Alice Tubello, joueuse de tennis, a reçu 308 messages de menaces et d'insultes après avoir perdu à un tournoi au Pérou. En cause, des parieurs frustrés.
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00:00Très honnêtement, ce qui me perturbe plus, c'est l'atteinte à ma famille, qu'il y a derrière cette page, que les commentaires.
00:05Je pense que j'ai lancé les débats et qu'il y a d'autres joueurs qui sont en train de suivre.
00:10Oui, parce qu'on voit que, par exemple, Caroline Garcia a subi la même chose. Vous n'êtes pas la seule.
00:14Tous les joueurs. Il faut savoir que tous les joueurs, vraiment tous les joueurs sont concernés.
00:18Tous les joueurs qui ont des réseaux sociaux. Il ne faut pas banaliser.
00:21Je pense qu'il y a, malheureusement, il faut souvent un exemple pour éveiller les consciences.
00:25J'ai été la goutte qui a fait un peu dévorer...
00:28La fédération est à vos côtés, les instances, le ministère des Sports vous soutiennent ?
00:32La fédération est à mes côtés, elle me soutient.
00:34La ministre des Sports est une ancienne tennismanne.
00:36Je les remercie pour toute l'aide. On est en contact étroit un peu toute la journée pour décider des suites judiciaires de cette histoire.
00:44Ils avaient conscience qu'il y a des choses qui ont été mises en place cette année, en 2024,
00:48avec notamment l'utilisation de plateformes grâce à des sociétés, Bodyguard en est une,
00:53qui permet de trier les messages haineux reçus, qu'on ne soit pas forcément confrontés à ça.
00:58Et l'ITF est aussi en train d'oeuvrer, ils ont eux-mêmes leur propre plateforme pour trier ces messages haineux.
01:04Est-ce qu'il faudrait arrêter avec les paris sportifs ?
01:07Je ne peux pas me prononcer sur la question, parce qu'il faut savoir que les paris sportifs alimentent aussi tous les tournois.
01:13C'est ce qui nous permet de jouer, c'est les revenus des joueurs.
01:16Pour l'instant, moi, je n'en bénéficie pas, donc j'ai seulement le côté négatif de la chose.
01:20Je ne peux pas dire s'il faut arrêter les paris sportifs.
01:22En tout cas, il faut réussir à modérer et à ce que nous, joueurs et joueuses, on ne soit pas exposés à ça.