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NewsTranscription
00:00Musique d'ambiance
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01:42Il m'est arrivé il y a une dizaine de jours, j'étais à Châtelet avec ma petite fille.
01:46Je me suis fait agresser par un homme de couleur qui m'a donné un coup de poing comme ça, sans que je lui dise rien.
01:53Heureusement, il y avait la police derrière lui, donc ils l'ont arrêté tout de suite.
01:58On a porté plainte, je suis en train de me faire soigner parce que je ne suis pas très stable maintenant.
02:04J'ai un peu de l'instabilité, je ne sais pas, peut-être entre 25 et 30.
02:09Je ne peux pas dire, parce qu'il avait une capuche, alors c'est difficile.
02:13Normalement, avec un blouson, avec un pantalon, mais je crois qu'ils mettent un blouson pour ne pas trop qu'on les reconnaisse.
02:21Pour moi, c'est ça, c'est la définition.
02:23Ah oui, c'est un acte gratuit, je ne le connais pas, j'étais avec ma petite fille, on se promenait, voilà.
02:29Il y a une haine, je pense, contre les Français. Non, ça, je ne pense pas.
02:34Depuis que je suis née, je n'ai jamais vu une agression avec les Asiatiques.
02:42Pourtant, j'ai 80 ans.
02:43Oui, eux, ils se font peut-être surtout agresser.
02:46Ils sont comme les Français, ils se font agresser.
02:48Parce que je pense qu'ils sont bien intégrés, ils ne disent rien à personne, ils font ce qu'ils ont à faire.
02:53Tandis que les autres, ils cherchent toujours quelque chose, on ne sait pas quoi, mais ils cherchent toujours quelque chose à vous reprocher.
03:00Parce qu'on est Français, on est Français.
03:02Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, moi ?
03:03Non, parce que, je ne sais pas, encore demain, je vais voir le médecin.
03:08J'ai passé une IRM, j'ai fait un tas d'examens.
03:11Bon, pour le moment, ce n'est pas trop dramatique, mais j'ai encore des soins à faire.
03:15Après, on ne sait pas. Bon, c'est vrai que j'ai un certain âge, alors peut-être que ça ne va pas aller en s'améliorant, mais bon.
03:22Aujourd'hui, on est face à un gouvernement nouveau, déjà.
03:25Donc, nous, on voudrait leur faire passer un message en disant que vous avez le droit à une seconde chance, sinon.
03:30Parce qu'on a un nouveau gouvernement.
03:31Aujourd'hui, on a des familles qui souffrent.
03:33On a une insécurité qui ne fait qu'exploser, malheureusement.
03:35Tous les chiffres de 2023 le montrent, au niveau des meurtres, au niveau des graves blessures, au niveau des viols, notamment de prédation.
03:40On a un gouvernement, Emmanuel Macron, qui est là depuis deux quinquennats, qui s'était engagé, notamment sur la question des féminicides.
03:47On n'en voit pas la couleur. On n'a pas de résultat.
03:49On a également un président qui s'était engagé sur la question des OQTF en 2017.
03:54On n'en voit absolument pas de résultat, puisqu'ils sont impliqués au niveau de 7%.
03:58Et nous, si vous voulez, nous sommes en colère.
04:00Ça fait cinq ans que nous, on crie que les femmes se font tuer de plus en plus, aussi bien dans l'enfoyé, mais encore plus maintenant.
04:05Enfin, pas encore plus, mais de plus en plus également dans l'espace public.
04:09C'est quelque chose qui ne fait qu'augmenter.
04:11Et nous, on a décidé de ne plus se laisser faire et de parler.
04:14On a décidé aujourd'hui, il n'y a pas de parti politique qui prendra la parole.
04:16Ce n'est pas une manif revendiquée par qui que ce soit, non.
04:19On est une association citoyenne de femmes qui a décidé de ne pas se laisser faire.
04:23On a décidé de faire intervenir un certain nombre de victimes qui ont subi, soit dans leur corps, soit dans leur famille, un certain nombre de drames.
04:30Et qui, aujourd'hui, ont un message à faire passer au gouvernement. Du coup, voilà.
04:33Quelle est la différence entre une femme qui se fait violer et une femme qui se fait violer par une personne qui est sous OQTF ?
04:38Là, on aurait peut-être pu éviter si les OQTF étaient appliqués.
04:41Et ça, c'est quelque chose, si vous voulez, qui est inacceptable.
04:43Et je pense que les gens qui sont ici, et la majorité aussi des familles, se disent
04:48« En fait, l'État ne nous protège plus, les OQTF. »
04:52Il y a 55 000 personnes par an qui, aujourd'hui, sont frappées d'une OQTF pour dangerosité.
04:57Et il n'y a qu'une application de 7% des OQTF.
05:00Aujourd'hui, on traite de la même façon une OQTF pour une personne dangereuse
05:03qu'une OQTF pour une personne qui n'a pas renouvelé son titre de séjour.
05:05Ce qui n'a absolument rien à voir.
05:06Et donc, nous, on veut l'expulsion définitive de toutes les personnes sous OQTF qui sont là pour dangerosité.
05:11On ne veut pas qu'ils soient ressortis dans la nature.
05:13On ne veut pas, comme c'est le cas du violeur et du meurtrier de Philippines,
05:17qu'ils soient libérés parce qu'on aurait peur qu'ils se suicident.
05:21Ça n'a aucun sens.
05:22Et donc, nous, on a décidé de prendre les choses en main.
05:24On est des jeunes filles, on a subi des agressions.
05:26On aura des familles qui parleront juste après sur ce qu'elles ont subi aussi.
05:29Et je voudrais laisser peut-être les victimes parler aussi à vous.
05:37J'ai juste une dernière question.
05:38Vous dites qu'effectivement, 7% des OQTF sont appliqués.
05:41Mais en fait, on a aussi le souci au niveau de la diplomatie.
05:43On a beaucoup de pays avec lesquels on n'a pas d'accord.
05:45Comment vous vous positionnez par rapport à ça ?
05:47Moi, je ne suis pas chef de l'État.
05:48Moi, je suis citoyenne.
05:49Je suis victime de violences.
05:51J'ai ma petite soeur qui a été victime de violences.
05:53Moi, je suis là pour demander à ce que nos gouvernements prennent des décisions,
05:55trouvent des solutions.
05:56Je ne suis pas une diplomate.
05:57Je le serai peut-être un jour.
05:58Mais pour le moment, ce n'est pas le cas.
05:59Pour le moment, on a un chef de l'État qui s'est engagé à nous protéger,
06:02qui ne le fait pas, aussi bien dans nos foyers que dans la rue.
06:05Et donc, on est là pour lui faire passer un message.
06:08Je pense qu'il y a des accords qui sont possibles.
06:09Il y a des choses qui peuvent être mises en place.
06:11On se rend compte, notamment, on nous a dit pendant des années
06:13qu'on ne pouvait pas renvoyer un certain nombre de migrants,
06:17malgré qu'ils soient issus de cultures criminogènes,
06:21en tout cas à l'échelle mondiale.
