Les invités de Thierry Cabannes débattent de l'actualité dans #PunchlineWE du vendredi au dimanche
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00:00:00Bonjour à tous bienvenue dans Punchline en direct sur CNews et au sommaire de
00:00:05notre première partie d'émission une fillette de 7 ans grièvement blessée
00:00:09hier soir à Valoris la gamine a été percutée sur un passage piéton par un
00:00:13motard alors qu'elle traversait accompagnée de son grand frère
00:00:16transportée d'urgence à l'hôpital elle a été plongée dans un coma artificiel
00:00:20nous ferons le point sur les derniers éléments avec notre journaliste police
00:00:24justice Célia Barotte et puis sur place l'émotion et la colère des habitants
00:00:27nous retrouverons notre reporter Franck Triviaud. La France a tué mon mari
00:00:32ces mots ce sont ceux d'Harmonie Comine l'épouse d'Eric Comine le gendarme
00:00:36percuté par un chauffeur à Mougins dans la nuit de lundi à mardi des mots qui
00:00:40aujourd'hui raisonne et inquiète les compagnes de gendarmes et de policiers
00:00:43nous irons en Gironde où une de nos équipes a pu rencontrer l'une d'entre
00:00:48elles elle a accepté de témoigner de son angoisse quotidienne et si c'était pour
00:00:53ce week-end il se murmure en effet que la fin du suspense est proche que la
00:00:56nomination du nouveau premier ministre pourrait intervenir dimanche mais la
00:01:00nomination de qui qui saura sortir la France de cet impasse toutes ces
00:01:04interrogations restent pour le moment sans réponse on en débat cet après-midi
00:01:08dans punchline en compagnie de mes invités je vous les présente dans un
00:01:12instant mais juste avant 17h il est l'heure de retrouver Adrien Spiteri
00:01:17pour le rappel des titres de l'actualité Adrien
00:01:22vous en avez parlé Miquel une fille de 7 ans a été grièvement blessée hier
00:01:26soir dans les Alpes-Maritimes elle a été percutée sur un passage piéton par un
00:01:30motard à valorise golf jouant l'homme faisait une roue arrière en remontant
00:01:34une file de voiture la jeune fille a été transportée à
00:01:37l'hôpital et plongée dans un coma artificiel son pronostic vital est très
00:01:42engagé Lucie Castet se dit inquiète du blocage du pays qui la candidate du
00:01:46nouveau front populaire pour Matignon s'est exprimé aux universités d'été du
00:01:50parti socialiste à Blois aujourd'hui elle reproche au président de ne pas
00:01:53l'avoir nommé elle assure que de nombreuses personnes partagent son
00:01:57inquiétude et puis la France s'inquiète également des opérations militaires
00:02:01israéliennes en Cisjordanie selon le ministère des affaires étrangères
00:02:05elles aggravent un climat d'instabilité et de violence inédit ces opérations
00:02:10durent depuis trois jours elles ont causé la mort d'une vingtaine de
00:02:13personnes merci beaucoup Adrien et on vous
00:02:17retrouve dans 30 minutes pour un nouveau point sur l'actualité punchline cet
00:02:21après-midi sur ces news en compagnie de Naïma Imphadel essayiste chargée de
00:02:25missions politiques de la ville bonjour Naïma je suis ravi de vous accueillir
00:02:28merci beaucoup bonjour Mickaël ravi d'accueillir également Véronique
00:02:32Jacquier bonjour Véronique bonjour bonjour à tous alors on attend avec
00:02:36impatience Amaury Brelet et Louis Dragnel également qui vont nous rejoindre voilà
00:02:40il suffisait de l'appeler il arrive Amaury Brelet donc il suffit de les
00:02:43nommer il va nous rejoindre dans quelques secondes sur ce plateau juste
00:02:46le temps de revenir bien sûr sur la principale information de cette édition
00:02:50une fillette de 7 ans grièvement blessée jeudi soir à Valorice par une moto qui
00:02:55faisait une roue arrière au niveau d'un passage piéton la petite fille a été
00:02:59percutée aux alentours de 19h son pronostic vital est engagé transporté
00:03:04d'urgence à l'hôpital elle a été plongée dans un coma artificiel alors que
00:03:08savons nous de ce drame les dernières informations avec ce sujet de Mathieu
00:03:12Deveze il est aux alentours de 19h ce jeudi à Valorice quand une fillette de
00:03:177 ans traverse ce passage piéton avec son frère de 11 ans elle est alors
00:03:21violemment percutée par une moto qui circulait à grande vitesse en roue
00:03:25arrière moi j'ai entendu des hurlements j'étais dans mon lit et je suis venue je
00:03:29vis la petite fille au milieu de la route qui perdait beaucoup de bruit du sang
00:03:34inconsciente à l'arrivée des sapeurs-pompiers et souffrant notamment
00:03:38d'un traumatisme crânien la fillette est transportée à l'hôpital placée en coma
00:03:43artificiel son pronostic vital est très engagé
00:03:46alors moi je vous cache pas j'en ai pleuré hier quand je suis sortie voilà
00:03:49encore parce que parce qu'on est maman parce que voilà on est obligé de
00:03:55protéger nos enfants par rapport aux autres c'est pas normal excusez moi je
00:04:00vais cru oui ça fait chier il ya des règles sur la route mais il faut les
00:04:02suivre parce que un de ces jours ce seront vos petits frères vos petites
00:04:05soeurs et là faudra pas venir vous plaindre vous faire une manifestation ou
00:04:09quoi que ce soit ça ne servira à rien en fait
00:04:10de nombreux habitants pointent du doigt la dangerosité d'une route très
00:04:14fréquentée c'était une route où les gens ils
00:04:17apprennent pour une autoroute pour une voie rapide
00:04:19vous arrivez là sur les passages piétons donc il n'y a personne qui vous laisse
00:04:22passer faut vraiment vous engager que vous prenez le risque vous pour que la
00:04:27voiture elle s'arrête on se sent vraiment abandonné par tout le monde
00:04:30c'est devenu l'autoroute devant chez moi c'est des vitesses excessives c'est tous
00:04:35les jours des accidents donc là c'est un ras-le-bol ayant que c'est cette petite
00:04:38qui a été touchée ça nous fait très mal au coeur et que c'est pas normal on a
00:04:41beau faire des courriers crier il n'y a rien qui est fait cela depuis plus de
00:04:45trois ans le conducteur âgé de 19 ans a été placé en garde à vue inconnu des
00:04:50services de police il est négatif au test d'alcoolémie et de stupéfiants
00:04:53l'enquête elle se poursuit pour déterminer les circonstances du drame
00:04:59voilà maurie brelais un nous a rejoint journaliste à nos côtés bon bonjour à
00:05:04maurie bonjour également à louis dragnel chef du service politique d'europe 1
00:05:08bonjour louis alors on va retrouver tout de suite franck triviau et pierre
00:05:12hemco qui se trouve sur le lieu du drame bonjour franck il y a on l'imagine
00:05:16beaucoup d'émotions et de colère cet après-midi parmi les habitants de ce
00:05:21quartier franck
00:05:25oui effectivement beaucoup d'émotions et de colère dans ce quartier on a vu des
00:05:30enfants et leurs parents en pleurs venir vers nous témoigner de la
00:05:34dangerosité de ce passage piéton où tout s'est joué on va vous montrer un
00:05:38petit peu avec pierre hemco comment ça s'est joué hier soir aux alentours de
00:05:4119 heures où la petite fille sort de son immeuble elle habite juste ici elle va
00:05:47sortir et se présenter ici devant ce passage piéton et au moment où elle
00:05:54s'engage et bien on va vous montrer sur la droite les voitures qui arrivent il ya
00:05:58une moto qui va vouloir doubler en faisant une roue arrière ça permet de
00:06:02bien comprendre et c'est là qu'elle va être percuté elle ne va avoir aucune
00:06:09chance ça va être projeté à plusieurs mètres de ce passage piéton tout au
00:06:14long de la journée des habitants qui sont venus nous voir pour dire pour
00:06:17dénoncer l'absence d'aménagement depuis toutes ces années et un habitant juste
00:06:22à côté ses enfants se baignaient avec la petite hier dans la piscine de la
00:06:26résidence il nous a dit j'habite ici depuis trois ans ça fait le cinquième
00:06:30accident il ya une maman aussi qui est venu nous voir en disant que son fils a
00:06:34été percuté au même endroit les habitants qui ne comprennent pas pourquoi
00:06:38on n'a pas mis des dos d'âne ou des feux rouges pour lutter contre et bien la
00:06:43vitesse très excessive ici c'est une montée ou une descente les motos
00:06:47accélèrent et ce soir et bien c'est vraiment l'incompréhension ici dans ce
00:06:52quartier merci beaucoup franck triviaux et les
00:06:56images de pierre emco qui vous accompagne pour ces news alors colère
00:06:59des habitants de ce quartier qu'on entend depuis ce matin et et qui disent
00:07:03finalement qu'ils ne sont pas surpris tant les comportements routiers ces
00:07:08comportements routiers sont devenus fréquents véronique jacquiez dans ce
00:07:11quartier et puis visiblement un souci également ce qui concerne ce que nous
00:07:15disait franck l'infrastructure routière de ce quartier alors c'est un quartier
00:07:19très résidentiel donc on peut s'étonner effectivement que ce ne soit pas limité à
00:07:2330 km heure ou tout au moins que tout un chacun s'autorise à dépasser les
00:07:27vitesses autorisées donc il y a effectivement un sujet d'infrastructure
00:07:31et moi j'entends la demande des riverains de mettre des dos d'âne même
00:07:35si bien entendu on ne règle pas toutes les délinquances routières que l'on
00:07:38évoque malheureusement trop souvent sur nos plateaux par ce type
00:07:44d'infrastructure mais là ça me paraît effectivement essentiel de mettre des
00:07:48ralentisseurs de mettre des dos d'âne maintenant on ne peut pas on ne peut pas
00:07:53lutter que de cette façon il y a deux choses qui me paraissent importantes la
00:07:57première le profil du jeune homme du chauffard qui a 19 ans il est donc
00:08:01majeur mais comme bien des jeunes hommes de son âge bien des hommes d'ailleurs
00:08:06parce que dix-huit ans commence quand même être un homme on devrait avoir
00:08:09conscience qu'avec une moto on peut tuer on peut blesser on a une arme entre les
00:08:13mains non mais surtout quand on roule dans une agglomération donc là il y a
00:08:16un sujet d'éducation alors soit de la part des parents soit de la part de la
00:08:22société en règle générale puisqu'on se rend bien compte qu'il y a de moins en
00:08:26moins d'éducation parentale en règle générale quand vous mettez quand ce
00:08:30jeune homme a une moto entre les mains j'imagine que son père ne l'a pas
00:08:33cérémonié en lui disant attention si là tu tu dépasses les bornes j'ai pas
00:08:38envie d'aller chercher au commissariat voyez il y a un rapport à l'autorité
00:08:41peut-être qu'il manque parce que le coup de faire une roue arrière comme ça en
00:08:46pleine agglomération alors qu'on est en train de doubler en dit long sur
00:08:49l'immaturité de la personne voilà ensuite faut-il une éducation routière
00:08:55plus poussée dans les collèges dans les lycées sans doute mais ça ne
00:09:00règlera pas pour autant la question de l'éducation et surtout de la conscience
00:09:04c'est à dire que quand ce chauffard prend sa moto a-t-il conscience qu'il
00:09:09n'est pas seul à rouler mais qu'il oeuvre au milieu d'un collectif d'une
00:09:14société d'une agglomération où il y a des enfants où il y a aussi des vieilles
00:09:18personnes qui peuvent traverser la route donc voilà cette cette déperdition de
00:09:22la conscience malheureusement on la voit dans bien dans bien des lieux de
00:09:26notre de notre société de notre vivre ensemble et là on n'a pas toutes les
00:09:31réponses en tout cas le politique n'a pas toutes les réponses
00:09:33ça se joue au sein des familles me semble-t-il. Et ces témoignages qui se
00:09:36succèdent depuis ce matin j'ai même entendu certains dire et c'est
00:09:40dramatique ça devait arriver Naïma M. Fadel quand on entend ça on comprend
00:09:44aussi d'une certaine façon pour les habitants ce drame aurait pu être
00:09:47évité. Oui c'est ce que moi j'ai j'ai entendu c'est un drame terrible mais ce
00:09:53que j'ai entendu c'est qu'apparemment les riverains avaient alerté la mairie
00:09:57qu'ils avaient dit que c'était extrêmement insécure et qu'il fallait
00:10:01faire quelque chose et nous avons la possibilité de faire des choses quand on
00:10:05est élu notamment on peut effectivement mettre des ralentisseurs comme disait
00:10:10Véronique mais même des radars parce que j'ai regardé en fait c'est assez
00:10:14large donc effectivement on sent bien qu'il y a possibilité en fait de rouler
00:10:19extrêmement vite mais il est possible de mettre des radars mobiles.
