Pourquoi Paris est la seule capitale avec 1 grand club ? - L'Équipe de Greg - extrait

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Retrouvez le replay de la chronique "Pourquoi ?" de l'Équipe de Greg du 27/09/2024.

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Sport
Transcription
00:00Entrez Benoît. Bonsoir Benoît.
00:02Ça vous fait bizarre d'être ici à cette heure-là, vendredi, alors que je suis encore là.
00:05Vous voulez que je m'en aille ? Je peux aller manger des huîtres, si vous voulez.
00:07J'espère que vous n'allez pas me saloper l'émission du vendredi, quoi.
00:10On a créé un ton, une ambiance, un truc...
00:12Non, non, bien sûr, regardez.
00:13Bien sûr, voilà.
00:14C'était propre sur le cossé.
00:15Je vous remercie.
00:16Vraiment, vraiment.
00:18Bon, bonsoir Benoît. Pourquoi vous êtes là, d'ailleurs ?
00:20J'avais un petit quiz pour rattraper ce que j'ai vu qui n'était pas très bon ce soir au quiz.
00:23Par exemple, savoir si quelqu'un sait l'événement majeur du foot ce week-end.
00:29L'événement majeur de foot, ce week-end, c'est quoi ?
00:31C'est le PFC Red Star.
00:32Oui, le derby parisien.
00:33Enfin, yo !
00:34Le derby parisien, le fameux grand derby parisien.
00:36Enfin, de Ligue 2, quoi.
00:38Oui, le derby parisien.
00:39Alors, est-ce que vous savez de quand date le dernier grand derby parisien Ligue 1 qu'on a eu ?
00:44Ligue 1 ?
00:45C'est un PSG.
00:4689, Matra.
00:47Voilà, Matra, PSG.
00:48Tiens, regardez.
00:49Parce qu'à l'époque, les deux clubs, d'ailleurs, se partageaient le parc des Princes.
00:53Et on avait ces affiches qui ne faisaient pas obligatoirement pas dingue non plus.
01:00Mais bon, quand même, ça avait le mérite d'exister.
01:02C'est vrai.
01:03Alors, depuis, on n'a plus rien.
01:04C'est ce qu'on appelle l'exception culturelle française, si vous voulez.
01:06Vous regardez, un petit peu partout en Europe, on a checké comme ça.
01:10Il n'y a qu'en France.
01:11Ça n'existe pas.
01:12Donc, regardez sur la carte de l'Europe.
01:15Manchester, Liverpool, Glasgow, Bruxelles, Lisbonne, Madrid, Barcelone, Turin, Milan,
01:20Rome, l'historique pour faire plaisir à Camille.
01:22J'ai été obligé de le mettre.
01:23Enfin, vous voyez, il y en a vraiment partout.
01:24Et alors, il y a l'exception aussi à Londres.
01:27Sept clubs cette saison en première ligue du côté de Londres.
01:30C'est vraiment l'exception culturelle française.
01:33C'est pourquoi on se pose la question.
01:34Pourquoi Paris est la seule capitale avec un seul grand club ?
01:37Vous avez forcément enquêté et vous avez trouvé des explications à ce paradoxe, Benoît.
01:40Donc, dans ces cas-là, regardez.
01:41Qu'est-ce que vous faites ?
01:42Petite moustache.
01:43C'est le rappel historique, mon cher Greg.
01:45On prend une obéissance pour l'historique.
01:47Regardez.
01:48Hop, voilà.
01:49Le foot arrive en France en 19e siècle.
01:52Fin du 19e siècle, donc, et dans sa capitale, Paris.
01:55Plus qu'un derby, le club français fondé par les Français affronte des White Rovers
01:58qui sont des Britanniques.
01:59Finale du premier championnat à Paris.
02:01C'est plus qu'un derby, c'est un France-Angleterre.
02:04Et puis, alors, après la première guerre mondiale, Paris domine le foot national.
02:09Ça vous fait rire.
02:10Mais regardez bien.
02:12Regardez bien la carte à l'époque.
02:14On en a 7 clubs.
02:16Le Red Star, l'Olympique de Paris dans le nord.
02:18Le cercle athétique de Paris à l'est.
02:20Le club français dans l'ouest de la ville.
02:22Il y en a partout.
02:23On a aussi des clubs omnisports.
02:24CSG, Stade français, Racing du côté de Boulogne, Colombes.
02:27Il y en a partout des clubs.
02:28Et en 1932, pour le premier championnat de France de football,
02:31eh bien, on a 4 clubs qui sont professionnels.
02:334 clubs pros, vous les voyez, qui s'affichent ici pour débuter.
02:36Alors, 4 clubs trop, c'est peut-être un peu trop, même beaucoup trop.
02:39Pierre Rondel, auteur de l'argent du football, aux éditions Redulme, nous explique.
