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NewsTranscription
00:00 [Musique]
00:16 Mesdames et Messieurs les membres du Bureau National,
00:19 Merci d'être là, pour ces voeux traditionnels à la presse.
00:27 Je suis heureux de vous accueillir dans ce nouveau siège de l'Union de la France,
00:30 que nous venons d'inaugurer,
00:33 et je voudrais adresser aux journalistes, mes voeux les plus sincères,
00:39 au moins une fois par an, je ne les critique pas,
00:42 et donc c'est bien,
00:44 parce que je pense sincèrement, vous le savez tous,
00:48 et je l'ai écrit cent fois,
00:49 qu'il n'y a pas de démocratie sans des journalistes libres,
00:55 indépendants, impartiaux, courageux,
00:57 et n'oublions jamais que dans le monde,
01:00 il y a des journalistes qui chaque année meurent,
01:03 pour permettre la liberté d'expression.
01:05 Il faut le dire.
01:07 Et comme je critique souvent le système médiatique,
01:10 je pense qu'il est important de dissocier le système médiatique,
01:14 de ceux qui le servent au quotidien et qui risquent leur vie,
01:19 pour la liberté et donc pour la démocratie.
01:23 Il n'y a pas de démocratie sans le système médiatique indépendant,
01:27 libre et des journalistes courageux.
01:28 Je voulais le dire.
01:30 Je souhaite aussi qu'en 2024,
01:32 il y ait une information équitable dans notre pays,
01:36 et que les règles de l'ARCOM soient respectées,
01:40 notamment dans le service public,
01:43 parce qu'il doit montrer l'exemple.
01:45 Et puis surtout, nous sommes réunis ici,
01:49 pour souhaiter des voeux à la France,
01:52 et il est important en ce début d'année,
01:55 et c'est l'occasion des cérémonies des voeux,
01:57 pour chaque responsable politique,
01:59 de prendre un peu de recul,
02:01 de réfléchir, de s'interroger.
02:04 Et on ne peut que souhaiter bien sûr que l'année 2024
02:07 soit l'année du chansson pour la France.
02:10 Comment en effet on pourrait supporter en une année de plus,
02:15 ce que nous avons connu en 2023,
02:19 c'est-à-dire la désagrégation de notre pays.
02:22 Ne croyez pas que je fasse de la polémique.
02:25 Il suffit de lire les chiffres officiels,
02:28 officiels, du gouvernement,
02:31 soigneusement dissimulés,
02:33 par les bavardages intempestifs de diversion du pouvoir,
02:38 pour comprendre la gravité de la situation.
02:42 Je veux reprendre quelques chiffres,
02:45 qui sont des juges de paix.
02:48 Le pouvoir d'achat diminue,
02:49 les inégalités se creusent comme jamais,
02:52 les produits de grande consommation ont augmenté de 24,8% en deux ans,
02:58 bien sûr par les salaires.
03:00 Les faillites d'entreprises se multiplient,
03:03 55 492 en 2023, d'après la Banque de France,
03:08 record depuis six ans.
03:10 La crise du logement est historique.
03:14 Le nombre de logements mis en construction,
03:18 c'est un peu fort,
03:20 le nombre de logements mis en construction a baissé de plus de 25%.
03:24 4 millions de nos concitoyens souffrent de mal-logement
03:28 ou d'absence de logement personnel,
03:30 et le nombre de SDF a doublé.
03:33 Les déficits commerciaux,
03:35 162 milliards de euros en 2022,
03:38 et un peu mieux en 2023, heureusement,
03:41 et budgétaires, 171 milliards, sont abyssaux.
03:45 La sécurité explose,
03:47 362 000 coups et blessures,
03:49 volontaires en 2023,
03:52 140 000 de plus qu'en 2017.
03:55 L'immigration dépasse les records,
03:57 près de 500 000 arrivées légales et demandeurs d'asile,
04:02 sans compter bien sûr les clandestins.
04:05 Le niveau scolaire n'est pas bon,
04:07 les rapports PISA s'accumulent,
04:10 notre hôpital public est en lambeaux,
04:12 on a encore perdu en 2022 6 700 lits.
04:19 Nos campagnes, en métropole comme outre-mer,
04:23 souffrent comme jamais de la métropolisation,
04:26 c'est-à-dire de la concentration des investissements dans les grandes métropoles.