00:10:22Mais alors justement Naïma je vais vous redonner la parole à Maurie et Louis
00:10:26également justement le maire de Valoris Kevin Luciano était interrogé tout à
00:10:31l'heure il s'est exprimé à ce sujet lui il pointe du doigt la délinquance et
00:10:35reprend aussi les mots de la veuve souvenez-vous la veuve du gendarme Eric
00:10:40Comines écoutez le maire de Valoris. On n'a pas à faire un problème de route
00:10:45aujourd'hui on a à faire un problème de délinquance on a à faire un malade à
00:10:49une personne qui se croit toute puissante et qui roule à tombeau ouvert
00:10:53dans la ville en percutant hélas une petite fille qui traverse et ça c'est
00:10:58inacceptable donc il faut pas renverser les choses ce qui est le vrai problème
00:11:03c'est le problème de la France la femme du gendarme qui a été assassiné il y a
00:11:08quelques jours l'a dit la France tue la France tue par son laxisme la France tue
00:11:12parce qu'on n'est pas assez sévère la France tue parce qu'il y a un culte de
00:11:16l'impunité qui s'est installé et qu'aujourd'hui des jeunes qui sont peut-être
00:11:20sans histoire comme cet individu peuvent se croire tout permis et penser qu'ils
00:11:25peuvent rouler comme des fous penser qu'on peut agresser un policier penser
00:11:28qu'on peut s'en prendre aux institutions voilà Kevin Luciano le maire de Valoris
00:11:33qui reprenait donc notamment effectivement les mots d'Armory d'Armony
00:11:39Comine la veuve du gendarme tué en début de semaine à Mougin percuté par
00:11:43un chauffard alors il y a plusieurs choses dans ce que vient de dire le maire
00:11:46de Valoris à Amaury-Brelé effectivement il pointe du doigt la délinquance on le
00:11:51comprend en tous les cas il y a on sent aussi une certaine façon de
00:11:55déresponsabiliser la commune lorsqu'il dit ce n'est pas un problème de route
00:11:58sur le fond il a quand même raison cette énième tragédie est l'illustration de
00:12:03l'effondrement de l'autorité dans notre pays quand on entend la veuve ça
00:12:07peut aussi être les deux Amaury ça peut être les deux quand on entend le maire
00:12:11de Valoris et puis la veuve du gendarme Comine dénoncer la France qui a tué son
00:12:18mari et qui a mis en danger cette fiette on entend évidemment la France les
00:12:22autorités politiques nos responsables politiques l'état qui faillit depuis des
00:12:26décennies a assumé sa mission de protection des français a assumé
00:12:30l'autorité qui qui est la sienne et qui par là déresponsabilise en effet
00:12:35toute la société a commencé et vous avez parfaitement raison de le souligner
00:12:38celle des parents parce que ce jeune il a 19 ans donc c'est un gamin qui n'a pas
00:12:43été élevé correctement qui n'a pas les codes de la vie en communauté et qui en
00:12:48effet a pris le risque de conduire cette moto en sens contraire en
00:12:54percutant cette fiette à toute vitesse et en effet aujourd'hui on a une
00:12:59malheureuse enfant qui est entre la vie et la mort qui a une responsabilité non
00:13:03seulement de l'état mais qui malheureusement dépeint sur l'ensemble
00:13:07de la société a commencé par les parents dans cette affaire
00:13:09même fadel alors moi je suis pas trop d'accord avec vous à maurice parce que
00:13:13je pense que ce n'est pas les dire convenable de la part de ce maire de
00:13:19surfer sur la douleur et la souffrance de madame commune
00:13:23madame commune a employé des propos extrêmement forts elle a pointé l'état
00:13:29la france c'est à dire l'état pourquoi parce que l'état de droit il missionne
00:13:34nos policiers nos forces de l'ordre pour notre sécurité notre protection donc il
00:13:39doit faire en sorte qu'ils soient protégés et ils ne le sont pas et
00:13:42souvent ils partent même la peur au ventre quand moi j'entends des
00:13:46témoignages de femmes ou de barils de policiers ou de gendarmes qui disent
00:13:53qu'aujourd'hui ils doivent taire le métier de leurs parents père fils etc je
00:14:00trouve ça insupportable ça veut dire quoi ça veut dire qu'aujourd'hui
00:14:03l'état l'état autorise à ce qu'on le gifle à ce qu'on lui obéisse pas
00:14:08concernant cette cette situation là j'ai regardé un peu le profil
00:14:12il semblerait que malheureusement si je puis dire c'est un profil lambda c'est à
00:14:17dire c'est pas des rodéos c'est il n'était pas sous stupéfiant ni alcool ni
00:14:22etc mais là moi j'interroge les pouvoirs de police d'un maire et les pouvoirs de
00:14:29ses missions aussi en termes d'aménagement moi j'ai été élu et je
00:14:33sais combien c'était important parce qu'on faisait des réunions avec les
00:14:36ensembles des habitants on voit bien bien que parfois il n'était pas entendu
00:14:40vous savez ça peut être aussi par exemple les trottoirs ou les voitures se
00:14:45gardent dessus les poussettes ne peuvent pas passer les personnes âgées peuvent
00:14:48tomber etc et là manifestement il y a aussi un problème à ce niveau là donc
00:14:52moi je veux bien voilà que madame commune dans sa douleur dans sa
00:14:57souffrance part de la responsabilité de la france et de l'état parce qu'encore
00:15:01une fois nos forces de l'ordre sont missionnés par l'état pour porter les
00:15:06missions pour risquer leur vie mais là en l'occurrence je regrette mais monsieur
00:15:11le maire de valoris là c'est un peu fort de café si je puis dire c'est vrai
00:15:15vous avez raison aussi de pointer du doigt le profil de l'auteur c'est un
00:15:19conducteur âgé de 19 ans titulaire du permis de conduire propriétaire de la
00:15:23moto il n'était pas positif à l'alcool ni aux stupéfiants ce profil qui n'est
00:15:29qu'est plutôt favorable finalement louis dragnel on peut imaginer que compte
00:15:33tenu de ça la justice soit moins sévère ça on peut s'en inquiéter aussi
00:15:37ce qui est sûr c'est que s'il avait conduit sans permis de conduire avec une
00:15:41moto qui n'était pas assuré en état d'ébriété tout ça ce sont des
00:15:44circonstances aggravantes dès lors qu'un accident donc forcément oui il y aura
00:15:48une différence de traitement compte tenu du fait que en tout cas il n'y aura pas
00:15:52une aggravation éventuelle de sa peine pourtant il ya quand il ya un
00:15:56comportement qui est totalement je suis entièrement je suis pas en train de vous
00:16:01personne ne doit pas être condamné et la justice ne doit pas faire son travail
00:16:04simplement je voulais rebondir sur ce que disait naïma à l'instant moi je
00:16:08suis pas du tout d'accord avec vous naïma moi je pense que évidemment le
00:16:12contexte n'est pas du tout le même que ce qui s'est passé à mougins les
00:16:15circonstances il n'y a pas un policier il n'y a pas de refus de faille voilà il n'y a
00:16:19pas une confrontation de même nature mais globalement c'est à peu près le
00:16:23même sujet c'est à dire que c'est le même sujet pourquoi parce qu'en fait la
00:16:27question c'est celle de ce que évoqué à maurice brûlé c'est la question de
00:16:30l'autorité et la question de l'apprentissage de la morale du bien du
00:16:33mal l'apprentissage de la vie en société et si le maire nous on explique
00:16:39très souvent que ce qui se passe ce sont des faits de société ce sont des faits
00:16:41politiques et en fait c'est la continuité de ces faits de société et je
00:16:45comprends tout à fait que le maire reprenne avec ses mots mais moi je
00:16:52ne regrette pas en disant la france mais si mais si mais si et je pense et
00:16:57simplement et je termine simplement le naïma et puis il est nul n'oublions pas
00:17:00bien sûr ça fait partie où il est attendez et quand il dit quand quand les
00:17:04élus disent prononce des mots faibles mièvres mielleux on est tous en train de
00:17:10dire qu'ils ne disent pas la vérité qu'ils ne sont pas courageux voilà là
00:17:13on a un maire alors connaît pas ce maire j'ai jamais rencontré de ma vie c'est
00:17:15pas ça je connaissais même pas son existence quelque part il fait partie
00:17:18ou c'est la partie politique moi je m'en mêle c'est trop facile comme
00:17:23argument j'ai pas terminé je voulais simplement terminer et juste d'un mot je
00:17:29pense qu'on se nommait on se voulait en fait les maires ils sont chargés et
00:17:32souvent il paye les conséquences de décisions politiques qui sont prises au
00:17:35niveau national un maire c'est pas celui qui fait la loi un maire il accepte il
00:17:40est où il est sommé en fait d'accepter ce qui a été décidé à paris à
00:17:43l'assemblée nationale et au sénat ce qui a été initié impulsé par les
00:17:46gouvernements successifs et je termine simplement d'un mot je pense que c'est
00:17:49une énorme erreur de penser que le débat c'est parce qu'il n'y a pas assez de
00:17:52signalisation routière ou qu'il n'y a pas assez de dodane mais ça peut être les deux
00:17:55ça peut être les deux non mais non parce que vous me connaissez vous savez
00:18:00combien mais attendez Louis vous entendez les témoignages des gens nous nous dans
00:18:04sur ce carrefour on n'ose pas faire traverser nos enfants parce qu'à aucun
00:18:07moment en fait personne qui est des dodane ou pas ne doit se comporter comme
00:18:10ça évidemment évidemment lui on est bien d'accord je n'arrête pas de
00:18:15dénoncer la question de la place et du rôle des parents qu'il faut les
00:18:20responsabiliser qu'il faut les les poursuivre pénalement je suis l'une
00:18:24vraiment qui dénonce à chaque fois l'erreur d'eux que je ne vous accuse pas
00:18:27je sais ce que c'est quand on est élu et les pouvoirs qu'on et moi j'ai été élu je
00:18:32ne veux plus jamais être élu je vais vous dire pourquoi ce que j'étais déçu
00:18:36de faire de la politique parce que je me suis rendu compte combien alors pas tous
00:18:40les élus mais combien on peut au sein de la majorité vous mettre des bâtons dans
00:18:45les roues pour faire des choses pour aider les habitants pour sécuriser pour
00:18:49intervenir sur les trafics multiples etc pour mieux regarder un peu au niveau des
00:18:54aides sociales qui sont données je peux vous dire que vraiment j'en ai si je
00:18:58peux j'en ai bavé donc c'est pour ça que c'est trop facile quand un élu dit
00:19:04bah oui mais c'est la non il a des pouvoirs de police il peut installer de
00:19:08policiers muni municipaux il peut mettre des radars moi je l'ai mis
00:19:13ce dont on parle c'est de climat d'immunité générale qu'il y a dans la société
00:19:18d'ailleurs là je suis d'accord donc aujourd'hui aujourd'hui en fait alors
00:19:23plus en plus de gens qui s'autorisent à faire des choses qui sont illégales qui
00:19:26sont contraires à la coutume qui sont contraires à la civilité simplement
00:19:30parce qu'ils savent que tout est entre tous les verrous sont en train de
00:19:33sauter mais alors forcément ça inhibe toute une partie de la société louis
00:19:36on a philippe s'il vous plaît on a philippe qui nous attend et qui est en
00:19:39direct également avec nous il était présent hier un bonjour philippe merci
00:19:43d'être en direct avec nous dans punchline philippe vous avez été témoin
00:19:47de ce drame vous en avez même été d'une certaine façon le premier
00:19:51spectateur car vous êtes l'automobiliste qui s'est arrêté pour
00:19:56laisser traverser cette petite fille et son grand frère c'est bien ça
00:19:59exactement donc je n'avais personne devant moi j'ai vu deux enfants à ma
00:20:04droite donc j'ai pensé directement m'arrêter et donc les enfants j'ai
00:20:10même fait un petit signe qu'ils pouvaient y aller ils m'ont très
00:20:12gentiment tous les deux remercié en faisant un petit signe de la main et
00:20:15immédiatement en même temps j'ai vu une moto arriver vraiment très très
00:20:21rapidement je me suis dit bon dieu pourvu que et malheureusement la moto a
00:20:25hurté la petite fille qui était projetée une dizaine de mètres plus loin
00:20:28la moto vous l'avez vu arriver dans votre rétroviseur c'est ça exactement
00:20:33oui est ce que vous avez pu voir le comportement qu'avait le motard à ce
00:20:40moment là vous voulez dire après l'accident ou non sur le moment en
00:20:46fait lorsque vous avez vu la moto arriver vous avez pu constater
00:20:48effectivement ce comportement routier est-ce qu'elle roulait effectivement sur
00:20:52sur sa roue arrière alors ça je suis incapable de le dire dans le rétroviseur
00:20:58ce que je peux vous dire c'est que j'étais très étonné que le garçon se
00:21:01soit levé directement qui n'ait pas été blessé vu le l'importance du choc et
00:21:06donc il a levé ses bras au ciel et quasi immédiatement le père est descendu donc
00:21:11la petite fille était qu'un mètre plus loin à peu près et le père est descendu
00:21:14puisque apparemment c'était devant le domicile des parents la mère a suivi mais
00:21:19ce que je voudrais dire c'est que je me suis fait agresser verbalement dix
00:21:22minutes avant par un motard à cannes qui m'a excusez moi mais traité de trou du
00:21:27cul il y a il y a une une agressivité spécialement dans le midi parce que
00:21:33c'est ce que j'expliquais je reviens de la boule il n'y a pas du tout cette
00:21:36atmosphère il y a une agressivité et un manque d'éducation qui devient cruel
00:21:42vraiment en france et que je déplore je pense que dans le midi avec la
00:21:49surpopulation et la chaleur il y a vraiment un climat intenable c'est tous
00:21:53les jours tous les jours que les gens s'agressent s'insultent et c'est ce n'est
00:21:59pas possible sans faire de généralité un évidemment
00:22:03philippe alors j'aimerais savoir est-ce que c'est une route que vous empruntez
00:22:06régulièrement que vous connaissiez ou pas du tout c'était la première fois
00:22:09que vous étiez dans ce secteur régulièrement mes parents habitent cannes
00:22:12et j'emprunte régulièrement pour aller à nice donc c'est ce qui mène à la
00:22:18huit si vous voulez l'autoroute et vous aviez déjà une connaissance de faits de
00:22:23délinquance sur cette route ou au contraire vous constatiez auparavant que
00:22:27c'était une route plutôt tranquille mais c'est à dire c'est une en fait c'est
00:22:32une route très longue en plus en pente et qui mène à l'autoroute et très
00:22:38étroite donc il y a un supermarché aussi donc il y a beaucoup de piétons
00:22:43si vous voulez en plus c'est l'accès enfin je pense que c'est l'unique accès
00:22:46pour pour aller sur l'autoroute donc forcément c'est très passant et les
00:22:50gens sont souvent nerveux bon donc mais là alors bon ce que je voudrais dire
00:22:56aussi c'est que malheureusement il n'y avait absolument personne dans l'autre
00:22:59sens ce qui est ce qui est étonnant en ce
00:23:01temps là et donc la moto en a profité pour pour évidemment doubler la file de
00:23:07voitures à toute allure et s'il y avait évidemment des voitures dans l'autre
00:23:11sens ce serait sans doute pas arrivé ça c'est sûr mais...
00:23:15Quelle a été votre votre réaction sur le moment Philippe on imagine le choc
00:23:19évidemment ?
00:23:20Oui d'autant plus que je vous dis une seconde avant la petite
00:23:23faisait un petit geste gentil donc alors bon forcément comme c'était des
00:23:29enfants ils étaient petits on les voyait pas devant ma voiture enfin c'est
00:23:35pas une raison à partir du moment où la moto elle devait se douter que si je
00:23:39m'arrête et qu'il n'y avait personne devant moi je répète absolument personne
00:23:42si je m'arrête c'est pas un feu c'est simplement un passage clouté c'est qu'il
00:23:47y avait une raison c'était pour laisser passer des gens donc mais ils roulaient
00:23:50une telle allure donc je pense qu'ils roulaient vite ça c'est certain
00:23:57certain certain.
00:23:58Et puis évidemment il y a cette cette roue arrière vous imaginez le
00:24:01comportement c'est à dire un motard qui fait une roue arrière ça veut dire que
00:24:05déjà il perd le contrôle de son de sa moto qui devient par conséquent une
00:24:09arme et puis il perd totalement la visibilité de la route et du passage
00:24:14piéton qu'il a devant lui donc c'est totalement irresponsable Véronique
00:24:16Zacquier.
00:24:17C'est une démonstration de toute puissance ça en revient à ce qu'on
00:24:19disait au départ et il y a effectivement une carence éducative dans dans la
00:24:24mesure où l'éducation c'est justement remettre le jeune à sa place et pas le
00:24:28laisser prospérer dans sa toute-puissance quitte à franchir en
00:24:32permanence les limites maintenant pour faire un petit peu la synthèse de tout
00:24:35ce qui a été dit je pense que les radars ne sont pas une solution les
00:24:38dodans ne sont pas une solution même si à ce carrefour pourquoi pas ça
00:24:40s'impose mais en soi ce n'est pas la solution
00:24:44il y a des maires qui sont capables qui commencent quand même à penser par
00:24:48exemple à faire des stages de citoyenneté avec leurs collégiens ou
00:24:51leurs lycéens ils disent tu es citoyen de telle ville
00:24:54ben justement je veux pas que tu te comportes comme un chauffard quand tu es
00:24:57en train de conduire ton scooter ou ta moto
00:25:00donc voilà il y a des choses qui se mettent en place quand même au niveau
00:25:04municipal dans certaines communes maintenant moi il me semble quand même
00:25:08qu'on a perdu le sens noble du politique le politique quand même au
00:25:12départ ça doit faire de pour chacun le rendre en tout cas faire en sorte que
00:25:17chacun soit maître de sa propre vie soit souverain de sa propre vie c'est à dire
00:25:22avoir l'éducation pour prendre les bonnes décisions tenir le volant de sa
00:25:27vie en en trouvant un travail en étant capable de nourrir sa famille on oublie
00:25:31finalement toute cette émancipation qui passe bien entendu par l'éducation mais
00:25:35par l'éducation aussi à la citoyenneté là on vient on constate en avec ce avec
00:25:40ce témoignage qu'il y a une dissolution de la citoyenneté et une dissolution de
00:25:44la civilité tout ça va le père donc il y a une décivilisation tout court il est
00:25:49temps quand même évidemment de prendre les choses en main mais le maire tout
00:25:51seul ne peut pas tout faire. Philippe vous souhaitez ajouter quelque chose ?