06:23Et pour autant, l'Allemagne est en train de le refaire.
06:26L'Allemagne est en train de le faire.
06:27Donc, si vous voulez, on se demande, est-ce qu'on ne peut vraiment pas le faire
06:29ou est-ce qu'aujourd'hui, on ne veut pas le faire ?
06:31C'est la question que je vous pose.
06:32C'est quoi une culture criminogène ?
06:33Aujourd'hui, par exemple, il y a un chiffre qui est sorti en Allemagne
06:37qui est assez parlant.
06:38On sait que les Afghans sont 70 fois plus représentés dans les viols en Réunion
06:42que les Allemands nationaux, les Allemands de souche, comme on dit.
06:46Et si vous voulez, ça veut dire qu'on prend le risque aujourd'hui,
06:49sous prétexte que des Afghans viennent de sociétés difficiles.
06:52Et je ne le nie absolument pas.
06:53Attention !
06:54En revanche, ils sont surreprésentés dans les viols en Réunion.
06:56Est-ce qu'aujourd'hui, on va sacrifier les femmes de nos pays
06:59sous prétexte de vouloir aider d'autres populations ?
07:01Je ne suis pas sûre. En tout cas, moi, ce n'est pas vrai.
07:03Moi, je dénonce.
07:04En fait, je me suis fait agresser le 11 novembre du coup de 2023
07:07et j'ai essayé de demander des réponses au gouvernement,
07:09ainsi que des actions.
07:10Je n'en ai pas eu.
07:11Et aujourd'hui, je pense que Philippine et moi,
07:13on a à peu près le même type d'agresseurs.
07:15C'était un homme qui était sur le QTF.
07:17C'était des hommes qui étaient fraîchement sortis de prison aussi.
07:21C'était en plein milieu de la journée.
07:22Et en fait, on se rend compte qu'il y a une augmentation, en tout cas,
07:26des agressions de rue, surtout faites par les QTF.
07:29Et moi, ce que je demande aujourd'hui, c'est des actions
07:31et des réponses de la part du gouvernement.
07:32Et je pense que le nouveau gouvernement, aujourd'hui,
07:35a la possibilité de le faire.
07:37Hormis renvoyer ces gens dans leur pays,
07:41qu'est-ce qu'on pourrait mettre en place selon vous ?
07:43Peut-être déjà appliquer mieux les peines, en tout cas.
07:47Et puis, que la justice soit plus lente aussi.
07:50Ce qui permettrait, au final, peut-être de soutenir pas mal d'habitants.
07:56Vous dites qu'il y a plus de violences sous le QTF.
07:59Vous avez dit que vous avez un chiffre à donner.
08:01Qu'est-ce qui prouve aujourd'hui qu'il y a une augmentation ?
08:05Il y a une augmentation.
08:06Il y a une augmentation avec quel chiffre ?
08:08Déjà, comme l'Avis l'a dit, il y a 7% des QTF qui sont appliqués aujourd'hui en France.
08:12Et il y a également, depuis 10 ans,
08:14il y a 1 million de non-exécution des QTF.
08:16Donc, en fait, on se rend compte qu'il y a aussi des chiffres qui sortent.
08:19Par exemple, il y a 77% en 2023 des viols qui ont été faits de rue,
08:24qui ont été faits par des étrangers.
08:26Donc, en fait, je pense que tout ça montre une surreprésentation.
08:28Les étrangers au QTF, on a un peu l'impression que ça peut tout mélanger.
08:31Si je peux me permettre, est-ce que vous pouvez bien faire la part des choses ?
08:34Là, on va parler des étrangers au QTF.
08:36Là, je parle plus des étrangers, pour le coup.
08:38Le lien, finalement, entre il y a plus d'étrangers, donc plus d'insécurité,
08:41ici, c'est ça qu'on peut entendre ?
08:43Écoutez, là, pour le moment, c'est les chiffres, en tout cas, qui sont sortis.
08:4577% des viols, en tout cas, de rue, ont été faits par des étrangers au QTF.
08:50Là, en été, c'était sorti de Europe 1.
08:53Sur Europe 1, c'est qui est sorti ?
08:55C'était le gouvernement.
08:57Le ministère de l'Intérieur ?
08:59Exactement.
09:00Une société qui, malheureusement, ne cesse de croître, aujourd'hui, dans notre pays.
09:03Les femmes en sont les premières victimes.
09:04Et aujourd'hui, c'est quelque chose qu'on est venu vous dire.
09:06Quand j'ai entendu ton histoire, c'est la première phrase qui m'est venue à l'esprit.
09:14Une de plus.
09:16Je ne suis pas de sa famille, mais en tant que jeune femme, je me suis identifiée à elle.
09:21J'ai imaginé que cela pouvait m'arriver.
09:24Parce que mon pays n'est plus un havre de paix.
09:27Parce qu'aujourd'hui, vous pouvez vous faire violer, tuer, en pleine journée, en plein Paris.
09:34Alors oui, certaines personnes vous diront que c'est faux.
09:37Que Philippine n'est qu'un fait divers.
09:39Que l'insécurité n'est qu'un sentiment.
09:42C'est faux.
09:432023 est l'année championne en termes de coups et blessures volontaires.
09:46Depuis 2017, les meurtres, qui étaient pourtant en baisse et en stagnation, ont connu une hausse de 20% jusqu'ici.
09:53Les viols et agressions dans la rue se multiplient, avec souvent des profils similaires.
09:58Les femmes sortent aux armées.
10:00Un reportage de BFM à Grenoble nous montre que des femmes ont parfois des aiguilles dans leurs chignots ou des couteaux sur elles.
10:08Les cours de self-défense voient leur inscription qui explose.
10:12Dans quel pays sommes-nous ?
10:14Pays du progrès, où les femmes s'arment d'opinel ?
10:19Pays des libertés, où l'on peut mourir pour un regard ou une cigarette ?
10:24Pays de la justice, où on laisse des violeurs en liberté de peur qu'ils se suicident ?
10:29La France a tué mon mari, disait récemment une veuve.
10:32La France a tué Philippine aussi.
10:35Mais elle n'a pas tué que Philippine.
10:38C'est le cas également de Marion, dont la maman Catherine viendra parler.
10:42C'est le cas également de Fabienne, dont la belle-sœur viendra aussi nous livrer son témoignage.
10:47Et c'est aussi le cas de Berthe, dont le petit-fils est avec nous aujourd'hui.
10:51C'est le cas de Claire, qui est présente à ma droite, que vous connaissez déjà.
10:57Combien de noms encore, M. Macron ?
11:00Combien de noms allons-nous égréner ?
11:03Combien de victimes de votre incompétence et de votre incapacité à nous protéger,
11:08à valor que vous cumulez deux quinquennats ?
11:12Le moment en question sera tout à l'heure,
11:14mais pour le moment, j'aimerais faire intervenir Claire, Marius, Christine et Catherine.
11:19Merci à vous.
11:21Je compare mon histoire à celle de Philippine.
11:23Aujourd'hui, Philippine n'est plus là.