04:30 Emmanuel Macron est d'ailleurs conscient de ce problème,
04:34 de ces chiffres accablants,
04:36 et de la colère de nos concitoyens,
04:39 parce que, justement,
04:40 il a décidé de tout changer.
04:42 Un grand renfort de communication,
04:44 nomination de Gabriel Attal,
04:46 et il a tenu en allège toute la France pendant deux semaines
04:48 pour un remédiement qui déjà fait pchit.
04:51 Pour une raison très simple,
04:54 c'est que les Français n'y croient plus,
04:56 moi le premier,
04:58 parce que je ne vois pas comment celui qui,
05:01 pendant sept ans,
05:03 a créé les problèmes, ou du moins les a laissés perdurer,
05:07 peut aujourd'hui d'un coup les résoudre.
05:09 Il suffisait d'ailleurs d'écouter sa conférence de presse,
05:12 avant-hier,
05:14 vous avez du courage,
05:16 mais je l'ai suivie,
05:18 pour comprendre qu'il n'avait rien compris,
05:21 ni rien appris.
05:23 Faute de vision,
05:25 de cap,
05:27 de cohérence,
05:29 de vraie priorité,
05:31 il nous a donné le tournis,
05:33 avec une avalanche d'annonces,
05:36 qui se contraditoient les unes que les autres.
05:38 D'ailleurs au premier an des minutes,
05:40 je ne sais pas si vous avez remarqué
05:42 comment ils étaient ébahis,
05:44 et ils se demandaient
05:46 combien de temps ce feu de paille
05:48 allait pouvoir réchauffer la pièce.
05:50 Le pauvre Gabriel Attal
05:52 me faisait penser aux pochettes surprises d'une boulangerie,
05:55 un grand et bel emballage,
05:57 avec beaucoup de papier à l'intérieur
05:59 pour masquer le minuscule cadeau.
06:01 Après sept ans de grand théâtre éliséen,
06:05 je me dis franchement,
06:06 comment le président de la République
06:08 peut croire que les Français sont restés des enfants.
06:12 Alors j'encore dis-ci,
06:14 certains qui vont nous reprocher
06:16 de ne pas lui laisser le temps d'agir,
06:18 qui vont m'accuser de le condamner d'avance,
06:21 mais sincèrement,
06:23 à l'exception de quelques mesures symboliques
06:25 que j'approuve,
06:27 par exemple l'uniforme à l'école,
06:29 je ne vois pas,
06:31 ou la relance de la natalité,
06:34 mais sincèrement,
06:35 comment la même politique structurelle,
06:37 nationale et européenne,
06:40 pourrait produire des résultats différents.
06:43 Faute de traiter à la racine les problèmes,
06:45 sécurité, immigration, logement,
06:48 aucun changement,
06:50 d'ailleurs les ministres sont les mêmes,
06:52 faute de vouloir répartir différemment les richesses,
06:54 jamais les richesses n'ont été à ce point
06:57 qu'accaparées par les plus riches de France,
07:00 au détriment des plus modestes.
07:03 Et faute surtout,
07:04 de reprendre en main,
07:06 l'Union Européenne,
07:08 par ambition sans doute,
07:10 de sa part, de succéder à la vandérienne un jour.
07:12 Nos compatriotes ne peuvent donc,
07:15 que souffrir davantage en 2024,
07:18 et le pays malheureusement s'enfoncer.
07:22 Aucun du naufrage français,
07:24 et c'est ce qui était intéressant
07:26 dans la conférence de presse du président de la République.
07:29 Il y a cette fuite en avant,
07:32 européiste,
07:33 fédéraliste,
07:35 totalement contradictoire,
07:37 avec son fameux réarmement français.
07:40 Et Emmanuel Macron court deux lièvres à la fois.
07:44 Il veut faire croire,
07:46 que plus il transfère de pouvoir à Bruxelles,
07:48 plus il obéit à la vandérienne,
07:50 plus il va vers une Europe fédérale,
07:54 plus il va renforcer la France et la sourire.
07:58 C'est manifestement contradictoire.
08:01 Car c'est exactement le contraire qui se produit depuis des années.
08:05 L'Union Européenne,
08:07 qui n'a plus rien à voir
08:10 avec la belle idée européenne
08:13 de réconciliation des peuples
08:15 et de paix.
