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00:00On n'a rien à fiche de savoir qui est le Premier ministre, qui n'est pas le Premier ministre.
00:03Ce qu'on voit, c'est qu'on est au bout de notre vie et que ça fait trois mois qu'on attend un Premier ministre,
00:07ça fait des années qu'on attend des choses et j'ai eu un restaurateur qui m'a dit que je suis étranglé,
00:12on n'en peut plus, j'ai eu un agriculteur qui m'a dit qu'on n'en peut plus, j'ai eu des policiers qui m'ont dit qu'on n'en peut plus.
00:18Aujourd'hui en France, c'est un truc de fou.
00:19Agnès Hemen, ce n'est pas de votre faute, vous n'étiez pas au pouvoir.
00:21Plus personne ne veut faire policier, plus personne ne veut faire agriculteur,
00:26plus personne ne veut faire instituteur, plus personne ne veut faire infirmier, plus personne ne veut faire restaurateur.
00:35Ils sont étranglés de partout, ils n'en peuvent plus les Français et ils se disent un truc.
00:39Vous voulez que je vous dise, j'ai réfléchi tout à l'heure parce que moi aussi j'attendais le Premier ministre.
00:42Bon après, je vous dis franchement, le 8 juillet, on m'aurait dit c'est Michel Barnier le Premier ministre,
00:47j'aurais signé direct parce que j'avais peur quand même de voir un Louis Boyard,
00:50« Allons enfants de la patrie », tu vois, je peux te dire que là, c'est terminé, rideau, merci, au revoir, par ici la sortie.
00:58Mais bon, quand même, je me dis, les Français, moi aussi j'étais tout content et quand j'ai eu ces auditeurs à la radio qui m'ont dit
01:05« Cyril, je te jure, on s'en fout en fait parce que ce qu'on veut c'est que ça avance et on n'en peut plus en fait, on est étranglés de toutes parts.
01:13Les Français, je vous dis, me disent tous un truc, on ne veut pas nous laisser vivre, on a juste le droit de survivre. »
01:20Agnès.
01:21Alors, écoutez, tout ce que vous dites est très très juste et c'est vrai d'abord.
01:24Premier objectif de la droite, c'était d'éviter l'extrême gauche, ça, ce n'était absolument pas possible.
01:28La deuxième chose, c'est qu'en fait, il y a aujourd'hui des priorités.
01:32Il y a 11 millions d'électeurs qui au premier tour ont voté pour qu'on donne des réponses très fermes et très fortes sur les sujets de la sécurité.
01:38Premièrement, c'est important parce que personne ne comprend pourquoi est-ce qu'un délinquant multirécidiviste qui est en liberté commette un nouveau crime.
01:46Et ce n'est pas un fait divers, c'est tous les jours qu'on voit ça à la télé et ce n'est pas normal.
01:53Deuxièmement, vous l'avez dit, sur le pouvoir d'achat, il n'est pas normal aujourd'hui que des Français n'arrivent pas à vivre de leur travail dignement.
02:00Ça, c'est inadmissible.
02:02Et nous, ce qu'on propose justement dans notre pacte législatif, c'est de rapprocher le salaire net du salaire brut pour que,
02:08ce n'est pas normal que quand on enlève la TVA, les cotisations, il ne gagne plus rien.
02:13Olivier.
02:13Et les entreprises aussi.
02:14Agnès.
02:14Exactement.
02:15Olivier.
02:15Avec l'argent dans la poche des Français, ils n'en peuvent plus.
02:17Ils travaillent, ils n'ont plus rien.
02:19Agnès.
02:19Oui, mais que chacun puisse vivre dignement de son travail et non pas de l'assistanat.
02:23Parce que le problème du travail en France, c'est qu'il n'est pas suffisamment rémunérateur.
02:28Voilà.
02:29Et donc, ça, c'est un sujet pour nous.
02:30Olivier.
02:30Il y a plein de gens, ils en auront le cul de se réveiller à 8h du matin et de se coucher à 20h.
02:37Ils travaillent et ils se disent aussi, il y a des mecs qui ne travaillent pas et qui gagnent la même chose que moi.
02:40Agnès.
02:41Et alors, il y a un autre sujet aussi.
