Dans son édito du 28/09/2024, Eliot Deval revient sur les obsèques de Philippine.
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00:00L'A1 ce matin, ce n'était pas une journée de deuil national,
00:03et pourtant c'est une grande partie de la France qui a pleuré philippinière.
00:063000 personnes réunies au pied de la cathédrale Saint-Louis de Versailles,
00:10des centaines de milliers devant leur écran.
00:12Tout était bouleversant, la dignité d'une famille unie dans l'horreur,
00:16les derniers mots des proches, du fiancé, de l'Omélie, du père Grosjean.
00:20Il y a ces silences, ces fleurs, déposées ci et là au pied de la cathédrale.
00:24Cette France ne casse pas, cette France ne brûle pas devant l'injustice.
00:28Cette France espère et croit.
00:30Le temps des larmes est en l'état indissociable à celui de la colère.
00:35On connaissait le sentiment d'insécurité avec Eric Dupond-Moretti,
00:39son successeur innove, et parle de sentiment d'échec.
00:42Lâches sont ceux qui détournent le sujet, indignes sont ces étudiants
00:46qui arrachent les haches-fiches en soutien à la petite Philippine,
00:50les mêmes sûrement qui refusaient que l'on placarde le visage des otages
00:53du 7 octobre dans leur établissement.
00:58Sous-titrage Société Radio-Canada