02:44Le tournant, ça se situera après la seconde guerre mondiale.
02:48Dans les années 60-70, c'est les municipalités qui vont financer en partie le football en France.
02:55Et donc, si je dis municipalité, je dis plutôt fusion, pour essayer de centraliser les subventions.
03:03Et c'est un peu ce qui explique la différence entre nos voisins étrangers.
03:07Voilà, donc, trop de clubs, la mairie ne peut pas donner.
03:09Enfin, donne à tout le monde, mais du coup, ça se répartit.
03:11Du coup, tous les clubs, capote, coûtent, coulent financièrement.
03:14Et dans les années 60, on n'a pas un club parisien qui joue en première division.
03:19Et du coup, la FED commence à s'inquiéter.
03:21Il se dit, comment faire ?
03:22Écoutez le président de la Fédération française de l'époque, Jacques Georges, donc, en 1969.
03:28Justement que la capitale de la France, qui est sans doute la seule en Europe
03:34Eh bien, il faut intermédier le plus rapidement possible.
03:37Alors, pour y remédier, on va faire fusionner des clubs.
03:40Donc, le Paris Saint-Germain d'un côté, et le Paris FC également.
03:43Voilà, deux clubs fusionnés, cautionnés par la FED.
03:45Et d'ailleurs, en 1972, il y a le nouveau Parc des Princes.
03:47Le Paris FC est dans le nouveau Parc des Princes.
03:50Mais en 1974, le Paris FC descend, le Paris Saint-Germain monte.
03:54Et c'est le Paris Saint-Germain qui prend le pouvoir dans la capitale.
03:56Ce qui énerve d'ailleurs la mairie de Paris, parce qu'ils ne voulaient pas avoir Saint-Germain inscrite dans le club.
04:01Voilà pourquoi, historiquement, on n'a pas d'autres grands clubs à Paris.
04:05Mais il n'y a pas que la raison historique, j'imagine.
04:06Et non, Greg. Vous connaissez la raison, vous.
04:09Vous êtes un très bon acteur.
04:10L'argent, Greg ! Vous connaissez l'argent, qui était évidemment un élément crucial.
04:14Qui va payer un autre grand club ?
04:16Tiens, écoutez justement Pierre Rabadon, adjoint à la mairie de Paris, au Sport, qui parle de ses puissances financières.
04:22Il y a évidemment une question de puissance financière aujourd'hui.
04:28Il faut, dans le foot professionnel en particulier, avoir une surface financière importante pour exister au haut niveau.
04:34Tous les débats autour des droits télé, qui sont encore en cours, et des diffuseurs.
04:40Tout ça fait que, sur du football de très haut niveau et sur des budgets à plusieurs dizaines de millions d'euros,
04:46je ne suis pas sûr que la vocation de la puissance publique soit allée y participer, même de manière assez faible.
04:53On l'avait compris, ça ne viendra pas de la mairie, il faut qu'il y ait un mécène.
04:57Il y en a eu un dans les années 80, donc on en parlait.
04:59Jean-Luc Lagardère, avec son entreprise Matra, qui prend en main le Racing Club de France.
05:03Alors là, qui était un club historique.
05:05Alors regardez, aventure de 82 à 89.
05:08Bon, les saisons sont catastrophiques, mais les recrutements sont complètement délirants.
05:12Donc, ça claque de partout. Il n'y a pas de résultat.
05:14Il n'y a pas de Coupe d'Europe.
05:16Mais surtout, c'est un club qui est moqué, qui est boudé par le public, malgré de gros coups de com' comme celui-ci.
05:23Avec les Coco Girls, s'il vous plaît.
05:25Bon, les moins de 40 ans ne comprennent pas, mais c'est quelque chose d'important.
05:27Je savais que ça vous ferait plaisir.
05:28Oui, je suis content. On a vu Maxime Bossis, Luz Fernandez.
05:31Il y a eu Enzo Francescolini.
05:33Et donc, ça a été un gros bide. Il a même été moqué.
05:36Ce qui a dissuadé d'ailleurs d'autres investisseurs, parce que Tapie en avait parlé, Luc Daillon voulait y aller.
05:40Tout le monde a été un peu refroidi.
05:41Il n'y en a qu'un qui a vraiment tenté l'affaire, on va dire, c'est Aflelou, notamment avec Crétail.
05:45Mais bon, on le sait tous, il est fou, Aflelou.
05:47Bien sûr.
05:49Il faut savoir que le Matra Racing, j'avais regardé, c'est 7000 spectateurs de moyenne au Parc des Princes.
05:53Alors, il y en a certains qui disent, s'il y avait peu de gens, c'est qu'il n'y a pas la place pour un deuxième club pour le public aujourd'hui du côté de Paris.
06:00Pauline Gamert, qui est la DG du Red Star, elle n'est pas vraiment de cet avis.
06:05Le public, nous depuis deux ans, on est en guichet fou.
