Incursion ukrainienne à Koursk : la menace de Vladimir Poutine
Au début du mois d’août, l’armée ukrainienne a lancé une offensive sur le territoire russe dans l’espoir de ralentir l’avancée de Moscou dans l’est du pays. Vladimir Poutine parle d’un échec
Au début du mois d’août, l’armée ukrainienne a lancé une offensive sur le territoire russe dans l’espoir de ralentir l’avancée de Moscou dans l’est du pays. Vladimir Poutine parle d’un échec
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00:00Kursk, l'aube se lève à peine. Il est 5 heures du matin.
00:09Pour la première fois dans l'histoire, l'Ukraine ose l'impensable.
00:13Une offensive sur le sol russe défiant une puissance nucléaire.
00:22En réponse à l'avancée russe inexorable dans le Donbass et à l'échec de sa contre-offensive,
00:27le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, n'a plus d'autre choix.
00:31Il doit jouer sa dernière carte.
00:40Kursk est une partie de notre plan pour la victoire de l'Ukraine.
00:46Ce plan sonne peut-être ambitieux, mais ce plan est très important pour nous.
00:53Je peux en évoquer certaines parties.
00:56Une partie qui a déjà été réalisée est Kursk.
01:06Une autre partie est une poussée puissante pour obliger la Russie à arrêter la guerre de façon diplomatique.
01:15Un coup d'échec décisif. Dans le silence glacial de l'aube, l'attaque sur Kursk commence.
01:21Rien ne doit échouer. Les médias ukrainiens se muraient dans le silence. Aucune information ne doit fuiter.
01:31Aujourd'hui, l'ennemi a lancé une nouvelle attaque perfide contre nos civils.
01:35Il y a des victimes. Elles reçoivent tous les soins médicaux nécessaires.
01:39Je demande à tout le monde de suivre les consignes de protection contre les missiles et les drones et de se mettre à l'abri.
01:52Les troupes avancent, déterminées à renverser le cours de la guerre.
01:56Les Russes, confiants après leur succès dans le Donbass, sont pris au dépourvu.
02:00A Kursk, l'état d'urgence est décrété. Vladimir Poutine convoque immédiatement une cellule de crise.
02:06Il nous faut commencer par les événements qui se déroulent dans la région de Kursk.
02:11Comme vous le savez, le régime de Kiev a entrepris une nouvelle provocation à grande échelle.
02:16Il tire de manière aveugle avec différents types d'armes, y compris des roquettes, sur des bâtiments civils, des habitations et des ambulances.
02:31Le peuple russe, jusqu'ici épargné par les horreurs de la guerre sur son propre sol, bascule dans la panique.
02:37Le général Valéry Gerasimov rassure Poutine. Tout est sous contrôle. Nous éradiquerons toute menace.
02:43L'avancée de l'ennemi dans le territoire en direction de Kursk a été stoppée par les actions des unités couvrant la frontière nationale,
02:49des gardes-frontières et des unités de renfort par des frappes aériennes, des missiles et des tirs d'artillerie.
02:54A l'heure actuelle, les unités du groupement Nord et les gardes-frontières du Service fédéral de sécurité de Russie
03:00continuent de détruire l'ennemi dans les zones immédiatement adjacentes à la frontière russo-ukrainienne.
03:04L'opération s'achèvera par la défaite de l'ennemi et l'atteinte de la frontière de l'état.
03:09C'est un épisode important avec une nouvelle surprise côté ukrainien, avec déjà des objectifs politiques, symboliques, médiatiques atteints par les Ukrainiens.
03:22D'un point de vue strictement militaire, ce n'est pas encore clair en réalité.
03:26Il semblerait que l'un des objectifs de l'Ukraine était de dégarnir le Donbass,
03:31de faire transférer des unités russes du Donbass où les Ukrainiens sont en difficulté vers la région de Kursk.
03:37Pour l'heure, cela ne semble pas être le cas, en tout cas de façon très marginale.
03:41Mais à Kursk, l'inquiétude est palpable. L'Ukraine vient de capturer un premier village.
03:47La ville de Sudja est contrôlée par les forces armées ukrainiennes. La ville est calme, tous les bâtiments sont intacts.
