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Les rugbymen Hugo Auradou et Oscar Jegou, mis en examen pour viol aggravé et retenus en Argentine depuis presque deux mois, ont été autorisés à rentrer en France par la justice

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Transcription
00:00Ça y est, ils sont dans l'avion au moment où l'on se parle ?
00:02Non, ils ne sont pas dans l'avion, ils vont prendre l'avion.
00:04Mais ce qui est important, c'est que la décision qui vient d'être rendue,
00:08si on sait la décrypter, elle est innocente.
00:10On ne peut pas imaginer une seconde que la justice argentine relâche deux Français,
00:14les autorise à rentrer dans le pays.
00:15On va revenir sur ce qui s'est passé, ce qui peut motiver cette décision.
00:17Mais est-ce qu'on doit s'attendre à les voir arriver sur le sol français ?
00:20Demain, par exemple ?
00:22Comment ? Demain ?
00:23Est-ce que demain, ils seront arrivés ?
00:24A priori, oui, c'est ce qu'ils souhaitent.
00:26Mais ils souhaitent aussi avoir, si vous voulez, une phase de régime médiatique,
00:31parce que ça a été extrêmement violent,
00:33tout ce qu'ils ont eu à connaître avec leur famille.
00:35Et ils veulent rentrer en France, prendre le temps d'être avec leur famille,
00:38rentrer dans leur club, reprendre la compétition sportive.
00:41Et ils veulent voir comment on va gérer une phase qui est celle de la réhabilitation médiatique.
00:46Alors, racontez-nous ce qui s'est passé exactement.
00:47Donc, le Parc avait donné son autorisation,
00:50et c'est une juge des Libertés qui a donné son dernier feu vert
00:53en leur disant, ça y est, maintenant, vous pouvez rentrer en France.
00:55En fait, depuis le début, le Parc et qui a accès à tous les éléments de l'enquête
00:58et qui sait véritablement ce que cette enquête a produit,
01:01et elle a produit la marque de l'innocence de ces deux joueurs,
01:04a d'abord autorisé, il y a déjà un mois, la remise en liberté en Argentine.
01:10Il fallait que d'autres actes soient accomplis.
01:12Ils ont été accomplis, ils sont tous revenus à des charges,
01:15comme tous les actes de l'enquête.
01:16Aujourd'hui, on leur permet de rentrer en France.
01:18Dans quelques jours, il y aura une décision qui sera rendue pour abandonner les charges.
01:23Donc, c'est vrai que ça fait deux jours ou trois jours qu'on attend qu'ils rentrent
01:26et que toutes les manoeuvres dilatoires ont été faites par l'avocat de La Plaignante.
01:29J'ai envie de dire, d'une certaine façon, elle en a le droit,
01:31mais ça a été très dur à vivre et c'est pour ça qu'aujourd'hui, ce soir, c'est un grand cible les gens.
01:35La Plaignante, celle qui accuse ces deux rugbymen internationaux français,
01:39est toujours à l'hôpital, là ?
01:41Je ne crois pas parce qu'elle s'est exprimée à la télévision
01:43et qu'on va avoir dans les prochaines heures son entretien dans la télévision française.
01:47Donc, en fait, si vous voulez, il y a aussi ce match médiatique
01:49qui s'est déroulé parallèlement à l'affaire judiciaire,
01:52qui est extrêmement désagréable et qui n'est pas objectif, en fait,
01:56puisque d'un côté, on en appelle aux émotions, à une cause idéologique
02:00que chacun comprend et qu'on peut respecter.
02:02Et puis, nous, on a ces éléments objectifs, les vidéosurveillances, les textos,
02:06les téléphones portables que nous, on a remis à la justice
02:09alors que La Plaignante n'a pas voulu remettre son téléphone.
02:12Et ça, c'est un dossier judiciaire.
02:13Elle a quand même le droit de s'expliquer si elle en a envie.
02:14Non, mais tout le monde a le droit de tout.
02:16Le problème, c'est qu'en fait, est-ce qu'elle dit la vérité ?
02:19Et comment vous pouvez évaluer qu'elle dit la vérité ?
02:21Donc, vous êtes sur un registre d'émotions alors que la justice,
02:24qui a eu à évaluer de savoir si ce qu'elle disait était vrai,
02:26a clairement dit que ce n'était pas le cas.
02:28Et notamment, une expertise médicale qui est rentrée très vite
02:31et qui a pesé énormément dans les décisions du procureur,
02:33qui dit qu'elle s'est plainte de faits qui n'ont pas pu se produire.

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