06:09Donc, il répond présent, même s'il y en a encore dans un stade en travaux avec uniquement 5000 places.
06:15Je pense vraiment qu'il y a la place, en tout cas, et qu'il y a le public qui peut répondre présent sur deux, voire plus, de clubs à Paris.
06:24Trois clubs, même peut-être.
06:26Du côté du Paris FC, Fabrice Heroux, alors il a un peu du même avis, mais il dit qu'il faut aller chercher un public large plus tôt.
06:34Il y a une passion pour le football à Paris et dans le Grand Paris.
06:37Une bonne culture footballistique.
06:39Il y a beaucoup de supporters qui sont passionnés par ce sport.
06:43Nous, c'est ça, c'est cette base de fans très diversifiée qu'on essaie de capter.
06:48Ça prend du temps.
06:49Ça se construit.
06:50Ça prend du temps et c'est peut-être ça qui a manqué aussi.
06:53C'est la patience pour construire un club, construire un public, parce qu'il y a le potentiel.
06:57Il y a les joueurs, tout d'abord, parce que je rappelle quand même que l'Île-de-France, c'est quand même le plus grand vivier.
07:01C'est là où il y a le plus d'essentiel.
07:03Puis, je rappelle qu'en 2018, on avait quand même 8 sur 23 champions du monde qui venaient justement de ce vivier, Île-de-France.
07:09D'ailleurs, du côté du Paris F.C., on a bien compris, on va surfer sur ce fameux vivier.
07:14De la place pour un club qui va essayer de former les jeunes talents du bassin parisien
07:19et qui permettront d'avoir, pour le club, une politique sportive solide et un impact aussi sur la région qui sera très positif.
07:29Il y a un potentiel public, on l'a compris.
07:31Il y a des joueurs, des pépites à les former.
07:33Qu'est-ce qui manque ?
07:34Un investisseur, on l'a dit.
07:36Notre économiste Lucas Rondel va nous faire le point.
07:38Il nous dit ce qu'il faut pour que ça marche, un deuxième club à Paris.
07:42C'est difficile de créer un club ex nihilo comme ça.
07:45Mais on peut penser que s'il y avait un investisseur qui mette de l'argent dans un club qui existe déjà,
07:51il y a le Paris F.C., il y a le Red Star, il y a eu des essais aussi au niveau de Créteil, etc.
07:56C'est vrai que c'est difficile.
07:58Il faut vraiment qu'il y ait différents éléments qui viennent appuyer ce projet.
08:02De l'argent, une histoire, des succès sportifs et des infrastructures.
08:09Et voilà, les fameuses infrastructures.
08:14On a tout, mais on n'a pas l'emballage pour le mettre dedans.
08:17Les infrastructures qui manquent, qui ne se sont pas développées.
08:20Pourquoi ? Parce que comme il n'y avait pas de club historique, on ne les avait pas fait grandir avec.
08:23On ne les a pas ces infrastructures.
08:25Ça ne date pas d'aujourd'hui.
08:27Écoutez Pauline Gamer qui se rappelle.
08:30En 1972 déjà, le président du Red Star de l'époque, Zenati,
08:34il dit qu'il devient urgent de pérenniser le stade.
08:38Ça n'était pas un problème récent, c'est un problème de longue date qui en voit d'être résolu.
08:43On parle souvent de Londres, du nombre de clubs à Londres,
08:47mais il faut aussi parler du nombre de stades à Londres.
08:50Tiens, on va regarder.
08:51Nombre de stades à Londres.
08:52Ça va être terrible.
08:545000 places.
08:55Stade de plus de 5000 places de football, 5000 à Londres.
08:58Stade de foot de plus de 5000 places, il y en a 22.
09:0122 de plus de 5000 places.
09:04C'est énorme.
09:05Pareil, on a les grattés.
09:06On en a trouvé 5 pour jouer au foot avec à peu près 5000 personnes qui pourraient y avoir.
09:11C'est lesquels ?
09:13Vous avez Charlie T.
09:14Vous avez le Parc des Princes.
09:15Charlie Pry.
09:16Parc des Princes.
09:17Stade de France.
09:18Jambouin.
09:19Duvochel.
09:20Et Bauer.
09:21Oui, mais on a joué au foot pendant les jeux.
09:23Et Bauer par exemple.
09:24Et si vous voulez Colomb peut-être.
09:25On ne peut pas jouer au foot et au rugby en même temps.
09:27C'est impossible.
09:28Il y a Colomb autrement peut-être.
09:29On peut peut-être faire rentrer.
09:30Je ne sais pas si on peut un petit peu.
09:31Colomb, ils ont 5000 places.
09:32Bon, 4 si vous voulez Roland.
09:33Allez.
09:34Vraiment, parce que Roland.
09:35Si, ils ont 5000 maintenant.
09:36Ils ont une nouvelle tribune.