03:55Depuis l'Ukraine, des chars sont acheminés pour renforcer les troupes déjà en place.
03:59Des soldats russes capturés sont exhibés sur les réseaux sociaux, instrument d'une propagande implacable.
04:09Les troupes de nos forces de défense poursuivent leur offensive sur le territoire de la région de Kursk.
04:14Depuis le début de la journée, les troupes ont progressé d'un à deux kilomètres.
04:20Depuis le début de la journée, les troupes ont progressé d'un à deux kilomètres dans différentes directions.
04:25La recherche et la destruction de l'ennemi dans la localité de Sudja sont terminées.
04:31Depuis le début de la journée, nous avons fait prisonnier une centaine de soldats ennemis.
04:35Pour ce qui est de la stratégie politique du Kremlin, c'est un peu silence radio.
04:39En tout cas, faire en sorte de ne pas inquiéter outre mesure la population.
04:44Vous êtes très loin d'un discours de mobilisation pour venir défendre la patrie attaquée.
04:49Le Kremlin ne dévie pas de cette ligne qui est de maintenir ce conflit un peu à la périphérie, un peu sous le tapis,
04:56ce qui peut paraître paradoxal en réalité.
04:58Si vous êtes en Russie aujourd'hui, et surtout à Moscou, ce n'est pas vrai à Kursk bien sûr,
05:01vous pouvez parfaitement imaginer que vous n'êtes pas dans un pays en guerre.
05:04Je pense que le Kremlin, la Russie, va essayer de contenir l'avancée ukrainienne,
05:10qui est beaucoup moins rapide aujourd'hui qu'il y a quelques jours.
05:12Mettre ce problème de côté et continuer à avancer dans le combat.
05:16Des armes occidentales, dont les redoutables Storm Shadow, martèlent les positions russes.
05:21L'Ukraine franchit toutes les lignes rouges.
05:25Vladimir Poutine, furieux, contacte Joe Biden.
05:29Les Américains nient toute implication dans l'opération.
05:33Ce que je peux dire, c'est qu'effectivement nous avons vu les informations.
05:38Et évidemment, nous allons contacter l'armée ukrainienne pour en savoir plus sur ses objectifs.
05:45Pour ce qui est des détails, je vous renvoie aux Ukrainiens qui parleront de leurs propres opérations militaires.
05:52C'est à eux que je vous renvoie.
05:56Les Ukrainiens ont clairement indiqué qu'ils n'avaient pas l'intention d'annexer le territoire russe.
06:02Contrairement à ce que Vladimir Poutine disait, cela dit, ils y restent.
06:07Ils construisent des fortifications, et d'après nos conversations, ils semblent avoir l'intention de conserver un territoire pendant un certain temps.
06:16Je pense que nous pouvons être certains que Poutine organisera une contre-offensive pour tenter de récupérer ce territoire.
06:26Cette contre-offensive n'a pas encore commencé, mais nous anticipons que ce sera une bataille très difficile pour les Russes.
06:34L'Occident retient son souffle. Frapper la Russie sur son propre sol, avec des armes occidentales, pourrait provoquer une escalade sans retour.
06:43La menace nucléaire, déjà brandie par Poutine, ressurgit.
06:51Les jours passent, et enfin, Volodymyr Zelensky prend la parole.
06:56Il revendique les attaques sur Kursk. Le plan semble réussir.
06:59Zelensky se voit déjà négocier d'égal à égal avec Poutine.
07:03Je viens de parler au commandant en chef, Oleksandr Sirski, et il y a des avancées de nos troupes dans la région de Kursk, de 1 à 3 kilomètres.
07:11On a pris le contrôle de deux villages de plus. Des combats actifs sont en cours dans un autre village.
07:16Le Donbass, ce qui se passe dans le Donbass, les fissures, les craquellements, ont une portée militaire sans doute plus importante.
07:26Parce que ce sont des districts, des villes très fortifiées, très défendues.
07:31La ligne de front n'avait pas bougé par endroit depuis 2014.