02:42Et ça, c'est très, très important.
02:43C'est les services publics.
02:44Et vous l'avez dit, l'école et la santé.
02:45Il y a beaucoup trop de bureaucratie en France.
02:47Il y a beaucoup trop de normes.
02:48Et nous, ce qu'on veut, justement, c'est qu'il y ait plus de services publics de proximité.
02:52L'école et la santé.
02:53Moi, mon combat en tant que sénatrice, et ça l'a toujours été d'ailleurs, c'est l'éducation nationale.
02:57Comment faire pour que des jeunes puissent s'élever socialement ?
03:00Moi, j'en suis un exemple.
03:01Moi, j'ai grandi en banlieue à Fontenay-sous-Bois, près de Montreuil.
03:03Moi, j'ai la chance aujourd'hui.
03:05C'est important de s'élever socialement, d'avoir une vie meilleure que mes parents.
03:08Et je trouve qu'aujourd'hui, l'ascenseur social est resté bloqué au rez-de-chaussée.
03:12Et moi, je le vis d'autant plus dans ma chair que j'ai appris le français à l'école.
03:16Mes parents ne parlaient pas français.
03:17J'ai dix frères et sœurs, à Fontenay-sous-Bois.
03:20Et donc, je suis un pur produit de l'école républicaine.
03:23Regardez comme c'est beau.
03:24Non, mais je parle de l'école républicaine.
03:28Et aujourd'hui, malheureusement, il y a trop de déterminismes sociaux qui pèsent sur le système éducatif.
03:33Je me bats pour que chaque jeune puisse vivre, avoir une vie meilleure que celle de ses parents, tout simplement.
03:38C'est un combat important.
03:39Agnès Évrenne.
03:40Évrenne.
03:41Évrenne.
03:42Évrenne.
03:43Je préfère.
03:44Très bien.
03:45Agnès Évrenne.
03:46Oui.
03:47Je vous le dis.
03:48Ça, je vous jure, les Français, ils savent très bien que quand on leur dit, quand ils
03:49ont des agriculteurs devant eux, quand ils ont des restaurateurs devant eux, les politiques
03:53leur disent, bien sûr, vous avez raison, vous avez raison, franchement, je suis d'accord
03:56avec vous.
03:57Il n'y a pas de problème.
03:58On va faire les trucs.
03:59Et derrière, ils voient très bien que ça ne bouge pas.
04:00Il n'y a rien.
04:01Ils ne bougent plus.
04:02À un moment, ils se disent, on a vu tout le monde passer.
04:03Et c'est pour ça qu'il fallait du changement.
04:06Je sais, mais du changement.
04:07Mais est-ce que ça va être possible?
04:08Est-ce qu'il va pouvoir bouger?
04:09Ça, c'est le vrai sujet.
04:10Moi, je ne promets pas la lune.
04:11Peut-être qu'on en aura une année blanche, c'est-à-dire que ça va être difficile de
04:14réformer.
04:15Mettons-nous d'accord sur deux, trois sujets.
04:16C'est bien de le dire parce que...
04:17Moi, je préfère que quelqu'un finisse ça.
04:18Soyons lucides.
04:19Vous savez, il y a les lucides et les non lucides en politique.
04:20Mais c'est bien d'être honnête et de dire que vu le tissu politique aujourd'hui qu'on
04:24a à l'intérieur de l'hémicycle, vous savez très bien que même si vous êtes de bonne
04:27intention, et je n'en doute pas par rapport à ce que vous êtes en train de dire, vous
04:29n'arriverez pas à appliquer en fait ce que vous voulez mettre en place.
04:32Vous savez pourquoi?
04:33Parce qu'il faut que tout le monde comprenne qu'aujourd'hui, la situation à l'Assemblée
04:35est inédite.
04:36C'est-à-dire qu'on parle d'une tripartition.
04:39Il y a trois blocs.
04:40Avant, il y avait deux blocs.
04:41Et la Ve République, l'Assemblée nationale, elle n'est pas faite pour un tiers, un tiers,
04:44un tiers.
04:46Parce qu'il faut le dire, vous en avez parlé tout à l'heure Cyril, mais le NFP fait croire
04:50partout qu'il a gagné cette élection.