00:25:54Oui je voulais dire qu'il y a deux ans devant la devant la gare de Cannes
00:25:58j'étais aussi victime d'un rodéo enfin si je vous dis parce qu'il y avait un
00:26:03jeune homme qui roulait sur une roue devant la gare de Cannes et il est tombé
00:26:08j'ai failli l'écraser déjà il y a deux ans et j'avais claxonné il n'était pas
00:26:12content il m'a menacé d'ailleurs il est reparti et il a refait le rodéo et là
00:26:17il est tombé devant moi mais j'ai failli l'écraser et en plus il m'avait aussi
00:26:20insulté il y a vraiment un gros gros problème je vous dis je pense que c'est
00:26:24spécifique dans le midi parce que je roule pas mal en France et je vois ça
00:26:28spécialement dans cette région je pense. Il n'y a pas que dans le midi
00:26:33malheureusement que des drames comme ça arrivent. Merci en tous les cas Philippe
00:26:37pour votre témoignage très intéressant cet après-midi dans punchline on va
00:26:41marquer une courte pause on va revenir dans un instant et on évoquait
00:26:43justement les mots d'Harmonie Comine tout à l'heure la veuve du gendarme
00:26:47tué en début de semaine lors d'un refus d'Octemperet
00:26:49c'était à Mougins la France a tué mon mari ces mots qui aujourd'hui résonnent
00:26:53et inquiètent les compagnes de gendarmes et de policiers dans notre
00:26:57pays. Restez avec nous pour la suite de punchline sur CNews
00:27:04de retour sur CNews pour la suite de punchline toujours en compagnie de mes
00:27:08invités on va poursuivre nos débats dans un instant juste après le rappel
00:27:11des titres de l'actualité il est 17h30 et c'est avec Adrien Spiteri
00:27:17Emmanuel Macron est un Machiavel de bac à sable ce sont les mots de Clémentine
00:27:22Autain aux universités d'été du parti socialiste à Blois la députée du NFP
00:27:26reproche au président de la république de refuser de nommer Lucie Castet à
00:27:30Matignon et plus largement de tarder à prendre une décision
00:27:33la Russie poursuit son avancée dans l'est de l'Ukraine le Kremlin revendique
00:27:37la prise de trois nouveaux villages pendant ce temps l'offensive
00:27:41ukrainienne se poursuit dans la région russe de Koursk les troupes de Kiev
00:27:44assurent progresser dans certains secteurs et puis J-100 avant la
00:27:49réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris elle est prévue le 8 décembre
00:27:52prochain après plus de cinq années de travaux ces travaux avaient un objectif
00:27:56conserver l'authenticité du monument merci beaucoup Adrien il est 17h30 la
00:28:03suite de punchline sur CNews avec toujours Louis Dragnel, Amaury Brelet,
00:28:07Naïma M.Fadel et Véronique Jacquet on en parlait tout à l'heure les mots
00:28:11d'Harmonie Comine la veuve du gendarme tué en début de semaine lors d'un refus
00:28:15d'obtempérer résonnent aujourd'hui et inquiètent particulièrement les femmes
00:28:20et les compagnes de gendarmes et de policiers la France a tué mon mari en
00:28:24Gironde nous avons rencontré l'une d'entre elles qui nous partage son
00:28:28angoisse quotidienne regardez c'est un sujet de Jérôme Rampenoux et d'Augustin Donnedieu
00:28:33c'est une femme rongée par l'angoisse et l'inquiétude au quotidien
00:28:37qui nous accueille chez elle le mari de Nathalie est policier chaque jour elle
00:28:42craint de ne pas le voir rentrer le soir on a toujours cette appréhension de
00:28:48savoir ce qui va se passer s'il va rentrer à la maison quoi très clairement
00:28:52Nathalie a écouté très attentivement le discours de la veuve du gendarme tué à
00:28:57Mougins lors d'un refus d'obtempérer elle partage tous ces mots et sa colère
00:29:01je suis entièrement d'accord avec elle c'est tout à fait ça on est on a l'état
00:29:07qui est complètement désengagé face à nos forces de l'ordre face à nos nos
00:29:13hommes et nos femmes qui nous protègent tous les jours face à ce constat
00:29:18Nathalie et ses enfants se protègent au quotidien on évite de dire qu'on vit
00:29:23avec un policier on se protège aussi de plus en plus et nos enfants ne peuvent
00:29:30pas dire qu'ils sont enfants de policier Nathalie l'assure son portable n'est
00:29:35jamais très loin d'elle plusieurs fois par jour elle appelle son mari pour se
00:29:39rassurer et tenter de vivre normalement voilà pour l'inquiétude terrible de
00:29:45cette femme qui se dit que ce qui est arrivé finalement à Eric Comine à
00:29:49Moray-Brelé aurait pu arriver à son mari bien sûr mais les policiers sont en
00:29:53première ligne sur le terrain pour protéger les français contre
00:29:56l'ensauvagement depuis des années 15000 policiers ont été blessés l'an passé
00:30:00en hausse de 4,1% sur un an et ça fait trois ans que cela dure qu'on observe
00:30:04cette cour qui ne cesse de monter les policiers auparavant étaient attaqués
00:30:09pour ce qu'ils faisaient aujourd'hui ils sont attaqués pour ce qu'ils sont on les
00:30:13a vus d'ailleurs dans les mois qui ont suivi les émeutes l'an passé on a vu des
00:30:17policiers qui ont été attaqués qui ont été victimes de guet-apens parfois en
00:30:21civil jusqu'à leur domicile en famille on a vu des noms des identités qui ont
00:30:26été révélés sur les réseaux sociaux ils ont été menacés de mort on a
00:30:30régulièrement dans les cités des quartiers sensibles comme on dit des noms
00:30:33de policiers qui sont tagués sur les murs avec leur matricule leur adresse
00:30:37donc ce sont devenus des cibles parce qu'ils sont en effet les symboles des
00:30:41représentants de l'état de l'autorité ils sont le bras armé de l'état et
00:30:45aujourd'hui vous avez de plus en plus de délinquants français mais aussi
00:30:50étrangers qui les prennent directement pour cible vous y ajoutez en plus
00:30:54politiquement à l'extrême gauche ses élus responsables qui depuis des années
00:30:58pour ne pas les citer la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon et consorts qui ne
00:31:01cessent d'accuser la police d'être raciste de tuer tous les jours et même
00:31:06de vouloir les désarmer comme on peut l'aimer en leur mettant des cibles dans
00:31:10l'eau il emmène très clairement une cible dans le dos tout à fait
00:31:12naïma m fadel vous imaginez l'angoisse impermanente de ces familles qui
00:31:16s'attendent un jour ou l'autre à recevoir un coup de fil pour leur
00:31:19annoncer une mauvaise nouvelle je veux dire ça doit être terrible de vivre dans
00:31:22cette angoisse permanente écoutez je l'imagine ça terrifiant mais comme je
00:31:27vous l'ai dit tout à l'heure comment se fait-il qu'un état de droit que la
00:31:32france accepte cette situation qui est faite à ses représentants à ceux qui
00:31:38ont qui sont dépositaires de son autorité ses missions régaliennes de la
00:31:42protection de la sécurité de nous tous qui risquent leur vie pour sauver les
00:31:47nôtres comment la france peut accepter cela
00:31:49moi c'est ça que je n'arrive pas et qui me et qui me qui me comment dirais-je qui
00:31:54me sidère qui je me dis mais c'est pas possible pourquoi et en fait on se rend
00:31:58compte qu'en fait c'est accepté en réalité savez moi j'ai connu une france
00:32:03où les policiers les enfants de policiers étaient fiers de dire que leur
00:32:07papa ou leur maman il était policier j'ai connu ça j'ai connu des policiers
00:32:11qui habitaient dans les quartiers alors c'était pas les mêmes quartiers mais
00:32:15qui était dans ce dans comme le prof de sport l'infirmière etc ils étaient là
00:32:21ils rentraient même avec leur uniforme de policier qu'est ce qui s'est passé et
00:32:25en fait le pire enfin je trouve c'est qu'on accepte qu'ils doivent se cacher
00:32:30et faisons attention à ça et vous voyez ça résonne à moi par rapport à
00:32:35l'antisémitisme parce que c'est ça en fait c'est qu'à un moment on accepte on
00:32:39accepte que des gens cachent ce qu'ils sont leur métier
00:32:43religion voyez et que et que finalement et bien les voyous les voyous les
00:32:49délinquants ou les antisémites puissent en fait en toute impunité
00:32:53continuer mais jusqu'où on va alors imaginez que nos policiers nos forces
00:32:58de l'ordre décident de ne plus nous protéger vous imaginez je vais vous dire
00:33:02que des hommes de la civilisation des hommes des femmes on arrive à avoir honte
00:33:05d'être policier dans un pays mais c'est ça vous vous rendez compte
00:33:07véronique parlait de la civilisation elle a raison vraiment on est aujourd'hui
00:33:11dans une décivilisation parce que la civilisation c'est quoi c'est à un
00:33:15moment on décide de transférer notre sécurité et notre protection un état
00:33:19de droit qui en charge cela si l'état de droit n'est plus en capacité même de
00:33:23d'appliquer son autorité mais on effectivement on est dans la
00:33:27décivilisation louis dragnelle nicolas sarkozy s'exprime notamment sur ce sujet
00:33:33dans une une longue interview accordée à nos confrères du figaro
00:33:37oui absolument alors il ya des sujets très politiques également alors je vais
00:33:41justement je suis en train de de retrouver le passage où effectivement
00:33:45voilà il ya une question qui est posé à nicolas sarkozy à mougins un gendarme a
00:33:48été tué lors d'un refus d'obtempérer par un homme déjà condamné dix fois par
00:33:51la justice sa veuve accuse la france d'avoir tué son mari que vous inspire
00:33:55sa réaction réponse donc de nicolas sarkozy il explique que les propos de
00:33:59cette femme était la prise de parole pardon de cette femme était
00:34:02bouleversante d'émotions et de vérité ensuite il revient sur sa carrière au
00:34:07ministère de l'intérieur et il explique que les quatre années où il était le
00:34:10plus heureux furent celles où il occupait les fonctions donc de ministre de
00:34:14l'intérieur et puis ensuite il rappelle un certain nombre de propositions qu'il
00:34:18avait fait de loi aussi qu'il avait fait adopter notamment les peines
00:34:21planchers il explique à l'époque on l'avait traité de fascistes et de
00:34:25dictateurs qu'il regrette donc que françois hollande est mis fin à cela
00:34:29puisqu'il termine sa réponse en disant avec les peines planchers le meurtrier
00:34:33de mougins n'aurait vraisemblablement pas été en liberté tant qu'on dit que
00:34:37rien n'a été fait depuis 50 ans c'est un mensonge car la droite et la gauche en
00:34:40matière de sécurité ce n'est pas la même chose
00:34:42c'est intéressant ce que dit nicolas sarkozy dans dans le figaro véronique
00:34:46jacquiez oui tout à fait bien entendu des choses ont été faites depuis 50 ans
00:34:49les pleines les peines planchers mais rappelons que la gauche donc a
00:34:52détricoté tout ce qu'avait fait nicolas sarkozy notamment françois hollande et
00:34:57là on retombe là encore dans un processus de décivilisation puisque
00:35:01l'homme en question le cap verdien qui est à l'origine du refus d'obtempérer
00:35:06et qui a tué ce gendarme a écopé de dix condamnations il a exécuté l'ensemble de
00:35:13ses peines amendes travaux d'intérêt général enfin il a fait tout ce qu'il
00:35:17fallait et non non mais moi je m'interroge sur le fait que on n'est pas
00:35:22assez ferme et que ça ne va pas assez loin c'est dire dix condamnations mais
00:35:25dans bien des pays la moindre petite infraction vous n'obtenez pas la
00:35:30nationalité et là il est il est arrivé en france il a commis des infractions et
00:35:36malgré cela il a obtenu la nationalité française non non il est totalement
00:35:40il a obtenu un titre de séjour pardonner moi oui mais rien que le titre de séjour
00:35:46moi ça me parait délirant c'est à dire qu'il faut être absolument intraitable ces gens là
00:35:52ne connaissent que le rapport de force donc il y a un moment c'est comme la toute-puissance
00:35:55que nous avons évoqué pour le jeune chauffard de valoris il faut mettre des
00:36:00limites mais des limites qu'ils comprennent ensuite les peines dont il a écopé me
00:36:05paraissent quand même infiniment légère par rapport aux infractions commises et je vais
00:36:10prendre un exemple qui va vous paraître désuet mais mais c'est pour dire quand même qu'il faut
00:36:13repenser toute la politique pénale mais même toute la politique en termes de condamnation et
00:36:17surtout de de rédemption par la peine c'est à dire qu'au moyen-âge vous savez qui on envoyait
00:36:23sur les chemins de pèlerinage on envoyait justement les gens qui avaient commis des
00:36:27crimes ou des peines extrêmement ou des ou des ou des ou qui avait commis des actes extrêmement
00:36:33répréhensibles ils avaient le temps de marcher pendant un long moment ils avaient le temps à
00:36:38l'époque comme on disait d'expier leurs péchés mais ça veut dire quand même qu'ils avaient le
00:36:42temps d'avoir un retour sur eux-mêmes sur ce qui était bien sur ce qui était mal sur ce que la
00:36:47société leur permettait ou ne leur permettait plus mais maintenant où est-ce qu'il y a le
00:36:51moindre retour sur soi-même pour méditer la portée de ces actes nulle part en prison non
00:36:57la justice vous le permet-elle non la société vous le permet-elle non l'éducation nationale
00:37:03vous l'apprend-elle non et à la maison n'en parlons pas mais j'ai jamais fait de prison
00:37:08même les deux mois il y aura fait deux mois avec l'électronique mais ce que je dis qu'il n'y a
00:37:14même plus de lieu où là où on peut penser la portée du mal qui est commis et à titre individuel
00:37:22et à titre collectif alors je vous propose d'écouter le témoignage d'aurélie laroussi
00:37:26elle est présidente de l'association femmes de force de l'ordre en colère écoutez
00:37:30c'est la culture de l'excuse c'est faux faut pas taper trop fort faut chercher toujours des
00:37:39excuses à ces gens là mais les excuses et bien le tu aujourd'hui elle fait encore des morphins
00:37:43elle fait encore des meubles elle en deuil des familles complètes parce que voilà les gens
00:37:49annoncent avoir le gendarme le policier mais c'était un fils elle l'a dit c'est un frère
00:37:54il faut arrêter avec la culture de l'excuse à moribor les absolument avec la culture de
00:38:00l'excuse et de l'impunité on subit là le les conséquences d'un laxisme judiciaire depuis
00:38:06des années alors le laxisme judiciaire il est d'abord idéologique parce que vous avez un certain
00:38:10nombre de magistrats dans ce pays qui font passer leur idéologie et leur dogmatisme avant le droit
00:38:14je pense évidemment au syndicat de l'administrature qui pèse de plus en plus au sein de la profession
00:38:18vous avez un laxisme de fait par un manque de moyens le ministère de la justice depuis des
00:38:23années mais depuis des décennies manque de moyens même si le budget a été rehaussé de plusieurs
00:38:27milliards ces dernières années on encore très loin du compte et puis vous avez un laxisme par
00:38:32la loi ce sont nos députés ce sont nos parlementaires de droite comme de gauche qui depuis
00:38:36des années ont voté des lois pour aménager notamment les peines des délinquants et les
00:38:41criminels dans ce pays aujourd'hui vous avez en effet 40% des gens qui sont condamnés à de la
00:38:46prison qui n'y vont jamais et en matière de sécurité routière notamment il y a un laxisme
00:38:51généralisé il y a un policier l'an passé qui a été percuté par un jeune de 16 ans à bord d'une
00:38:57voiture volée c'était à Nantes il a traîné sur une vingtaine de mètres quelques mois plus tard il a
00:39:02été condamné à 35 heures de travaux d'intérêt général comment voulez vous avec ce genre de
00:39:07peine avec ce genre de peine qui n'envoie aucun message de dissuasion qui au contraire
00:39:13encourage l'impunité comment voulez vous que tous les délinquants dans ce pays ne se sentent pas
00:39:18libres de continuer à poursuivre dans cette voie et à renverser le premier policier ou le
00:39:23gendarme au coin de la rue même fadel c'est la france qui a tué le gendarme eric commune
00:39:27plus particulièrement les dirigeants d'hier et d'aujourd'hui oui très exactement moi je situe
00:39:35ça alors je ne sais pas ce qu'elle a voulu dire par 1981 donc je sais que certains supputaient
00:39:41que c'était par rapport à la peine de mort de ce qu'elle a dit madame commune dans son dans son
00:39:47message émouvant moi 1981 c'est le début c'est le c'est la gauche au pouvoir c'est l'arrivée de
00:39:54françois mitterrand l'arrivée de françois mitterrand et c'est cette arrivée là elle a vraiment changé
00:40:00je pense le pays et le destin si je puis dire du pays d'abord la manière de qualifier les personnes
00:40:07issues de l'immigration parce que je me souviens de la marche pour l'égalité des droits c'était
00:40:11une marche exceptionnelle de jeunes qui allaient qui marchait en fait pour la carte de dix ans
00:40:16pour eux et comment ils ont été reçus on en a fait la marche des beurres donc comment on a
00:40:21éthnicisé c'est le début de la racialisation pour moi et ensuite c'est tous les laxismes autour de
00:40:27la justice rappelons nous le beaucoup plus laxiste beaucoup plus avec une vision beaucoup