07:35Et prendre un kilomètre carré dans le Donbass a sans doute, d'un point de vue strictement militaire, plus de valeur que prendre un kilomètre non défendu dans la campagne de Kursk.
07:45L'Ukraine avance.
07:49Pendant une semaine, l'Ukraine avance, capturant des soldats russes, comme en témoignent des vidéos amateurs.
07:55L'Ukraine se félicite d'avoir déplacé la guerre en territoire russe.
07:59Zelensky veut instaurer une zone tampon à Kursk, forçant la Russie à négocier lors du prochain sommet de paix.
08:06L'objectif principal de nos actions défensives, en général, est de détruire le plus possible le potentiel russe, le potentiel de la guerre,
08:15et de faire le maximum de travail contrôlé.
08:19En particulier, c'est la création d'une zone de tampon sur le territoire d'agresseur de notre opération en Kursk.
08:25Mais à Kursk, l'horreur règne.
08:28Les civils fuient, tentant d'échapper aux bombes.
08:31D'autres témoignent du cauchemar.
08:35Merci aux organisateurs de nous avoir fait sortir, parce que c'est une situation très difficile pour nous.
08:41L'explosion a eu lieu vers 11h. Dans mon salon, tout s'est envolé.
08:45Les tringles à rideaux, tout. Dans la cuisine, une fenêtre est endommagée, le balcon aussi.
08:50Il est fait de surprises, il est majeur. Il est majeur pour tout le monde en Russie.
08:53Et c'est une très mauvaise surprise pour Poutine, qui, je pense, en tiendra grief, cette fois-ci, à son chef d'état-major.
08:59Pourquoi ? Parce que ceux qu'on appelle les correspondants militaires, les blogueurs militaires, qui sont très actifs sur Telegram,
09:06qui est un espace informationnel à part en Russie, eh bien, ils avaient tiré la sonnette d'alarme.
09:1010 jours avant, 15 jours avant, en disant attention, il y a des concentrations de troupes dans les régions de Soumise.
09:15Manifestement, ils n'ont pas été pris au sérieux.
09:17Et on a pu percevoir le courroux de contenu, certes, du président Poutine à l'égard de son chef d'état-major.
09:24Le général Gerasimov était passé à travers les gouttes de la purge du ministère de la Défense.
09:29La Russie est en alerte maximale. Une seconde cellule de crise est ouverte.
09:35Vladimir Poutine, entouré de ses plus hauts responsables, évalue la situation.
09:54Ce sont des groupes qui, sans séparation, attaquent des gens pacifiques, des infrastructures citoyennes,
10:01ou qui tentent de créer des menaces pour les objets de l'énergie nucléaire.
10:07Qu'est-ce qu'on peut en parler avec eux ?
10:10En ce moment, la situation dans la région est compliquée.
10:13Au jour d'aujourd'hui, sous le contrôle de l'ennemi, il y a 28 points de résidence.
10:19La profondeur de l'entrée dans la région de Kursk...
10:22C'est une chose de tirer au stand de tir ici,
10:26et c'en est une autre de mettre sa vie et sa santé en danger.
10:31Mais vous avez en vous l'exigence intérieure de vous battre pour la patrie,
10:36et le courage de prendre une telle décision.
10:43La réponse russe est implacable.
10:46Une unité de 20 000 soldats, épaulée par les mercenaires du groupe Wagner,
10:49est déployée à Kursk.
10:52Leur mission ? Stopper l'avancée ukrainienne et éradiquer la menace.
10:59Depuis une semaine, nous avons constaté que les Russes ont commencé à bombarder plus intensément.
11:04La ville était préparée à ça.
11:06Les citoyens de Soumy ont pu voir de jour comme de nuit le travail des systèmes anti-aériens,
11:10comment les roquettes étaient interceptées.
11:19Confiant dans la puissance de son armée, Poutine s'envole pour l'Azerbaïdjan,
11:24renforçant ses alliances diplomatiques.
11:27À Kursk, les combats s'intensifient.
11:30L'offensive ukrainienne perd de sa vigueur.
11:33L'armée russe monte en puissance, déterminée à stopper les forces ukrainiennes.