09:37Ils ont 5000 en comptant les spectateurs qui sont dans la...
09:38Vraiment, on s'en fout.
09:39On est dans un sujet.
09:40On avance.
09:41On avance.
09:42On avance.
09:43Écoutez, Fabrice Hérault, parce que lui, il dit d'ailleurs qu'il n'y a pas que le stade
09:45quand on parle infrastructure.
09:46Quand on parle d'infrastructure, ce n'est pas uniquement le stade.
09:50C'est aussi le centre d'entraînement.
09:51On voit bien, par exemple, ici à Orly, au centre d'entraînement où il y a l'équipe
09:55Ligue 2, la division 1 féminine, le centre de formation et les équipes administratives.
10:01On est ici depuis très peu de temps.
10:03Depuis simplement 5 ans.
10:04En tout cas, ici avec le centre d'entraînement, ça nous permet maintenant de mieux travailler.
10:08Avec ce centre d'entraînement, bientôt on va avoir donc un deuxième club, peut-être
10:12un grand derby parisien.
10:13C'est sûr.
10:14Il faudra encore patienter, mais peut-être pas trop.
10:16Tiens, réécoutez bien Pierre Rabadon, l'adjoint à la mairie de Paris.
10:19Lui, il est prêt de son côté pour ce fameux derby.
10:24Pas loin d'être concret.
10:25J'ai envie de dire que, évidemment, le PSG joue au meilleur niveau et le PFC a manqué
10:32de peu de la montée.
10:33Donc, c'est évidemment quelque chose sur lequel on se projette et qui nous fait envie.
10:36On saura largement le gérer.
10:38Je pense qu'après avoir géré les Jeux, on sera capable de gérer un derby.
10:41Parce qu'il y a toujours l'aspect sécurité, bien entendu.
10:44En attendant le grand derby de Ligue 1, Raymond, 23 novembre.
10:48Le derby historique qui mobilise toute l'île de France.
10:51Vous le savez.
10:52Le derby enflammé.
10:54Le derby passionné.
10:55Le derby explosif.
10:56Il y en a un derby avec deux grands stades, regardez.
11:01Parlons de sport, je veux dire.
11:02Enfin, de foot, pardon.
11:03C'est vrai qu'il a des copains costauds.
11:04Lui non, mais les autres sont costauds.
11:06Merci Benoît.
11:07Applaudissements pour ce derby.
11:08C'est vrai qu'on a l'impression qu'on n'est pas très loin d'avoir enfin ce derby.
11:12Est-ce que, par exemple, c'est un truc qui pourrait vous plaire, Olivier ?
11:16Est-ce que vous vous excitez ?
11:17Rendre la Ligue 1 encore un peu plus sexy ?
11:18Oui, je regarde ce qui se passe à l'étranger avec un peu de jalousie.
11:23A chaque fois quand on voit un Arsenal Tottenham, un Atlético Réal.
11:26Il y a une histoire derrière ces derbys, non ?
11:28Oui, mais il faut bien un commencement à tout.
11:30Ce n'est pas faux, ça.
11:31Moi, franchement, ça m'exciterait.
11:33Mais quand je vois le PFC qui est obligé de jouer dans un stade d'athlétisme,
11:37qui est obligé de rendre ses places, c'est gratuit pour aller voir le PFC.
11:40Et malgré ça, ils n'arrivent pas à attirer du monde.
11:42Donc, c'est extrêmement compliqué.
11:44Et pourtant, ce serait chouette.
11:45On va parler de tout ça dans un instant.
11:47Ce deuxième grand club, ou club déjà, en Ligue 1 du côté de Paris.
11:51Voir ce que ça pourrait changer pour notre Ligue 1.
11:53Voir si ça vous plaît.
11:54Voir qui pourrait y aller.
11:55Est-ce qu'il y aurait vraiment les moyens de réussir ?
11:57Ce sera la suite du Pourquoi dans un instant dans l'EDG.
11:59Restez avec nous.
12:06De retour dans l'équipe de Greg, avec les joueurs du Paris Saint-Germain
12:08qui descendent du quart et qui sont à quelques centaines de mètres de nous.
12:11Pour tout vous dire, nos plateaux ne sont pas très loin du Parc des Princes.
12:14Vous voyez le PSG aux couleurs de leur maillot sœur.
12:17Donc, on vous offre sur le compte de l'équipe de Greg.
12:19Allez reposter, retweeter, commenter.
12:22Et peut-être que vous serez tirés au sort.
12:24Les joueurs et Louis-Henriquet qui sortent pour ce match.
12:26PSG-Rennes.
12:27On retrouvera David Aiello dans un instaurant.
12:29Dès qu'on a l'info compo, on ira dessus pour voir celle qui est attendue.
12:34Est-ce que c'est celle qui était probable ce matin ?
12:36On verra bien.