08:17 L'Union Européenne est devenue un monstre bureaucratique,
08:21 parfois corrompu,
08:23 on l'a vu avec le scandale du Parlement européen,
08:26 qui après avoir ruiné notre agriculture,
08:30 notre industrie,
08:31 nos services publics,
08:33 nous coûte de plus en plus cher chaque année,
08:35 plus de 10 milliards,
08:37 et s'attaque maintenant,
08:39 directement par l'intermédiaire de Mme van der Leyen,
08:42 à nos démocraties
08:44 et à nos libertés publiques.
08:46 Je veux,
08:48 mais je pourrais multiplier, mais je veux insister,
08:50 les preuves concrètes de ce que j'avance,
08:53 de cette contradiction fondamentale.
08:56 Premier exemple,
08:59 les accords de libre-échange
09:00 déloyaux et totalement contradictoires
09:03 avec la défense de nos agriculteurs.
09:05 Les agriculteurs allemands et français se révélent.
09:08 Autre contradiction,
09:10 le maintien de la France dans le marché européen de l'électricité,
09:13 complètement contradictoire avec la volonté de baisser les prix de l'électricité,
09:16 nous pourrions les baisser de moitié,
09:18 demain matin, en sortant du marché européen.
09:20 Troisième exemple,
09:22 la suppression des frontières,
09:24 comme l'interdiction d'incarcérer les clandestins,
09:28 de la volonté des droits européens,
09:29 et totalement contradictoire avec la volonté
09:31 de maîtriser l'immigration.
09:33 C'est prouvé.
09:35 Quatrième exemple,
09:37 le coût croissant de l'Union européenne,
09:39 plus de 10 milliards,
09:41 et avec le nouveau plan de Mme Van der Leeuwen pour l'Ukraine,
09:43 et l'élargissement à l'Ukraine,
09:45 ce sera 20 milliards par an, à terme,
09:47 et totalement contradictoire avec la maîtrise de nos comptes publics.
09:51 Autre exemple,
09:54 la multiplication des normes par des fonctionnaires et des juges non élus,
09:57 vide de sens, le suffrage universel,
09:59 et donc complètement contradictoire avec la volonté
10:02 de réarmer la France et d'associer les Français.
10:05 Enfin, dernier exemple, rassurez-vous,
10:07 l'élargissement à des nouveaux pays,
10:10 comme l'Ukraine, les Balkans, la Moldavie,
10:12 est une pure folie,
10:14 et totalement contradictoire,
10:16 on le voit bien avec la recherche de la paix sur le continent,
10:19 qui est vitale pour notre prospérité,
10:21 puisque la guerre en Ukraine
10:23 favorise et évite
10:26 la réunification des pays.
10:27 Et évidemment, la Chine et les Etats-Unis
10:29 sont en train de tuer l'Europe.
10:31 Nous sommes ici donc,
10:33 au cœur de la tragédie française,
10:36 qui explique l'échec total des présidents successifs
10:40 depuis Nicolas Sarkozy,
10:42 et qui explique le déplacement sans fin du pays,
10:45 puisqu'il n'est pas gouverné en fonction de l'intérêt des Français,
10:48 mais de l'intérêt d'une oligarchie mondialiste.
10:51 Alors, ce n'est pas faute, reconnaissez-le,
10:55 de l'avoir crié haut et fort,
10:56 depuis des années.
10:58 Je vous le rappelle,
11:00 ici même, debout la France,
11:02 nous sommes nés
11:04 du nom français au référendum de 2005,
11:07 et de mon refus
11:09 de voir ma famille politique de l'époque, l'UMP,
11:11 bafouer la souveraineté du peuple,
11:13 en revenant sur le nom des Français au référendum de 2005.
11:17 Nous avons créé Debout la France,
11:19 avec des colistes,
11:21 pour cela,
11:24 j'ai voté contre
11:25 les ratifications de tous les traités
11:28 qui nous promettaient bons énerves, allez, souvenez-vous,
11:31 alors qu'ils étaient profondément contraires à nos intérêts,
11:34 et les faits nous ont donné raison,
11:37 systématiquement,
11:39 malgré une propagande
11:42 de tous les instants,
11:44 de l'oligarchie,
11:46 qui se sert de l'Union européenne
11:49 pour casser l'exception française,
11:53 pour casser nos services publics,
11:55 pour piller nos richesses,
11:57 malgré cette propagande permanente,
12:00 de plus en plus de nos compatriotes ont compris,
12:02 l'escroquerie de l'Union européenne,
12:04 combien elle était néfaste,
12:06 néfaste,
12:08 pour les Français
12:10 et les Européens.
