Catherine Schöfer, Directrice de TEVA et Paris Première.
Catherine Schöfer présente « Ne Nous Fâchons pas », la nouvelle émission politique de Paris Première qui remplace « Zemmour et Naulleau »
Catherine Schöfer présente « Ne Nous Fâchons pas », la nouvelle émission politique de Paris Première qui remplace « Zemmour et Naulleau »
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00:00 *Générique*
00:04 Bonjour Laurent Vallière.
00:05 Bonjour Augustin.
00:06 Votre invitée média ce matin est la directrice générale de Paris 1ère et de Teva, deux
00:10 chaînes du groupe M6 et elle lance demain une nouvelle émission de débat pour remplacer
00:16 Restons zen, anciennement Zemmour et Nolo.
00:18 Alors nouvelle émission, intitulée cette fois Ne nous fâchons pas.
00:21 Bonjour Catherine Schoeffer.
00:23 Bonjour Laurent Vallière.
00:24 C'était la fête mercredi dans les locaux de M6 quand vous avez découvert et appris
00:28 que l'Arkham renouvelait le canal 6 de la TNT.
00:31 Ah ben ça valait bien un petit verre au café qu'on préfère au coin d'être repartie
00:35 sur 10 ans.
00:36 Simplement un petit verre, pas un gros gâteau qu'a offert Nicolas Taberneau.
00:40 Oh on n'est pas très gâteau mais un petit verre, un bon petit verre.
00:44 Alors Ne nous fâchons pas sera la nouvelle émission hebdomadaire politique de Paris
00:48 1ère chaque mercredi 21h avec autour de Anaïs Bouton qui présentait déjà Restons zen,
00:54 trois éditorialistes et à chaque émission deux invités.
00:57 Vous avez pris du temps quand même pour remplacer Restons zen qui remplaçait lui-même Zemmour
01:02 et Nolot.
01:03 C'était compliqué de trouver l'idée de l'émission politique de Paris 1ère ?
01:06 Alors c'était compliqué donc.
01:09 On voulait effectivement arriver avec autre chose.
01:12 Restons zen et avant surtout Zemmour et Nolot a été une émission formidable.
01:16 Mais comme vous le savez on a dû réagir au fait qu'on perdait un de nos chroniqueurs
01:22 qui se présentait aux élections et donc nous avons eu une année de transition mais
01:27 dès avril on a décidé qu'on arrêterait Restons zen et donc ceci a été annoncé.
01:32 Donc après on a réfléchi à comment traiter l'info parce qu'aujourd'hui il y a du
01:36 débat partout.
01:37 Toutes les chaînes info font du débat toute la journée.
01:40 On n'a même plus de fil info.
01:41 On a souvent que du débat.
01:42 Donc qu'est-ce que Paris 1ère peut apporter pour une émission de débat politique sociétal.
01:48 Et donc on a mis le temps qu'il fallait pour trouver la formule et donc c'est devenu
01:54 "Ne nous fâchons pas" qui démarre demain soir.
01:56 Donc on va s'intéresser chaque semaine à une grande thématique de société qui interroge
02:02 les français, qui les divise parfois et nous on va donc parler de sujets qui fâchent mais
02:08 sans se fâcher.
02:09 Alors comme vous l'avez dit au commande Anaïs, bouton, autour d'elle trois débatteurs
02:14 permanents avec des points de vue différents, deux invités, choisis selon la thématique
02:20 mais aussi des acteurs de terrain et aussi des experts.
02:23 Alors Zemmour et Nolot, il y avait toujours trois thèmes dans l'émission.
02:26 Là demain l'invité ça sera, il y aura deux invités, le député insoumis Alexis
02:30 Corbière et le restaurateur Stéphane Manigold.
02:32 C'est pour parler de quoi ?
02:33 C'est pour parler du travail.
02:35 Est-ce que la France est en guerre avec le travail ? Et on va décortiquer, s'échauffer
02:40 sur ce sujet en le décortiquant sous tous les angles.
02:43 Alors évidemment on n'a pas peur du débat parce qu'on peut s'échauffer mais on ne
02:48 va pas parler à chaud.
02:49 C'est pour ça qu'on prend une thématique sociétale qu'on décortique et on prend
02:53 du recul.
02:54 C'est aussi ça qu'amène Paris Première.
02:55 On ne veut pas être dans l'instant, on ne veut pas être dans le buzz, on ne veut pas
02:58 être dans le clash.
02:59 On veut prendre du recul, on veut mettre en perspective les choses.
03:03 Notamment on a un partenariat avec l'IFOP.
03:04 Donc chaque semaine on posera une question, enfin même deux questions auxquelles on aura
03:10 donc un sondage qui nous nourrira nos débats et puis aussi non seulement on a ce sondage
03:16 mais on fera de la contextualisation historique.
03:20 Par exemple, je vais vous poser une question.
03:23 Si on prend beaucoup de recul, on se place au néolithique.
03:25 A votre avis, combien on passait de temps à travailler, à être actif pour subvenir
03:31 à ses besoins par semaine ?
03:32 On passait tout son temps j'imagine ?
03:34 Non, on passait deux à trois heures par semaine et encore, pardon, par jour.
03:38 Et ça deux à trois jours par semaine.
03:41 Donc le travail à temps plein, c'est récent.
03:44 Vous dites que vous avez pris la décision d'arrêter Restons Zens, l'émission que
03:49 présentait tout seul Anaïs Bouton avec tout seul, je veux dire, Éric Nolot en avril.