04:52Non, ils n'ont pas gagné.
04:53C'est une coalition de briques et de brocs avec des écolos, des socialistes, des communistes
04:57et des insoumis.
04:58Et en fait, même en étant quatre et même en étant alliés, ils n'ont pas la majorité
05:01absolue.
05:02Donc, même le Rassemblement national a fait quand même trois millions de voix de plus
05:05que le NFP.
05:06Non, mais il faut le rappeler parce qu'ils claironnent partout qu'ils ont gagné, mais
05:08ils n'ont rien gagné du tout.
05:09Alors regardez la Une de Libération aujourd'hui.
05:11Voilà, Michel Barnier à Matignon.
05:14Merci.
05:16Il y a toujours quelqu'un en régie où ils sont partis en week-end.
05:18Les gars, vous vous êtes barrés ? Laissez-moi un mot quand même, que je le sache.
05:22Ah oui, laissez-moi un petit mot à l'accueil.
05:25Cyril, on s'est barrés, débrouille-toi, on se revoit lundi.
05:27Mais bon, dites-moi les choses, parce que, bon les gars, moi j'ai, voilà.
05:30Non, mais oui, ça arrive, ça arrive.
05:32Ben dites-le, ben rappelle-les, rappelle-les.
05:33Ils reviennent.
05:34Ils étaient en train de partir.
05:35Ils reviennent, ils vont lancer la Une de Libération.
05:37C'est quand même un monde, bon.
05:39Donc voilà, ils ont mis Michel Barnier à Matignon et avec un tampon approuvé par Marine Le Pen.
05:45Vous répondez à ça ?
05:46Oh, ça c'est toujours le seul mot.
05:48Libération, là, ils sont un peu gros gens comme devant,
05:52parce qu'ils ont fait une très grosse campagne pour la LFI
05:55pendant le premier tour et le second tour des législatives.
05:59Donc là, forcément, ils ont les boules à boudou.
06:01Oui, mais enfin bon, honnêtement, je trouve que ça n'a pas d'intérêt,
06:03ça n'intéresse absolument pas les Français.
06:04Je suis d'accord avec vous, on passe.
06:05Ce qui intéresse les Français, c'est d'avancer, comme vous le disiez,
06:07sur les priorités, sur deux, trois sujets, voilà.
06:09Merci, je suis d'accord, on passe sur ça.
06:11Ce n'est pas la peine de revenir, les mecs.
06:13Partez en week-end, ne vous emmerdez pas.
06:15Voilà.
06:16Alors hier, c'était le jour J, le jour de l'annonce du nouveau Premier ministre.
06:19Et il y en a qui ont fait un petit peu la tronche pendant l'annonce.
06:22Les amis de Gilles, de la LFI, qui étaient au bout de leur vie.
06:26Ça a chialé.
06:27Donc aujourd'hui, ils se sont complètement lâchés.
06:29Alors là, aujourd'hui, ils se sont dit, ça y est, comme chez nous, ça y est, c'est parti.
06:33On lâche les rênes.
06:34Antoine Léaument qui compare Emmanuel Macron à Pétain, qu'est-ce que vous en pensez ?
06:38Ça m'a choqué, je trouve ça juste dégueulasse.
06:40Ils font que choquer.
06:41Mais je trouve ça dégueulasse parce qu'en fait, c'est même fait exprès.
06:45C'est-à-dire que c'est Jean-Luc Mélenchon, finalement,
06:47qui a théorisé la stratégie du conflit permanent dans ce pays.
06:50Et c'est des discours de violence, de haine d'outrance.
06:53On a tous les jours une nouvelle polémique et ça devient insupportable.
06:56Parce que la politique, honnêtement, ce n'est pas ça.
06:58La politique, c'est apporter des solutions.
07:00La politique, ce n'est pas systématiquement essayer de cliver pour faire parler de soi.
07:03Donc moi, je trouve ça franchement dégueulasse.
07:05D'autant qu'encore une fois, ils crient au déni de démocratie.
07:08Mais nous, la droite, on aurait même soutenu Cazeneuve.
07:11Ils n'en ont pas voulu.
07:12Nous, on était prêts à les soutenir.