11:39Face à la pénurie d'hommes et de munitions, les soldats ukrainiens sont capturés en masse.
11:44Furieux, le Kremlin met fin aux négociations secrètes avec l'Ukraine.
11:49Le ministre des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov, annonce froidement
11:53la Russie ne négociera pas sur Kursk.
11:59Nous ne discutons de notre territoire avec personne.
12:02Nous ne négocions pas sur notre territoire,
12:05déclare le chef du ministère russe des Affaires étrangères.
12:09En réalité, personne n'a l'intention de négocier en ce moment.
12:12Les Ukrainiens n'avaient pas l'intention de le faire.
12:15D'ailleurs, l'offensive d'origine Kursk avait sans doute pour objectif
12:19de faire taire cette petite musique qu'on entendait en Occident sur le thème
12:22l'Ukraine est en difficulté, elle ferait mieux de négocier aujourd'hui que dans six mois.
12:25Ça, c'est terminé. Et côté russe, on n'avait pas l'intention de négocier.
12:29Pourquoi ? Parce qu'on avait l'impression, plutôt juste d'ailleurs,
12:32que les troupes étaient à l'offensive dans le long bas.
12:36C'est donc que cette stratégie de grignotage porterait ses fruits
12:39d'ici quelques semaines, d'ici quelques mois.
12:41D'autant plus, je le rappelle, que le système électrique ukrainien a été frappé.
12:44L'hiver va être difficile en Ukraine.
12:46Aujourd'hui, tout le monde a de bonnes raisons de ne pas négocier,
12:49sauf quelques points très précis, ça a été évoqué précédemment,
12:52comme des échanges de prisonniers.
12:54En colère, à la télévision russe, les propagandistes exigent
12:57une réaction ferme de la Russie et de l'utilisation de l'arme atomique tactique.
13:01Ils pensent tous que nous allons perdre et que l'Ouest va gagner.
13:05Ils ne comprennent pas que ce n'est pas possible.
13:08C'est tout simplement impossible, ça n'arrivera jamais.
13:10Ou nous gagnons, ou ça finira mal pour l'humanité tout entière.
13:14Il n'y a pas d'autre issue.
13:16Quand les gens demandent combien de temps ça va durer,
13:19notre aveuglement, la confrontation avec l'Ouest,
13:22moi, je ne vois qu'une seule option.
13:24C'est pour toujours.
13:26Habituez-vous à cette nouvelle vie.
13:28Je ne supporte pas les gérignades.
13:30Je me sens mal pour les enfants.
13:32Pourquoi vous sentez-vous mal pour les enfants ?
13:34Certains se sentent mal car leurs enfants ne peuvent étudier à l'Ouest.
13:37Que le beau nouveau monde ne sera plus ouvert à eux,
13:40tout leur sera fermé.
13:42Je leur dis, vous devriez vous réjouir.
13:45Le beau nouveau monde court tout droit vers l'enfer.
13:49Dans dix ans, vous direz, merci beaucoup.
13:52Merci car mon enfant n'a jamais étudié à l'Ouest,
13:56car vos enfants resteront normaux.
14:00Peu importe ce qu'il se passe,
14:02et comment nous nous comportons,
14:03notre combat contre eux, c'est pour le reste de notre vie.
14:09Vladimir Poutine, vous devriez probablement
14:12prendre des mesures militaires plus décisives.
14:15Sinon, nous serons les prochains.
14:17Pour l'instant, c'est Kursk.
14:19Après Kursk, c'est Oriol.
14:21Je pense que les mesures antiterroristes ont été introduites trop tard.
14:24Il ne fallait pas crier,
14:26on les renvoie tous à la frontière,
14:28et se raconter des histoires.
14:30Mais plutôt introduire immédiatement,
14:31un régime d'opération antiterroriste,
14:33et envoyer immédiatement des forces spéciales.
14:35Ce que les Russes appellent l'opération spéciale,
14:37l'invasion de l'Ukraine,
14:39pour rappeler un chat à un chat,
14:41l'armée russe était assez peu nombreuse.
14:43150 000 hommes ont été déployés et engagés.
