te barres de France
45:47parce que t'en as ras la casquette.
45:49Parce que je n'en peux plus.
45:51Je ne les supporte plus.
45:53Donc, c'est bon.
45:56J'ai fait ma part.
45:58J'en ai marre de payer des impôts
46:00pour qu'ils les donnent à M. Zelinski.
46:03Moi, si tu veux,
46:04ça ne m'a jamais posé problème
46:05de payer des impôts
46:06à partir du moment où ça servait à quelque chose.
46:08Si tu pouvais me dire
46:10qu'il y avait moins de gens dans la rue
46:12parce que tu payes des impôts,
46:13je trouve ça très bien.
46:14Ou que les infirmières étaient mieux payées
46:16parce que tu payes des impôts.
46:17Je trouve ça très bien.
46:18Mais il y a un moment où,
46:19si tu veux moi,
46:20pour que ce soit Mme Zelinski
46:22qui se paye des bacs chez Cartier,
46:24ça me gonfle.
46:26Oui, c'est tout à fait légitime.
46:28En tout cas,
46:29et ô combien je te comprends.
46:30En tout cas,
46:31merci Olivier d'être passé par les studios
46:34de la matinale Tocsin
46:35pour ce grand entretien.
46:36On te souhaite bon vent.
46:38On va continuer à se parler,
46:39mais bon vent en Suisse.
46:41Et suivez d'ailleurs Olivier Delamarche
46:43sur Twitter.
46:44Si vous avez Twitter, vous allez voir,
46:45on voit du lourd Olivier Delamarche.
46:47Ça fait crisser des molaires.
46:48En tout cas, merci Olivier.
46:50Je te souhaite une excellente journée.
46:51Merci à tous d'avoir suivi ce grand,
46:53grand entretien.
46:54N'hésitez pas à partager,
46:55à liker et faites-nous un don
46:56parce que nous,
46:57on n'a pas l'argent de l'Union Européenne
46:58ni de Zelinski.
46:59Donc, c'est vous qui pouvez nous financer.
47:01Voilà chers amis,
47:02merci beaucoup.