07:14Cazeneuve, il a failli être Premier ministre.
07:16Mais c'est quand même hallucinant.
07:17Et aujourd'hui, Olivier Faure, Clairon, partout sur les plateaux, non, non, pas du tout.
07:20On n'y était pas opposés.
07:21Et encore une fois, je le redis, la droite, honnêtement, elle a pris ses responsabilités.
07:25On a dit, nous, on est un petit parti.
07:26On n'a rien revendiqué.
07:27C'est la prérogative du Président de nommer.
07:30Vous n'avez plus rien à perdre.
07:31Vous avez 47 députés.
07:32Vous avez dit, bon, on y va.
07:33Mais c'est une embellie.
07:34Bien sûr, c'est une embellie.
07:35Et en plus, surtout, encore une fois, c'est l'intérêt national.
07:37C'est l'intérêt national.
07:39Nous, on a les équipes, on a les talents, on a les ministres.
07:42Et on a quelqu'un comme lui qui, pour le coup, est quelqu'un d'apaisant.
07:46Vous le connaissez bien ?
07:47Et aujourd'hui, oui, je l'ai connu parce que j'ai été députée européenne.
07:49Il est sympa ? Il est apaisant ?
07:52Il est très apaisant.
07:53Parce que non, on s'en fout.
07:54Il a le calme des vieilles troupes.
07:55Il va travailler dans une thalasso.
07:56Non, mais c'est vrai.
07:57Détrompez-vous.
07:58La France a besoin d'être apaisée.
08:00Oui, c'est vrai.
08:01C'est ce que je disais.
08:02Il y a des discours de haine en permanence.
08:03Et on n'en peut plus de ces discours de haine.
08:05Donc lui, il est paisible et calme.
08:07Mais lui, comme j'ai dit, je ne le connais pas du tout.
08:09Mais en tout cas, franchement, il est rassurant.
08:11Je ne sais pas, tu le vois comme ça.
08:12Il est rassurant.
08:13Il a l'air sérieux.
08:14Franchement, c'est vrai.
08:15Indéstabilisable.
08:16Voilà.
08:17Et dans le chaudron de l'Assemblée nationale, vous allez voir qu'il va rester nickel.
08:20En parlant de chaudron, on veut donner la parole à Daniel.
08:22Merci.
08:23Et il a du caractère, parce que vous avez vu comment il a taclé à taille.
08:26Alors justement, on va revenir là-dessus.
08:27Avec élégance.
08:28Gilles Verdez, un député LFI, un de vos amis, compare Emmanuel Macron à Pétain.
08:33Vous êtes d'accord ?
08:34Ce n'est pas mes amis, mais ça ne me choque pas du tout.
08:36C'est une manière de dire que…
08:38Mais ce n'est pas la guerre, la politique.
08:40Ce n'est pas la guerre.
08:41Ce n'est pas la guerre.
08:42C'est honteux par rapport à lui.
08:43Il se met sans jeu.
08:44Je n'ai pas fini ma phrase, mais c'est une manière de dire, Madame, que ça a un
08:48côté réactionnaire.
08:49On est moins en un sens.
08:50On est moins en un sens.
08:51Mais non, c'est sous forme de…
08:52Pétain, t'es pas allé en France.
08:53Je l'avoue, avant tout.
08:54S'il vous plaît.
08:55Non, non, mais juste, Gilles.
08:56Oui.
08:57Excuse-moi.
08:58Je t'ai dit France.
08:59On est dans une démocratie.
09:00Aujourd'hui, on l'a compris, Emmanuel Macron, je le dis, il aura fait une entourloupe à
09:06tes amis.
09:07Enfin, mes amis, mais il a fait une entourloupe.
09:09Bon, allez, c'est bon.
09:10Ils se sont plombés tout seuls.
09:11Oui, ils se sont plombés tout seuls.
09:12Mais il les a quand même…
09:13C'était incroyable.
09:14Un candidat qui était possible.
09:15Il les a entourloupés parce que, moi, je pense qu'Emmanuel Macron, je vais vous dire,
09:18je pense qu'il savait qu'ils allaient refuser Casbah.
09:20Je pense qu'il le savait et qu'il avait tout prévu.
