Procès Pierre BARNERIAS. Le parquet requiert l'annulation de la plainte. Paris/France - 05 Septembre 2024

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00:00Nous sortons du procès que Pierre Barmeria et ses sociétés de production
00:29avaient intenté à l'AFP pour fait de diffamation après la sortie de ces films
00:37et notamment de Hold Up, Hold On et Hold Out.
00:41Nous venons d'assister à ce que moi j'interprète comme un gag.
00:45Il se trouve que ça fait à peu près 25 ans que tantôt comme prévenu, tantôt comme parti civil,
00:51je pratique la 17e chambre correctionnelle.
00:55Je reconnais bien cette chambre, que j'ai beaucoup plus connue évidemment au palais de justice de la cité
01:00qu'au tribunal de Paris en place Porte de Pichy.
01:04Mais peu importe, c'est la même chambre.
01:07Nous venons d'assister à ce que moi j'appelle un gag, une plaisanterie, une blague
01:12qui signifie juste que nous avons des magistrats très mal à l'aise
01:16puisque en fait le parquet a fait quelque chose que les avocats nous disent n'avoir jamais vu,
01:24que moi j'ai vu il y a deux mois de cela, le 4 juillet, dans un procès où je suis prévenu.
01:29Le parquet a soulevé une exception de nullité au motif, en substance,
01:36que la plainte initiale n'aurait pas été parfaitement bien rédigée
01:40et aurait fait référence à des alinéas d'articles auxquels elle n'aurait pas dû faire référence
01:46et le parquet a tenté de faire déclarer nulle la plainte de Pierre Barnérias.
01:53Et qu'est-ce qu'a fait la présidente ?
01:55Elle s'est retirée, elle a mis un bon moment à discuter avec ses collègues
01:59et elle est revenue en disant bon ben on décidera plus tard, le 17 octobre.
02:04On est le 5 septembre, donc dans un mois et demi.
02:10Alors qu'est-ce qu'elle fait ? Elle gagne du temps.
02:12Nous n'avons pas de gouvernement, enfin si, il paraît qu'un premier ministre
02:15vient d'être nommé, un certain Barnier je crois.
02:17Bon bref, je ne commenterai pas ce point-là, on verra un peu plus tard, on va laisser mijoter.
02:22C'est une blague, c'est une blague de gens qui ne savent pas quoi décider
02:27parce qu'en fait elle a simplement annoncé que le 17 octobre elle annoncerait sa décision
02:34soit de joindre l'exception nullité au fond, soit de la rejeter purement et simplement,
02:43soit de l'accepter et si elle la joint au fond ou si elle la rejette
02:48alors il y aura une nouvelle date d'audience qui sera fixée dans combien de temps je ne sais pas
02:54parce que les programmes de la 17e sont très lourds, ils sont très chargés
02:58et lorsqu'il y a une nouvelle audience fixée dans un procès qui démarre, parfois c'est 18 mois plus tard.
03:05Alors quand est-ce que l'on verra véritablement, quand est-ce que l'on pourra véritablement entendre
03:09Pierre plaider sa cause face à l'AFP, et bien je ne sais pas, nous allons attendre.
03:16A mon avis ils sont mal à l'aise, parce que pour faire ce genre de choses,
03:20ça veut dire quoi, ça veut dire que nous ne voulons pas vous écouter,
03:23nous ne voulons pas écouter les témoins, il y avait quand même 4 témoins qui étaient là,
03:27dont le professeur Tubiana, dont Corinne Lalaud, je ne connais pas les deux autres,
03:32ils ont perdu deux heures de leur temps, bien entendu on ne les a pas entendus,
03:37on ne les a pas écoutés, puisque la règle dans ce genre de procès,
03:41lorsque des témoins sont cités, c'est qu'ils sortent pendant le début des débats,
03:47avant que le tribunal puisse les entendre, et avant les plaidoiries,
03:53ils n'ont pas été entendus, est-ce qu'ils le seront un jour, je ne sais pas.
03:58Est-ce que Pierre pourra faire entendre sa cause, je ne sais pas.
04:01Et s'ils font ça, c'est que oui, ils sont très mal à l'aise.
04:04J'ai vécu moi le 4 juillet, la même blague d'un procureur,
04:10qui est venu dans un dossier où je suis prévenu pour diffamation,
04:14peu importe le dossier, je suis poursuivi par un certain De Nicolai-Rothschild,
04:19ce n'est pas une blague, le parquet a reçu deux jours ou trois jours avant le procès,
04:24mes conclusions, où je défends ma bonne foi, mes conclusions sont très solides,
04:29parce que j'ai des pièces très solides pour défendre ma bonne foi,
04:32et le parquet, la veille du procès, l'avant-veille, m'a envoyé une requête en humilité,
04:39avec un argumentaire qui est à peu près aussi peu solide que celui que nous avons entendu aujourd'hui,
04:45argumentant sur des cut-screes du genre, telle phrase n'est pas bien rédigée,
04:50bref, je pense qu'ils sont très très mal à l'aise, tout simplement,
04:55et qu'ils n'ont pas envie de prendre de risques pour le moment,
04:57parce que s'ils avaient accepté l'annulité, il y a des chances qu'elle aurait été retoquée en appel,
05:03encore plus en cassation, donc bon, on a un système qui est en pleine déliquescence,
05:08enfin, c'est en train de se transformer en eau de boudin, comme on dit vulgairement.
05:14Oui, je m'arrête là, Pierre.
05:17On me ressentit maintenant en grosse déception, énorme.