03:53 Pourquoi vous avez arrêté l'émission et pourquoi avoir mis à la fin la collaboration
03:58 avec Éric Nolot ?
03:59 Alors l'émission Restons Zens, c'était une année de transition.
04:03 On a dû réagir en octobre à arriver sans notre duo qui était Zemmour et Nolot.
04:08 Donc on a choisi cette émission, c'était une année de transition, c'était l'année
04:12 électorale, on a décidé de la faire.
04:14 D'ailleurs, il y avait à chaque fois deux chroniqueurs.
04:16 À côté, il y avait Éric et Anaïs.
04:19 C'était une émission formidable.
04:21 D'ailleurs, Éric est un très bon animateur et un très bon chroniqueur.
04:25 Mais là, on a choisi d'aller sur un autre projet.
04:28 On a annoncé en septembre qu'on aurait un autre projet.
04:30 Et donc, dans lequel on a voulu faire une nouvelle formule avec une nouvelle équipe.
04:35 Il était trop clash.
04:36 Il dit qu'il paye son amitié avec Éric Zemmour, Éric Nolot.
04:38 Pas du tout, pas du tout.
04:40 C'est juste qu'il y a des émissions qui s'arrêtent, il y en a d'autres qui arrivent.
04:43 Et dans la nouvelle formule, on avait envie de faire autre chose.
04:50 C'est vrai que ce duo qui a marqué Paris 1ère, on peut aussi inventer des nouvelles choses.
04:57 Il avait fait son temps.
04:58 Non, mais on n'a aucun problème avec Éric Nolot.
05:01 On n'a aucun problème avec Éric Nolot.
05:03 Mais on peut aussi faire d'autres choses.
05:05 Peut-être qu'on aurait pu être plus explicite et expliquer plus les choses.
05:10 A lui, parce qu'il dit qu'il n'a jamais eu de nouvelles de vous depuis juin.
05:14 Donc écoutez, on a fait une autre émission et elle devait s'arrêter.
05:22 Paris 1ère a fait parler d'elle à la rentrée en accueillant une nouvelle émission de Laurent
05:26 Ruquier, un talk show, Club 1ère, chaque mercredi soir à 23h.
05:30 Quel bilan vous faites de cette émission ? Le Parisien, lors de la 1ère, avait annoncé
05:34 des chiffres effrayants.
05:36 1300 téléspectateurs.
05:37 Laurent Ruquier avait dit que c'était ridicule.
05:39 Quel bilan vous faites ?
05:40 Alors un bilan, on est extrêmement content.
05:42 D'abord d'avoir Laurent Ruquier sur l'antenne de Paris 1ère.
05:45 D'autre part, d'avoir à nouveau une émission culturelle.
05:48 On peut accueillir tous les acteurs de la semaine culturelle chaque semaine.
05:53 Que l'on puisse avoir, parce que c'est la particularité de l'émission, de sortir
05:58 des plateaux, d'être dans la ville, dans Paris, dans un café et d'avoir autour de
06:04 la table à la fois les acteurs mais aussi des premiers lecteurs, des premiers spectateurs,
06:08 ce qui est une particularité de l'émission.
06:10 Alors quelle est l'audience ? On peut le savoir ?
06:11 Bien sûr.
06:12 Alors l'audience aujourd'hui, il faut savoir que l'audience d'une chaîne payante, c'est
06:16 l'audience en direct pour la 1ère diffusion.
06:18 Mais nous on a aussi une rediffusion le samedi.
06:20 Par exemple, Club 1ère fait jusqu'à 40% en replay.
06:24 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, ça n'a pas de sens de se dire qu'on regarde une
06:27 émission qu'au moment où elle est diffusée.
06:29 Aujourd'hui, elle est diffusée partout.
06:30 Donc elle fait jusqu'à 100 000 téléspectateurs quand on met bout à bout les deux diffusions
06:35 à l'antenne, le replay, et elle fait jusqu'à 40 millions de vidéos vues sur les réseaux
06:40 sociaux depuis qu'on a démarré.
06:42 Donc on est très content.
06:43 On n'a jamais fait d'aussi bon score avec une émission culturelle sur Paris 1ère.
06:48 Vous avez effectué un tournant féministe sur Teva.
06:50 Vous venez de lancer Orgasmique, une émission décomplexée sur la sexualité.
06:56 Ça porte ses fruits, cette stratégie féministe pour la chaîne Teva ?
07:01 Oui, ça porte ses fruits parce qu'il était important avec Une Société Qui Change, le
07:07 rapport homme-femme qui change, que Teva bouge.
07:11 Et Teva bouge maintenant depuis 2-3 ans, depuis la mise à l'antenne de Piquante avec un
07:15 talk show plus féministe, une chaîne plus engagée, des documentaires engagés, Orgasmique,
07:21 qui est la nouvelle émission autour de la sexualité qui arrive.
07:23 Et tout ça, évidemment, fait notre différence et fait que Teva marche très bien.
07:30 Tout comme Paris 1ère, record de Paris 1ère en janvier, historique.
07:34 Merci Catherine Schoffer.
07:35 Merci Catherine Schoffer, directrice générale de Paris 1ère et Teva.
07:38 Cette émission Ne nous fâchons pas qui arrive demain sur Paris 1ère.
07:42 Invitez Mediaset sur franceinfo.fr, en téléchargement avec l'application Radio France.
07:47 Merci Laurent Vallière.