09:23Je suis sûr et certain.
09:25Alors, Emmanuel Macron, on peut tout dire sur lui, mais il est tout sauf abruti.
09:28Lâchez-le.
09:29Franchement, là, on peut tout dire sur lui, mais c'est quand même…
09:31C'est un cerveau.
09:32Le gars, il voit tout.
09:33Non, non, je vous le dis.
09:35On peut ne pas l'aimer.
09:36On peut dire qu'il a sa politique et qu'il n'est pas de notre…
09:38Il a consulté.
09:39Franchement, moi, je le dis, la dissolution de l'Assemblée, je pense que ce n'était pas nécessaire.
09:47Parce que là, je pense que ça va être encore plus dur de gouverner qu'avant.
09:50Mais arrêtez.
09:52En fait, c'est bête parce que vous mettez hors-jeu la gauche.
09:55En fait, vous mettez vous-même la LFI avec ses gugus qui parlent toute la journée dans les médias.
10:03J'ai encore vu les gugus Delogu et Boyard qui étaient chez un influenceur qui parlaient de moi déjà pendant une heure.
10:10Au lieu de parler de la France, les gars vont chez un influenceur pour parler de Cyril Hanouna.
10:14Qu'est-ce que la France en a à fiche de Cyril Hanouna ?
10:16Non, mais franchement.
10:17Non, mais les gars, est-ce qu'il n'y a pas d'autres problèmes en France pour que Delogu, le génie des Carpates,
10:23et Louis Boyard, le génie des moustaches, aillent chez un influenceur parler pendant une heure de Cyril Hanouna ?
10:30Non, mais pour vous dire, les gars, on est en pleine dissolution de l'Assemblée.
10:35On est en train d'avoir un nouveau Premier ministre.
10:37Et eux, qu'est-ce qu'ils font ?
10:38Ils vont passer deux heures à parler de moi chez un influenceur.
10:41Mais pour vous dire, le niveau des gars, c'est catastrophique.
10:45Excusez-moi, Gilles Verdez et ces gens-là font beaucoup de mal à la gauche.
10:49Et quand vous…
10:50Et c'est la gauche qui devrait se défaire.
10:52Exactement.
10:53Parce que du coup, plus personne ne veut travailler avec la LFI.
10:56C'est ça qui blague.
10:57C'est ça qui blague.
10:58Quand Gilles Verdez dit hier, ou avant-hier, enfin il en dit tous les jours,
11:02que Bernard Cazeneuve n'est pas de gauche pour lui, c'est ce qu'il a dit.
11:05La gauche molle.
11:06Donc vous imaginez, il a dit c'est la gauche molle.
11:08C'est la social-démocratie dans toute sa splendeur, j'allais dire.
11:11Mais vous, vous essayez de dissoudre le bloc qui a gagné l'élection.
11:15Il n'y a personne qui n'a gagné.
11:17Il n'y a personne qui n'a gagné.
11:18Vous étiez quatre, et à quatre, ils n'ont pas réussi à avoir la majorité absolue.
11:22Si tu veux ceux qui ont gagné, je te le dis,
11:25ceux qui ont gagné, je le dis, c'est les seuls qui ont gagné.
11:28Et en vrai, c'est l'URN, je suis désolé.
11:30Mais oui, ils ont trois millions de voix.
11:33Si tu prends ceux qui ont gagné, c'est l'URN.
11:36Vous savez, ce qui est gênant pour les Français,
11:39et je trouve que c'est même insultant pour les Français,
11:41c'est qu'en fait, ils ont fait cette coalition de briques et de brocs
11:43pour se faire élire, et ensuite, ils ne veulent pas gouverner.
11:45C'est ça.
11:46Et ça, c'est les présidents.
11:47Si, ils veulent gouverner avec Mme Castex.
11:48Mais arrête un peu.
11:49Mme Castex, pourquoi pas Jocelyne Bouillaud ?
11:51Mais arrête un peu.
11:52Mme Castex qui n'a aucune légitimité,
11:54qui n'a jamais fait de politique de sa vie,
11:56qui n'a même pas d'assise électorale,
11:58qui n'a même pas d'expérience.
