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Ancien visage de BFMTV, la présentatrice de « C l’hebdo » sur France 5 entame sa 2e saison à la tête du talk-show du samedi

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00:009h58 sur France Info et c'est l'heure de votre invitée média Céline Baydar-Kour.
00:09Elle entame sa deuxième saison à la tête de Célèbdo, le talk show du samedi de France 5.
00:14Bonjour Aurélie Cass. Bonjour.
00:16La saison 1 c'était l'installation, comment passez-vous la seconde cette année ?
00:20C'est vrai qu'il faut confirmer la deuxième année.
00:22On va essayer de faire davantage de coups, d'être plus prescripteurs.
00:26Ce qu'on a réussi à faire, il me semble, lors de la première émission au moins,
00:30puisque quand la fondation Abbé Pierre change de nom,
00:33Christophe Robert a choisi Célèbdo pour l'annoncer.
00:36C'était assez fort et j'espère qu'on va continuer comme ça.
00:38L'émission vous ressemble davantage que l'année dernière.
00:41Vous avez réussi à mettre votre patte.
00:43C'était à Libadou pendant des années avant vous.
00:45C'est dur de passer après à Libadou.
00:47C'est difficile de dire ça y est l'émission a ma patte.
00:50En plus c'est une émission de bande, j'ai envie que chacun y apporte vraiment sa contribution.
00:54Je pense qu'elle me ressemble dans le sens où j'essaie de faire aussi pas mal de témoignages.
00:59Je crois en la force des témoignages, de ces paroles qui m'ont restées.
01:02Je tiens à ce qu'on continue à le faire.
01:05J'apprends aussi beaucoup.
01:07Par exemple, la deuxième heure, elle est plus culturelle.
01:09On reçoit des artistes.
01:10Tout ça c'est nouveau pour moi et j'avoue que je m'amuse pas mal.
01:13Dans les nouveautés, d'ailleurs, il y a un nouveau rendez-vous qui s'appelle le Nez à Nez.
01:17C'est un petit hommage au dos à dos.
01:20Je ne fais pas du Catherine Sélac, c'est impossible.
01:23Et vous n'êtes pas vraiment Nez à Nez, rassurez-nous.
01:25Si, un peu.
01:26Quand vous êtes Nez à Nez avec quelqu'un, vous arrivez à lui faire dire des choses.
01:30J'en suis qu'au début.
01:31La semaine dernière, on avait Jamy Gourmaud et c'était assez fort.
01:34À un moment, il avait presque les larmes aux yeux.
01:36Je trouve ça assez beau comme moment.
01:38C'était son fils qui lui disait « je t'aime ».
01:40Après, il explique pourquoi dire « je t'aime », c'est important.
01:43Je ne m'attendais pas à avoir cette discussion avec Jamy et j'ai bien aimé.
01:46L'extrait a circulé sur les réseaux sociaux, c'est vrai qu'il est assez émouvant.
01:49C'est enregistré le vendredi, c'est l'hebdo.
01:54Pourquoi tu ne le fais pas en direct ?
01:56On était en direct la semaine dernière.
01:58Parce qu'il y avait le changement de gouvernement et qu'on voulait être au plus près de l'événement.
02:02On est prêt à casser l'antenne quand il le faut.
02:04J'y tiens.
02:05Le direct me manque et j'espère un jour le retrouver.
02:08J'aime le direct, j'aime la quotidienneté.
02:10Une hebdo, c'est quand même pas mal de contraintes, mais ça aide aussi à être meilleur.
02:14C'est ce que je disais tout à l'heure, à créer peut-être des coups.
02:18Se dire qu'il faut vraiment avoir une raison de venir nous voir le samedi soir.
02:21À peut-être davantage produire.
02:23Pour du recul sur l'actualité.
02:25C'est ça, et puis l'enregistrer à ses vertus.
02:27C'est-à-dire que quand je parlais des témoignages tout à l'heure,
02:30je trouve que quand on dit à une personne qui va dire quelque chose de fort, d'émouvant,
02:34même qui porte ça en elle, lui dire que c'est enregistré,
02:37en fait on peut s'arrêter à tout moment.