11:25Moi, j'ai été vivante, heureusement.
11:29Je compte aujourd'hui parler pour apporter tout mon soutien à la famille,
11:34mais également pour dénoncer la non-exécution des OQTF.
11:38En effet, Philippine, son agresseur était OQTF.
11:46C'était également en plein milieu de la journée.
11:49C'est dans un quartier qui, normalement, fait bon vivre, tout comme moi.
11:55C'est vrai que ça me prend aux tripes, j'avoue.
12:00Aujourd'hui, ça fait un an que je parle et que je demande des réponses au gouvernement.
12:05Il n'y a rien qui se passe et je veux vraiment des actions.
12:09Je pense qu'aujourd'hui, le nouveau gouvernement peut peut-être pouvoir faire quelque chose.
12:16Je me suis fait agresser le 11 novembre 2023 en rentrant de mes courses.
12:21Il était 16h30.
12:23C'est dans le hall de mon immeuble.
12:25Mon viol a duré 30 minutes.
12:27J'ai failli me faire tuer.
12:28Il y a une fille, juste avant moi aussi, qui s'est fait agresser.
12:35Au final, ce qui s'est passé, c'est que j'ai commencé à en parler sur les plateaux.
12:40Il y a des personnes qui m'ont soutenue, d'autres qui ne m'ont pas soutenue.
12:44J'ai également ressenti un gros vide de la justice.
12:47Aujourd'hui, un viol, on se fait agresser quand notre agresseur va en prison.
12:54C'est entre 2 et 5 ans avant qu'il y ait un procès.
12:57C'est très compliqué pour les victimes de pouvoir se reconstruire.
13:00Ça coûte aussi très cher.
13:02Aujourd'hui, les victimes se sentent très seules.
13:04C'est pour ça que j'ai décidé d'adresser ça, pour pouvoir faire changer les choses.
13:10Il s'appelle Judika Elirel.
13:13Il a écrit un livre qui s'appelle Concordes Rouges.
13:16Il a fait un acte magnifique.
13:20Il a défendu une femme dans le métro qui s'est fait agresser.
13:24Il a osé porter secours à cette femme.
13:28Au final, il s'est pris plusieurs coups de bout de verre.
13:32Il a failli mourir, il a failli laisser sa vie.
13:34J'aimerais vraiment qu'aujourd'hui, les hommes se rendent compte
13:37que c'est possible de pouvoir agir et qu'il faut secourir le plus de femmes possible.
13:41Je me suis dit que Philippine, ça aurait pu être moi.
13:45Quand j'ai appris la mort de Philippine, j'ai appelé ma maman.
13:49Ma maman m'a dit que ça aurait pu être toi.
13:53Ça m'a vraiment énormément touchée.
13:55Malheureusement, je m'identifie à elle.
13:57Aujourd'hui, je veux vraiment me battre pour que les femmes soient protégées
14:02et puissent se promener librement dans Paris, dans la France.
14:05Je veux vraiment que les objectifs soient appliqués.
14:08Parce qu'aujourd'hui, on n'est plus en sécurité en France.
14:10Merci.
14:24Bonjour, je m'appelle Christine.
14:26J'ai perdu ma belle-soeur l'année dernière.
14:29Elle a rencontré malheureusement un mineur migrant isolé.
14:34Elle s'est fait torturer.
14:36Elle s'est fait égorger, martyriser.
14:41Elle a laissé une famille de 4 enfants, 9 petits-enfants en deuil complet.
14:46Et une famille complètement perdue.
14:50Je suis là pour Philippine.
14:53Je suis là pour toutes les familles de victimes.
14:55Parce que maintenant, ça doit suffire.
14:58Nous n'avons rien demandé.
15:00Nous subissons en continu.
15:03L'État ne fait rien.
15:05Il est laxiste.
15:07La justice ne fait rien.
15:09Il faut aujourd'hui que toutes ces personnes qui ont agressé,
15:15parce que ce jeune garçon avait déjà agressé et avait été déjà violent,
15:19il se promenait sur le sol français en toute liberté, en toute impunité.
15:24Et il a rencontré ma belle-soeur.
15:27En fonction de toutes ces victimes, de tout ce qui se passe,
15:32nous devons dire stop, puisque personne ne fait rien.
15:35C'est à nous aujourd'hui de combattre et d'essayer de nous faire entendre.
15:40Les OQTF, c'est dehors.
15:43L'immigration, ça doit s'arrêter, parce qu'on ne peut plus gérer.
15:48L'État est complice. La justice est complice.
15:52Et nous sommes seuls devant nous, les familles de victimes.
15:57C'est un désastre affectif et vraiment familial terrible.
16:03Ça doit s'arrêter.
16:05À vous de combattre, à vous de bouger,
16:08et à vous de faire comprendre qu'on en a assez.
16:12Moi, je viens de Lille. Ma famille est de Lille.
16:15Fabienne est habitée de Lille. Elle s'est fait agresser à Lille.
16:18Nous n'avons eu aucun soutien, aucun signe de Martine Aubry et de la mairie de Lille.
16:26On est restés seuls face au désespoir, face à tout ce qui est arrivé.
16:35Et aujourd'hui, Lille est dans une insécurité terrible.
16:40Nos enfants sont en danger.
16:43Et de toute façon, aujourd'hui, je me bats pour mes enfants, mes petits-enfants,
16:47car il n'est plus question qu'ils soient en danger à chaque coin de rue.
16:50Et ils ont le droit de vivre sur le territoire français.
16:54Ils sont français en toute sécurité.
16:57Bonjour, je m'appelle Catherine.
17:01Il y a six ans, j'ai perdu ma fille, qui a été tuée de onze coups de couteau,
17:09qu'on a retrouvée dix jours après, enterrée dans le jardin de sa résidence.
17:15C'était bien entendu un multirécidiviste.
17:20Il n'avait pas tué, il avait commis des vols avec violence, des cambriolages,
17:27arrêté plusieurs fois, à chaque fois relâché, à chaque fois du sursis.
17:34Jusqu'à ce jour où il a décidé d'ôter la vie de ma fille,
17:39et a laissé deux enfants, des parents, des grands-parents.
17:44Bien sûr, elle n'est plus là.
17:48Mais nous, on est là.
17:51On est là et on doit, en sa mémoire et en la mémoire de toutes celles et tous ceux
17:59qui sont partis violemment de cette façon,
18:05on doit se battre pour que les OQTF qui sont prononcés soient effectués.
18:15C'est-à-dire que je pense qu'après la prison, c'est direct dans l'avion.
18:19On ne peut plus...
18:26On ne peut plus accepter ça, mais on ne doit plus accepter ça.
18:30Arrêtez de baisser la tête.
18:32A chaque fois, on baisse la tête.
18:35Ce n'est plus possible.
18:36Moi non plus, je n'ai pas eu de soutien.
18:38Je n'ai pas eu de soutien.
18:40Vous avez promis le corps de votre enfant, on vous dit voilà.
18:44On lui a le certificat d'inhumé.