00:40:33plus d'explications sociales ce que j'appelle moi du misérabilisme social parce que la question des
00:40:40mineurs dont on parle souvent de la délinquance des mineurs elle a commencé à cette période là
00:40:44mais on l'avait déjà expliqué par le désœuvrement voyez si vous retrouvez vous pouvez retrouver
00:40:50facilement je pense des vidéos des choses ou des reportages on l'avait expliqué par le désœuvrement
00:40:56alors que là ce qu'il fallait faire je dis toujours tendre la main aux familles mais leur tomber
00:41:01dessus s'il y a un manquement et puis on sauve des gamins parce que ce qu'on ce que vous citiez tout
00:41:06à l'heure aussi c'est à dire l'absence comme disait aussi véronique de sanctions butées qui fait
00:41:13que ça vous dissuade parce que là vous faites 15 jours de prison ferme et dès le premier acte de
00:41:19délinquant ça peut changer aussi votre vie parce que si vous n'êtes jamais rattrapé et si à chaque
00:41:24fois effectivement comme disait aussi à maurice et bien vous renversez un policier vous vous rendez
00:41:29compte vous le traînez je suis pas combien de mètres et vous avez 35 heures d'intérêt général
00:41:34mais en quoi vous donnez un message fort et bien il recommence c'est plein de gamins comme ça qui se
00:41:39retrouvent avec 19 20 30 condamnations ils seront peut-être attrapés à l'âge de 10 ans 18 ans mais
00:41:45on va encore leur donner une chance et là on les installe réellement dans la délinquance donc la
00:41:50droite la gauche ne veut pas sauver ces gamins là au contraire on y j'ai qui est oui pour compléter
00:41:55ce que dit naïma ça existe en cette cette façon d'éviter la récidive et de et de devrait pour une
00:42:02prise de conscience de ce qui a été fait de mal aux pays bas il ya des prisons spécialement conçues
00:42:07pour les courtes peines et en règle générale effectivement ça calme ça calme le délinquant
00:42:13et il n'est pas incité à recommencer justement les sanctions oui non simplement en fait c'est
00:42:21l'immense paradoxe de la situation qu'on vit c'est que vous avez une police et une gendarmerie qui
00:42:25sont appréciés par et soutenus par 95 % de la population globalement depuis en tout cas
00:42:31quelques années il ya plutôt une augmentation des moyens et un soutien qui est renforcé globalement
00:42:36gérald darmanin est apprécié des policiers des gendarmes les policiers gendarmes savent que voilà
00:42:41s'il y a un problème il est toujours dit c'est quelqu'un qui est assez disponible mais voilà le
00:42:47paradoxe de tout ça c'est qu'en fait les policiers gendarmes maintenant ne veulent pas simplement
00:42:50avoir des lettres d'amour ce qui de la part des politiques ils veulent maintenant qu'il y ait une
00:42:55cohérence politique c'est à dire que vous pouvez pas avoir un ministre de l'intérieur qui est très
00:42:58volontaire sur ces questions là et de l'autre côté la chaîne pénale qui ne suit pas de l'autre
00:43:03côté l'absence de courage politique notamment avec les pays étrangers pour faciliter les expulsions
00:43:09l'absence de courage politique pour essayer aussi de donner des orientations à la justice
00:43:14administrative pour que justement les expulsions soit moins cassé par des recours permanents pour
00:43:22essayer de neutraliser à chaque fois la force de l'état donc en fait je pense qu'aujourd'hui c'est
00:43:26on est un carrefour c'est l'heure de vérité et plus ça va aller moins les policiers les
00:43:31gendarmes seront sensibles au fait qu'on leur dise simplement qu'on les aime je pense que
00:43:35maintenant ce qu'ils veulent c'est des actes et ils voient bien en fait d'ailleurs tous les
00:43:39syndicalistes policiers qu'on peut avoir sur ces news et sur Europe 1 le disent à chaque fois ils
00:43:43parlent de la justice des réponses pénales de la sanction des expulsions voilà ils ne parlent que
00:43:49de ça parce que c'est le concentré de leurs problèmes on va parler à présent de ce fléau
00:43:54du trafic de drogue dans un quartier résidentiel de Seine-Saint-Denis situé le long du canal de
00:44:00l'ourc quartier devenu le théâtre d'un trafic de stupéfiants et notamment de protoxyde d'azote
00:44:05la situation est devenue particulièrement préoccupante pour les résidents surtout que
00:44:09la rentrée approche et que ce trafic se déroule à proximité d'un collège et d'une crèche le
00:44:14reportage de Mathieu Deveze et Pierre-François Altermat. Au pavillon Soubois en Seine-Saint-Denis
00:44:21les cyclistes longent le canal de l'ourc dans ce quartier en apparence très calme et pourtant le
00:44:28soir il devient selon les habitants le théâtre d'un trafic de stupéfiants. Ils se shoot avec
00:44:33les bonbonnes de gaz et tout ça c'est tous les jours tous les jours. A quelques mètres des
00:44:39logements des dizaines de cartons de protoxyde d'azote un gaz hilarant et dangereux dont la
00:44:45vente est interdite aux mineurs il est cependant consommé par certains jeunes ici au bord du
00:44:51canal où les incivilités se multiplient. C'est du bruit des bagarres quand ils sont sous dès qu'ils
00:44:57font un pique-nique un barbecue ils laissent tous leurs déchets par terre et tout c'est devenu ça
00:45:02vous pouvez pas savoir. Invivable ? Invivable peut-être pas mais c'est devenu très sale c'est
00:45:08une ville qui est devenue très sale c'était sympa pavillon c'est une ville qui est devenue très très
00:45:12sale. Sorti de terre il y a huit ans ce quartier résidentiel attire de nombreuses familles en
00:45:16raison de son emplacement un collège une crèche et un centre commercial y sont notamment implantés
00:45:22mais certains trafiquants n'hésitent pas à vendre leurs produits aux pieds des immeubles. En fait
00:45:28ils sont là ils attendent les clients et puis quand vous passez vous n'êtes pas du quartier vous êtes
00:45:31regardé de travers. Les policiers ont beau faire leur mitié ils reviennent dix minutes après ces
00:45:36jeunes et suffisent deux quoi en fait le problème c'est que les gens vivent dans la peur voilà
00:45:40il faut faire quelque chose ça ne peut pas durer. Contacté la mairie nous assure que ses agents
00:45:46nettoient régulièrement l'espace public et que des éléments à charge ont été fournis à la police.
00:45:51Voilà un quartier en apparence très calme et pourtant Véronique Jaquet. Oui et pourtant oui
00:45:58enfin c'est pas parce que c'est calme en apparence qu'effectivement il n'y a pas de problème.
00:46:01Vous entendez ce que nous dit ces gens puis pavillon sous bois c'est vrai que c'est un quartier de
00:46:06Seine-Saint-Denis qui est plutôt mignon qui est le long du canal de l'ourc où il fait bon vivre et
00:46:11visiblement le soir. Il y a des tas de quartiers en France dans des villes paisibles qui sont de
00:46:18plus en plus gangrenées par le trafic de drogue alors on pourrait disserter sur les dealers bien
00:46:24entendu là ça touche plutôt aux personnes qui consomment visiblement des jeunes donc on peut
00:46:30s'interroger déjà sur l'impunité de ceux qui leur fournissent, ceux avec quoi ils se shoot.
00:46:36Ensuite quand même se pose la question de la santé mentale de toute une jeunesse que l'on
00:46:42pointe régulièrement quand même depuis le Covid mais aussi la santé mentale de toute une génération
00:46:47d'adultes. Il y a quand même 11% des adultes en France qui consomment régulièrement du cannabis.
00:46:52La France est l'un des pays au monde où l'on prend le plus d'antidépresseurs. C'est dire quand
00:46:59même que sincèrement il y a bon nombre de nos compatriotes qui ne se portent pas bien, qui ne se
00:47:05sentent pas bien et là encore politiquement il n'y a pas de signaux envoyés, il n'y a pas de
00:47:09politique de santé publique pour essayer de prévenir ces addictions. Alors c'est pas toujours
00:47:14facile mais en tout cas encore faudrait-il qu'on voit quelques signaux à l'oeuvre et puis moi je
00:47:20me mets à la place et des parents qui ont leur gamin qui se shoot comme ça sur le canal de
00:47:26l'ourc à quel sang peuvent-ils se vouer ? Qui est leur interlocuteur ? Est-ce que c'est un
00:47:34pharmacien ? Est-ce que c'est un médecin ? Est-ce que c'est leur mère ? Est-ce que c'est l'état ?
00:47:38Mais enfin on a l'impression qu'en plus tout le monde est livré à soi-même. Et surtout on a
00:47:43l'impression que c'est une situation qui touche de plus en plus de monde et qui s'installe dans
00:47:51des endroits où on s'y attend le moins aujourd'hui finalement. Oui alors ce cas particulier vient de
00:47:54nous rappeler que ça n'est pas en dépensant des milliards d'euros dans la rénovation urbaine
00:47:58qu'on allait changer les choses. Ça fait 30 ans qu'on le fait, ça ne change rien à la délinquance,
00:48:03ça ne change rien à la pauvreté dans ces quartiers, ça ne change rien à l'immigration qui ne cesse
00:48:10aussi de s'installer dans ces quartiers. Dans Apavillon-sous-Bois il y a quand même un cas
00:48:14très particulier, c'est le parisien d'ailleurs qui le précise, à côté des immeubles donc
00:48:19accessibles à la propriété où se sont installés et qui pour certains d'ailleurs de ces habitants
00:48:23ont dépensé les économies d'une vie, plusieurs centaines de milliers d'euros, sont retrouvés
00:48:28aujourd'hui dans une ville ou dans un quartier plutôt pourri par l'insécurité. On a relogé
00:48:33des familles de la cité de La Poudrette qui se situe non loin, 80 familles ont été relogées
00:48:39dans ce nouveau programme dont certains jeunes déjà condamnés pour trafic de stupéfiants et
00:48:43ce sont visiblement selon nos parisiens eux notamment qui pourrissent la vie de ce quartier.
00:48:47Donc ça veut dire quoi ? Ça veut dire que c'est les conséquences de la politique menée par la ville ?
00:48:51Et on voit bien qu'en fait le problème ça n'est pas les immeubles, ni même les constructions,
00:48:54ni même l'atmosphère ou l'ambiance, c'est d'abord ceux qui y habitent et malheureusement
00:48:59on voit là s'implanter des familles, en tout cas des délinquants et leurs familles qui risquent
00:49:04en effet de contaminer tout le reste parce que c'est comme ça que ça se passe. Vous avez des
00:49:07quartiers où cela se passe bien et qui finissent par être contaminés par celui d'à côté, c'est
00:49:11ce qui est en train de se passer à pavillon sous bois. Naïma ? Oui écoutez on l'a souvent posé
00:49:16la question aussi est-ce qu'aujourd'hui la solidarité nationale doit bénéficier aux familles
00:49:21de délinquants ? Souvent on en a parlé, le Danemark l'a fait, le Danemark il expulse les
00:49:27familles délinquantes des logements sociaux à charge pour eux de trouver alors que nous on ne
00:49:32peut pas. Si on veut par exemple expulser une famille d'un quartier parce qu'elle pose problème,
00:49:37on est obligé de la reloger. Donc c'est toute cette difficulté. En fait c'est, je ne sais pas
00:49:41comment on dit, le serpent qui se mord la queue, on n'en sort pas parce qu'en fait il n'y a pas
00:49:45réellement de volonté. Parce que si on expulse de ces quartiers-là ceux qui posent problème,
00:49:50qui sont une minorité mais qui impactent sur la majorité, qui sont dans le trafic, qui mettent
00:49:56en place un écosystème, une homerta, personne ne peut parler etc. Si on les expulse ça veut dire
00:50:01que ce quartier va devenir beaucoup plus sécure, que les gens vont pouvoir mieux vivre etc. Mais
00:50:07voilà on a toujours des cris d'orfraie quand on l'aborde alors que c'est la solution. Et
00:50:14effectivement je rejoins Amaury, le problème c'est qu'on déplace. Moi j'ai connu même des
00:50:18personnes qui ont été déplacées même dans le 15e, vous savez des logements où on a attribué
00:50:23certains logements à des familles justement qui étaient expulsées parce qu'elles posaient problème,
00:50:29dans le 15e, dans le 12e et qui ont posé des problèmes. Donc c'est ça, c'est qu'à un moment
00:50:35il faut qu'on s'autorise à se dire non, vous ne méritez pas la solidarité nationale, maintenant
00:50:40vous vous débrouillez pour trouver un logement par vos propres moyens et ça va être autre chose. Mais
00:50:44on n'est pas en capacité. Alors qu'en disant cela, et bien en touchant ces familles-là qui sont
00:50:49une minorité, on sauve la majorité. Et puis encore une fois lundi, je me répète mais lundi c'est la
00:50:55rentrée des classes, on le dit, ce trafic se déroule à proximité d'un collège et d'une crèche. Louis
00:51:00Dragnel vous imaginez évidemment la détresse des familles, des parents qui se disent qu'à partir
00:51:06de lundi le trafic va peut-être se faire devant leurs enfants, devant leur bébé, en accompagnant
00:51:13leur bébé à la crèche ? Je comprends parfaitement leur inquiétude, le problème c'est qu'ils n'ont
00:51:18pas d'autre choix que de subir parce que les inscriptions sont déjà faites, parce qu'on ne
00:51:23change pas comme ça un enfant dans un établissement. Et puis je pense aussi aux responsables de
00:51:27l'établissement qui eux sont aussi coincés, c'est-à-dire que ce n'est pas eux qui ont décidé qu'il y ait des
00:51:33deals qui se fassent en bas de l'école. Donc en fait tout le monde est un peu pris en
00:51:38otage, tout le monde est prisonnier, je rejoins ce que disait Naïma M. Fadel, tout ça à cause de la lâcheté
00:51:43politique, parce que des discours politiques avec des intentions de tout changer, de tout nettoyer,
00:51:48on en a entendu beaucoup depuis 40 ans. Le problème c'est que derrière ça n'a jamais été suivi par des actes.
00:51:52Un dernier mot Véronique ? Non je suis d'accord avec tout ce qui vient d'être dit, mais
00:51:59là aussi effectivement on voit passer les faits divers qui deviennent des faits de société et
00:52:05rien n'est réglé puisque quand je vous entendais parler je pensais à ces écoles à Nîmes qui avaient
00:52:11été fermées parce qu'en plein coeur d'un trafic de drogue. Donc les enfants à la sortie de l'école,
00:52:16vous voyez les trafiquants se tiraient dessus. Est-ce que ça a suscité une véritable indignation ?
00:52:21C'est-à-dire qu'au lieu de s'en prendre aux trafiquants, finalement on déplace les élèves.
00:52:27Mais oui mais là on avait fermé les écoles, on s'en était pas pris aux trafiquants, on avait dit
00:52:30finalement le quartier devient une vraie zone de non-droit. Et la médiathèque aussi. Mais vous
00:52:36imaginez à quel point les habitants sont livrés à eux-mêmes et là vous vous dites mais quelle
00:52:40faiblesse de l'état. Naïma ? Non je voudrais aussi rajouter que ce gaz hilarant c'est un fléau dans
00:52:49les quartiers et c'est surtout les gamins, les petits, les collégiens qui le inhalent et c'est
00:52:55terrible pour le cerveau. Il faut savoir qu'aujourd'hui, moi j'ai été interpellée aussi
00:53:00par des familles, juste ça c'est qu'on a un vrai problème aujourd'hui de schizophrénie qui viendrait
00:53:05aussi du cannabis et de ce gaz. Allez on va marquer une courte pause et dans un instant on revient en
00:53:11direct sur CNews et sur Europe 1. On va revenir notamment sur ce drame survenu à Valoris. Hier
00:53:17soir une fillette de 7 ans a été grièvement blessée, heurtée par une moto qui faisait une
00:53:22roue arrière au niveau d'un passage piéton. La petite fille a été percutée aux alentours de 19h.
00:53:27Son pronostic vital est engagé. On en parle dans un instant en compagnie de mes invités. A tout de
00:53:32suite sur CNews et sur Europe 1 pour la suite de Punchline. Restez avec nous. Bonsoir à tous,
00:53:41bienvenue ce soir sur CNews et sur Europe 1. Et si c'était pour ce week-end ? Il se murmure en effet
00:53:47que la fin du suspense est proche, que la nomination du nouveau Premier Ministre pourrait
00:53:51intervenir dimanche. Mais la nomination de qui ? Qui saura sortir la France de cet impasse ? Peut-être
00:53:56Madame Royal qui attendait visiblement jusqu'ici d'être appelée par le Président. Il ne l'a pas
00:54:01fait, elle prend donc les devants. Elle est disponible dit-elle et souhaite former un
00:54:04gouvernement d'union républicaine. Le gouvernement justement, parlons-en, cela fait 46 jours qu'il
00:54:10est démissionnaire. C'est semble-t-il un record sous la 5e mais aussi sous la 4e République. Et
00:54:15que pendant ce temps la délinquance elle ne recule pas. Les drames continuent de se répéter. Un
00:54:20gendarme tué lundi, percuté par un chauffard, récidiviste, une petite fille entre la vie et la
00:54:25mort renversée par un motard. Dans un entretien accordé au point, l'ancien Ministre de l'Éducation
00:54:30Jean-Michel Blanquer a déclaré au sujet d'Emmanuel Macron, il peut accomplir une prouesse et aussitôt
00:54:36la gâcher par une phrase ou une posture. Emmanuel Macron a réalisé une prouesse en 2017 en
00:54:42devenant le plus jeune Président de l'Histoire et en emmenant sa toute jeune formation politique,
00:54:46partie de rien, aux plus hautes fonctions de l'État. N'est-il pas, 7 ans après,
00:54:50en train de tout gâcher ? On en débat ce soir dans Punchline.
