Dans son édito du 29/09/2024, Eliot Deval revient sur les perturbations menées par des militants de gauche lors d'hommages à Philippine.
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00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour l'heure des pros.
00:03A la une, ce matin, vous pensiez avoir tout vu, tout entendu,
00:06mais dans l'indignité, l'extrême gauche a plus d'un tour dans son sac.
00:10Hier en Isère, la députée siotiste Anan Mansoury décide d'organiser un hommage à Philippines.
00:17Une minute de silence perturbée par une trentaine d'individus se présentant comme antifas.
00:22Rapidement, les visages de la honte circulent sur les réseaux sociaux
00:25et dans son communiqué, Anan Mansoury rappelle que des candidats aux législatives
00:30se trouvaient dans ce groupe, fiers de faire du bruit quand la décence,
00:34l'humanité, nécessite de se taire, soixante petites secondes.
00:38N'oublions pas, cette semaine, les affiches en hommage à Philippines
00:42arrachées dans les couloirs, entre autres, de Sciences Po Paris,
00:45arrachées par l'élite de demain.
00:47Alors que le danger présenté comme imminent est le retour de la peste brune,
00:51de cette extrême droite aux portes du pouvoir,
00:53danger agité au gré des élections, au gré des drames qu'on refuse de voir
00:57comme des faits de société, on oublie que la violence de rue à l'égard des élus,
01:02des candidats, des militants se propage très souvent, trop souvent,
01:07à l'extrême gauche de l'échiquier politique, une gauche radicale sans limite ni contrainte,
01:12qui, à gauche, tiens justement, va oser condamner ce qu'il s'est passé ce samedi à Vienne.