18:47Alors par contre, surtout, vous n'avez pas le droit de l'incinérer.
18:50C'est-à-dire que non seulement elle n'a pas choisi sa mort,
18:54mais elle n'a pas choisi non plus la façon dont elle devait partir.
18:58Voilà.
19:00Donc pour moi, ça a été une horreur de voir l'inhumé,
19:06sachant qu'elle a été retrouvée enterrée.
19:08Donc je ne dis même plus, j'ai enterré ma fille.
19:11Je dis, je l'ai inhumé.
19:13Et puis c'est inhumain aussi.
19:16Donc battez-vous pour vos enfants, pour vos petits-enfants.
19:21Moi, j'ai des petits-enfants.
19:23Elle a laissé deux orphelins, deux garçons qui étaient mineurs,
19:26qui sont majeurs maintenant,
19:28qui construisent leur vie d'hommes,
19:31en se disant qu'on peut ôter la vie comme ça,
19:35du jour au lendemain.
19:37Parce qu'on en a éprouvé l'envie.
19:41Je ne suis pas contre l'immigration.
19:48Mais il faut que ce soit mesuré,
19:51que ce soit réfléchi,
19:53que chaque personne qui vienne sur ce territoire le fasse
19:57parce qu'elle a envie d'avoir une vie meilleure,
19:59mais en travaillant.
20:02Pas en oubliant ses coutumes.
20:05Il ne faut jamais oublier d'où on vient.
20:08Mais en France, on est un pays laïque.
20:11Les femmes ne sont pas du bétail.
20:15On doit les respecter.
20:19Et je pense que quand un immigré arrive,
20:23on devrait le laisser une dizaine, quinzaine de jours
20:29à lui faire entendre qu'il a des droits
20:32et qu'il a aussi des devoirs.
20:35Il a le devoir de faire des choses
20:40et de faire des choses.
20:43Et qu'il a aussi des devoirs.
20:46Il a le devoir de s'insérer à la société
20:53et pas se marginaliser.
20:56Donc effectivement, si on ne peut plus accueillir tout le monde,
21:00arrêtons un certain temps d'accueillir ou accueillons bien.
21:04Mais surtout, sauvons nos enfants, nos mères,
21:08nos tantes, nos sœurs.
21:11Personne n'est à l'abri. Vous n'êtes pas à l'abri.
21:13Moi, je viens d'une toute petite ville dans le Limousin.
21:16Et je vous promets que l'insécurité est la même.
21:20Alors, à moindre échelle, puisqu'il y a moins d'habitants.
21:23Mais je vous promets que c'est partout, partout.
21:27Je ne sors plus dans cette ville. Je ne fais plus mes courses dans cette ville.
21:31Il y a une insécurité qui est...
21:35Vraiment, c'est catastrophique.
21:38Au bout de 6 ans, j'attends toujours un petit mot du maire de la commune
21:42pour me présenter ses condoléances.
21:44Chose qu'il n'a jamais faite.
21:46Donc...
21:49Par contre, moi, j'habite dans une autre petite commune.
21:54Et le soir où on a retrouvé ma fille,
21:57il m'a envoyé un très long message.
21:59Très, très long message.
22:01De compassion.
22:03Donc, tout le monde n'est pas pareil.
22:05Et je voulais dire aussi...
22:07Je souhaitais rendre hommage à la police nationale.
22:12Parce qu'il était en fuite.
22:18Parce que dans ces cas-là, c'est toujours courage-fuillon.
22:21On tue, mais on se sauve.
22:23Donc, le crime a eu lieu à Limoges.
22:29On l'a retrouvée...
22:32Plusieurs jours après, cachée à Alfortville.
22:36En train de se faire des faux papiers
22:38pour repartir en Algérie.
22:40Et la police n'a rien lâché.
22:42Et je vais vous dire, la police...
22:44Alors, ce n'est pas la police de Limoges qui l'a arrêtée,
22:46puisqu'il était à Alfortville.
22:48Mais la police de Limoges, je les remercie.
22:50Ils n'ont rien lâché.
22:52Ils ont été là.
22:54Franchement, ils ont été formidables.
22:59Donc, ceux qui craignent sur la police,
23:02un jour, vous en aurez besoin.
23:04Un jour, on en a besoin.
23:06Ils sont toujours là.
23:08Et ils sont toujours là pour porter secours.
23:11Même aux meurtriers.
23:16Voilà.
23:17Donc, prenez soin des vôtres.
23:20Prenez soin de vos enfants,
23:22de vos parents, de vos frères et sœurs.
23:27Soyez vigilants.
23:29Je crois que je ne l'ai pas été assez.
23:32Ça arrive chez tout le monde.
23:34Voilà. Et merci d'être là.
23:36Et je voulais surtout dire aux parents de Philippines
23:40que ce qu'ils vivent, c'est...
23:43Je sais ce qu'ils vivent.
23:45Le chemin va être long.
23:47Parce qu'entre l'arrestation et le procès,
23:50il se passe, selon la région où on est,
23:54il se passe plusieurs années.
23:57Moi, il s'est passé 4 ans.
24:00Donc, ça va être long.
24:03Ils vont peut-être se sentir isolés, abandonnés,
24:06parce que le temps de l'enquête, c'est très long.
24:12Mais...
24:13Mais ils vont avoir un procès.
24:16Et c'est ce qui compte.
24:18Moi, je tenais à ce qu'il y ait un procès.
24:20Quand...
24:21C'est trop facile quand ils se suicident en prison.
24:25C'est trop...
24:26On n'a pas le procès.
24:28Donc, on se sent complètement démunis de tout.
24:31Moi, déjà, je n'ai pas pu voir ma fille.
24:33On n'a pas pu lui dire adieu parce que, bien sûr,
24:36je vous dispense de...
24:39Au mois de juin, avec les chaleurs,
24:4210 jours sous la terre,
24:43bon, on m'a interdit de la voir.
24:45Donc, je n'ai pas pu lui dire au revoir.
24:47Alors, je ne sais pas ce que veut dire faire son deuil.
24:50Je ne sais pas ce que ça veut dire.
24:52Mais en tout cas, moi, je ne l'ai pas fait.
24:55Donc, je suis là.
24:58Je ne suis pas là pour moi.
24:59Maintenant, ça y est, c'est fini, c'est passé.
25:01Je suis là pour vous tous.
25:04Pour Claire.
25:07Pour tous ceux qui sont touchés par ces drames.
25:11Et surtout...
25:16Surtout pour vous montrer que ça n'arrive pas qu'à Paris.
25:20Ça n'arrive pas qu'aux autres.
25:22Ça arrive à tout le monde.
25:23Voilà.
25:25Merci.
25:39Ce matin, j'ai pensé que j'allais écrire un petit texte
25:42pour les quelques personnes qui seraient présentes.
25:45Vous êtes manifestement beaucoup plus que ce que j'avais prévu.
25:50Alors, écoutez, nous sommes ici aujourd'hui pour rendre hommage à Philippine.
25:54Une nouvelle victime des violences faites aux femmes.
25:56Un fléau qui frappe notre société avec une régularité insoutenable.