00:54:53Il est 18 heures sur CNews et sur Europe. Tout de suite le rappel des titres de l'actualité. Une
00:55:10fillette de 7 ans grièvement blessée hier soir dans les Alpes-Maritimes. Elle a été percutée sur
00:55:15un passage piéton par un motard à Vallauris. L'homme faisait une roue arrière en remontant
00:55:20une file de voiture. Elle a été transportée à l'hôpital et plongée dans un coma artificiel.
00:55:24Son pronostic vital est engagé. Les responsables de la Commission des finances de l'Assemblée
00:55:29Nationale interpellent le ministre des Comptes publics. Eric Coquerel et Charles de Courson
00:55:33demandent dans une lettre à Thomas Cazenave qu'il leur communique d'ici à lundi certains documents,
00:55:38des documents liés au budget de 2024 et de 2025. Dans le cas contraire, ils menacent d'aller mener
00:55:44eux-mêmes des infestigations à Bercy. La France s'inquiète des opérations militaires israéliennes
00:55:50en Cisjordanie. Selon le ministre des Affaires étrangères, elles aggravent un climat d'instabilité
00:55:54et de violences inédites. Ces opérations durent depuis trois jours. Elles ont causé la mort d'une
00:55:59vingtaine de personnes. Et puis 329e jour de détention pour les otages de l'organisation
00:56:04terroriste du Hamas dans la bande de Gaza. Deux de ces otages sont français. Ils se nomment Ofer
00:56:09et Oad. Nous pensons à tous ces otages et à leur famille. Nous demandons une fois de plus leur
00:56:14libération immédiate et sans condition. Voilà pour l'essentiel de l'actualité. Nous sommes en
00:56:19direct sur CNews et sur Europe en compagnie de Louis Dragnel, journaliste politique. Bonsoir Louis.
00:56:24Bonsoir. Bonsoir à Amaury Brelet. Bonsoir. Bonsoir à Amaury. Naïma Imphadel est également avec nous,
00:56:29essayiste chargée de mission politique de la ville. Bonsoir Naïma et bonsoir à Véronique
00:56:33Jacquier. Bonsoir. Bonsoir à tous. Une fillette de sept ans grièvement blessée jeudi soir avalorise
00:56:40par une moto qui faisait une roue arrière, on le disait, au niveau d'un passage piéton. La
00:56:44petite fille a été percutée aux alentours de 19h. Son pronostic vital est engagé, transportée
00:56:50d'urgence à l'hôpital. Elle a été plongée dans un coma artificiel. Alors que savons-nous de ce
00:56:55drame ? Les dernières informations avec notre journaliste police-justice Célia Barotte. Selon
00:57:00les informations du procureur de la République de Grâce, la fillette a été renversée par le motard
00:57:05alors qu'elle traversait un passage piéton accompagnée de son frère âgé de 11 ans. Elle
00:57:10souffre d'un traumatisme crânien et de multiples blessures. Elle a donc été placée dans un coma
00:57:15artificiel. La police municipale a interpellé le motard âgé de 19 ans. Il a été placé en garde à
00:57:22vue pour blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à
00:57:28trois mois. Ses analyses se sont révélées négatives à l'alcool et aux produits stupéfiants. Il est
00:57:33inconnu des services de police comme des services de la justice. Toujours sur son profil, on sait
00:57:38qu'il est bien titulaire du permis de conduire correspondant à la catégorie du véhicule qu'il
00:57:43conduisait et que ce même véhicule était bien assuré. Les investigations se poursuivent donc
00:57:48pour établir les circonstances exactes des faits. Voilà pour les précisions de Célia Barotte.
00:57:55Colère évidemment des habitants de ce quartier. On entend ça depuis ce matin des habitants qui
00:58:00disent que finalement ils ne sont pas surpris de ces comportements routiers qui deviennent
00:58:05malheureusement fréquents et notamment dans ce quartier. Écoutez justement le témoignage d'une
00:58:10habitante du quartier. Elle était interrogée tout à l'heure. Moi j'ai entendu des hurlements, j'étais
00:58:15dans mon lit et je suis venue, j'ai vu la petite fille au milieu de la route qui perdait beaucoup
00:58:21du sang. Mais c'est pas la première fois, ça fait plus de 25 ans qu'on habite ici. Il y a
00:58:29plusieurs fois eu des accidents parce que même moi j'ai peur, j'ai oublié de me faire aider pour
00:58:34traverser. Ça fait au moins plus de 30 ans qu'on demande d'avoir des dedans ou des ralentisseurs,
00:58:40même un feu rouge. Même Fadel vous entendez le témoignage de cette femme qui nous dit qu'elle
00:58:47a peur pour traverser, qu'elle n'est finalement pas surprise de ce qui s'est passé. C'est terrible
00:58:52parce que quand on entend ça on se dit que peut-être les choses auraient pu être différentes.
00:58:56C'est ce que je pense, parce qu'elle a dit qu'il y a eu plusieurs accidents depuis 25 ans,
00:59:01depuis qu'elle habite là. Donc effectivement les maires ont des pouvoirs de police, ont des
00:59:09pouvoirs d'aménagement etc. Donc ils peuvent réellement intervenir pour sécuriser cette route,
00:59:16d'autant plus qu'il y a eu plusieurs accidents. Et ça c'est quelque chose qu'ils peuvent faire,
00:59:20c'est de leur autorité. Donc bien sûr après on peut aborder le problème du laxisme, de l'affaire
00:59:25métier, de l'incivilité etc. Mais là concrètement le maire de Valoris pouvait intervenir, écouter les
00:59:32riverains, travailler avec eux pour voir comment on sécurise et faire des expérimentations. Je
00:59:38parlais notamment des radars, moi-même j'ai eu l'occasion de les installer, ça marche les radars.
00:59:43Ensuite elle a parlé d'un feu, pourquoi pas, en tout cas il y a possibilité d'intervenir. Mais à
00:59:50un moment il faut savoir aussi entendre les riverains et ne pas être juste sur son pied d'estat
00:59:56si je puis dire. Et ça c'est un vrai problème, écouter et entendre les citoyens ce n'est pas
01:00:03donné à tout le monde. Alors je ne dis pas ça pour le maire de Valoris, mais en général c'est
01:00:08quelque chose que j'ai trop vu. C'est-à-dire que les élus, il y en a qui sont vraiment connectés
01:00:13au terrain, mais il y en a certains malheureusement ils ont du mal. Et c'est pareil pour la sécurité,
01:00:19j'ai vu que Bordeaux était la quatrième ville devenue la moins sécure en termes d'insécurité.
01:00:26Moi je me souviens parce que c'est une ville qui est chère à mon cœur pendant la campagne électorale
01:00:30et je me souviens les habitants disaient mais la ville, on vit l'insécurité dans le train.
01:00:36C'est-à-dire qu'aujourd'hui l'insécurité est partout.
01:00:37Le soir et je peux vous dire qu'ils n'étaient pas trop entendus même par l'ancienne majorité.
01:00:42Alors écoutez le maire, vous en parliez Naïma, le maire de Valoris, Kevin Moussiano qui s'exprimait
01:00:46tout à l'heure, il pointe du doigt la délinquance qui règne dans ce quartier.
01:00:52On n'a pas affaire à un problème de route, aujourd'hui on a affaire à un problème de délinquance.
01:00:56On a affaire à un malade, à une personne qui se croit toute puissante et qui roule à tombeau ouvert
01:01:03dans la ville en percutant hélas une petite fille qui traverse et ça c'est inacceptable.
01:01:09Donc il ne faut pas renverser les choses. Le vrai problème c'est le problème de la France.
01:01:14La femme du gendarme qui a été assassinée il y a quelques jours l'a dit.
01:01:19La France tue, la France tue par son laxisme, la France tue parce qu'on n'est pas assez sévère.
01:01:24La France tue parce qu'il y a un culte de l'impunité qui s'est installé et qu'aujourd'hui des jeunes
01:01:29qui sont peut-être sans histoire comme cet individu, peuvent se croire tout permis
01:01:34et penser qu'ils peuvent rouler comme des fous, penser qu'on peut agresser un policier,
01:01:38penser qu'on peut s'en prendre aux institutions.
01:01:41Amaury Brulé, il a raison le maire de Valoris, il a raison en partie, il a totalement raison selon vous ?
01:01:46Oui, il a raison. Alors au-delà de ce drame particulier, il y a en France en effet une culture de l'impunité.
01:01:52C'est le laxisme judiciaire que l'on dénonce depuis des années et qui d'ailleurs pour 90% des Français est une réalité.
01:01:59Laxisme judiciaire concernant la délinquance routière mais concernant en réalité l'ensemble de la délinquance
01:02:04où les peines ne sont pas assez sévères, elles ne sont pas assez exemplaires et elles ne sont pas assez dissuasives.
01:02:09Et puis il y a aussi l'impunité, cette culture de l'impunité et cette culture de l'excuse qui est pratiquée depuis des décennies,
01:02:16notamment par la gauche qui nous fait passer tous les délinquants pour des victimes de la société,
01:02:21oubliant en réalité les véritables victimes, mais jusqu'au sommet de l'État.
01:02:25Souvenez-vous, quelques semaines après les émeutes l'an passé, on a entendu Emmanuel Macron au plus haut sommet de l'État
01:02:30nous expliquer que les émeutiers, dont je rappelle qu'un tiers étaient des mineurs interpellés,
01:02:37l'avaient fait, avaient pillé des commerces, avaient attaqué et blessé des forces de l'ordre,
01:02:41avaient brûlé des écoles parce qu'ils s'ennuyaient, je cite, par oisiveté, parce qu'ils n'allaient pas en vacances à la mer et à la montagne.
01:02:49Et on l'a même encore entendu il y a quelques mois attaquer certains médias, suivez mon regard,
01:02:54qui l'accusaient d'être responsables de la montée de la délinquance en France.
01:02:59Donc comment voulez-vous, avec un message pareil adressé depuis l'Elysée à tous les Français, que les choses changent ?
01:03:04Donc il faut une réponse à la fois judiciaire et politique implacable.
01:03:07Louis Drognel ?
01:03:08Je suis d'accord avec ce que dit Amaury Brelet.
01:03:10Je pense que résumer ce qui s'est passé là à simplement un problème de signalisation d'Odan ou de Panneau,
01:03:15c'est vraiment passer à côté du vrai sujet fondamental.
01:03:18Oui mais est-ce que le maire n'aurait pas pu répondre ? Il y a peut-être un souci, il faut jeter un œil, peut-être voilà.
01:03:23Je vais vous dire très simplement, moi je ne connais pas, je n'ai jamais été dans cette rue,
01:03:29Les habitants se trompent, ce n'est pas ça ?
01:03:31Non, je ne dis pas que les habitants ont tort, je ne connais pas ce sujet-là précisément parce que je ne connais pas la ville de Valoris.
01:03:37Ensuite, il y a un problème, ça pour le coup je connais, parce que pour le coup c'est documenté,
01:03:41et quand on regarde au sein du service de la justice de l'Europe 1 l'activité de délinquance partout en France tous les jours,
01:03:48on se rend compte que ce qui s'est passé là, ça se produit tout le temps sur le territoire.
01:03:52Pourquoi ? Et ça pour le coup il y a des raisons et on peut réfléchir aux solutions à apporter.
01:03:57Les raisons, c'est qu'en fait il y a un délitement qui se passe un peu à tous les niveaux,
01:04:00et donc il y a un affaiblissement moral du pays, il y a la perte de l'autorité, ça a déjà été évoqué,
01:04:05il y a le problème des réponses pénales, et donc ce qui s'est passé avec cette personne totalement inconsciente
01:04:11est révélateur symptomatique du problème qu'on vit aujourd'hui en France où, voilà...
01:04:16Mais le maire, lui, il n'a pas le pouvoir de changer les choses selon vous ?
01:04:19Si, localement, là c'est peut-être le seul point sur lequel je suis d'accord avec TimeMFadel,
01:04:23c'est que le maire a le pouvoir évidemment de mettre des panneaux de civilisation,
01:04:27ça c'est de la compétence exclusive du maire.
01:04:29De mettre aussi des policiers municipaux ?
01:04:30Bien sûr, mais je ne sais pas, il y a des policiers municipaux à Valoris ?
01:04:34C'est LR, donc ils doivent avoir...
01:04:36Ben voilà, non mais ça se trouve, il y a tout ce qu'il faut en termes de police municipale.
01:04:39Non mais on ne peut pas non plus le reprocher par des policiers aux maires.
01:04:42Non, non, mais bien sûr, je pose la question, oui.
01:04:43On ne sait même pas, on ne sait pas très bien.
01:04:45Moi ce que je pense, c'est que le maire aussi, en tant que maire,
01:04:48et ça c'est, il y a beaucoup de maires, quelle que soit leur couleur politique,
01:04:51qui nous disent très régulièrement, qu'ils sont confrontés au fait
01:04:54qu'ils doivent assumer les conséquences politiques de ce qui est décidé à Paris.
01:04:58Le maire, il ne vote pas la loi, il est chargé de la faire appliquer dans sa commune.
01:05:03Et donc très souvent, je ne sais pas, je vous prends l'exemple de la ville d'Orléans,
01:05:07qui a dû assumer, parce qu'il y avait les Jeux Olympiques,
01:05:09énormément de migrants qui ont été envoyés dans la ville.
01:05:12Bon ben, s'il y a de la délinquance, ce n'est pas de la faute du maire.
01:05:14Le maire, souvent ils sont là, c'est un peu la dernière roue du carrosse.
01:05:19Et en dernier ressort, voilà, il paye les conséquences de tout ça.
01:05:23On marque une courte pause, on y revient dans un instant,
01:05:24mais on viendra aussi sur l'émotion et la colère, bien sûr, des habitants de Valoris,
01:05:29des habitants de ce quartier, après ce drame terrible.
01:05:32Restez avec nous pour la suite de Punchline, sur CNews et sur Europe 1.
01:05:35Restez avec nous.
01:05:42Il est 18h16 sur CNews et sur Europe 1, et la suite de Punchline avec ce drame
01:05:46survenu hier soir à Valoris, une fillette de 7 ans grièvement blessée
01:05:51après avoir été percutée par un motard qui faisait une roue arrière
01:05:55au niveau d'un passage piéton.
01:05:57Ça s'est passé à Valoris, Valoris où l'émotion et la colère
01:06:01règnent depuis ce matin.
01:06:03Franck Triviaux.
01:06:05Beaucoup d'émotion et de colère dans ce quartier.
01:06:07On a vu des enfants et leurs parents en pleurs venir vers nous témoigner
01:06:12de la dangerosité de ce passage piéton
01:06:16où tout s'est joué.
01:06:17On va vous montrer un petit peu avec Pierre-Emco comment ça s'est joué
01:06:19hier soir aux alentours de 19h, où la petite fille sort de son immeuble.
01:06:24Elle habite juste ici.
01:06:25Elle va sortir et se présenter ici devant ce passage piéton.
01:06:32Et au moment où elle s'engage, on va vous montrer sur la droite
01:06:35les voitures qui arrivent.
01:06:36Il y a une moto qui va vouloir doubler en faisant une roue arrière.
01:06:40Ça permet de bien comprendre.
01:06:42Et c'est là qu'elle va être percutée.
01:06:47Elle ne va avoir aucune chance.
01:06:48Ça va être projeté à plusieurs mètres de ce passage piéton
01:06:52tout au long de la journée.
01:06:53Des habitants qui sont venus nous voir pour dénoncer l'absence d'aménagement
01:06:58depuis toutes ces années.
01:07:00Il y a un habitant juste à côté.
01:07:01Ses enfants se baignaient avec la petite hier dans la piscine de la résidence.
01:07:06Il nous a dit « j'habite ici depuis trois ans, ça fait le cinquième accident ».
01:07:10Il y a une maman aussi qui est venue nous voir
01:07:11en disant que son fils a été percuté au même endroit.