14:45À l'été 2022,
14:47les Ukrainiens étaient trois fois, quatre fois plus nombreux,
14:49ce qui explique les déconvenues dans la région de Kharkiv et de Kherson.
14:52Et puis, dès lors,
14:54la Russie a déployé une stratégie
14:56qui visait à monter en puissance,
14:58avec, cela a été dit, Wagner,
14:59mais surtout une campagne de recrutement,
15:01de contractuel,
15:03avec des conditions financières assez exceptionnelles,
15:05qui d'ailleurs entraînent un grand brassage social en Russie.
15:07Ça, c'est assez peu mesuré.
15:09Aujourd'hui, est-ce que la Russie,
15:11qui disait être sur un rythme de recrutement
15:13de 30 000 par mois,
15:15peut continuer ?
15:17Il y a des doutes.
15:19Et la question qui risque de se poser à terme,
15:21c'est est-ce que, finalement,
15:23la Russie, pour l'emporter,
15:25alors je pense que Vladimir Poutine
15:27a toujours l'intention de l'emporter,
15:29on peut s'interroger sur ce que ça veut dire,
15:31mais en tout cas, ne pas en rester là.
15:33Il va peut-être falloir envisager
15:35une deuxième vague de mobilisation partielle.
15:37Alors, cette hypothèse est systématiquement démentie
15:39par le Kremlin,
15:41qui perçoit bien le problème politique.
15:43La première vague de mobilisation,
15:45en septembre 2022,
15:47avait suscité un mécontentement,
15:49beaucoup d'inquiétude.
15:51C'était passé.
15:53Est-ce que la société russe pourra accepter
15:55une deuxième vague de mobilisation ?
15:57Peut-être.
15:59C'est une proposition majoritaire,
16:01mais en léger effritement.
16:03Et peut-être,
16:05et c'est ce qui se dit en tout cas,
16:07cela pourrait être aussi pour relever
16:09la précédente vague,
16:11pour faire passer un petit peu les choses
16:13dans la société.
16:15En tout cas, in fine,
16:17la Russie, comme l'Ukraine,
16:19on le voit, sont confrontés à un problème défectif.
16:21L'Ukraine, c'est particulièrement visible.
16:23Elle a adopté une loi de mobilisation
16:25beaucoup plus dure, évidemment.
16:27Pour ce qui est de la Russie,
16:29ce n'est pas une guerre à moitié
16:31ou de guerre qui ne dit pas son nom.
16:33Cela reste à voir.
16:35Après plusieurs semaines marquées
16:37par des combats acharnés,
16:39la percée de l'armée ukrainienne en Russie
16:41qui a débuté le 6 août 2024
16:43en territoire russe,
16:45semble prendre fin.
16:47Malgré que les troupes ukrainiennes
16:49tiennent désormais plusieurs centaines
16:51de kilomètres carrés de terre russe
16:53dans la région de Kursk,
16:55certains ont déjà été récupérés
16:57par l'armée russe.
16:59Mais l'armée russe,
17:01qui a été détruite en 2024,
17:03semble stopper.
17:06Je suis anxieuse.
17:08Je suis inquiète pour mes parents,
17:10pour mes proches,
17:12pour toute l'Ukraine,
17:14pour nos soldats.
17:16Cela fait déjà trois ans
17:18que nous sommes inquiets
17:20et que nous sommes stressés.
17:22Plusieurs combattants ukrainiens
17:24et mercenaires étrangers
17:26sont capturés par les Russes.
17:28Je m'appelle Alexander.
17:30Mon nom est Ante.
17:32Je suis né en 1948,
17:34en Carpathie-Brest.
17:36Cette offensive ukrainienne à Kursk
17:38marquera-t-elle l'histoire
17:40comme celle de l'été 1943
17:42où l'armée rouge avait lancé
17:44une contre-attaque dans la région
17:46face à un baroud d'honneur nazi ?
17:48Cette bataille de Kursk
17:50du 5 juillet au 23 août 1943
17:52s'avérera être un tournant
17:54de la Seconde Guerre mondiale.
18:55Une vidéo sans sous-titrage n'aura pas été réalisée
18:59sans l'accompagnement d'Amara.org