26:00Chaque année, des centaines de femmes perdent la vie sous les coups d'hommes violents,
26:04souvent en toute impunité.
26:06Nous ne pouvons plus nous taire face à cette situation qui nous concerne tous.
26:11Philippine n'est pas un cas isolé.
26:13Elle représente malheureusement un trop grand nombre de femmes en France
26:16victimes de violences sexistes et sexuelles.
26:19Je ne sais que trop bien ce que ressentent les proches de Philippine
26:22car ma grand-mère, Perthe Picot, a été elle aussi victime de la violence.
26:27Elle a été violée et tuée chez elle en 2021
26:30par un homme sous le coup d'une OQTF non exécutée.
26:34Elle avait 91 ans.
26:36C'était son anniversaire il y a deux semaines, le 14 septembre.
26:40J'étais très proche d'elle.
26:43Elle a connu la guerre, la famine, le déclassement.
26:46Elle a connu l'amour en rencontrant mon grand-père,
26:49en mettant ma mère au monde et lorsque je suis né.
26:52Toute sa vie fut modeste et digne, dépourvue de moyens mais généreuse.
26:56Elle était le quatrième maillon de ma minuscule famille
26:59et elle est morte dans son propre sang sur le sol d'un appartement
27:02où elle a vécu plus de 40 ans.
27:04Je le sais car j'ai dû nettoyer moi-même l'appartement.
27:06En l'absence de la société de nettoyage, j'ai été adapté par la justice d'instruction.
27:10Je pourrais vous parler d'elle pendant des heures
27:12mais ce n'est pas ce qui nous réunit aujourd'hui ici.
27:17Le non-respect de ses obligations de quitter le territoire français
27:21est une faille grave dans notre système de justice
27:25et cette faille coûte des vies.
27:28Ce qui relie Philippine à ma grand-mère ainsi qu'à tant d'autres femmes,
27:32c'est un climat de laxisme et d'inertie dans l'application de nos lois,
27:35notamment envers des individus connus pour leur dangerosité.
27:39En écrivant ce discours ce matin, je me suis souvenu de la théorie de la vitre brisée
27:43que peut-être certains d'entre vous connaissent
27:47mais qui, je pense, nous éclaire sur ce qui se passe en France aujourd'hui.
27:51Cette théorie, voyez-vous, elle est venue des Etats-Unis en son temps
27:54et elle a permis de transformer la ville de New York
27:57qui était à l'époque, dans les années 80, une des mégalopoles les plus dangereuses du monde.
28:01Pour résumer grossièrement, je ne vais pas vous faire un grand oral,
28:05le fait de ne pas réagir aux premiers signes de désordre et de violence
28:09ça envoie un signal à tous ceux qui voudraient aller plus loin.
28:12En gros, ça donne ça.
28:14Quand une vitre est brisée et que personne ne la répare,
28:17cela montre que personne ne s'en soucie,
28:19que les règles sont floues et que l'ordre social est en déclin.
28:23Cela devient une invitation à transgresser davantage.
28:26Si on laisse des hommes violents continuer sans intervention,
28:29cela envoie un message de permissivité
28:32et ça affaiblit tout notre tissu social.
28:35Une société qui tolère les violences faites aux femmes
28:38est une société qui accepte le désordre, est une société vulnérable.
28:41Chaque fois qu'une OQTF n'est pas appliquée,
28:44chaque fois qu'une femme n'est pas protégée par les forces de l'ordre ou la justice,
28:48c'est une vitre brisée de plus dans notre société.
28:52Cela signifie que notre société tolère le désordre et les abus,
28:55qu'elle se dégrade, qu'elle devient moins sûre pour toutes et pour tous,
28:58mais surtout pour les femmes.
29:01Nous devons agir.
29:04Nous devons agir vite, car cette indifférence face aux violences faites aux femmes
29:08est une défaillance collective.
29:10Il est crucial de rappeler que ces violences ne sont pas un problème secondaire ou périphérique,
29:16elles sont au cœur des fractures de notre société.
29:19Le nombre de féminicides et d'agressions ne cesse de croître
29:22et il est inacceptable que dans un pays comme le nôtre,
29:25des femmes continuent de mourir sous les coups d'hommes
29:27qui auraient dû être éloignées ou emprisonnées bien avant que cette tragédie ne survienne.
29:31J'ai assisté au procès de l'assassin de ma grand-mère
29:35et j'ai vu comment ces hommes sont souvent des coquilles vides,
29:39façonnés par la violence, par la précarité, par le chaos.
29:43Ils exploitent l'inaction des pouvoirs publics et les failles d'un système judiciaire trop souvent défaillant.
29:48Cela renforce le climat de peur et de vulnérabilité dans lequel nous vivons.
29:53Et ce que j'ai appris, c'est que plus nous tolérons cette impunité,
29:57plus nous affaiblissons notre société.
30:00J'ai bientôt fini, je vous rassure.
30:03La justice et son application doivent échapper au clivage politique.
30:08Ce sujet des violences faites aux femmes n'est pas une question d'idéologie.
30:13C'est un problème de sécurité publique.
30:16Il est temps que la société civile s'empare de ce sujet,
30:19que nous imposions clairement nos normes sociales
30:22et que nous envoyions un signal fort à tous ceux qui les violent.
30:28Nous ne tolérons plus l'inacceptable.
30:32L'humanisme qui fait la fierté de notre pays ne doit pas être confondu avec la permissivité.
30:39Il est essentiel que nous défendions nos valeurs avec fermeté
30:42et que nous protégeons les plus vulnérables, notamment les femmes,
30:46de ceux qui abusent de notre bienveillance.
30:49Je vous appelle aujourd'hui à nous unir pour exiger que la justice soit rendue,
30:53que les lois, et notamment les OQTF, soient appliquées sans faillir.
30:58Il est temps de réparer ces vitres brisées, ces vies brisées également,
31:03et de garantir que plus aucune femme ne perde la vie à cause d'une faille dans notre système.
31:08Ce combat est le nôtre et nous devons le mener maintenant. Merci.
31:23Ce ne sont pas juste des victimes, ce sont des familles entières
31:26qui sont ensuite touchées par ces drames-là.
31:29Alors aujourd'hui je voudrais qu'on ait une pensée évidemment pour la famille de Philippine
31:33qui va avoir, comme vous l'avez si bien dit, un long chemin à faire,
31:37un chemin de reconstruction. La reconstruction est possible mais ça va prendre du temps.
31:41Je voudrais qu'on fasse une minute de silence pour cette jeune fille.
31:56Merci à tous. Merci.
32:27Il y a le temps de l'émotion, il y a le temps des larmes, il y a aussi le temps de la colère.
32:32Une colère saine, une colère maîtrisée, mais une colère réelle,
32:37parce qu'on a des responsables politiques qui sont responsables de ces choses-là.
32:42Il y a une banderole « L'État m'a tué ». Nous l'avions déjà utilisée à l'époque pour Lola,
32:47aujourd'hui nous réitérons pour Philippine, nous réitérons aussi pour Hubert,
32:52nous réitérons pour toutes les familles, pour toutes les victimes, pour Fabienne, pour Marion.