12:12 Voilà pourquoi,
12:14 et j'en viens à ce qui vous intéressera peut-être,
12:16 voilà pourquoi,
12:18 il va de soi que Debout la France sera présent à cette élection,
12:22 fondamentale,
12:23 qui structurera l'année 2024,
12:26 le 9 juin prochain,
12:28 en présentant une liste
12:30 pour rendre à la France sa liberté,
12:33 et revenir à la seule Europe
12:36 qui peut être utile,
12:38 qui a marché,
12:40 l'Europe des nations indépendantes
12:42 et des coopérations concrètes.
12:44 Les élections européennes du 9 juin
12:47 seront capitales pour notre pays,
12:49 parce que c'est la seule élection
12:51 de mi-mandat d'Emmanuel Macron.
12:53 La question qui sera posée aux Français
12:57 sous forme d'une sorte de référendum
12:59 est limpide.
13:01 Le bilan de l'Union européenne,
13:04 dans tous les domaines depuis 20 ans,
13:06 justifie-t-il comme le souhaite Emmanuel Macron,
13:09 il a le mérite de la carte,
13:11 de vouloir lui confier toujours plus de compétences,
13:14 de pouvoir,
13:16 au point même de supprimer le droit de veto
13:18 garant de notre souveraineté,
13:20 garant de notre souveraineté élémentaire,
13:21 notamment en politique étrangère.
13:23 Ou bien,
13:25 la France doit-elle reprendre le contrôle
13:27 de cette organisation
13:29 qui nous fait tant de mal,
13:31 et convaincre nos partenaires
13:33 qui le souhaitent,
13:35 d'en sortir avec nous,
13:37 pour refonder la seule Europe qui marche,
13:39 celle des nations libres
13:41 et des coopérations concrètes.
13:43 Vous imaginez bien que la réponse est dans la question.
13:46 Alors oui, de nous la France
13:49 et de Strasbourg,
13:50 car c'est de cela qu'il s'agit.
13:52 Ce n'est pas une élection présidentielle,
13:54 c'est une élection européenne.
13:56 Nous voulons envoyer à Strasbourg,
13:59 et nous nous sommes réunis avec le Bureau national,
14:01 avant cette conférence de presse,
14:03 des députés résistants,
14:05 français,
14:07 courageux,
14:09 intègres,
14:11 qui ne changent pas d'avis,
14:13 et qui porteront notre projet pour l'Europe.
14:15 Serions-nous,
14:18 comme l'a abordé avant de passer aux questions,
14:19 serions-nous pour autant de mauvais européens,
14:22 voulant la guerre ou le chaos,
14:24 comme veut le faire croire Emmanuel Macron,
14:26 en permanence,
14:28 et notamment dans sa dernière conférence de presse ?
14:30 C'est tout le contraire.
14:32 Ce sont eux qui nous promettaient la prospérité et la paix,
14:35 qui ont accouché d'une organisation
14:37 qui, pour survivre,
14:39 nous pousse sur le chemin de la violence
14:42 et de l'appauvrissement des peuples.
14:44 Je communique régulièrement,
14:47 depuis des années,
14:48 de manière informelle,
14:50 avec des Allemands,
14:52 des Hongrois, des Danois,
14:54 des Italiens,
14:56 et d'autres.
14:58 Et tous nous disent la même chose.
15:00 Il n'y a que la France
15:02 qui peut avoir l'audace
15:04 de dire "Stop !
15:06 Cela suffit !
15:08 Il faut tout redéfinir,
15:10 tout reconstruire,
15:12 arrêtons ce coup d'État européiste,
15:14 oligarchique, mondialiste.
15:16 La campagne que nous allons lancer,
15:17 et on mettra les visuels sur les verrés,
15:20 est simple.
15:22 L'UE nous tue,
15:24 libérons-nous.
15:26 L'UE tue nos agriculteurs,
15:28 et bien, refondons nos politiques agricoles.
15:31 L'UE
15:33 tue notre pouvoir d'achat,
15:35 sortons du marché
15:37 européen de l'électricité,
15:39 etc.
15:41 Oui, l'UE nous tue,
15:43 libérons-nous.
15:45 Ce sera la campagne que nous lançons
15:47 à partir de demain,
15:49 ou même d'aujourd'hui.
15:51 Nous voulons rendre au peuple d'Europe
15:53 leur liberté,
15:55 c'est-à-dire, très concrètement,
15:57 leur démocratie, leurs frontières,
15:59 leurs lois, leurs budgets.
