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Karim Bouamrane, maire PS de Saint-Ouen, était l'invité de BFMTV, au lendemain du discours de politique générale de Michel Barnier.

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Transcription
00:00L'objectif c'est de faire en sorte que la gauche en 2027 soit en responsabilité et aujourd'hui avec les partis de gauche, on n'y arrivera pas.
00:08Avec les mouvements citoyens uniquement, on n'y arrivera pas.
00:10C'est la convergence des luttes qui nous donnera la possibilité de revenir en responsabilité.
00:15Concrètement, si la France vote majoritairement à droite, une bonne partie, la majorité des Françaises et des Français ont un lien direct ou indirect
00:22avec soit le milieu agricole ou soit le milieu ouvrier. C'est ce que j'appelle l'ascenseur républicain.
00:27Malheureusement, tous les partis de gauche n'ont pas su garder dans ce giron toute cette population qui croit au progrès, qui croit en la solidarité,
00:36qui croit en la sécurité, qui croit en l'égalité, qui croit en la fraternité.
00:39Ce type de mouvement, la France humaine est forte, c'est de faire en sorte que comment on arrive à se coordonner, comment on arrive à réfléchir ensemble,
00:45vous avez parlé de réflexion et de projet, et surtout comment on arrive à agir à court, moyen et long terme avec les valeurs qui nous rassemblent et qui nous ressemblent.
00:52— Votre ADN politique, c'est qui ? C'est vos cousinages, on va dire. C'est le maire de Montpellier, par exemple, socialiste aussi, qui est dans le réel, lui aussi, c'est...
01:04— C'est Mickaël Delafosse. On a beaucoup de convergences, comme Carole Delga. J'étais chez elle à Brame, comme Nicolas Meyraud-Signol, comme Raphaël Houluxman.
01:11Mais surtout, ma boussole... — Mais par exemple, eux, ils vont rejoindre votre formation ?
01:14— Non, non. Eux, ils font leur vie. — Ils font leur vie de leur côté.
01:17— C'est tous les socialistes qui ne sont pas mis à genoux devant Jean-Luc Mélenchon. C'est ça ou pas ?
01:23— Demain. Je vais répondre. La ligne politique. Je vais répondre de suite. Donc déjà, la ligne, c'est... Nous ne sommes pas dans la rupture.
01:31On se nourrit pas de radicalité. On se nourrit de compromis, on se nourrit d'apaisement et on se nourrit d'espoir et d'espérance.
01:39Qu'est-ce qui fait qu'on a... Vous avez parlé de hype. Qu'est-ce qui fait qu'on a kiffé la hype pendant les Jeux olympiques ?
01:44C'est qu'un, on se sentait en sécurité. On se sentait bien. On était fiers. Et on avait vraiment l'aspect rayonnement de la France.
01:52Et il y avait ce sentiment de concorde. Eh bien c'est tout l'opposé de toutes celles et ceux qui clament la rupture, la révolte et qui se nourrissent de radicalité.
02:02Donc ça, c'est le premier point. Le second point, les stars, c'est les citoyennes et les citoyens.
02:06C'est justement parce qu'il y aura du monde demain et qu'on a énormément d'élus socialistes, écologistes, communistes et aussi des personnes qui, pendant un moment,
02:17parce qu'ils avaient de l'espoir et de l'espérance, ont cru croire en les Insoumis.

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