02:39Je sais que c'est dur pour vous, ne vous inquiétez pas.
02:41Ça rassure.
02:42Moi j'en suis persuadée.
02:44C'est l'hebdo, c'est le récit des événements de la semaine écoulée.
02:46Là, l'événement de cette semaine, c'est le nouveau gouvernement.
02:49Ça veut dire que ça va forcément être le sujet de l'émission de samedi ?
02:53Ou non ?
02:54C'est pas facile.
02:55Parce qu'il faut trouver un nouveau.
02:57Non mais je me pose la question.
02:59La question de la plus-value à la fin.
03:00Qu'est-ce qu'on peut apporter ?
03:01Ou on va avoir une coulisse qu'on n'a pas vue et on va bien l'expliquer.
03:04Ou on va avoir un ministre qui ne s'est pas encore exprimé et ce sera bien à entendre.
03:08Ou une analyse, un petit papier.
03:10Par exemple, Ludovic Wigand dans La Tribune Dimanche, dimanche dernier,
03:14quand il raconte le rapprochement à Talvoquet, c'est super.
03:17Si jamais il y a d'autres coulisses comme ça qu'on peut raconter à l'avance,
03:20la veille de la publication dans ses hebdos, je trouve ça pas mal.
03:23Donc là, vous allez fixer le sommaire quand ?
03:25Vraiment, on est des pénélopes.
03:27On tricote, on détricote tout le temps avec l'équipe.
03:29Parfois, la semaine dernière, on a jeté toutes les missions à la poubelle
03:32quand on s'est dit qu'on allait passer en direct.
03:34Pourtant, il y avait des trucs super.
03:35On allait raconter Joachim Dubélé à Notre-Dame, comment il a été identifié.
03:40Il faut faire des petits deuils comme ça.
03:42Vous voyez que Quotidien ne veut plus inviter de responsables politiques
03:45parce qu'ils sont inaudibles, selon Yann Barthez.
03:48Quel regard vous portez sur ce point de vue-là ?
03:50Je trouve qu'il faut entendre ce qu'il dit.
03:52Il pose une bonne question, en tout cas.
03:54C'est vrai que souvent, on entend tout le temps les mêmes éléments de langage.
03:58Et c'est même agaçant.
03:59Je pense que c'est ce qui fait qu'aussi certains citoyens se dégoutent de la politique.
04:03Je crois, comme lui, que quand on fait de la politique,
04:05il faut que ce soit un événement en plateau.
04:07Avoir la personne qui s'étue depuis un moment,
04:09la personne qui va prendre de la hauteur,
04:11qu'on n'a pas entendue depuis un moment aussi.
04:13Le ministre qui cristallise toute l'attention à l'instant T.
04:17Je pense à chaque fois qu'il faut trouver en effet le bon invité,
04:20mais pas inviter les politiques sans raison.
04:23Pour vous, ce n'est pas systématique ?
04:24Non.
04:25Pas un politique toutes les semaines ?
04:26Non, pas du tout.
04:27Vous ne jouez pas à Salia Barclia, finalement ?
04:28Non, mais...
04:29Pardon, mais on a dû l'atteindre quand même.
04:32On avait Patrick Martin en plus.
04:33Oui, c'était très intéressant.
04:35Puis la politique, ce n'est pas que les politiques.
04:37A chaque fois qu'ils viennent, les politiques,
04:39ils ont des choses à dire importantes chez nous.
04:41Je n'en doute pas et je vous écoute.
04:43Parenthèse faite, après 8 ans à BFM Aurélie Caz,
04:47vous êtes arrivée sur France 5 à la rentrée 2023.
04:49Et en plus de Célèbre D'eau, vous étiez au départ dans l'équipe de C'est à Vous,
04:52l'émission d'Anne-Elisabeth Lemoyne,
04:54dont vous êtes partie au bout de seulement 4 mois.
04:56Alors vous avez dit, c'est pour m'investir pleinement dans Célèbre D'eau.