16:01 Nous voulons libérer les nations,
16:03 pas seulement la France,
16:05 toutes les nations,
16:07 fidèles au rôle historique de la France
16:09 depuis 1789.
16:11 Et cela,
16:14 en faisant en rien
16:15 des coopérations intergouvernementales,
16:17 à la carte autour de projets concrets,
16:19 comme on l'a fait avec Airbus,
16:21 hors de l'UE,
16:23 avec Ariane,
16:25 comme nous pourrions le faire
16:27 sur la lutte contre le cancer,
16:29 sur l'intelligence artificielle.
16:31 Oui, moi, je veux retrouver la joie
16:33 d'être européen,
16:35 en étant libre.
16:37 Et ce n'est pas incompatible.
16:39 Si je devais prendre une image
16:41 qui structurera notre campagne,
16:43 et vous l'entendrez souvent la répéter,
16:44 mais la pédagogie, c'est la répétition.
16:47 L'Union européenne, aujourd'hui,
16:49 c'est un immeuble
16:51 dont les copropriétaires
16:53 ont supprimé toutes les portes,
16:55 sans mettre une porte en bas, d'ailleurs.
16:58 Ce sont les frontières.
17:00 Et il s'étonne maintenant
17:02 que l'immeuble soit souhaité,
17:04 qu'il soit invivable.
17:06 Pire, les copropriétaires
17:08 acceptent que le syndic de l'immeuble,
17:10 la Commission européenne,
17:12 les taxe toujours plus,
17:13 avec des charges exorbitantes,
17:15 et les oblige à vivre
17:17 selon ces règles à elles,
17:19 la primauté du droit européen
17:22 sur le droit démocratique national.
17:24 Accepteriez-vous sincèrement
17:26 que le syndic, pour ceux qui vivent
17:28 en appartement de votre immeuble,
17:30 choisisse la décoration de votre appartement,
17:32 l'heure à laquelle vous devez dîner,
17:34 comment vous allez vivre,
17:36 et qui vous allez accueillir dans votre appartement ?
17:38 Mais personne n'accepterait ça.
17:41 Et pourquoi on accepte cela
17:42 d'une autorité illégitime, non élue ?
17:45 Faut s'en veiller.
17:47 L'Europe des nations libres
17:49 et des coopérations concrètes
17:51 que je propose et que j'ai toujours défendue,
17:53 c'est un lotissement de maisons individuelles.
17:56 Avec chacun sa maison,
17:58 son jardin, sa clôture.
18:01 Sa maison, c'est son pays.
18:03 Son jardin, c'est son territoire,
18:06 son terroir.
18:08 Sa clôture, c'est ses frontières.
18:10 Et son mode de vie,
18:12 ses lois,
18:14 sans avoir besoin d'un syndic tyrannique.
18:16 Et croyez-moi,
18:18 tous les Français qui vivent en maison individuelle,
18:21 dans un lotissement,
18:23 savent qu'ils fréquentent davantage leurs voisins
18:27 que ceux qui vivent dans un immeuble anonyme souhaité.
18:30 Dans l'un, il y a la peur,
18:32 dans l'autre, il y a la confiance.
18:34 Et il y a la confiance pourquoi ?
18:36 Parce qu'on est libre, on est chez soi.
18:39 Cela veut dire quoi ?
18:40 C'est qu'il ne s'agit pas d'un problème, d'un drame,
18:44 mais d'une chance et d'une libération.
18:47 Ce n'est pas nous qui partirons.
18:50 C'est eux que nous allons faire partir.
18:55 Ceux qui ont volé l'Europe aux Européens.
18:58 Ceux qui ont fait un coup d'État à Bruxelles.
19:00 Ceux qui veulent les maintenir
19:02 et qui préfèrent se réunir à Davos que dans un hémicycle.
19:06 C'est ça l'enjeu.
19:08 C'est de reprendre notre liberté.
19:10 Et ceux qui détruisent nos identités, nos valeurs,
19:14 nos emplois, nos services publics,
19:16 nos libertés individuelles,
19:18 et qui maintenant nous mènent vers la guerre mondiale.
19:20 Alors est-ce qu'on va continuer à obéir à ces gens-là ?
19:23 Servilement ?
19:25 Et à faire passer cela pour la belle Europe ?
19:27 Ce n'est pas l'Europe.