01:07:15Les habitants qui ne comprennent pas pourquoi on n'a pas mis des dos d'âne
01:07:19ou des feux rouges pour lutter contre la vitesse très excessive.
01:07:23Ici, c'est une montée ou une descente.
01:07:25Les motos accélèrent.
01:07:27Et ce soir, c'est vraiment l'incompréhension ici, dans ce quartier.
01:07:32Franck Triviau, notre reporter à Valorie.
01:07:35Cinquième accident depuis trois ans, Naïma M. Fadel.
01:07:39C'est terrible ce que nous dit Franck et ce que disent ses habitants.
01:07:43Cinquième accident, il y a une responsabilité, qu'on le veuille ou non,
01:07:48une part de responsabilité de la commune et de la mairie.
01:07:52Oui, écoutez, en plus, l'autre personne qu'on a vue tout à l'heure,
01:07:56elle a dit depuis 25 ans qu'elle habite là, il y avait eu déjà des accidents.
01:08:00Vous savez, moi, j'accorde vraiment une grande importance au fait d'être élue.
01:08:12Parce que pour moi, c'est vraiment une grosse responsabilité.
01:08:15Et pour moi, il faut avoir le souci des habitants.
01:08:18Et c'est pour ça que je vous disais tout à l'heure que je ne pense pas que je refais de la politique,
01:08:22parce que ça m'a vraiment beaucoup pris de mon temps, de mon énergie.
01:08:26C'est un engagement très fort.
01:08:28Et du coup, je me dis, il faut faire tout pour éviter cela.
01:08:33Donc, quand vous avez un accident, un deuxième accident, trois accidents,
01:08:36en tout cas, il faut faire en sorte que ça ne se renouvelle pas.
01:08:40Et c'est pour ça qu'il ne faut pas se tromper.
01:08:43Là, le maire, j'ai vu la réaction.
01:08:44En fait, il a réagi comme ça parce qu'ils lui ont posé la question
01:08:47sur l'aménagement qu'il n'a peut-être pas fait.
01:08:50Et c'est là où il a réagi comme ça.
01:08:52Donc, voilà, je crois qu'encore une fois, les élus ont beaucoup, beaucoup de responsabilités.
01:08:58Et justement, c'est pour ça que la tâche est parfois très lourde.
01:09:01Et là, je ne l'accuse pas.
01:09:02On va attendre que l'enquête se fasse, etc.
01:09:05Même sur la question du profil, parce que moi, pour moi, on n'est pas du tout dans...
01:09:09On se met simplement à la place des habitants qui s'interrogent.
01:09:12Oui, mais les habitants, c'est ça qu'il faut se dire.
01:09:14C'est que les habitants ont le droit.
01:09:16Vous savez, les administrés, ils ont un rôle.
01:09:19Ils ont le droit de s'interroger.
01:09:20Ils ont le droit d'interpeller leur politique et c'est important qu'ils le fassent.
01:09:24Mais le politique, ils doivent se dire que s'il est là, c'est grâce aux administrés.
01:09:28C'est grâce à ces personnes-là qu'ils ont voté pour eux
01:09:30ou même ceux qui n'ont pas voté parce qu'il devient le maire de tous les administrés.
01:09:34Véronique Jacquier.
01:09:35Oui, je pense que c'est un petit peu facile de tirer des conclusions aussi rapidement.
01:09:40Les administrés se sont-ils réunis en association pour faire savoir
01:09:44que le carrefour en question, le passage piéton en question était accidentogène ?
01:09:50On apprend après coup que ce n'était pas le premier accident.
01:09:55On peut mettre tous les radars qu'on veut, on peut mettre tous les doudanes qu'on veut,
01:09:58cet accident serait peut-être produit tout simplement
01:10:01parce que le chauffard de 19 ans ne conduit pas comme il le faut.
01:10:05Ça n'empêche pas ça.
01:10:07Non mais après c'est vrai, ce que dit Véronique est vrai dans le sens où...
01:10:09Non mais attendez, si tous les maires de France vous écoutent,
01:10:11ils rentrent tout de suite leur tableau.
01:10:12Non mais je n'ai pas dit...
01:10:13Attendez, Véronique, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
01:10:17J'ai dit que sur cette question-là, il faut s'interroger.
01:10:20Est-ce que les dérivants ont été écoutés ?
01:10:22Et j'ai dit que les maires ont des pouvoirs de police et qu'ils peuvent intervenir.
01:10:26On est d'accord, on est d'accord.
01:10:27Mais moi, ce que je voudrais dire, c'est qu'il y a bien des habitants
01:10:32qui disent qu'il faudrait faire ceci, il faudrait faire cela.
01:10:34Et pour autant, personne ne se prend en charge.
01:10:37Personne ne se responsabilise.
01:10:38Personne ne va toquer à la porte du maire pour faire avancer
01:10:43ce qu'il faudrait faire pour notre quartier.
01:10:44Donc j'ai envie de dire, non mais la vérité est au milieu du guet.
01:10:47Toujours est-il que lorsqu'un motard fait une roue arrière,
01:10:49quoi qu'il arrive, qu'il y ait un dodan ou pas,
01:10:52il ne voit pas la route, il ne voit pas le passage piéton devant.
01:10:54Du maire, s'il n'a pas fait une roue arrière,
01:10:57et Louis Dragner, c'est une petite fille,
01:10:59parce qu'il fait n'importe quoi et parce qu'il est inconscient,
01:11:02je ne vois pas la responsabilité directe du maire.
01:11:04Alors on peut mettre des dodans partout.
01:11:07En fait, c'est sans fin.
01:11:08Pour moi, c'est les fausses bonnes idées.
01:11:09Quoi qu'il en soit, cinquième accident depuis trois ans, il y a un problème.
01:11:12Non mais sans doute, sans doute.
01:11:13Après, il y a des configurations, il y a des endroits où il y a beaucoup d'accidents
01:11:16et vous avez beau faire tout ce que vous voulez, vous pouvez le limiter,
01:11:18mais voilà, il faut faire tout ce qu'on peut.
01:11:21Mais moi, je trouve que réduire uniquement ce sujet
01:11:25à de la signalisation, à des panneaux qui manquent,
01:11:28c'est vraiment passer totalement à côté du fond du...
01:11:30Eh bien Louis, je vous trouve injuste parce que ce n'est pas ce que j'ai dit.
01:11:33Et je ne veux pas que vous fassiez dire ce que je n'ai pas dit.
01:11:36Je parlais du fait que les habitants ont dit qu'il y avait eu plusieurs accidents.
01:11:40Et j'ai dit que quand il y a plusieurs accidents,
01:11:42plusieurs accidents, quand même, rien qu'en cinq ans, je crois.
01:11:45Non, non, laissez-moi juste terminer.
01:11:47Il faut réagir et le politique doit réagir.
01:11:49C'est ça que je suis en train de vous dire.
01:11:51Ça n'enlève rien à la responsabilité de ce jeune-là qui faisait des rôdeurs, bien sûr.
01:11:57Évidemment, c'est sa faute, grandement sa faute.
01:12:00Et je ne dis pas, encore une fois, que le maire est responsable.
01:12:05C'est sur cette question.
01:12:06Je le sais, j'ai été élue.
01:12:08Donc je sais combien on peut être interpellé.
01:12:10Quand ma chère Véronique vous dit qu'il faut qu'il se crée une association,
01:12:14vous savez, je vais vous dire,
01:12:16depuis quelques années, vous savez ce qu'il y a ?
01:12:18Les conseils citoyens.
01:12:19C'est des conseils par quartier.
01:12:20C'est bien.
01:12:21Je vais vous dire, je vais vous dire, c'est les collectivités qui mettent ça en place.
01:12:25Moi, j'en ai mis en place sept.
01:12:27Sept conseils, un par quartier.
01:12:29Et je faisais des réunions une fois par semaine.
01:12:31Ça m'a pris énormément d'énergie.
01:12:33Chaque semaine, je les voyais.
01:12:35On faisait des réunions.
01:12:36Qu'est-ce qui ne va pas dans les quartiers ?
01:12:37Le lampadaire qui ne fonctionne pas.
01:12:40Le problème de ceci.
01:12:41La sécurisation.
01:12:41On faisait tout.
01:12:42Non, mais c'est important ce que je vous dis.
01:12:44Et c'est l'écoute des habitants.
01:12:45Donc ça demande un investissement énorme.
01:12:47Et une fois par trimestre...
01:12:49Vous présupposez, Naïma, que ça ne se fait pas ?
01:12:51Mais je ne dis pas ça.
01:12:52Non, parce que...
01:12:53Non, non, ce n'est pas ce que dit...
01:12:54Non, non, ce n'est pas ce que dit Naïma.
01:12:58Parce que Véronique a dit...
01:13:00Non, mais non, parce que ce n'est pas bon.
01:13:02Vous savez très bien que les...
01:13:03Moi, je vous dis, attention.
01:13:05Véronique, elle a dit qu'il faut s'organiser en association.
01:13:08Donc je lui dis, non.
01:13:10La collectivité, et toutes les collectivités le font,
01:13:13ils ont ce qu'on appelle des conseils.
01:13:15Comité de quartier, conseil citoyen, etc.
01:13:18Conseil d'habitants, les appellations.
01:13:20Et d'ailleurs, dans le cadre de la politique de la ville,
01:13:22on les a généralisées.
01:13:24Donc c'est pour vous dire que ça existe.
01:13:25Et qu'il faut...
01:13:27Non, voilà, c'est juste par prudence...
01:13:30Alors, attendez, on va...
01:13:31Il faut même un excellent coup de poing par prudence.
01:13:33Alors, un mot, Véronique.
01:13:34Bien sûr que je sais que ça existe.
01:13:35Mais là, dans cette situation, peut-être que ce n'est pas le cas.
01:13:39Mais bien sûr.
01:13:40Mais après, voilà, on peut évidemment s'interroger.
01:13:42C'est ce qu'on fait, on s'interroge.
01:13:43On se pose plein de questions.
01:13:45On est évidemment aussi là pour se mettre aussi à la place
01:13:48des habitants de ce quartier et de Valoris.
01:13:51On va écouter le témoignage de Philippe.
01:13:53Philippe, il a été témoin de ce drame.
01:13:57Il a même été, malheureusement, et c'est terrible,
01:13:59le principal spectateur, le premier spectateur de ce drame,
01:14:04puisqu'il était, malheureusement, le chauffeur,
01:14:07enfin, le conducteur du véhicule qui s'est arrêté
01:14:10pour laisser passer la petite fille et son grand frère
01:14:13lorsque le drame s'est produit.
01:14:14On écoute le témoignage de Philippe.
01:14:18Devant moi, j'ai vu deux enfants à ma droite.
01:14:21Donc, j'ai pensé directement à m'arrêter.
01:14:24Et donc, les enfants...
01:14:26J'ai même fait un petit signe qu'ils pouvaient y aller.
01:14:29Ils m'ont très gentiment, tous les deux, remercié
01:14:30en faisant un petit signe de la main.
01:14:32Et immédiatement, en même temps, j'ai vu une moto arriver,
01:14:35vraiment, très rapidement.
01:14:38Je me suis dit, bon Dieu, pourvu que...
01:14:40Et malheureusement, la moto a heurté la petite fille
01:14:43qui a été projetée une dizaine de mètres plus loin.
01:14:46Voilà pour les mots de Philippe qui s'exprimait sur notre antenne,
01:14:51qui a été témoin de ce drame.
01:14:54C'est terrible, évidemment, ce qui s'est passé.
01:14:56Il raconte comment il s'est arrêté et comment cette moto a surgi.
01:15:01Finalement, il a pu l'apercevoir.
01:15:03Ça a été évidemment très rapide dans son rétroviseur.
01:15:07À Maury-Brelé, il y a bien sûr le choc, l'émotion,
01:15:12la colère de quelque chose, d'un drame qui n'aurait pas dû se passer.
01:15:16Absolument, ça a été très bien dit par Philippe.
01:15:19Il a rappelé que cette petite fille et son grand frère
01:15:22l'avaient remercié d'un geste de la main pour les laisser passer.
01:15:26Ils ont traversé un passage piéton.
01:15:28Ils ont attendu qu'un véhicule s'arrête.
01:15:30Ils lui ont fait un geste de la main et cette petite fille se fait renverser.
01:15:34Ils ont fait ce geste de civilité que nous faisons tous,
01:15:38tous les jours, depuis toujours.
01:15:40Et en face, vous avez au contraire un jeune homme de 19 ans,
01:15:43totalement inconséquent, irresponsable, qui a pris le risque de tuer,
01:15:48malheureusement, aujourd'hui, elle est entre la vie et la mort,
01:15:51cette petite fille, le risque de tuer une gamine
01:15:56en fonçant comme un malade, comme un fou,
01:15:59en pleine rue, à contresens.
01:16:01C'est la démonstration, mais que l'on fait déjà d'un constat,
01:16:03que l'on fait depuis des années, de l'irresponsabilité
01:16:05d'un certain nombre de parents dans ce pays qui n'assument pas,
01:16:08qui sont incapables d'assumer leur rôle de parents.
01:16:11Alors, leur rôle de parents, il a 19 ans quand même.
01:16:13Bien sûr, mais il n'a visiblement pas les codes de la vie en communauté, ce jeune homme.
01:16:17Là, pour le coup, les parents ne sont plus responsables.
01:16:20Ils l'ont peut-être été, mais...
01:16:21Ils l'ont été, mais visiblement, il n'a pas eu l'éducation qu'il fallait, ce jeune homme.
01:16:24Véronique Jacquier.
01:16:25Oui, Amaury a employé un mot qui me paraît très juste.
01:16:28C'est le mot d'inconséquence.
01:16:29On n'emploie plus ce mot.
01:16:31Inconséquence.
01:16:32Et là, ce jeune homme, visiblement, n'a pas été éduqué
01:16:34pour rendre compte de ses actes qui sont inconséquents.
01:16:38Voilà, je crois qu'il y a quand même un nœud au niveau de l'éducation qu'il a reçue.
01:16:41C'est évident, puisque le fait, non seulement qu'il double,
01:16:44mais qu'en plus, il aille très vite dans une zone d'habitation,
01:16:48dans une zone d'agglomération, dans une zone résidentielle.
01:16:50Alors déjà, il y a triple faute.
01:16:52Il ne respecte pas la vitesse.
01:16:54Il ne s'arrête pas à un passage piéton.
01:16:57Et ensuite, il fait cette roue arrière,
01:16:58qui est quand même un signe de toute puissance dans son immaturité.
01:17:02Donc pour moi, il y a un sujet d'éducation à la maison.
01:17:04Il y a un sujet peut-être de carence éducative,
01:17:07mais encore qu'on ne peut pas tout mettre sur le dos du collège et du lycée,
01:17:11dans la mesure où peut-être cela fait-il des années
01:17:13qu'il n'y a pas suffisamment d'éducation à la sécurité routière,
01:17:17avec ce que cela signifie quand on donne à un jeune un scooter ou une moto.
01:17:23Et puis après, il y a tous les messages au niveau de l'État qui ne passent plus.
01:17:28C'est-à-dire qu'il n'y a pas d'éducation à la citoyenneté.
01:17:31C'est-à-dire qu'effectivement, une moto peut devenir une arme.
01:17:33Et on se rend bien compte qu'on n'est plus un peuple.
01:17:37Pourquoi ? Parce qu'on est une masse d'individus
01:17:39qu'on ne sait plus ce que c'est que la citoyenneté.
01:17:41On parlait des maires, du rôle des maires.
01:17:43Moi, je connais un maire, le maire de Saint-Raphaël, Frédéric Masculier,
01:17:46qui a par exemple initié un diplôme à la citoyenneté.
01:17:49Ça, c'est une bonne initiative qui peut peut-être donner des idées
01:17:52à d'autres maires pour quelque part, pardonnez-moi l'expression,
01:17:55mais en mettre dans la caboche de bien des jeunes
01:17:58quant à la façon dont ils doivent se comporter
01:18:01et par rapport à leurs camarades et par rapport, bien entendu,
01:18:04à tout un chacun dans l'agglomération.
01:18:06Ce jeune, parlons-en de ce jeune, il a un profil qui n'est pas défavorable.
01:18:1019 ans, titulaire du permis de conduire, propriétaire de la moto.
01:18:14Il n'était pas positif à l'alcool ni aux stupéfiants.
01:18:17Et pourtant, Louis Dragnel, il a ce comportement totalement irresponsable
01:18:21à ce moment et qui est malheureusement dramatique pour cette petite fille.
