Il s’agit quelque peu de science-fiction, d’expériences légèrement futuristes. Il s’agit de Med Tech, de e.santé ou de health Tech.Est-ce que la santé de demain ressemblera encore à celle que nous connaissons ? L’hôpital et la médecine publiques ne peuvent pas assurer toutes les innovations, délivrer les soins pour les patients et en même temps créer la médecine de demain. La Sécurité sociale est fragile et ne peut guère faire +. La recherche, quant à elle, manque cruellement de moyens et se concentre souvent sur les essentiels. [...]
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00:00Il s'agit quelque peu de science-fiction, d'expériences légèrement futuristes.
00:12Il s'agit de medtech, de e-santé ou de healthtech.
00:16Est-ce que la santé de demain ressemblera encore à celle que nous connaissons ?
00:21L'hôpital et la médecine publique ne peuvent pas assurer toutes les innovations,
00:25délivrer les soins pour les patients et en même temps créer la médecine de demain.
00:29La sécurité sociale est fragile et ne peut guère faire plus.
00:33La recherche, quant à elle, manque cruellement de moyens et se concentre souvent sur les essentiels.
00:39Cette économie de la santé via de fortes innovations arrive dès lors largement du privé
00:45et notamment du monde des start-uppers.
00:48Le système public étatique doit certainement être accompagné,
00:51complémenté par une médecine high-tech venue du privé.
00:56Doit-on se passer de ces acteurs prêts à investir dans l'high-tech médical ?
01:01On s'étend de contraintes budgétaires avant nous d'autres choix.
01:05Et notons que ce choix un peu contraint peut certainement libérer énergie créative et idées out-of-the-box.
01:14D'autant plus que cette médecine 3.0 pourra venir s'implémenter au système hospitalier
01:21d'autant que s'en distinguer tout en jouant les compléments.
01:26Aujourd'hui, la medtech est en pleine expansion dans l'hexagone,
01:30comme si on assistait à une sorte de rencontre entre la France façon start-up nation
01:35et la France plus traditionnelle de la recherche médicale et surtout de la sécurité sociale.
01:42Aujourd'hui, ce sont des entreprises comme Ecopen, de l'échographie portable et accessible,
01:48comme Implicity pour la cardiologie ou encore comme Zoï du côté de la médecine préventive
01:54qui commencent à se faire remarquer sur notre marché.
01:59De Zoï à Ecopen donc, un duo de chocs entre start-upers d'un côté et médecins inventifs de l'autre.
02:07Bref, le monde de la santé se révolutionne et n'hésite plus à intégrer les super big data,
02:14les applis, l'intelligence artificielle, le tout pour une santé à portée de données et à portée de smartphones.
02:22Doctolib nous facilite la vie, CAIR nous permet la téléconsultation,
02:27Zoï prévient les cohab de santé.
02:30On est bien sûr en droit de regretter que tout cela ne soit pas géré par l'État,
02:34mais si des start-up investissent sur des domaines aussi importants que la médecine mais aussi le bien-être,
02:40doit-on le regretter ?
02:42Est-ce que le public peut tout faire, assurer toutes ses innovations, prendre tous les risques ?
02:49Et puis, ce nouveau contexte ultra-innovant nous conduit peut-être aussi à être plus vigilants,
02:55plus responsables de nos enjeux de santé.
02:58Est-ce que ce mouvement façon medtech ne permet pas de rendre la médecine plus attractive,
03:04moins anxiogène et peut-être même plus holistique ?
03:09Et allons plus loin, parions que cette évolution va nous emmener sur la voie d'une médecine plus préventive
03:15et moins 100% curative.
03:18Une médecine un peu hors les murs, technologique, digitalisée,
03:22est aussi une médecine plus ludique, si j'ose ce terme, et en tout cas plus attractive.
03:29D'aucuns diront que c'est un modèle de santé par trop libéral,
03:34mais il est innovant, trouve ses investisseurs et permet d'ouvrir des pistes.
03:39Bref, on devrait se réjouir que la sphère start-up puisse jouer un rôle dans la santé
03:45et explorer de nouveaux horizons,
03:47horizons dans lesquels l'État n'irait de toute façon jamais ou presque jamais.