La vidéosurveillance dans les cellules de garde à vue était jusqu’alors la norme, à partir du 1er octobre, elle devient ”l’exception”. Les policiers devront maintenant effectuer des rondes régulières et fréquentes.
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00:00La vidéosurveillance dans les cellules de garde à vue était jusqu'alors la norme.
00:04A partir du 1er octobre, elle devient l'exception.
00:08Les policiers devront maintenant effectuer des rondes régulières et fréquentes.
00:12Les commissariats prévoient surtout plus de frictions et plus de travail.
00:15D'un côté, on demande du bleu dans la rue,
00:18et de l'autre côté, on nous demande de plus en plus d'administratifs et de surveillance.
00:21Donc je ne sais pas, on va prendre tous les effectifs.
00:23Le document est pourtant clair, les seules exceptions en cas de risque d'évasion
00:28et de menace pour autrui ou pour le garder à vue.
00:30En creux, l'application de nouvelles normes européennes,
00:34notamment sur la collecte de données personnelles.
00:36La vidéosurveillance n'a pas bonne presse.
00:40On préfère que ce soit toujours quelqu'un qui vienne s'assurer de la sécurité de quelqu'un
00:45plutôt qu'une machine qui vient fixer une image
00:49qui peut éventuellement être réutilisée, mal conservée.
00:51C'est aussi un des moyens de venir réfléchir
00:56à ce qu'est l'institution de la garde à vue elle-même.
00:59Un constat partagé par les policiers.
01:01On grignote de plus en plus le temps du garder à vue
01:04au dépens, j'allais dire, des actes d'enquête et des auditions.
01:08Donc à un moment donné, la question va se poser si on aura assez de 24 heures ou de 48 heures.
01:12Est-ce qu'il va falloir dépasser ce temps-là ou pas ?
01:15Et ça, c'est au détriment encore une fois de l'enquête.
01:17Donc c'est au détriment des victimes.
01:19Le syndicat a prévu d'alerter le nouveau ministre de l'Intérieur
01:22sur la difficile application de cette décision.
01:26Sous-titrage Société Radio-Canada