11:59Mais arrête un peu, Gilles Verdet, sois sérieux.
12:01Et qui a un congrès totalement irréaliste,
12:03parce qu'ils ont l'impression, en fait,
12:04qu'il n'y a pas de problème budgétaire en France.
12:05Il n'y a pas 3 000 milliards de dettes,
12:07il n'y a pas 17 milliards d'économies supplémentaires à trouver.
12:09Enfin bon, arrête là.
12:11Oui, Jean-Michel Maire.
12:12Et qu'à l'adolescence, Gilles, que tes amis de LFI
12:14comparent Macron à Pézani,
12:16qu'on sait le nombre d'antisémites qu'il y a au sein de LFI
12:19et qu'on sait le passé de Pétain
12:21et ses rapports avec Hitler.
12:23Traiter Philippe Macron comme ça, c'est vraiment décevant.
12:25Mais Gilles Verdet, ça ne le choque pas.
12:27Olive, Olive, tiens.
12:28Moi, je suis choqué, vraiment, de tes paroles.
12:30Moi, je déteste Emmanuel Macron.
12:31Mais le comparer à Pétain,
12:33qui a favorisé la déportation des Juifs pendant la guerre,
12:35franchement, là, tu dépasses le cap.
12:37Et en fait, tu rentres parfaitement dans le cadre
12:39de ta famille politique qui est la LFI.
12:41Et franchement, c'est scandaleux aussi, ta famille politique.
12:43C'est ta famille politique.
12:45Oui, ta famille politique.
12:46Je me sens proche d'eux, mais voilà.
12:48Si, c'est ta famille politique.
12:49Tu les défends cordium.
12:50Mais arrêtez, c'est un insulte.
12:52Je voudrais savoir, qu'est-ce que ça apporte, en fait,
12:54de monter les uns contre les autres ?
12:56Je voudrais savoir, qu'est-ce que ça apporte, en fait,
12:58de monter les uns contre les autres ?
12:59Comme ça, ça apporte quoi au débat, en fait ?
13:01C'est le débat politique.
13:02C'est bon de monter les Français les uns contre les autres,
13:04comme ça, en disant les Pétains ?
13:06Enfin, c'est incroyable.
13:08Moi, j'aimerais que tous ces gens pensent à la France.
13:10Vous êtes qui, déjà ?
13:12Je vous connais pas, moi.
13:14C'est une grosse salade, comme ça,
13:15tout ce qui se passe actuellement et depuis quelques mois, malheureusement.
13:18J'aimerais que tous ces gens-là pensent à la France.
13:20Alors, chacun fait son parti.
13:22Chacun se tire la bourre.
13:23Déjà, on sait que telle partie ne va pas voter la loi,
13:25même si elle est bonne.
13:26C'est lamentable.
13:27Je vous y montre une image qui est lamentable.
13:29J'aimerais qu'on pense d'abord aux Français,
13:31à tous ceux qui se sont démerdés, qui sont allés voter.
13:33Parce que là, je trouve ça un peu triste, ce qui se passe.
13:36C'est minable.
13:37Moi, je comprends les gens qui ont voté NFP
13:39et qui se disent…
13:40Là, eux, je les comprends aussi.
13:42L'annonce s'est faite en fumée.
13:44C'est un enfumage total.
13:46On était en train de faire la fête partout en France
13:48parce que l'NFP avait gagné.
13:50Et trois mois après, on se retrouve, on n'a rien.
13:52On n'a pas gouverné.
13:53Oui, mais c'est incroyable.
13:54Et ils se disent, c'est les LR, 47 députés,
13:57qui finissent.
13:58Il est Premier ministre.
13:59Mais nous, on n'a jamais revendiqué Matignon.
14:01Jamais.
14:02Parce que c'est une prérogative constitutionnelle
14:04de nommer le Premier ministre.
14:05Nous, on a dit, ce n'est pas une question de casting.
14:07Nous, on veut juste une politique de droite.
14:08En fait, vous, vous n'avez rien fait.
14:09Vous avez tout eu.
14:10En général, dans la vie, c'est comme ça.
14:11Oui, mais ce n'était pas l'idée de prendre un LR.
14:13C'était l'idée de prendre un homme constitutionnel.