05:00Bon, on peut se le dire maintenant, quelques mois après,
05:02il n'y avait pas une autre raison ?
05:03Non, franchement non.
05:04Je ne regrette pas parce que tout de suite, immédiatement,
05:06je me suis trouvée meilleure après avoir quitté C'est à Vous.
05:10J'avais besoin de me consacrer à 100% dans Célèbre D'eau.
05:13Je m'investis dans chaque centimètre.
05:15Et quand ça s'est senti, je me suis sentie aussi meilleure.
05:20Je pensais vraiment que je n'arrivais pas à faire les deux.
05:22Je suis sûre de mon choix.
05:23Simple chroniqueuse, ce n'était pas trop à l'étroit pour vous ?
05:26Simple chroniqueuse, ce n'est pas le bon terme.
05:28Pardon, ce n'est pas péjoratif, mais ce n'est pas vous qui êtes chef d'orchestre.
05:31Non, j'aime bien être chef d'orchestre, j'aime bien fabriquer, j'aime bien construire.
05:34Après, j'ai appris plein de choses en ayant ce poste-là
05:37et en étant dans cette équipe qui est quand même l'équipe de rêve.
05:39Anne-Elisabeth Lemoyne, j'admire beaucoup ce qu'elle fait.
05:42Je sais que j'ai beaucoup appris et ça, je remercie parce qu'ils m'ont bien accueillie.
05:45Est-ce que vous avez envie, un petit peu comme Léa Salamé, de basculer progressivement vers le divertissement ?
05:50Je ne sais pas.
05:51Je pense que c'est là vraiment où je dis je ne sais pas parce que je ne le ressens pas.
05:55Je pense qu'on est comme des fruits.
05:57Au bout d'un moment, on sent qu'on est mûrs ou pas.
06:00Je ne sais pas si c'est la bonne image.
06:01Pour l'instant, je le disais, j'apprends avec les artistes.
06:05Et ça, pour moi déjà, c'est nouveau.
06:07C'est plus l'info à 100 %.
06:09C'est plus dans l'accueil.
06:10Et je m'en sers aussi dans l'info.
06:12C'est ça que j'aime bien.
06:13L'autre fois, on avait Alain Duhamel.
06:14Et quand on est allé chercher le témoignage de sa femme, France,
06:18qui raconte leur rencontre, qui dit qu'au début, il était pédant, etc.,
06:21je trouve qu'on ajoute un petit élément pour mieux comprendre Alain Duhamel,
06:24qui est plutôt pas mal.
06:25Et c'est aussi grâce à ce détour, peut-être plus du divertissement,
06:29que j'ai réussi à faire que l'interview était différente.
06:31La question qu'un journaliste se pose quand il vous a en face, Aurélika,
06:35c'est est-ce que le 20h, c'est votre objectif final ?
06:38Oui, ça, ça revient tout le temps.
06:40Je pense qu'on la pose à Salia aussi, non ?
06:42Non.
06:43Non, non, non.
06:44On la pose un peu à toutes les femmes journalistes.
06:46Je trouve que le 20h, c'est un super beau rendez-vous.
06:50C'est un très bel écrin.
06:51Il y a plein de choses à faire.
06:52Et puis, c'est excitant d'avoir en effet, par exemple, Bruno Rotaillot,
06:56qui fait le 20h, de l'avoir le soir même.
06:59C'est fort, quoi.
07:00Après la passation de pouvoir d'hier, il y a quelque chose d'excitant à faire le 20h.
07:04Après, pour moi, ce n'est pas un rêve.
07:06J'ai d'autres rêves.
07:07Donc, on peut dire non ?
07:08On peut dire non, je pense.
07:09Certaines l'ont déjà fait.
07:11Oui, mais je crois qu'on désactive leur badge après.
07:13Ça, ça me fait peur.
07:14Merci beaucoup et belle saison à vous, Aurélika.
07:16Merci à vous aussi.
07:17C'est l'hebdo.
07:18C'est donc chaque samedi à 19h sur France 5.
07:21Merci à toutes les deux.

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