32:58Aujourd'hui je voudrais faire intervenir Mathilda, de l'association Nemesis évidemment,
33:05qui va vous rappeler les réactions, les non-réactions qu'on a eues dans le cadre de l'affaire Philippine,
33:12réactions qui nous ont choquées. Comme vous l'avez su, des militants antifascistes
33:19ont préféré briser la minute de silence.
33:25Certains de ces militants sont collaborateurs parlementaires de députés LFI.
33:34Il est inacceptable qu'on puisse continuer dans cette impunité totale,
33:40alors qu'aujourd'hui ils vont même jusqu'à souiller une minute de silence
33:45d'une jeune femme violée et tuée.
33:48Ces gens-là ne sont pas féministes, il va falloir aussi leur connaître un moment.
33:52Je vais laisser la parole à Mathilda.
33:54Bonjour à tous, comme vous je suis très émue des témoignages des victimes qu'on a pu entendre
34:00et des familles des victimes qu'on a pu entendre juste avant,
34:03mais il faut avouer que sans la lâcheté de nos gouvernements successifs,
34:07Philippine serait encore en vie.
34:09Une réalité qui est niée par la gauche,
34:12qui voudrait nous faire croire encore aujourd'hui que l'immigration est une chance.
34:19Pour les prétendus féministes de gauche,
34:22la question de la soi-disant récupération politique est plus grave que le meurtre de Philippine.
34:27Sandrine Rousseau, députée NFP,
34:34a déclaré, si il était dans un autre pays,
34:37il serait tout aussi dangereux et mettrait en danger d'autres femmes.
34:41Non, Sandrine Rousseau.
34:43Dans son pays d'origine, en l'occurrence le Maroc,
34:46il aurait été mis hors d'état de mûr après son premier viol.
34:49Un calvaire d'une heure et demie qu'il a fait subir à une jeune femme en 2019.
35:02Et oui, la sécurité des femmes françaises,
35:05que votre politique met à mal chaque jour,
35:08devrait vous importer en premier lieu.
35:11Merci.
35:17Clémentine Autain, députée NFP,
35:23a également déclaré,
35:25la nature profonde de ce meurtre, c'est la domination masculine.
35:31Il y a eu 104 féminicides depuis le début de l'année.
35:34Rappelons que la politique migratoire soutenue par Clémentine Autain,
35:38c'est d'encourager l'arrivée massive d'hommes venus de cultures ultra-patriarcales.
35:44Des hommes qui viennent de pays dans lesquels l'égalité des sexes et le féminisme n'existent pas.
35:59Pour les responsables politiques de gauche,
36:01demander l'application des OQTF relève de la récupération politique la plus abjecte.
36:07Pourtant, en 2023, c'est 43 femmes qui auraient été épargnées si les OQTF avaient été appliquées.
36:14Sur ces 43 femmes, 3 sont mortes et 12 ont subi des viols.
36:20Parce que l'ignominie ne s'arrête pas là,
36:22comme le rappelait Alice tout à l'heure,
36:24certains militants de la NUPES,
36:26pour certains, des gens qui se sont présentés au nom de ces parties d'extrême-gauche en Isère,
36:30sont allés perturber une minute de silence en hommage à Philippines.
36:38Quel genre de combat les pousse à salir la mémoire d'une jeune femme assassinée ?
36:43De quel côté se trouve le camp du bien ?
36:47Nous ne pouvons qu'accabler les gouvernements successifs.
36:51Ces gens sont payés pour nous protéger et ils sont incapables de faire appliquer les lois.
36:56Gérald Darmanin,
37:01qui avait promis d'appliquer les OQTF, il n'en est rien.
37:05Moins de 7% sont exécutés.
37:10Dupond-Moretti,
37:16qui nous explique que le sentiment d'insécurité n'existe pas,
37:20alors qu'il a lui-même œuvré pour défendre les pires criminels en tant qu'avocat.
37:26Le nouveau ministre de la Justice, Didier Migaud, nous a dit il y a deux jours,
37:35le jour où on apprenait le meurtre de Philippines, qu'il n'y avait pas de laxisme judiciaire.
37:57Alors que précisément, sans le laxisme judiciaire, Philippines serait encore en vie.
38:04Nous militons pour que justice soit faite, pour que la liste de ces victimes ne s'allonge pas.
38:09L'État, par sa défaillance, a tué Philippines,
38:12et il est temps que les responsables politiques immigrationnistes prennent conscience du sang qu'ils ont sur les mains.
38:29Merci à tous d'être là aujourd'hui.
38:31Nous avons mis en avant un certain nombre de violences dont personne ne veut parler,
38:34pour la simple raison que ces violences sont taboues.
38:37Cela nous vaut évidemment une répression judiciaire,
38:39parce que dès que vous parlez de la question migratoire, malheureusement, c'est un sujet tellement sensible,
38:43que tout de suite on essaie de nous catégoriser, alors qu'il y a un certain nombre de choses qui se justifient.
38:47Je pense que nos intervenants précédents ont pu nous expliquer les différentes défaillances qu'il y a sur la question migratoire.
38:56Il y a quelques mois, Yona a fait une manifestation et je voudrais lui laisser la parole pour qu'elle vous explique un petit peu.
39:03Alors déjà, bonjour à tous.
39:11Le 9 avril dernier, j'ai été placée en garde à vue pendant 8 heures,
39:15pour avoir brandi une pancarte où il était inscrit « violeur étranger » dehors.
39:26C'est profondément choquant d'être traité comme une criminelle pour avoir simplement dénoncé une réalité,
39:32tragique, qui coûte des vies, celle de Philippine étant l'une des plus récentes.
39:37Philippine n'a pas été protégée, comme le disait Mathilda il y a quelques instants.
39:42Elle est devenue une victime parmi tant d'autres dans un système qui échoue à garantir notre sécurité.
39:48Sur une autre banderole, nous avions également inscrit « 46 femmes auraient pu être épargnées »,
39:54si les OQTF avaient été appliquées en 2023.
40:01Comment peut-on être poursuivi pour avoir voulu alerter sur ces dangers ?
40:06Pourquoi le système judiciaire s'acharne-t-il sur celles qui osent s'exprimer, au lieu de se concentrer sur la protection des femmes ?
40:13Ce n'est pas normal. Philippine, comme tant d'autres victimes, doit être entendue.
40:17Sa mémoire mérite d'être honorée.
40:21Pardon.
40:25Et nous devons nous battre pour qu'elle ne soit pas en vie.
40:30Chaque fois qu'une vie comme la sienne est tragiquement interrompue, nous avons la responsabilité de faire résonner son nom et son histoire.
40:37Nous, chez Nemesis, refusons de rester silencieuses.
40:44Il est inacceptable de laisser notre voix être étouffée pendant que les véritables responsables continuent d'agir impunément.
40:51Nous devons faire en sorte que les cris de désespoir et les appels à l'aide soient entendus.
