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Transcription
00:00Tout ça parce que ce sont des drapeaux en fibre de polyester, comme si on n'en avait pas en France.
00:06Donc on est obligé d'aller chercher la matière première en Pologne et on fait l'assemblage en France.
00:11Et donc il y a une entreprise de Saint-Paul-les-Romands dans la Drôme qui se targue de nous vendre des drapeaux français.
00:17Mais c'est faux ! C'est du faux made in France.
00:20Cyril, c'est un scandale. On n'est pas capable de fabriquer nos drapeaux bleu, blanc, rouge.
00:23On est nul. On est nul. Voilà. Moi j'en ai marre.
00:27Vous me donnez l'occasion de m'exprimer. Eh bien j'en ai marre. C'est pas possible. La France va à volo.
00:32Mais c'est pareil pour tout.
00:34Mais je m'en fous. C'est la France qui compte. Il n'y a que la France qui compte. C'est pareil partout. Arrêtez.
00:39On est en France ici.
00:41Mais non, mais c'est pareil pour tout. Il y a plein plein de domaines dans lesquels il faut faire plein de choses.
00:45Non, non, non, je suis désolé.
00:46Ils font l'assemblage sous la presse.
00:47Pas le drapeau. Ton slip, oui, mais pas le drapeau, Julien Dard. C'est vrai.
00:51Non, mais je suis d'accord avec Gilles. Pas le drapeau français.
00:53Le symbole de la nation.
00:54Le drapeau français, il doit être fait en France du début à la fin. Je suis désolé, les mecs.
00:58Arrêtez, les gars, sans déconner. Le drapeau français.
01:01Moi, je suis sur la même ligne. C'est rare, mais je suis totalement d'accord avec Gilles.
01:04C'est nul.
01:05C'est complètement nul. Le drapeau français, c'est le symbole. Il doit être fait en France.
01:08Si ton propre drapeau n'est pas dans ton pays...
01:09En plus, moi, je n'ai rien contre les polonais. Je n'en connais pas un.
01:11Moi non plus, mais à l'heure où on parle tout le temps d'écologie, qu'il faut faire attention, qu'il ne faut pas transporter des trucs,
01:16ils transportent un drapeau jusqu'en France. On est français.
01:18Le seul polonais que je connais, c'est Lewandowski. Il était avec moi à Roland-Garros.
01:21Il était assis à côté de moi.
01:23Robert Lewandowski était assis à côté de moi à Roland-Garros.
01:26La dernière fois, il était à côté de moi, on regardait le match.
01:29Il dit salut Robert.
01:30Il t'a dit quoi ? Salut Cyril ?
01:32Salut Patrick.
01:36C'est le seul polonais que j'ai déjà vu dans ma vie.
01:37Tu t'aimais bien, Robert Lewandowski ?
01:38Beaucoup.
01:39Il aurait mérité un ballon d'or.
01:41Je l'ai dit, il méritait un ballon d'or.
01:44Il n'aurait pas compris.
01:46Vous dites quoi ? Parce que c'est votre pays, la Pologne.
01:48Le polystyrène, Pologne. C'est normal que...
01:55C'est pas le polystyrène.
01:56C'est le polyester.
02:00C'est pas grave, c'est dossier à dossier après.
02:02C'était l'idée l'important.
02:03Exactement.
02:04Juste, je tiens à rappeler que Lewandowski, c'est mon oncle.
02:06Qu'est-ce qu'il y a ?
02:07Lewandowski, c'est mon oncle.
02:08Arrêtez.
02:09C'est vrai.
02:10C'est pas votre oncle.
02:12Arrêtez de dire n'importe quoi.
02:13C'est son numéro, je peux l'appeler vraiment.
02:14Ça fait 15 fois que vous l'appelez et il ne vous répond jamais.
02:16Il est occupé.
02:17Il est occupé, il n'est pas sur le terrain.
02:19Là, il n'y a pas match.
02:20Il a son entraînement.
02:21Il a son entraînement dimanche soir.
02:23Parce qu'il est chez lui en train de se gratter les rougineux.
02:26On peut lui laisser une chance, on peut l'appeler.
02:28Non, mais laissez tomber.
02:29Vous n'y croyez pas ?
02:30Pas du tout.
02:31Moi, je suis outré.
02:32Carla Badière.
02:33C'est pas normal.
02:34On est en France et moi, je suis pour une perspective de réindustrialisation.
02:37Et je pense qu'on devrait...
02:40Comment ?
02:41Pour une perspective de réindustrialisation.
02:43Elle, c'est ministre de l'économie.
02:45Ministre de l'industrie.
02:47On n'a pas fini.
02:48Elle n'a pas fini.
02:49On a écouté Madjali.
02:50On est en France et moi, je suis pour que ce soit des Français qui le font.
02:53En France, c'est tout.
02:54C'est ça en face.
02:55Le face, pardon.
02:56Le face, pardon.
02:57Excusez-moi.
02:58Mais voilà.
02:59C'est basique.
03:00C'est logique.
03:01Je suis sur la ligne Gilles Verdez.
03:03Moi aussi, pareil.
03:04C'est chaud.
03:05Je pense que les gens qui nous regardent aussi doivent être d'accord avec nous.
03:07Bernard Montiel.
03:08Tout ce qui rentre à l'Élysée du début à la fin.
03:09Vous avez raison.
03:10Vous avez raison.
03:11Par exemple, je rappelle aussi qu'il y a une belle hypocrisie en général.
03:13Certes, pour les drapeaux français, je suis d'accord.
03:15Mais il y a quand même des voitures françaises avec des batteries chinoises.
03:19Tout le reste.
03:20Tout.
03:21Tout.
03:22On est à l'international.
03:23Franchement.
03:24Non, mais ce n'est pas pareil.
03:25Il y a des voitures de police qui sont étrangères.
03:26Et nous, on vend des voitures de police à l'étranger.
03:27Ce n'est pas.
03:28D'accord.
03:29Il n'y a pas de problème.
03:30On est d'accord qu'il y a un business.
03:31Mais là, c'est la symbolique.
03:32C'est ton drapeau.
03:33Ton drapeau est fait à l'étranger.
03:35Il n'y a pas de business de police à l'étranger.
03:37Il n'y a pas de souci d'exporter et d'importer.
03:38C'est au contraire.
03:39C'est comme le drapeau.
03:40Je comprends.
03:41Non, mais Gilles.
03:42Va.
03:43Pas toi.
03:44Ne m'appelle pas Gilles, par contre.
03:45Oui, ça.
03:46Merci.

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