«En France, dès que quelqu’un veut faire quelque chose, il est accusé d’être entre Hitler et Laval» selon Nicolas Sarkozy

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Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, revient sur la question migratoire. «En France, dès que quelqu’un veut faire quelque chose, il est accusé d’être entre Hitler et Laval», selon lui.

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Transcription
00:00Toutefois dire, on n'a pas le choix.
00:02La question migratoire est effroyablement complexe.
00:05Elle ne se réglera ni par un coup de menton, ni par une formule magique.
00:09C'est complexe.
00:10Mais ce n'est pas pour ça qu'il ne faut pas s'en occuper.
00:13Il faut prendre ce problème à bras-le-corps.
00:16Que disent les Français ?
00:18Ils veulent rester dans un pays qu'ils connaissent,
00:23héritiers d'une culture qui est celle de leurs arrière-grands-parents,
00:27qui veulent transmettre à leurs enfants.
00:30La France n'est pas raciste.
00:32La France n'est pas fermée sur elle-même.
00:35La France veut vivre, survivre, défendre ses valeurs.
00:39Ce n'est pas un crime.
00:41Vous savez, c'est la différence entre les Etats-Unis et nous.
00:45Le fameux mur entre les Etats-Unis et le Mexique,
00:50qui a été fait par M. Trump,
00:53Biden, qui est la gauche américaine, ne l'a pas démantelé.
00:57En France, moi, je fais voter les peines planchers.
01:01Première décision de Mme Taubira et de M. Hollande, les supprimer.
01:06C'est une question de posture.
01:08Il faut qu'on abandonne cette posture.
01:10Ce sont les postures politiques qui nous empêchent, en France,
01:12de résoudre les problèmes, les préoccupations des Français ?
01:14Bien plus que les complications.
01:17Dès que quelqu'un veut faire quelque chose,
01:18il est immédiatement accusé d'être quelque part entre Hitler et la vanne.
01:22M. le Président, il faut aller outre, parce qu'il n'y a pas de solution.
01:24Bien sûr qu'il faut y aller outre.
01:25C'est le décor politique.
01:26C'est la raison pour laquelle je tiens ce discours ici.
01:30Mais je dis une chose, vous ne satisferez pas tout le monde.
01:34Si vous faites privilégier la fermeté, ce que je souhaite,
01:40ce que souhaite M. Rotaillot, il a raison.
01:42Il a raison, vous le soutenez ce matin.
01:44Oui, je le soutiens.

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