Dédoublements des classes, hausse des salaires pour les enseignants, plus grande autonomie des établissements… Une partie des mesures proposées par le candidat Barnier en 2021 sont "Macron compatibles", mais certaines, plus dures, pourraient provoquer le débat avec ses nouveaux alliés centristes.
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00:00Lors de la passation de pouvoir, Michel Barnier a été clair, l'éducation sera l'une des grandes causes nationales de son action politique.
00:10L'école restera bien la priorité du gouvernement, l'école de la République.
00:15Pendant la primaire de la droite en 2021, l'ancien candidat avait exposé sa feuille de route.
00:20Renforcement des acquis fondamentaux, plus grande autonomie des établissements ou encore revalorisation salariale des enseignants.
00:27Nous avons une orientation qui est dans un entre-deux de ce qui a été fait ou en tout cas présenté par le président Emmanuel Macron depuis pas mal de temps
00:41et d'autres qui sont surtout compatibles avec une orientation nettement plus à droite, par exemple Éric Ciotti ou Marine Le Pen.
00:51Car le nouveau Premier ministre se démarque aussi par des propositions beaucoup plus à droite,
00:55comme l'apprentissage des 14 ans ou la suspension des allocations familiales pour les parents d'enfants délinquants.
01:01Pour les syndicats, aucune innovation éducative en vue par rapport au prédécesseur.
01:05C'est beaucoup de recyclage avec après une feuille de route qui est plutôt celle d'une vision de l'école,
01:11qui renvoie une image aux élèves dont le niveau baisse et jamais justement d'élèves qu'il faut prendre en compte dans leur spécificité, dans leur difficulté.
01:22Tous demandent une politique éducative sur du long terme pour redonner de l'attractivité à un métier en manque d'effectifs et de moyens.