01:18:27Oui, donc ce qui veut dire qu'il sera jugé sans les circonstances aggravantes
01:18:31que vous évoquiez, qu'aurait pu être l'alcoolémie,
01:18:34qu'aurait pu être le fait que la moto n'était pas assurée
01:18:37ou encore qu'il n'avait pas de permis de conduire.
01:18:39La circonstance aggravante, c'est son comportement.
01:18:41Alors, bien sûr, mais il aurait pu en avoir d'autres, pardon.
01:18:44Et donc, si on se pose la question, est-ce qu'il serait condamné de la même manière
01:18:47s'il avait été positif à l'alcool et tout ça ?
01:18:50Non, il ne sera pas condamné de la même manière.
01:18:52Évidemment, je pense qu'il sera condamné assez lourdement.
01:18:55Il faut l'espérer en tout cas.
01:18:56Il faut l'espérer absolument.
01:18:58Mais voilà, il n'y a pas toutes ces autres circonstances aggravantes.
01:19:01Naïmem Fadel ?
01:19:03Oui, écoutez, il n'y a pas tous ces autres comportements aggravants.
01:19:10Mais effectivement, il a failli, il a été inconséquent, comme vous disiez.
01:19:17C'est extrêmement grave, effectivement.
01:19:19Non, mais moi, je rejoins ce que disait Véronique sur l'éducation à la citoyenneté.
01:19:25Et l'éducation à la citoyenneté, elle vaut pour tout, en fait.
01:19:28Elle vaut pour le code de la route, mais elle vaut aussi sur les civilités,
01:19:32les relations entre personnes, etc.
01:19:34Et ça serait extrêmement important.
01:19:36L'éducation à la citoyenneté existait à l'école.
01:19:40Elle n'existe pratiquement plus, mais ce serait bien qu'elle redevienne à l'école,
01:19:43mais surtout qu'elle soit doublée avec, effectivement,
01:19:45ces mères qui prendraient, qui pourraient mettre en place ce projet.
01:19:49C'est une très bonne initiative du maire de Saint-Raphaël que je ne connaissais pas.
01:19:53Alors, tout à l'heure, le maire de Vallauris, Kévin Louciano,
01:19:57a évoqué les mots, les propos tenus par Harmonie Comine,
01:20:03la veuve d'Éric Comine, le gendarme tué en début de semaine
01:20:07lors d'un refus d'obtempérer à Mougins.
01:20:09La France a tué mon mari.
01:20:11Ces mots, ils résonnent et inquiètent aujourd'hui les compagnes de policiers,
01:20:16les compagnes de gendarmes.
01:20:17On va en parler dans un instant.
01:20:18Mais juste avant, il est 18h30 sur CNews et sur Europe 1.
01:20:21Tout de suite, c'est le rappel des titres de l'actualité avec Adrien Spiteri.
01:20:28Je vous en parlais à l'instant, Michael.
01:20:29Une fillette de 7 ans a été grièvement blessée hier soir dans les Alpes-Maritimes.
01:20:33Elle a été percutée sur un passage piéton par un motard à Vallauris Golf, jouant.
01:20:38L'homme faisait une roue arrière en remontant une file de voiture.
01:20:41Elle a été transportée à l'hôpital et plongée dans un coma artificiel.
01:20:45Son pronostic vital est engagé.
01:20:47Gérald Darmanin présidera un hommage national pour Éric Comine.
01:20:51Il aura lieu lundi à Nice.
01:20:53La veuve de l'adjudant souhaitait que le ministre des missionnaires de l'Intérieur soit présent.
01:20:57Les hommages seront rendus au même moment dans toutes les préfectures
01:21:00et dans toutes les gendarmeries de France.
01:21:03Et puis la Russie poursuit son avancée dans l'Est de l'Ukraine.
01:21:06Le Kremlin revendique la prise de trois nouveaux villages.
01:21:08Pendant ce temps, l'offensive ukrainienne se poursuit dans la région russe de Kursk.
01:21:14Merci beaucoup, Adrien.
01:21:17Et donc, on en parlait juste avant le rappel des titres.
01:21:21Les mots d'Harmonie Comine, la veuve du gendarme tué en début de semaine
01:21:25lors d'un refus d'obtempérer à Mougins-la-France.
01:21:27A tué mon mari, des mots qui aujourd'hui résonnent et inquiètent
01:21:30particulièrement les compagnes de policiers et de gendarmes dans notre pays.
01:21:35En Gironde, nous avons rencontré l'une d'entre elles qui nous partage son angoisse quotidienne.
01:21:41C'est un reportage de Jérôme Rampenoux et d'Augustin Donadieu.
01:21:45C'est une femme rongée par l'angoisse et l'inquiétude au quotidien qui nous accueille chez elle.
01:21:50Le mari de Nathalie est policier.
01:21:52Chaque jour, elle craint de ne pas le voir rentrer le soir.
01:21:56On a toujours cette appréhension de savoir ce qui va se passer.
01:22:01S'il va rentrer à la maison, quoi, très clairement.
01:22:03Nathalie a écouté très attentivement le discours de la veuve du gendarme tué à Mougins
01:22:08lors d'un refus d'obtempérer.
01:22:10Elle partage tous ses mots et sa colère.
01:22:12Je suis entièrement d'accord avec elle, c'est tout à fait ça.
01:22:16On a l'état qui est complètement désengagé face à nos forces de l'ordre, face à nos
01:22:23hommes et nos femmes qui nous protègent tous les jours.
01:22:28Face à ce constat, Nathalie et ses enfants se protègent au quotidien.
01:22:32On évite de dire qu'on vit avec un policier, on se protège aussi de plus en plus et nos
01:22:40enfants ne peuvent pas dire qu'ils sont enfants de policiers.
01:22:43Nathalie l'assure, son portable n'est jamais très loin d'elle.
01:22:47Plusieurs fois par jour, elle appelle son mari pour se rassurer et tenter de vivre normalement.
01:22:52L'inquiétude terrible de cette femme, Louis Dragnel, cette femme qui se dit que ce qui
01:22:59est arrivé à Eric Comine aurait pu arriver aussi à son mari.
01:23:02Aujourd'hui, les femmes de policiers, de gendarmes sont finalement exposées aux risques
01:23:09et peuvent, du jour au lendemain, se retrouver face à un drame comme celui-ci.
01:23:13Bien sûr, parce qu'il n'y a jamais eu autant de policiers et de gendarmes agressés parce
01:23:17qu'ils étaient gendarmes et policiers.
01:23:19On peut comprendre la détresse de toutes ces épouses et de ces compagnes.
01:23:24Ensuite, la difficulté, c'est que pendant beaucoup d'années, la police était confrontée
01:23:30à un problème, il y avait beaucoup de gens qui détestaient la police, qui la connaissaient
01:23:34assez mal.
01:23:35Aujourd'hui, on se rend compte qu'il y a 90-95% de la population qui soutient massivement
01:23:40la police et la gendarmerie.
01:23:41Donc, ce soutien, ils l'ont, il y a beaucoup de politiques qui très régulièrement apportent
01:23:46également leur soutien.
01:23:47Le problème, c'est qu'en fait, il n'y a que ce soutien qui compte aujourd'hui en France.
01:23:52Ensuite, quand il y a des lois qui sont votées pour sanctionner beaucoup plus durement les
01:23:56délinquants, quand il y a des lois qui sont votées pour expulser plus facilement des
01:24:00clandestins ou des personnes en situation irrégulière, quand il y a des lois qui veulent
01:24:04plus de fermeté, très souvent, les politiques qui sont les premiers à soutenir les policiers
01:24:08et les gendarmes s'opposent à ces lois.
01:24:10Et donc, ce que les policiers et les gendarmes demandent, ce que leurs épouses demandent
01:24:13également, c'est une réponse pénale beaucoup plus forte.
01:24:16Il faut que ce soutien soit cohérent dans toute la chaîne pénale.
01:24:19On ne peut pas d'un côté dire systématiquement « c'est terrible, ça n'aurait jamais dû
01:24:24se produire, ça n'aurait jamais dû arriver », et de l'autre côté, voter des lois
01:24:28qui désarment les policiers ou alors voter des lois qui empêchent l'action des forces
01:24:33de l'ordre pour être plus efficaces.
01:24:35Véronique Jacquet, on parle souvent de la difficulté de recruter dans la police, on
01:24:38imagine que ce drame est malheureusement, il n'est pas isolé, il ne va pas aider.
01:24:41On dit souvent qu'il y a un refus d'obtempérer en France toutes les 20 secondes.
01:24:4620 minutes, pardon.
01:24:4720 minutes, pardon.
01:24:48C'est déjà énorme.
01:24:49C'est déjà beaucoup.
01:24:50C'est déjà énorme.
01:24:51Oui, mais alors, on en revient toujours à la même question.
01:24:54Quid de la citoyenneté ? Quid de la façon de vivre ensemble, d'une façon civilisée ?
01:25:00Enfin, quand vous êtes dans un refus d'obtempérer, c'est que vous avez quelque chose à vous
01:25:04reprocher ou que de toute façon, par essence, vous ne respectez pas la personne qui est
01:25:08en face de vous.
01:25:09Donc, c'est déjà extrêmement grave.
01:25:10Enfin, moi, ça ne me viendrait même pas à l'idée de ne pas m'arrêter et de renverser
01:25:16un policier ou un gendarme et de renverser même la moindre autorité.
01:25:19Donc, on se rend compte quand même qu'on a beaucoup de gens sur notre sol, français
01:25:24ou non, qui ne respectent plus les règles essentielles qui font d'une civilisation.
01:25:30Alors, qu'est-ce qu'il faut faire ? Là encore, on n'est pas ce qu'on dit, on est ce qu'on
01:25:37fait.
01:25:38Et on a trop de politiques qui ne sont que des commentateurs et pas des bâtisseurs.
01:25:42On a eu des gens au sortir de la guerre qui ont refait la France, voilà, dans le siège
01:25:47du général de Gaulle, quand il a fallu notamment remettre sur pied une constitution, la constitution
01:25:51de la Ve République.
01:25:52Mais là, on en arrive effectivement à la question de refaire notre pays.
01:25:57Dans le Figaro, Nicolas Sarkozy donne en exclusivité une interview où il pointe le fait que la
01:26:03France est au bord du précispice, risque de faillite.
01:26:06On va en parler dans un instant, Véronique, justement, de cette interview.
01:26:09Oui, mais ce que je veux dire, c'est qu'on ne peut pas se contenter d'être dans le commentaire.
01:26:13On ne peut pas se contenter.
01:26:15Par exemple, il va y avoir un hommage national lundi pour ce gendarme, monsieur Comines.
01:26:20La République ne peut pas se draper dans des habits de douleur en disant « plus jamais
01:26:25ça, oh là là ».
01:26:26Alors justement, justement, je voudrais qu'on écoute la réaction ce matin de la députée
01:26:28Renaissance des Hauts-de-Seine.
01:26:29Un mot de Bréjon qui était justement interrogé sur ce sujet, sur CNews et sur Europe 1.
01:26:34Elle répondait aux questions de Romain Désarbre.
01:26:36Écoutez.
01:26:37Comment ne pas la comprendre ? Ces mots, je crois, nous ont tous glacés.
01:26:40Cette situation nous a tous glacés.
01:26:42Je voudrais d'abord dire une chose.
01:26:44Ce qui s'est passé n'est pas un fait divers.
01:26:47Ce qui s'est passé est un fait de société qui doit tous profondément nous interroger.
01:26:52Je ne crois pas que ce soit la France qui a tué son mari.
01:26:57Je pense que c'est effectivement des décisions de justice qui sont parfois peut-être pas
01:27:01suffisamment fermes.
01:27:02Voilà, pour les mots de Bréjon ce matin sur CNews et sur Europe 1, députée Renaissance
01:27:09des Hauts-de-Seine.
01:27:10Amaury Brelé, est-ce que ça vous fait réagir ?
01:27:12Oui, une réponse judiciaire qui n'est pas suffisamment ferme.
01:27:14C'est le fameux slogan du syndicat de police Allianz, le problème de la police, c'est
01:27:18la justice.
01:27:19Il y a un laxisme judiciaire aujourd'hui contre lequel, malheureusement, sont victimes
01:27:26les policiers et les Français en règle générale.
01:27:28C'est la partie émergée de l'iceberg, les violences dont sont victimes les policiers,
01:27:3415 000 blessés l'an passé.
01:27:35Vous avez une véritable profession sinistrée depuis des années, qui traverse un malaise
01:27:42profond.
01:27:43Vous avez un record de burn-out, de dépression, vous avez un taux de suicide qui est de 30%
01:27:48supérieur à la moyenne nationale, vous avez une crise des vocations, vous avez de plus
01:27:52en plus de difficultés à recruter, notamment dans la filière de l'investigation, vous
01:27:56avez de plus en plus de policiers, c'est un phénomène inquiétant et relativement
01:27:59récent, qui font le choix terrible de démissionner, de quitter le métier qu'ils ont choisi,
01:28:04souvent d'ailleurs par vocation.
01:28:06Donc c'est un véritable malaise que traversent ces policiers depuis des années, auquel a
01:28:11essayé de répondre Gérald Darmanin en allouant des milliards de fonds supplémentaires,
01:28:18et ça a fait beaucoup bien.
01:28:19Malheureusement, il faut une réponse pénale qui puisse à la fois protéger les policiers
01:28:23et protéger les Français en règle générale.
01:28:25Vous évoquiez Gérald Darmanin, ministre démissionnaire de l'Intérieur, et si c'était
01:28:30pour ce week-end, Louis Dragnel ? C'est pour ce week-end ?
01:28:32Oh là là là !
01:28:33Est-ce que c'est pour ce week-end ?
01:28:34Alors on va revenir un tout petit peu en arrière.
01:28:36Avant l'été, ça devait être avant le début des Jeux paralympiques.
01:28:39Je vous coupe Louis.
01:28:40Coupez-moi.
01:28:42On va marquer une courte pause.
01:28:43Oui, ce sera sans doute.
01:28:44Probablement ce week-end.
01:28:45Comme ça vous pouvez prendre votre élan, vous avez le temps, ce sera probablement
01:28:47pour ce week-end.
01:28:48On va évidemment parler de la nomination ou non, ce qu'on attend toujours.
01:28:51Ça fait 46 jours, je crois.
01:28:5246 jours que nous n'avons toujours pas de Premier ministre.
01:28:55On en parle dans un instant, dans la dernière partie de Punchline, en direct sur CNews et
01:28:59sur Europe.
01:29:00Restez avec nous.
01:29:0118h42 sur CNews et sur Europe, dernière partie de Punchline et si c'était pour ce
01:29:11week-end, il se murmure en effet que la fin du suspense est proche, que la nomination
01:29:16du nouveau Premier ministre pourrait intervenir dimanche.
01:29:18D'abord, sur cette information, Louis Dragnel, chef du service politique d'Europe 1, d'abord
01:29:22ça sort d'où ?
01:29:23Alors, ça sort de l'Elysée, mais il faut juste apporter quelques petites nuances.
01:29:27L'Elysée, au début de l'été, nous expliquait que la nomination d'un Premier ministre interviendrait
01:29:33au plus tard avant les Jeux paralympiques.
01:29:35Ils ont commencé.
01:29:36Voilà.
01:29:37Ensuite, on nous expliquait que c'était autour de mardi dernier.
01:29:40Aujourd'hui, nous sommes vendredi, il n'y a toujours pas de Premier ministre.
01:29:43Donc, il faut apprendre à être un tout petit peu patient.
01:29:45Mais globalement, de ce qu'on comprend, Emmanuel Macron a envie de sortir un peu quand même
01:29:51de cette période de faux-plat.
01:29:54Donc, il est quand même très vraisemblable qu'on connaisse le nom du prochain Premier
01:29:58ministre dimanche prochain.
01:30:00Ce dimanche.
01:30:01Voilà.
01:30:02Ce dimanche, exactement.
01:30:03Après-demain.
01:30:04Mais la difficulté, c'est que là, on connaîtra juste le nom du Premier ministre.
01:30:06Ensuite, toute la difficulté va consister à constituer une équipe gouvernementale
01:30:10qui ne soit pas renversée.
01:30:11Est-ce que ce gouvernement, ce nouveau gouvernement que nous aurons, ressemblera entre guillemets
01:30:16à quelque chose ? Est-ce que ça aura du sens ? Est-ce que ce sera une paella avec un peu
01:30:20de tout ? Et globalement, à la fin, la difficulté, c'est que c'est un gouvernement du coup très
01:30:25faible qu'on pourrait avoir.
01:30:27Il y a quand même beaucoup de questions encore en attente.