12:37Ousmane Dembélé devant nos caméras.
12:39Et les supporters.
12:40Sous la pluie parisienne, au niveau du tapis rouge.
12:43Voilà pour ce PSG-Rennes.
12:45On va continuer d'en parler tout à l'heure.
12:47Et puisqu'on parle de Paris, on est avec Benoît Cossé.
12:49Qui fait ses grands débuts dans le Pourquoi de ce soir.
12:51On s'intéresse au deuxième club parisien.
12:53Ce n'est pas le dernier.
12:54Non, votre premier.
12:55Il y aura la suite pour quelques mois, Benoît.
12:57Y aura-t-il un deuxième club un jour en Ile-de-France ?
13:00Il y a eu cette histoire du Matra.
13:01Vous l'avez brillamment rappelé.
13:03Karim Benhani, vous avez écouté Benoît avec attention.
13:06Et vous avez une théorie sur la possibilité d'un deuxième club à Paris.
13:10Et je vais même l'étendre sur la France, à Marseille.
13:13C'est-à-dire que je pense que le PSG est un club beaucoup trop fort aujourd'hui.
13:19Sur le plan financier, la stature du PSG est tellement importante
13:22que c'est quasi impossible en première division
13:25pour un autre club parisien de venir concurrencer, évidemment, le PSG.
13:29Mais même en termes d'image, ça fagocie tout, je trouve.
13:31En fait, aujourd'hui, quand vous êtes dans la région parisienne,
13:33les enfants qui aiment le foot à Paris aujourd'hui,
13:36ils vont aimer le PSG.
13:37Les ultras du Red Star, du Paris FC, honnêtement, ce sont des personnes un peu plus anciennes.
13:42Les jeunes aujourd'hui, ils s'identifient aux stars du Paris Saint-Germain,
13:45aux clubs qui vont en Ligue des Champions la semaine,
13:48aux clubs qui voient truster les titres de champions de France depuis des années.
13:50Des clubs qui ont de l'argent, quoi.
13:51Voilà.
13:52Tout le monde n'est pas bling-bling comme vous.
13:54Oui, ce n'est pas faux.
13:55Mais ce que je veux dire, c'est qu'à Paris, on ne peut pas faire comme à Londres
13:58où Chelsea, Arsenal et Tottenham sont des clubs qui se valent,
14:01des clubs qui arrivent à gagner des choses à droite, à gauche,
14:03qui se tirent la bourre, qui ont de l'argent, qui ont des stars.
14:06Au Paris FC, sauf s'il y a un mania qui vient mettre énormément d'argent,
14:11sauf s'il y a un Etat, un peu comme le Qatar, qui arrive au PSG,
14:14là, éventuellement...
14:15Un milliardaire peut être intéressé, vu la concurrence et le PSG-Paris.
14:18Mais il faudrait prendre des stars.
14:20Et en fait, aujourd'hui, les jeunes qui ont entre 7 et 25 ans,
14:24qui s'intéressent au foot à Paris, ils vont aimer le PSG.
14:28Donc vous aurez du mal à ramener ces gens-là à Bauer
14:31ou dans un autre stade pour le PFC ou pour le Red Star.
14:34Je vais vous faire écouter ce que disait Pauline Gamert tout à l'heure,
14:36la directrice générale du Red Star, qui dit au contraire.
14:39Il ne faut pas faire comme Paris.
14:40Il faut créer une autre identité et aller chercher d'autres gens
14:43qui n'aiment pas ce foot bling-bling, peut-être.
14:45Écoutez-la.
14:47On a besoin de ces derniers-là parce qu'ils déclenchent une ferveur incomparable
14:52et parce que je pense qu'on a besoin de clubs différents.
14:56Notre président, Patrice Haddad, répète souvent que le PSG, c'est un blockbuster
15:01et que le Red Star, c'est un film d'auteurs.
15:03Notre identité, les Parisiens comprendront.
15:06On est le club de la porte de Pignancourt contre le club de la porte de Stout.
15:10On a une culture, on a des valeurs, on a une identité différente
15:14et c'est ça qui fait la richesse.
15:15C'est vrai qu'ils partent de plus loin, Olivier, quand même.
15:19Même si là, ils vont jouer.
15:20On a bien compris.
15:21Je ne dis pas les mots, mais il y a une culture plus populaire
15:24dans ce qu'elle veut dire que par rapport au public parisien
15:27et encore que ça dépend des endroits où vous êtes dans le stade.
15:31C'est plus populaire parce que Paris est plutôt une ville bourgeoise
15:34qui a tendance à repousser le football vers la banlieue.
15:38Le souci aussi de Paris, c'est qu'il y a une offre culturelle tellement énorme
15:42que les gens ne s'intéressent pas uniquement au foot.
15:44À Londres aussi, mais ils n'ont pas la même culture que nous.
15:46Oui, mais c'est beaucoup plus grand aussi.