40:55Philippine ne doit pas être une simple statistique. Son héritage doit nous pousser à agir pour protéger d'autres vies.
41:03Merci.
41:04Nous, filles et femmes de France, ne restons pas spectatrices du massacre de...
41:20Non.
41:21Oui. Du massacre de nos... Désolée, c'est...
41:34Du massacre des nôtres. Nous ne demandons plus, nous exigeons sécurité, justice et le respect de notre patrie et de nos droits en tant que femmes.
41:44À vous, les femmes de conviction, je vous invite à nous rejoindre pour défendre nos droits, notre dignité et notre pays.
41:54Et à vous, hommes, devenez nos alliés.
41:58Votre soutien sur les réseaux sociaux et financiers sont des aides ultra précieuses pour que nous puissions mener à bien ce combat.
42:05Ensemble, soyons la France qui se lève. Soyons la France qui n'a plus peur.
42:11Rejoignez-nous. Ne soyez plus spectateurs du massacre des nôtres.
42:15Devenez nos alliés. Ne soyez plus spectateurs du massacre des nôtres. Devenez nos alliés.
42:28Alors, bonjour, je m'appelle Louise, je suis la présidente de l'Union Sciences Po et je viens vous parler de ce qui arrive dans cette école quand on veut défendre la mémoire de Philippines.
42:39Octobre 2022, Lola. Novembre 2023, Thomas. Avril 2024, Mathis. Septembre 2024, Philippines.
42:53Je ne parlerai jamais aussi bien de Philippines que ceux qui ont eu la chance de la connaître.
42:59Si notre douleur est immense, si notre peuple est meurtri, jamais nous ne ressentirons la souffrance de ceux à qui elle manque tous les jours.
43:10Et pourtant, pourtant jamais nous ne cesserons de faire vivre sa mémoire.
43:15Malgré les intimidations que nous subissons pour cela, jamais nous ne taierons ton nom.
43:22Il y a quelques jours à Sciences Po, nous avons recouvert un mur de ton visage. Dans la foulée, il les arrachait sans vergogne.
43:30Fasho ! Fasho ! Fasho ! Fasho !
43:41L'extrême gauche !
43:43Pardon, j'ai un peu l'habitude de me faire ruer, donc...
43:47Nous sommes revenus le lendemain avec plus d'affiches encore.
44:01A peine avions-nous fini que déjà les militants d'extrême gauche en riant les arrachaient.
44:08Ils s'en donnaient à cœur joie comme ils l'avaient fait pour Lola, comme ils l'avaient fait pour Thomas.
44:17Et s'ils riaient, c'est qu'ils se savent soutenus. Soutenus par la foule d'étudiants qui rapidement s'amassent autour de nous.
44:24Et par Mélenchon !
44:27Soutenus par les membres des équipes de sécurité. Soutenus par l'impunité que leur offre l'administration.
44:35Et même soutenus par une professeure qui se trouvait ici.
44:45En quelques minutes, nous, qui rendions hommage à Philippine, étions devenus les coupables.
44:51La priorité de tous ceux qui nous entourent est de salir les hommages que nous lui rendons.
44:57Cela est absolument terrifiant pour les jeunes français que nous sommes, qu'ils n'avons plus le choix.
45:03Que de lutter parfois envers et contre tous. Contre les complices de la barbarie.
45:08Sachons ne pas devenir l'un de ces complices en rentrant chez nous et en reprenant nos existences comme si de rien n'était.
45:16Ne nous habituons jamais à pleurer les pertes tragiques, révoltantes de nos soeurs et de nos frères.
45:23La mémoire de Philippine et de toutes les autres victimes, le courage de leur famille et la dignité de leurs proches nous oblige.
45:33N'attends plus, engage-toi et rejoins Etienne.
45:41Pour finir, en ce jour où nous fêtons Saint-Michel-Archange, ne lui demandons pas seulement de nous défendre dans le combat,
45:51mais demandons-lui d'abord de nous donner la force de combattre toujours.
45:55Merci.
45:56Aujourd'hui, nous sommes beaucoup plus nombreux que ce qu'on pensait. C'est la première manifestation que nous organisons ensemble.
46:01Alors j'aimerais que les gouvernants et le chef d'Etat, s'ils nous regardent, sachent que ce n'est pas la dernière.
46:08Que maintenant, on ne va plus se taire. Que maintenant, il n'y en aura pas une de plus.
46:12Que maintenant, les féminicides, il va lutter contre. Que maintenant, les OQTF, il va les appliquer.
46:17Parce qu'on ne se taira plus. Et que des manifestations comme ça, il y en aura d'autres.
46:21Et que la prochaine fois, il y aura toute la place de l'enfer Rochereau qui sera privatisée.
46:34Justice pour Philippine ! Justice pour Philippine !
46:41Nous n'accepterons plus de victimes. Nous n'accepterons plus de notaires.
46:46Nous n'accepterons plus de victimes. Nous n'accepterons plus de notaires.
46:50Et je vous remercie pour votre dignité aujourd'hui.
46:56Merci à tous.
47:16Merci à tous.
47:18Merci à tous.
47:20Merci à tous.
47:22Merci à tous.
47:24Merci à tous.
47:26Merci à tous.
47:28Merci à tous.
47:30Merci à tous.
47:32Merci à tous.
47:34Merci à tous.
47:36Merci à tous.
47:38Merci à tous.
47:40Merci à tous.
47:42Merci à tous.
47:44Merci à tous.
47:46Merci à tous.
47:48Merci à tous.
47:50Merci à tous.
47:52Merci à tous.
47:54Merci à tous.
47:56Merci à tous.
47:58Merci à tous.
48:00Merci à tous.
48:02Merci à tous.
48:04Merci à tous.
48:06Merci à tous.
48:08Merci à tous.
48:10Merci à tous.
48:12Justice pour Philippine !
48:27C'est toujours la même politique d'immigration,
48:30qui est complètement laxiste et qui fait qu'on n'applique pas les OQTF,
48:33ce qui est hallucinant.
48:35J'ajoute un point dans l'analyse,
48:37c'est qu'on ne peut pas les appliquer parce qu'on appartient aussi à l'Union Européenne,
48:39et ça il faut le dire.
48:41Le droit européen désarme l'état français.
48:43Qu'est-ce que vous demandez au gouvernement aujourd'hui ?
48:46D'écouter les familles des victimes,
48:48de respecter enfin les gens qui souffrent,
48:51qui sont en colère,
48:53et d'appliquer la loi.
48:55C'est quand même pas trop demander que d'appliquer la loi.
48:57C'est-à-dire que les gens qui sont condamnés à quitter le territoire français,
48:59ils quittent le territoire français.
49:01Voilà, c'est tout.
49:03Normalement ça devrait être aussi simple que ça,
49:05manifestement ça ne l'est pas,
49:07et là c'est un drame qui nous réunit.
49:09Je crains que d'autres drames,
49:11malheureusement encore se produisent,
49:13puisque je ne vois pas beaucoup de changements.
49:15Ah non, c'est de la complicité.
