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Transcription
00:00Voilà, Michel Barnier qui a donc les faveurs du chef de l'État, d'une partie de la classe politique française, à en croire les nombreuses réactions qui nous parviennent.
00:08Apprécié également au sein de la classe européenne, il a été deux fois commissaire européen, finalement négociateur de la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union Européenne.
00:19On va justement retrouver en réaction à ce propos, en direct de Bruxelles, notre correspondante Alix Le Bourdon.
00:24Alix, ce choix est-il déjà commenté à Bruxelles ?
00:33Écoutez, d'abord, ici à Bruxelles, on se souvient d'abord de Michel Barnier comme de Monsieur Brexit, puisque, vous l'avez dit, c'est lui qui avait été nommé négociateur en chef de ce divorce entre l'Union Européenne et le Royaume-Uni entre 2016 et 2021.
00:49Alors, on se souvient de ces négociations très longues et très techniques, négociations durant lesquelles Michel Barnier n'avait pas manqué, encore une fois, de rappeler ses origines montagnardes,
00:58comme pour montrer qu'il n'avait pas peur de gravir des sommets. Avant cela, vous l'avez dit, il a été deux fois commissaire européen, dont commissaire européen au marché intérieur.
01:07Et puis, avant cela encore, eurodéputé. Il connaît donc très bien l'Europe, il connaît donc très bien les rouages de la machine bruxelloise.
01:15Avant cela, il avait été plusieurs fois ministre en France, mais on peut dire que c'est véritablement à Bruxelles que sa carrière a pris de l'ampleur,
01:23notamment lorsqu'il avait été nommé négociateur en chef du Brexit, puisqu'en 2016, malgré un anglais un peu limité et une réputation d'être un peu raide, voire un peu fastidieux,
01:34c'est bien Michel Barnier qui va prendre les rênes de ces négociations. Ça a plutôt été un pari gagnant, puisque Michel Barnier, malgré la difficulté de ces négociations,
01:44n'a jamais véritablement montré de signes de découragement, même à la toute fin des négociations, lorsque le Covid-19 l'avait un peu écarté de ces négociations.
01:54On met aussi beaucoup en avant, ici à Bruxelles, son sens du consensus, qui est bien sûr très apprécié en politique européenne, où l'on cherche très souvent, bien sûr, le compromis.

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