14:15Oui, on sait, on sait.
14:16Oui, mais c'est important de le rappeler.
14:17Merci.
14:18Lui, heureusement qu'il est là.
14:19C'est important de le rappeler.
14:21Non, mais lui, c'est le grand Khachem de la politique.
14:24Non, mais lui, c'est le...
14:26Non, mais franchement, lui, c'est Arlette Chabat.
14:28Non, mais sans rigoler.
14:29Non, mais vraiment, c'est un fou, lui.
14:31Le bon sens.
14:32Alors hier, pendant la passation entre Gabriel Attal
14:34et Michel Barnier, il s'est passé plein de choses.
14:36On a remarqué qu'après le discours...
14:40C'était sympa.
14:41Mais le discours, si tu avais un train à prendre après,
14:43alors t'étais mort.
14:44Il y a plein de gens qui ne sont pas partis en week-end
14:45à cause du discours.
14:46Les gars qui étaient là, ils ont dit
14:47« Oh, attends, c'est bon, deux minutes, c'est bon.
14:49J'ai ma mère qui m'attend, je suis en double-ville.
14:51Fais gaffe. »
14:52Bon.
14:53Le nouveau Premier ministre, donc Michel Barnier,
14:55il lui a mis quelques taquets.
14:56Ah oui ?
14:57Franchement, on avait l'impression que c'était le CPE.
15:03Voilà.
15:04Bon, alors, Gilles Vernet, vous êtes heureux ?
15:05Non.
15:06Merci.
15:07Est-ce que vous allez descendre dans la rue
15:08comme l'a demandé Jean-Luc Mélenchon ?
15:10J'allais dire Michel Mélenchon.
15:11Non, je ne descends pas dans la rue,
15:12mais je serai de tout cœur avec ceux qui descendent dans la rue.
15:15Ah ouais ?
15:16Non, je ne descends pas dans la rue, moi.
15:17Pourquoi ?
15:18Parce que, j'ai déjà dit, si je ne manifeste pas,
15:20je ne vais pas dans les manifestations.
15:21D'accord.
15:22Mais voilà.
15:23Bien sûr que je suis malheureux.
15:24Madame le reconnaissait.
15:25On s'est fait voler l'élection.
15:27On a gagné, vous l'avez dit.
15:28Non, mais attendez.
15:29Non, mais en plus, c'est total intox.
15:31Tout est totalement faux.
15:32Encore une fois, je le redis.
15:33Non seulement personne n'a gagné,
15:35mais surtout, à quatre, une coalition avec quatre parties,
15:38vous n'êtes même pas foutus d'avoir la majorité absolue.
15:41Pardon de le dire aussi privilégié.
15:42Quand vous dites de briques, c'est bon.
15:44C'est bon, merci, parce que là, je voudrais montrer un truc.
15:46Il y a Louis Boyard, qui s'est fait fracasser la tronchetta dans les grandes gueules.
15:49Il y avait Flora Aghebali.
15:51Incroyable.
15:52Elle est incroyable.
15:53Elle, je suis fan.
15:54Alors maintenant, je peux te dire, elle est incroyable.
15:56Une militante écolo qui lui explique que c'est à cause de lui
15:58si nous n'avons pas de Premier ministre.
16:00A gauche, c'est exactement ce qu'elle lui dit.
16:01Flora, elle a complètement raison.
16:02Flora Aghebali, vous voyez qu'il y a des gens de talent.
16:04A gauche, Gilles Verdez.
16:05Prenez-en de la graine.
16:06Merci.
16:07On dirait ta meuf quand tu rentres à 5h du mat'.
16:10Si on déconnait.
16:11Et il n'a pas dit un mot.
16:12Non, mais attends.
16:13Mais non, mais je ne l'ai que pas quand.
16:14Je ne l'ai que pas très vite.
16:15Mais non, mais parce qu'on avait...
16:16On avait...
16:17On a...
16:18Non, mais...
16:19La voiture...
16:20On a eu une patte de voiture.
16:21Non, mais il a pris une tannée.
16:23Il a pris une...
16:24Mon frère.
16:25Ah ouais.