15:49Il y a d'autres exemples.
15:51Il y a quand même plein d'autres projets qui ont essayé de voir le jour.
15:54Je me souviens que l'homme d'affaires Michel Moulin
15:56qui avait essayé de s'implanter à Alfortville,
15:59on lui avait donné un stade à Créteil.
16:01Après, on lui a dit maintenant tu vas de l'autre côté.
16:03Enfin, c'était impossible. Il a laissé tomber.
16:05Luc Daillon qui est quand même quelqu'un qui connaît le football.
16:08Il avait essayé de s'installer du côté de Sanois-Saint-Gracien
16:11en disant dans 10 ans, Ligue des champions, on va y arriver.
16:14Finalement, il ne se passe rien.
16:16Aujourd'hui, le club galère.
16:18Il y a beaucoup d'exemples aussi qui font qu'il y a plein de gens
16:20qui ne veulent pas y aller.
16:21Oui, mais le Paris FC par exemple, ils sont en plein cœur de Paris.
16:23C'est Paris. Vous voyez, ça existe le Red Star.
16:25C'est une porte de la Porte de Saint-Ouen.
16:27Vous faites 30 mètres, vous êtes dans Paris.
16:29Ce n'est pas à 15, 20 bornes peut-être que ça change des choses.
16:32Ils sont structurés ces deux clubs.
16:34Ils sont structurés, mais ils jouent dans un stade d'athlétisme.
16:37Il n'y a quasi personne dans le stade.
16:39Il y a très peu d'argent.
16:41Mais donc, il faut un mécène.
16:43Est-ce que ça ne peut marcher ?
16:45En fait, vous parliez de populaire tout à l'heure.
16:47Je pense qu'à Paris, quand vous aimez le foot,
16:49quand vous êtes en région parisienne et que vous aimez le foot,
16:52aujourd'hui en 2024, vous vous dirigez à priori vers le PSG.
16:56Parce que le PSG a des stars, joue avec des champions.
16:59Mais quand vous aimez le foot populaire et que vous vivez en région parisienne,
17:02faites un sondage autour de vous.
17:04Vous aimez l'OM, vous aimez Bordeaux, vous aimez Saint-Etienne,
17:06vous aimez Lens, vous aimez Lille.
17:07Et donc, vous n'aimez pas le PFC ou le Red Star.
17:09Le Red Star et le PFC sont des clubs assez niches finalement.
17:12Le Red Star, effectivement, vous parliez de la peur de Clignancourt,
17:14mais il va y avoir des gens qui ne vivent pas très long du stade Bauer
17:17qui vont être fans du Red Star.
17:19Mais ça va drainer combien de supporters ?
17:21Oui, mais ça peut changer.
17:22Il y a plein de capital où il y a ce club de riches, entre guillemets,
17:25et le club de banlieue un peu de pauvres.
17:27Il y a plein d'endroits où ça existe,
17:28où des gens peuvent se reconnaître dans une identité avec les stars chez les riches,
17:32et puis les autres qui essayent, s'ils sont en Ligue 1,
17:34et qu'il y a 2-3 derbies un peu accrochés, ça peut arriver.
17:36Mais après, il faut des infrastructures.
17:38C'est ce qu'a dit tout à l'heure Benoît.
17:39On va essayer de rentrer un petit peu dans le détail
17:41pour bien comprendre aujourd'hui les capacités des stades parisiens
17:44ou proches banlieues.
17:46Pour le PSG, le Parc, c'est 48 000 places.
17:48Pour le Paris FC, Charletti, c'est 19 000 places.
17:51Et le Red Star, en 2026, ils vont passer à 10 000.
17:53Ils sont actuellement à 5 000.
17:55Mais on est très très loin.
17:56Le Stade de France, c'est 60 000, mais pour l'instant, compliqué.
17:59Et puis ces clubs-là peuvent-ils la traiter à 60 000 ?
18:01Mais on est très très loin des 6 stades avec plus de 20 000 places à Londres.
18:05Il faut quand même se rendre compte de la chose.
18:08Donc là, on peut assister à des vrais chocs, à des vrais derbies.
18:11Avec des stars.
18:12Avec des stars.
18:13Et puis même, si on va à Madrid, par exemple,
18:16c'est un autre exemple qu'on voulait vous montrer à l'Atletico.
18:18Mais il y a tout ce qui tourne autour de l'Atletico.
18:20Vous voyez qu'il y a quand même des stades à 12, 15, 17 000 rétaffés,
18:23Rayo Vallecano et Léganès.
18:25Donc il y a des infrastructures dans ces pays-là
18:27qu'on n'a pas aujourd'hui actuellement à Paris.
18:29Mais là, je vous écoute, mais j'ai trouvé la solution.
18:31Il suffit que le PSG déménage du parc.
18:33Le parc est libre.
18:35Attendez, mais...