05:27Pierre, ce qui se passe, c'est génial, parce qu'ils sont en train de nous montrer leur impuissance et leur déliquescence,
05:33donc ne pleure pas, réjouis-toi, bon sang, réjouis-toi, parce que c'est drôle,
05:37parce qu'ils sont en train de se ridiculiser, parce qu'ils sont nuls,
05:41parce que si le parquet a demandé une humilité, c'est qu'il a reçu des ordres,
05:47le parquet, il est sous les ordres du ministre de la justice,
05:51aujourd'hui, nous n'avons pas de ministre de la justice réellement en fonction,
05:54il est démissionnaire, donc en fait, on est dans un espace vide,
06:01et dans un espace vide, tout est possible,
06:04et moi, je trouve d'une part très drôle ce qui vient de se passer,
06:08et quelque part, je trouve ça génial, parce qu'ils sont en train de nous montrer qu'ils sont mauvais,
06:13ils sont intellectuellement mauvais,
06:15alors que la 17ème chambre, c'est la chambre du tribunal de Paris,
06:19où on pratique la sodomie des coléoptères en vol depuis des décennies,
06:23et là, ils sont en train de se noyer, en réalité, c'est eux qui se noient, ce n'est pas toi.
06:30Tu ne vas pas me mettre la 17ème chambre à dos ?
06:35Ah non, mais j'assume ce que je dis, ne t'inquiète, pas de problème.
06:39Le problème, il est là, parce que je ne peux pas…
06:43Ne t'inquiète pas.
06:44Non, mais déjà, ce qui a été difficile, c'est que j'ai bossé tout l'été pour ce procès,
06:49une grosse pression, et là, au dernier moment, boum, le parquet intervient,
06:53et qui dit, finalement, exception de nullité, on remet ça au 19 octobre.
06:58Ce n'est pas jugé, ils gagnent du temps, c'est tout.
07:01Ils gagnent du temps, mais justement, le temps est précieux.
07:03Ce n'est pas fini, ils vont tomber ces gens-là, tous ces gens-là vont tomber.
07:08Tu n'es pas tout seul.
07:10Tu n'es pas tout seul, Pierre, on est nombreux, mais on est tous avec toi.
07:14Désolé les gars, mais voilà, je suis un peu…
07:17Vous avez du cœur.
07:19Tu fais révéler le système tel qu'il est.
07:22C'est ça.
07:23Non, c'est ça, c'est le texte.
07:25Parce que les gens s'éveillent.
07:27Et grâce à toi, tu donnes la parole, les gens s'ouvrent.
07:31Moi, ce matin, j'ai discuté avec une dame, les gens, tu sais ce que j'ai dit ?
07:36Ils s'ouvrent, grâce à toi, ils s'ouvrent, les gens, ils parlent, et c'est le peuple.
07:39Et il y a une dame qui a bien parlé, qui travaille avec toi,
07:42elle a dit, on allait voir les plus petits, les plus bas,
07:45et c'est ce que tu fais, tu dois avoir du don de la parole.
07:48Continue, parce que moi, des fois, il y en a qui te disent, tu fais partie de ci, tu fais partie de ça.
07:52Moi, quand je te vois, je ressens les choses, je suis empathique, tu as du cœur.
07:56Est-ce que tu as pensé de la date pour la prochaine émission ?
07:5917 octobre.
08:00Ce ne sera pas la plus importante.
08:02Venez nombreux, venez nombreux.
08:04Que les gens soient nombreux, parce qu'aujourd'hui, il n'y a pas eu assez de monde.
08:07J'ai mal communiqué, j'ai mal communiqué.
08:09La salle est trop petite, la salle est petite.
08:12C'est un combat pour la vérité.
08:15Merci, merci d'avoir été là.
08:21Nous ne sommes plus dans un état de droit, à tous les niveaux.
08:26Le droit d'avoir l'autorité parentale sur ces enfants,
08:29des enfants qui se font enlever en toute impunité par l'État, par les services de l'État, par l'ASE.
08:35Tout est comme ça.
08:36Sur la santé, plus aucun droit de libre arbitre, de droit de choisir.
08:41Dans la justice, on le voit bien, il y a des choses incohérentes,
08:44où des personnes devraient se retrouver en prison, emprisonnées pour des faits avérés.
08:49Ils sont dehors, et pour une simple parole, il n'y a plus de justice.
08:56Il n'y a plus rien.
08:57Donc, moi, je dis une chose, arrêtez de nous appeler aux urnes,
09:00parce que votre politique, on en a marre.
09:02Vous êtes en train de vous chamailler quand il s'agit de vos intérêts,
09:05votre Comedia dell'arte, mais il n'y a plus rien.
09:09On ne croit plus en vous.
09:11Il faut refaire ce système et le refonder sur des principes et des valeurs
09:18qui feront du bien à notre pays.
09:20Les gens deviennent fous.
09:22Ma femme m'a dit au téléphone, si on ne fait rien, les gens vont devenir fous.
09:26Mais on est fous, on hallucine, on n'est pas fous.
09:29Nous sommes très éveillés.
09:31Nous ne sommes pas fous.
09:32Nous sommes très lucides sur ce qui se passe.
09:35Mais tu sais, ce sont souvent les fous qui...
09:39Non, non, non, je n'ai pas dit qu'on était fous, nous.
09:41C'est les gens qui vont mal.
09:42Ils souffrent. La France, elle va mal.
10:01Sous-titrage Société Radio-Canada

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