16:26Après l'annonce du Premier ministre,
16:27certains députés LFI ont tenté de faire le buzz à travers une mise en scène.
16:30Regardez.
16:31Franchement.
16:32Non.
16:33C'est qui ?
16:34Ercilia Soudé.
16:35Elle.
16:36Alors elle.
16:37Alors elle.
16:38Oh là là.
16:39Ercilia Soudé.
16:40La honte.
16:41Non, mais sans rigoler.
16:42Ercilia Soudé, vous l'aimez bien en plus.
16:43Je ne la déteste pas du tout.
16:44Je le sais.
16:45Non, mais sans rigoler.
16:46Ercilia Soudé.
16:47Franchement.
16:48Il faut qu'elle arrête.
16:49C'est la pauvre.
16:50Elle me fait de la peine, moi.
16:51Je vous jure que c'est vrai.
16:52Elle fait toujours des vidéos.
16:53C'est insupportable.
16:54C'est gênant.
16:55C'est très gênant.
16:56Très gênant.
16:57Alors madame la députée, il paraît qu'on a un nouveau Premier ministre.
16:58Il est de votre majorité, j'espère ?
16:59Non, pas vraiment.
17:00C'est un vieux dinosaure qui est en fait l'enfant du RN et de la Macronie.
17:01Parce que vous savez qu'ils se sont mariés tout récemment avec la loi immigration.
17:02Quelle chance.
17:03C'est beau.
17:04C'est bien.
17:05C'est une belle réponse au vote des électeurs de cette dissolution.
17:06Oui, je sens votre enthousiasme.
17:07Oui.
17:08On a bien fait de voter.
17:09On a bien fait de voter.
17:10C'est pas le Franc populaire qui avait gagné ?
17:11Ben si pourtant, mais bon voilà, la démocratie façon Macron, c'est plutôt la monarchie.
17:23Moi j'aime bien qu'ils aient sorti de route et pété.
17:31Après sur le fond, ils sont faits en fumer.
17:35Parce que c'est vrai que la LfI n'a pas gagné, mais l'EDFP, il était de cette façon-là.
17:38La LFI n'a pas gagné, mais le DFP, voilà, était devant les LR, mais c'est eux qui n'ont pas voulu, Gilles Bernet.
17:44Vous vous retrouvez gros gens comme devant.
17:47Après, moi, ces sorties de route répétées de la France Insoumise, en fait, elles ne me dérangent même pas,
17:51parce qu'en fait, moi, je trouve qu'elles rendent service au peuple de gauche.
17:53C'est vrai.
17:54C'est-à-dire qu'à un moment donné, on va les corneriser un petit peu plus.
17:56Ils sont juste grotesques, ils sont juste dans des sortes de punchlines comme ça et dans les réseaux sociaux.
18:00Et finalement, voilà, peut-être qu'il va y avoir des vrais socialistes qui vont pouvoir reprendre le peuple de gauche.
18:04C'est ça qu'on voudrait.
18:05Merci, merci.
18:06Annie, est-ce que vous vouliez dire un dernier mot ?
18:07Je dis juste, dans toutes les études, on voit que la France Insoumise fait très, très peur.
18:10Bien sûr.
18:11Regardez Gilles Bernet, il ne vous fait pas peur ?
18:13Un peu, finalement.
18:14Ah, voilà, oui.
18:15Non, mais c'est dommage que le PS reste complètement scotché à la France Insoumise.
18:19Il serait temps qu'ils leur mettent un coup de pied au cul en ce parti et qu'ils les dégagent, sincèrement.
18:22J'adore.
18:23Lui, là, il a eu de cette façon de me faire chier, parce que c'est nous qu'on paye.
18:25Je peux te dire que c'est nous qu'on paye, parce que le Gruyère, à vous, c'est 80.
18:29Je peux te dire que ça commence à faire chier.
18:30On a une série de La Malgale qui est faite en France aujourd'hui.
18:32Quand on parle de la France Insoumise, on a l'impression qu'on parle de toute la gauche.
18:35Ah non, mais non.
18:36Et ce n'est pas vrai.
18:37Il faudrait que les autres de la gauche se dégagent, en fait.
18:39Il faut qu'ils virent.
18:40Mamie, on va te déposer.