18:37Non, pardon.
18:39La priorité, elle est d'abord sportive.
18:41C'est que ces clubs-là montent en première division.
18:44Après, ils pourront construire quelque chose.
18:46Pour le moment, ils peuvent juste rêver.
18:48Ils n'auront pas les infrastructures.
18:49Ils n'auront pas les investisseurs.
18:51Et ils n'auront pas l'aspect populaire
18:53et des gens qui viendront les voir.
18:55Parce qu'ils seront attirés par le PSG.
18:57Oui, je pense que vous pouvez supporter du PSG
18:59quel que soit votre revenu.
19:01Parce qu'on parle de club, on parle de populaire,
19:03on parle de bling-bling.
19:04Quel que soit votre revenu, vous pouvez supporter un club.
19:06Pour que les gens s'intéressent, en se disant, sur l'image,
19:08par exemple, du Restart ou du PFC,
19:10qu'ils seront des clubs populaires
19:12par rapport au club fortuné du PSG,
19:14il faut qu'ils jouent dans la même catégorie,
19:16qu'ils les rencontrent de temps en temps,
19:18qu'ils les accrochent, qu'ils créent une histoire
19:20contre le PSG.
19:22Pour le moment, ils ont ces deux histoires parallèles.
19:24Et il y a Paris qui...
19:25Non, mais la question, il faut qu'ils les accrochent.
19:27Est-ce que l'objectif, c'est d'avoir un derby
19:29où les deux clubs jouent le top 5
19:31et là, ça devient quelque chose de puissant ?
19:33Ou est-ce qu'on peut se contenter d'un club
19:35qui est entre la 9e et la 17e place ?
19:37Il est où l'entrée, alors ?
19:39Ça suffit, dans un premier temps, à s'en aller l'entrée derby.
19:41Mais non, parce que ce qui nous intéresse à Rome,
19:43c'est le derby Roma-Lazio.
19:45Ce qui nous intéresse à Madrid,
19:47c'est de dire que...
19:49Personne n'en parle, franchement.
19:51Demandez aux fans de foot s'ils savent
19:53si Retafe est dans la banlieue de Madrid.
19:55Vous l'avez découvert.
19:57Honnêtement.
19:59Je savais.
20:01Chelsea-Tottenham, Arsenal-Tottenham,
20:03Chelsea-West Ham, là, on a des vrais chocs.
20:05Mais honnêtement, franchement,
20:07en France, à Paris,
20:09non, je ne crois pas.
20:10Il y a quelqu'un qui n'est pas d'accord avec Karim,
20:12c'est Ray, ex-légende du Paris Saint-Germain,
20:14qui est désormais conseiller sportif.
20:17Tu m'écoutes, s'il te plaît.
20:19Pour lui, c'est d'abord une question culturelle.
20:21Pourquoi Paris n'a pas deux grands clubs ?
20:23Je pense que c'est une question culturelle.
20:25À Paris, il est difficile de mener un projet,
20:27car c'est une ville très exigeante,
20:29habituée à l'ambition, avec de grandes attentes
20:31en matière de performances et de spectacles.
20:33Mais là où il n'est pas d'accord,
20:35c'est qu'il pense que déjà, ça améliorerait
20:37l'image de Paris d'avoir deux clubs,
20:39pas forcément du même niveau,
20:41mais aussi même les droits télé.
20:43Le championnat de France serait davantage suivi
20:45souvent avec des amis.
20:47Le PSG est tellement présent sur la scène mondiale
20:49que si notre club parisien accédait à la Ligue 1,
20:51tout le monde voudrait suivre cette nouvelle histoire.
20:53Donc pas forcément du même calibre.
20:55À moyen terme, cela pourrait contribuer
20:57à la valorisation du football français
20:59et d'avoir un nouveau scénario en Ligue 1.
21:01On peut préciser un truc ?
21:03Ça m'énerve, en fait.
21:05Avec tout le respect que je dois à la carrière de Ray,
21:07ex-légende du PSG.
21:09Ray, il a été employé par qui récemment ?
21:11Par le Paris FC.
21:13Je l'ai dit.
21:15Quand tu as été la légende du Paris Saint-Germain
21:17et que derrière, tu vas dans un club parisien
21:19pour être dirigeant du Paris FC,
21:21je ne vois aucune logique.
21:23Il ne pouvait absolument pas dire le contraire.
21:25À sa décharge, on lui a dit
21:27s'il y avait un derby, vous qui avez été au PSG,
21:29il dit ce serait un derby avec le petit frère,
21:31ce serait mignon, ce serait une jolie histoire.
21:33Il a son cœur des deux côtés.
21:35Camille, je suis d'accord, mais il ne peut pas dire le contraire.
21:37Il ne peut pas dire qu'on ne peut pas faire un deuxième club à Paris.
21:39Il bosse pour le Paris FC.