19:29 Alors oui, nous allons proposer,
19:31 dans notre projet que nous adopterons le 3 février
19:35 lors de notre Conseil National,
19:37 de supprimer la Commission Européenne,
19:38 de rétablir nos frontières nationales,
19:40 de sortir du marché européen d'électricité,
19:42 de dénoncer les accords de libre-échange des noyaux
19:45 qui sont anti-écologiques,
19:47 de réaffecter la contribution française de 10 milliards pour 90%
19:52 à nos services publics,
19:54 de mettre en œuvre une vraie politique agricole nationale,
19:57 et aussi de bâtir des projets communs
20:01 avec les pays qui le souhaiteront
20:05 sur une base volontaire de liberté
20:07 et de défi ainsi à Chine et aux États-Unis.
20:10 Autant de mesures concrètes que vous verrez
20:13 et que nous détaillerons pendant la campagne européenne.
20:15 Alors, pour ces feux de 2024,
20:19 vous l'avez compris,
20:21 je ne prends pas un instant au nouveau gouvernement Attal.
20:25 Je pense qu'il faut le censurer tout de suite
20:28 car c'est une escroquerie.
20:32 Et je pense que tout homme perdu
20:35 à faire des faux compromis avec ce gouvernement
20:38 fera perdre du temps à la France.
20:39 Ma préférence, bien sûr,
20:41 c'est une motion de censure rapide et une dissolution
20:44 parce que ce serait mieux de ne pas perdre encore tant de temps jusqu'en 2027.
20:48 Mais ça, c'est un rêve,
20:50 c'est une espérance,
20:52 et ça dépend des Républicains.
20:54 Les Républicains vont-ils passer,
20:56 avec armée bagage comme Madame Dati,
20:58 dans la Macronie
21:00 en refusant de voter la motion de censure ?
21:02 Ou les Républicains vont-ils être clairs ?
21:05 Quand j'entends M. Ciotti,
21:07 je me réjouis,
21:09 mais quand je vois les votes de M. Ciotti,
21:11 je me désespère.
21:13 Et donc,
21:15 les Républicains sont au pied du mur.
21:17 Soit ils votent la censure et ce sont des voix opposantes,
21:20 soit ce sont des faux opposants
21:22 et tout le monde l'aura compris.
21:23 Et je continue à dire,
21:25 il y a un père ici qui est bien des Républicains,
21:28 mais il faut continuer, chers Républicains,
21:30 au moins, comme ça,
21:31 nous la France a de plus en plus d'adhérents,
21:33 puisque nous avons beaucoup d'adhérents des Républicains
21:35 qui nous rejoignent,
21:36 et je les remercie.
21:37 Ben, ils ont compris
21:38 que pour l'instant, en tout cas,
21:40 on ne sait pas ce que veulent les Républicains.
21:41 Donc, la seule façon de clarifier les choses,
21:44 c'est une motion de censure,
21:45 je la souhaite pour Dolivier Alcartine.
21:47 Maintenant, ce n'est pas moi qui vais décider.
21:49 En attendant, nous aurons,
21:51 le 9 juin,
21:52 un référendum
21:53 sur un choix fondamental.
21:56 Est-ce qu'on continue cette politique européiste
21:58 qui nous mène à la violence, à la guerre,
22:00 et à l'appauvrissement ?
22:01 Ce que veut Emmanuel Macron,
22:02 et ceux qui le soutiennent.
22:04 Ou est-ce qu'on a un rebond,
22:07 de sursaut,
22:08 une liberté claire ?
22:10 Parce que je ne crois pas,
22:12 et je le dis à mes partenaires,
22:13 à qui j'ai tendu la main pendant des mois,
22:15 je ne crois pas que ce soit
22:18 en mettant son drapeau national dans la poche,
22:21 que l'on sera clair avec les Français.
22:23 Il faut être clair sur ce qu'on veut.
22:25 Voilà pourquoi, de nous, la France sera présente,
22:27 pour dire clairement
22:28 l'Europe que nous voulons,
22:30 la France que nous voulons souveraine,
22:32 et rappeler,
22:33 un lasso à blanc et une vue sombre,
22:34 seul à le dire,
22:35 qu'on peut être libre et européen,
22:38 à condition de tout changer au niveau européen,
22:41 pour rendre aux nations leur liberté.
22:43 Voilà.
22:44 J'ai été un peu long.
22:45 Je vous remercie de votre attention.
22:46 [Applaudissements]
22:49 [Musique]
23:09 [Musique]