• il y a 3 mois
La saison se termine et à l'heure du bilan, 2024 s'avère être une des pires années de l'histoire du beau marais salant de Guérande. Pas d'inquiétude, il y a du stock, mais les professionnels, avec le dérèglement climatique, craignent une répétition de ces étés pourris.

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Transcription
00:00Il est l'un des 224 paludiers qui livrent à la coopérative des salines de Guérande.
00:05Mais cette année, en raison d'une météo très pluvieuse, la récolte se résume.
00:09Ainsi, 4 jours pour le gros sel et à peine une dizaine pour la fleur.
00:14Une saison très brève pour un butin bien maigre.
00:17Je pense que l'exploitation va être à peu près entre 8 et 10 tonnes.
00:22C'est à peine 10% de ce qu'on va faire en moyenne.
00:27La météo, c'est le patron.
00:29Avant-hier, on a vu que le patron venait nous sonner la cloche de la fin de saison.
00:34Pas de conséquences directes sur le revenu du paludier
00:37grâce à un système d'étalement mis en place par la coopérative.
00:41Pour ces dirigeants, pas d'inquiétude à court terme, il y a du stock.
00:44Mais il faut trouver un équilibre entre un produit qui a le vent en poupe chez le consommateur
00:49et des récoltes très météo-dépendantes.
00:51On fait à peu près 13 000 tonnes par an.
00:54Et là, on sera au maximum à 1 000 tonnes sur l'année.
00:58Si l'année prochaine, il y a une récolte équivalente à cette année,
01:01ça sera compliqué dans deux ans de trouver du sel de guérande.
01:05Pourquoi ? Parce qu'on aura tapé dans des stocks.
01:06Entre une saison 2022 qui avait battu tous les records de production
01:10et 2024, saison quasi-blanche,
01:13les paludiers s'interrogent sur l'impact du dérèglement climatique sur leur pratique ancestrale.

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