49:17Je pense que le mot complicité est parfaitement choisi.
49:19C'est de la complicité.
49:21À partir du moment où il y a un migrant
49:23qui a tué Philippine,
49:25mais il y a quelqu'un
49:27qui lui a fourni l'arme,
49:29et c'est ces gouvernements,
49:31par ces politiques extrêmement laxistes,
49:33et par encore une fois,
49:35le fait qu'on appartient à un truc qui s'appelle l'Union Européenne,
49:37qui fait qu'on ne peut rien faire de toute façon.
49:39Même si on le voulait, on ne pourrait pas les expulser,
49:41puisqu'on n'a plus de frontières.
49:43Comment voulez-vous expulser quelqu'un à une frontière qui n'existe plus ?
49:45La première des choses, c'est de récupérer une frontière.
49:47Moi ça me paraît la base de la base.
49:49Je ne suis pas très surpris.
49:51C'est l'indignité même,
49:53c'est-à-dire l'incapacité
49:55à même respecter simplement une minute de silence.
49:57C'est quand même pas grand-chose.
49:59C'est normalement un principe humain de base.
50:01Une personne est morte,
50:03il y a une minute de silence,
50:05on respecte la minute de silence.
50:07On fait plus de politique, on respecte la minute de silence
50:09parce qu'on respecte l'homme, la femme, l'humain.
50:11Ils ne sont pas capables de ça.
50:13Ils idéologisent tout.
50:15Ce sont des gens sans cœur.
50:17Ce sont d'abord et avant tout des gens sans cœur.
50:19Je crois qu'ils ont démontré là,
50:21à la face de la France,
50:23l'inhumanité totale dont ils sont capables de faire preuve.
50:25Oui, alors,
50:27chers amis de LDC News,
50:29nous sommes là
50:31où notre première manifestation
50:33a débuté exactement le 17 novembre
50:352012.
50:37Nous sommes le 29 septembre
50:39et
50:41des gens courageux
50:43sont venus se regrouper
50:45parce que
50:47Philippine a été violée et tuée
50:49dans le 16ème arrondissement
50:51le 20 septembre dernier.
50:53C'est quand même un scandale
50:55absolu puisque depuis,
50:57à part les chrétiens qui se réunissent
50:59et puis ces gens dont on me dit
51:01sont plus à droite encore, je ne sais pas.
51:03Voilà.
51:05En tout cas, ce qui est absolument certain
51:07c'est que nous sommes tous révoltés
51:09et nous sommes révoltés
51:11parce qu'on s'en prend à des jeunes femmes
51:13qui, elles,
51:15n'ont absolument rien fait
51:17pour la société sauf du bien.
51:19Du bien. Et parce qu'elles sont chrétiennes
51:21et catholiques. Donc on ne peut pas
51:23ne pas voir derrière l'attaque
51:25aussi contre
51:27les personnes
51:29d'obédience
51:31de religion chrétienne et catholique.
51:33Voilà. C'est juste pour ça que je suis passé.
51:35Et c'est pour vous dire aussi que c'est
51:37très grave aujourd'hui que des gens
51:39qui violent et qui tuent
51:41avec récidive de viol
51:43n'aient pas
51:45une peine à perpétuité
51:47et que
51:49quand on inscrit dans la Constitution
51:51des lois de mort, la loi de l'IVG
51:53qui tue dans la Constitution
51:55sans rappeler le droit à la vie en premier
51:57et puis qu'on tue des innocents
51:59avant qu'ils soient
52:01nés sur la terre
52:03et puis on tue bientôt parce que la loi va revenir
52:05la loi
52:07de suicide
52:09administrée
52:11par soi-même.
52:13Le tabou absolu
52:15qui protégeait la vie, c'était de ne pas se suicider
52:17et maintenant ça va être un droit.
52:19Et bien quand il y a la mort
52:21partout, les seuls qui n'ont pas la mort
52:23c'est ceux qui tuent.
52:25C'est tout ce que je voulais dire, c'était un petit coup de colère
52:27je souhaite que si on ne ramène
52:29pas la mort
52:31aux criminels de sang
52:33qui tuent des innocents qui eux meurent
52:35au moins on les mette, on rouvre Cayenne.
52:37Merci.
52:39Bonjour monsieur, je suis là aujourd'hui en tant que père de famille
52:41de 4 filles et de
52:43bientôt 10 petits-enfants, j'en ai 9
52:45je suis touché
52:47par ces drames au quotidien
52:49et donc je viens témoigner
52:51cette grosse douleur
52:53en tant que parent
52:55voilà c'est tout
52:57et donc je prie pour que ça ne recommence pas
52:59mais ce n'est pas suffisant
53:01donc
53:03tous les partis politiques
53:05de l'extrême gauche à droite et l'extrême droite
53:07il n'y a personne ici qui vienne
53:09personne n'est venu
53:11témoigner
53:13mais qui sont ces gens qui nous dirigent
53:15qui sont ces gens qui nous dirigent
53:17c'est tout le reste
53:19en tant que fils et petit-fils de résistants
53:21je pense à mon père
53:23au cousin de mon père qui était déporté à Buchenwald
53:25ça recommence en France
53:27je pose la question
53:29à toute la responsabilité de ces drames
53:31toute la responsabilité de ces drames
53:33ça fait aucun doute
53:35donc quoi faire
53:37je ne suis pas spécialiste
53:39il y a monsieur Xavier Hofer qui
53:41a fait des livres, qui a fait beaucoup de conférences
53:43qui donne des solutions
53:45mais il n'y a aucune solution
53:47qui n'a été retenue par ce monsieur qui est un grand spécialiste
53:49un grand criminologue
53:51mais il y a plein de spécialistes en France
53:53qui savent quoi faire
53:55mais on ne veut pas les entendre, ni les écouter
53:57c'est vraiment scandaleux
53:59ils devraient être eux-mêmes inculpés
54:01pour outrage
54:03mais bon
54:05ce sont des pauvres gens
54:07je pense que ce sont des pauvres gens
54:09il y avait des élus de la...
54:11bien sûr, alors ça c'est encore plus grave
54:13ces élus doivent être retirés
54:15de l'Assemblée Nationale
54:17doivent démissionner
54:19on devrait demander la démission
54:21de ces personnes
54:23sans aucun doute
54:25bien sûr, c'est la même chose
54:27comment confier nos enfants
54:29à des enseignants
54:31qui arrachent
54:33des affiches
54:35c'est impardonnable
54:37c'est une souffrance énorme
54:39on ne comprend pas
54:41c'est l'ignominie
54:43bien sûr, une grande insécurité
54:45bien sûr, d'ailleurs elles le disent
54:47elles font du sport, elles courent
54:49elles font très attention
54:51et 9 petits-enfants
54:53elles sont toutes mamans
54:55elles sont toutes mamans
54:57elles ont peur pour leurs enfants
54:59et quelle serait
55:01votre réaction si ça arrivait à vous
55:03à une de vos filles ?
55:05je ne sais pas
55:07trop dur pour répondre
55:09trop dur
55:15je ne sais pas