01:30:30Et puis, combien de temps mettra le Premier ministre à former son gouvernement ?
01:30:34Parce que si l'attente d'un nouveau Premier ministre a été longue, l'attente d'un nouveau
01:30:37gouvernement pourra être aussi longue.
01:30:38On peut se retrouver dans une situation assez cocasse où vous avez donc un Premier ministre
01:30:42en fonction à la tête d'un gouvernement démissionnaire qu'il n'a pas choisi.
01:30:46Alors ça, c'est encore une petite nouveauté du moment.
01:30:50Donc voilà, c'est un contexte un peu compliqué.
01:30:52Les noms qu'on entend aujourd'hui et même à l'Élysée, ce sont des noms qui sont confirmés.
01:30:57Bernard Cazeneuve, c'est un nom qui revient beaucoup, l'ancien Premier ministre socialiste
01:31:03de François Hollande.
01:31:04On voit qu'il y a Karim Bouamrane, là pour le coup, l'Élysée en parle moins, mais qui
01:31:09aux universités d'été du PS, essaie de montrer qu'il est toujours un peu dans la compétition
01:31:14et qu'il a envie d'aller à Matignon.
01:31:16Lucie Castex, on sait que c'est terminé.
01:31:18Emmanuel Macron l'a dit très clairement.
01:31:20Xavier Bertrand.
01:31:21Xavier Bertrand, qui est un peu le pendant de droite à Bernard Cazeneuve.
01:31:26Bernard Cazeneuve, le profil, c'est la gauche régalienne.
01:31:29Emmanuel Macron se dit qu'il pourrait être compatible avec, en tout cas, il y a des gens
01:31:34de droite qui n'ont pas des boutons en entendant le nom de Bernard Cazeneuve.
01:31:37Valérie Pécresse, est-ce que ce nom circule du lot ?
01:31:39Valérie Pécresse, c'est un nom qui a circulé, mais à l'Élysée, ce n'est pas un nom qui
01:31:43accroche, qui retient, pour lequel l'Élysée dit oui, il y a une vraie possibilité.
01:31:48Ségolène Royal.
01:31:49Non mais Ségolène Royal, on l'aime beaucoup, mais ça fait dix ans qu'elle est prête.
01:31:56Globalement, je pense qu'il y a assez peu de chances que ce soit elle.
01:31:58Il y a une possibilité aussi qui revient de temps en temps, c'est l'idée de faire
01:32:02un gouvernement d'élus locaux.
01:32:03Donc, est-ce que c'est un gouvernement avec des maires de grandes villes ?
01:32:07Voilà les propos de Ségolène Royal.
01:32:10Compte tenu des appels que je peux recevoir, des indications que je peux observer, oui,
01:32:15je suis disponible.
01:32:16Je ne suis pas candidate, mais disponible pour essayer de constituer un gouvernement
01:32:20d'union républicaine.
01:32:21Donc, elle n'est pas candidate, mais elle est candidate.
01:32:23Elle reçoit des appels.
01:32:24Mais des appels de qui ?
01:32:25Donc, oui, vous aussi, vous recevez des appels tous les jours, mais ça ne veut pas dire
01:32:29qu'on vous appelle.
01:32:30Et après, il y a quand même autre chose, c'est qu'on rentre dans une période assez
01:32:33nouvelle où il y a plein de gens qui sont candidats pour être Premier ministre.
01:32:38En fait, par le passé, jamais personne ne disait « Ah, mais moi, je peux ! ».
01:32:41Tout ça, ça se faisait de manière très feutrée.
01:32:43Il y avait une petite campagne qui était mise en place et tout ça.
01:32:46Aujourd'hui, vous avez des gens qui sortent de nulle part et qui vous disent « Non, mais
01:32:50moi aussi, je pourrais être Premier ministre.
01:32:51»
01:32:52Ça manque de pudeur.
01:32:53Et en fait, je pense que c'est le reflet aussi de l'effondrement un peu de ces fonctions.
01:32:57Et aujourd'hui, tout le monde se dit « Moi, je pourrais être Président de la République.
01:33:02Moi, je peux être Premier ministre.
01:33:03»
01:33:04Il faut quand même revenir et prendre conscience du fait que ce sont de très, très hautes
01:33:07fonctions qui demandent un certain nombre de compétences.
01:33:10Vous avez entre les mains les commandes du pays et ce n'est pas une petite chose.
01:33:14Je me dis, en fait, que tous les gens qui se lèvent le doigt en disant « Je suis candidat
01:33:19à tout », je pense, ne mesurent pas l'ampleur de la tâche et la responsabilité que c'est
01:33:24réellement.
01:33:25Ce n'est pas un petit job comme ça.
01:33:26Je termine simplement d'un mot là-dessus.
01:33:30Ce qui va être compliqué pour même organiser le casting gouvernemental, c'est que je pense
01:33:35notamment à des élus locaux qui ont beaucoup à perdre en rejoignant une équipe gouvernementale
01:33:41qui, par nature, est très instable.
01:33:42Le gouvernement qu'on aura, je ne peux pas préjuger de l'avenir, mais il est fort probable
01:33:47compte tenu de la période et du contexte, qu'il ne dure pas très longtemps.
01:33:50Donc voilà, ça va être difficile de trouver des profils de très bon niveau avec une densité
01:33:56politique parce qu'il y a une prise de risque qui est très importante.
01:33:59Véronique ?
01:34:00On constate quand même une infantilisation de l'avis politique avec cette multiplication
01:34:05effectivement des candidatures, même si certains sont charpentés, à l'image de Bernard Cazeneuve
01:34:10ou de Ségolène Royal, il ne faut pas l'oublier tout de même, mais il y a quand même un
01:34:14parfum encore de Quatrième République parce que, moi je pense que le gouvernement, c'est
01:34:20pas assez...
01:34:21Bon, la personnalité du Premier ministre en soi c'est déjà une question évidemment,
01:34:24mais sincèrement, quand Emmanuel Macron nous prouve qu'il se passe allègrement de Premier
01:34:28ministre pendant si longtemps, c'est-à-dire qu'il se passe quelque part de gouverner,
01:34:34en lui-même il se suffit, puisqu'en lui-même de toute façon on est dans l'autodestruction
01:34:39du politique, en cela que le politique n'est plus devenu qu'un artifice de communication.
01:34:44Il ne gouverne plus, il ne dirige plus, d'ailleurs on attend toujours un cas pour la France,
01:34:48on attend toujours une vision pour la France, et je pense que quel que soit le Premier ministre,
01:34:53il n'y aura pas tant de changements que ça dans la composition du gouvernement, et quand
01:34:57je vous dis qu'on est dans une espèce de... dans un parfum un peu Quatrième République,
01:35:00c'est parce que sous la Quatrième République, finalement, les gouvernements duraient sept
01:35:05mois en moyenne, donc il y avait une grande instabilité, mais pour autant les Marocains,
01:35:11il y avait une stabilité dans l'attribution des Marocains, c'est-à-dire que par exemple c'était
01:35:16la SFIO qui avait toujours le ministère du Travail, la démocratie chrétienne qui avait
01:35:20toujours le ministère de la Famille, et c'était souvent de fortes personnalités qui restaient en
01:35:25place, donc finalement on changeait de gouvernement, mais on composait toujours avec les mêmes.
01:35:28À quoi je veux en venir, c'est que le drame de la Quatrième République et le péché originel de
01:35:33la Quatrième République, ça a été la coupure avec le peuple, puisque trop de parlementarisme qui
01:35:39allait jusqu'à rendre la vie impossible au Président de la République quand il tâchait d'avoir la
01:35:42moindre influence, même si à l'époque il avait un rôle de composition. Là, on retombe dans ce
01:35:47parlementarisme à outrance, et on oublie encore une fois le peuple.
01:35:52Alors, des candidats, on a compris, il y en a, ils se disent tous prêts, il y en a plein, on n'attend plus qu'Emmanuel Macron.
01:35:58Emmanuel Macron, qui lui, était en Serbie pour un voyage d'affaires, mais il l'assure pourtant,
01:36:02il est dessus. Écoutez.
01:36:04Je fais tous mes efforts, et les jours et les nuits, et que je le fais depuis des semaines, même si vous ne l'avez pas forcément vu,
01:36:11pour aboutir à la meilleure solution pour le pays. En tout cas, la France a un gouvernement qui gère les affaires courantes,
01:36:17qui a permis d'avoir des Jeux olympiques qui ont émerveillé le monde, et j'en félicite vraiment nos athlètes, nos organisateurs,
01:36:25et le gouvernement, et les services de l'État et les collectivités, de faire l'ouverture hier de nos Jeux paralympiques
01:36:30qui vont aussi éliminer le monde, et donc, qui en même temps, fait face aux défis, aux crises du moment.
01:36:35Donc, je ne voudrais pas qu'on laisse s'installer l'idée que, voilà, les affaires ne sont pas suivies.
01:36:39Après, je ferai mes meilleurs efforts, et je parlerai aux Français en temps voulu, et dans le bon cadre.
01:36:43– Je parlerai en temps voulu à Maurice Brelé. Emmanuel Macron reste clairement le maître des horloges.
01:36:49– Oui, il fait tous ses efforts, tous ses efforts pour se maintenir au pouvoir, lui, et son parti.
01:36:55On est à 45 jours des législatives, il est toujours évidemment à l'Élysée, on a toujours Gabriel Attal à Matignon,
01:37:02on a toujours le même gouvernement, on a toujours…
01:37:04– Il a perdu les élections législatives, mais on a l'impression qu'il cherche à tout prix à garder le contrôle, en fait.
01:37:09– C'est son obsession. Il nous ressort là, il nous refait le coup, dû en même temps à saison 2.
01:37:14C'est-à-dire qu'il essaye de se maintenir au pouvoir, de maintenir ses proches au pouvoir,
01:37:18autour de cette idée d'une majorité, d'une coalition autour du Bloc central.
01:37:22On a évoqué cette liste de candidats invraisemblables, jusqu'à la malheureuse Ségolène Royal qui entend des voix telles Jeanne d'Arc.
01:37:29Tout cela était parfaitement risible, sans compter que la composition du gouvernement prendra des semaines.
01:37:38Et puis, surtout, pour quels programmes, pour quelles idées, pour quelles réformes ?
01:37:43Aujourd'hui, les positions entre le nouveau Front populaire, le Bloc central et l'ERN sont parfaitement irréconciliables sur tous les sujets.
01:37:50Quand vous voyez que le nouveau Front populaire est pour régulariser massivement les clandestins
01:37:55et pour augmenter les impôts de 150 milliards d'euros, qui peut accepter ça ?
01:37:58Donc on est en réalité dans une situation de total statu quo.
01:38:02Reste la possibilité que l'on n'a pas évoquée, c'est celle d'un gouvernement technique,
01:38:05avec à sa tête un haut fonctionnaire, un grand patron.
01:38:09– Le problème à Maury, j'entends bien cette possibilité, c'est que la période nécessite, impose,
01:38:16un gouvernement très politique, parce qu'il faut des hommes politiques qui aient suffisamment de force et d'envergure
01:38:23pour pouvoir imposer à leurs administrations, pour pouvoir essayer vraiment de donner une impulsion,
01:38:28pour donner des nouvelles politiques publiques, notamment sur les sujets qu'on évoque souvent, sur les questions régaliennes.
01:38:33Et donc si vous mettez un gouvernement de techno, vous aurez un gouvernement extrêmement faible,
01:38:37un parlement complètement explosé où tout le monde se donne des coups d'épée sur la tête
01:38:40et personne ne réussit réellement à émerger.
01:38:44Et donc je pense que le pays va s'enfoncer encore plus avec ce parlement qui a un pouvoir considérable
01:38:50mais qui ne peut rien faire puisque il n'y a rien qui se dégage,
01:38:52et de l'autre côté un gouvernement très faible.
01:38:54– Alors Louis, Nicolas Sarkozy s'est exprimé justement à ce sujet,
01:38:57chez nos confrères du Figaro, entretien très intéressant.
01:39:00– Absolument, Nicolas Sarkozy commence déjà par faire un constat,
01:39:05et je trouve que c'est un constat intéressant, il explique que la France est face à trois crises simultanées
01:39:09qui peuvent exploser, soit en même temps, soit successivement.
01:39:13Le premier c'est la crise financière qui vient, le deuxième c'est la crise sociale,
01:39:17il explique d'ailleurs qu'il y a une forme de tradition française dans la crise sociale,
01:39:22et la troisième crise, la crise politique.
01:39:24Et il a des mots très durs, il dit la France est au bord du précipice.
01:39:28Ensuite il est amené à donner son opinion un peu sur le comportement des uns et des autres.
01:39:34Il rappelle qu'Emmanuel Macron, en faisant la dissolution, a commis une erreur.
01:39:39Il explique aussi qu'il a été très surpris par l'ampleur du front républicain.
01:39:43Il pensait que le front républicain serait un peu moins important
01:39:46à l'occasion des dernières législatives.
01:39:48Il appelle sa propre formation politique, les Républicains,
01:39:51à se hisser au-dessus des intérêts partisans, avec un objectif,
01:39:56très clair dans la bouche de l'ancien président de la République,
01:39:59et il dit que les Républicains doivent œuvrer à faire nommer un Premier ministre de droite.
01:40:04S'agissant de la France insoumise, il met en garde, et il a des mots très durs,
01:40:09il dit que la France insoumise est en train de faire une tentative de coup d'État.
01:40:13Il y a peu de politique qui emploie ces mots avec cette force-là.
01:40:18Maintenant la grande question est d'éviter que la France se sombre dans une situation
01:40:21où il y a tant de périls, c'est pourquoi il n'y a pas d'autre choix
01:40:24que d'aider le président de la République.
01:40:26C'est l'intérêt supérieur de la nation qui le commande, quoi que l'on pense de son bilan par ailleurs.
01:40:32Exactement, et il dit que la solution idéale n'existe pas.
01:40:35C'est-à-dire qu'il faut mettre de côté tous les clivages ?
01:40:39Nicolas Sarkozy revient à son idée initiale depuis toujours avec Emmanuel Macron.
01:40:44Il a plaidé pour une large coalition entre le parti d'Emmanuel Macron et les Républicains.
01:40:52Son pari initial ne s'est jamais réalisé puisque les présidents des Républicains successifs
01:40:58depuis le début du quinquennat n'ont jamais fait ça.
01:41:01Lui ce qu'il souhaitait c'était que les Républicains prennent le pouvoir de l'intérieur
01:41:04au sein des gouvernements d'Emmanuel Macron.
01:41:06Ça ne s'est jamais fait et du coup ça fait Nicolas Sarkozy un petit peu chafouin.
01:41:13Naïm Amfadel, qu'on soit d'accord ou pas avec le bilan d'Emmanuel Macron,
01:41:18il faut trouver une porte de sortie.
01:41:20C'est ce que nous dit Nicolas Sarkozy, l'ancien président de la République.
01:41:22Dès le début, il a eu peur de l'explosion notamment en DLR puisqu'en 2022,
01:41:27il a justement œuvré pour qu'il y ait un rapprochement, une coalition.
01:41:31Rappelez-le que beaucoup des ténors du DLR ont rejeté d'un revers de la main ces propositions
01:41:39et pourtant ils avaient raison.
01:41:40Il avait même proposé qu'il y ait aussi pour la députation,
01:41:43même les dernières députations d'ailleurs, même en 2022, il avait proposé.
01:41:50En 2017 déjà, il avait pensé à un rapprochement et en 2022 aussi,
01:41:57mais malheureusement ça ne s'est pas fait.
01:41:59Regardez le résultat.
01:42:00Parce que moi j'allais vous poser une question, lui, mais quel LR en fait ?
01:42:03Parce que maintenant ils sont scindés en deux.
01:42:04Non mais alors quand Nicolas Sarkozy parle des Républicains,
01:42:07il parle des 47 députés qu'on doit invoquer.
01:42:09On a 10 secondes.
01:42:10D'ailleurs ensuite il a des mots un petit peu durs sur Éric Ciotti et donc son nouveau groupe.
01:42:16Allez, merci à tous.
01:42:17Punchline, c'est terminé pour ce soir.
01:42:18Merci à mes invités, Louis Dragnel, Amaury Brelet, Naïmaïm Fadel, Véronique Jacquier.
01:42:24Dans un instant pour les auditeurs d'Europe 1, c'est Europe 1 soir,
01:42:27présenté par Pascal Delatour-Dupin.
01:42:29Et sur CNews, face à face, orchestré par Eliott Deval.
01:42:32Bonne soirée sur nos deux antennes.