21:41Il n'est pas à l'encontre de son employeur.
21:43Moi, ça m'a énervé, ce déclenchement.
21:45Attention à votre propriété.
21:47Non, non.
21:49C'est le baiser du diable.
21:51Ça ne marche pas.
21:53Charlotte, vous avez joué des derbys
21:55ou pas déjà dans votre carrière ?
21:57Ce sont des matchs particuliers,
21:59même si les deux équipes ne sont pas au même niveau ?
22:01Surtout nous, avec les filles.
22:03Quand j'étais avec Saint-Etienne,
22:05quand on jouait Lyon, ce n'était pas la même ferveur
22:07que les garçons.
22:09Je pense qu'il y a tout à faire
22:11de créer un nouveau club.
22:13Le Restart, le Paris FC,
22:15ils ne sont pas en D1 à l'époque.
22:17Je pense que le fait
22:19d'avoir un autre club avec d'autres exigences,
22:21on ne peut pas avoir la même exigence
22:23qu'avec le Paris-Saint-Germain.
22:25Je pense que le fait de créer un vivier
22:27de formation avec les jeunes,
22:29parce que les jeunes ont envie d'aller à Paris-Saint-Germain,
22:31sauf que les trois quarts, ils n'y vont jamais.
22:33C'est ça, de créer ces jeunes joueurs
22:35qui sont très prometteurs.
22:37En plus, c'est la nouvelle façon de vouloir procéder.
22:39Le Paris-Saint-Germain travaille très bien.
22:41Les structures, oui, c'est compliqué.
22:43Vous êtes piégeouse. Je rebondis sur ça.
22:45Vous avez la réponse. Moi, je ne l'ai pas.
22:47Vous me dites qu'ils vont chercher les pépites.
22:49Le Paris-Saint-Germain, c'est leur nouvelle stratégie.
22:51Ils veulent les stars d'Ile-de-France.
22:53Un jeune aujourd'hui,
22:55il a le choix entre le Paris-Saint-Germain
22:57et le Paris-Saint-Germain. Il va où à votre avis ?
22:59Est-ce qu'il se dit maintenant que je vois des jeunes
23:01qui jouent au Paris-Saint-Germain, j'y vais ?
23:03On vous pose la question. Vous êtes un jeune talent.
23:05Vous avez 17 ans. Vous démarrez votre carrière.
23:07Vous faites quoi ?
23:09Tu veux que je te conseille ?
23:11Tout dépend de ton état d'esprit
23:13et de l'influence qu'a tes proches.
23:15Moi, j'ai eu la chance de jouer très tôt
23:17en D1 féminine.
23:19Mon ambition, c'était de jouer.
23:21J'aurais pu aller à Montpellier, à Lyon à l'époque,
23:23en U19, mais je jouais déjà en D1 féminine.
23:25Moi, c'était de jouer. Evidemment, il n'y a pas l'argent.
23:27Les jeunes, à 14 ans,
23:29ils ont déjà de l'argent.
23:31Ils sont bloqués. Il n'y a aucun souci.
23:33Si toi-même, tu te dis que tu as 15, 17, 18 ans,
23:35que tu ne joues jamais,
23:37que tu es en réserve...
23:39Oui, mais là, à Paris, ils t'en font jouer.
23:41Maintenant, c'est très bien.
23:43Finalement, il y aura toujours énormément d'étrangers,
23:45énormément de stars. Il n'y aura pas de souci.
23:47Mais je pense que Paris FC et le Red Star,
23:49ils ont des armes pour pouvoir progresser et aller sur ce chemin-là.
23:51Si j'ai un conseil à leur donner,
23:53c'est d'aller dans les clubs comme le Red Star,
23:55comme le PFC.
23:57S'il y a 19 ans, ils jouent dans ces clubs-là
23:59en deuxième division,
24:01ou même si ils montent,
24:03ils vont faire carrière.
24:05Tandis que s'ils restent dans le placard du PSG
24:07et qu'ils font un match,
24:09un bout de match en début de saison,
24:11ils vont mettre beaucoup plus de temps...
24:13Mais si vous êtes bons,
24:15vous pouvez sortir.
24:17Il ne faut pas être bon.
24:19Ils pensent tous qu'ils sont bons.
24:21On salue Faro, un seul grand club à Paris.
24:23Et encore, c'est lié à notre bon vouloir.
24:25Merci Benoît Caussé d'être venu.
24:27Pour ce pourquoi,
24:29rappelez les Brigades du Tigre.
24:31Ça me fait penser qu'on est type 76 tous les deux.
24:33Au revoir Grégory Achère.
24:35Vous êtes très gênant.
24:37Vous êtes gênant.
24:39PSG Rennes,
24:41Lacompo arrive,
24:43Loatric, Le 100 mètres
24:45et Tom Sierravino.
24:47Restez avec nous sur la chaîne L'Equipe.

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