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Nouveau gouvernement : «J'appelle les socialistes à être raisonnables», souligne Sylvain Maillard
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NewsTranscription
00:00Mais c'est au président de la République
00:01ou au futur Premier ministre de trouver cette majorité parlementaire ?
00:04On a l'impression, en lisant le communiqué de l'Élysée,
00:06que c'est le président de la République
00:08qui cherche une majorité parlementaire.
00:10Le président de la République, il cherche un Premier ministre
00:13qui est capable de construire une majorité
00:15et qui ne fera pas censurer le lendemain.
00:17La difficulté, elle est là, c'est-à-dire de trouver quelqu'un...
00:21Bernard Cazeneuve, par exemple.
00:22Pourquoi pas ? C'est pas moi qui vais lancer des noms.
00:25Vous avez beaucoup plus de noms que moi.
00:28En tout cas, ce qu'il faut, c'est quelqu'un qui puisse
00:29construire une majorité.
00:31Nous, nous proposons, nous avons fait un pacte d'action,
00:34les députés Ensemble pour la République,
00:36un pacte d'action qui propose, des LR jusqu'aux socialistes,
00:40de construire une majorité alternative.
00:42Un peu plus de 280 députés qui nous permettent
00:45d'asseoir un gouvernement pour les trois prochaines années,
00:50pour les Français, parce que les Français,
00:51ce qu'ils nous demandent, c'est de l'action.
00:52Ils nous demandent pas de nous regarder ou de faire un jeu de casting.
00:56Mais il faut prendre un peu de temps.
00:57Le président prend du temps pour trouver la personne
01:00qui est capable de construire ce gouvernement.
01:01Beaucoup de temps.
01:02Vous savez qu'en Allemagne... Juste une chose, en Allemagne,
01:05cette culture du compromis, en Allemagne, c'est 4 mois.
01:10Olaf Scholz, il a mis 4 mois à être nommé,
01:12en tout cas, de pouvoir construire son gouvernement
01:13pour avoir un projet de...
01:15Vous voyez, nous, ça fait quelques semaines.
01:16Lorsqu'on se regarde, on se désole, lorsqu'on se compare...
01:18Ces décisions d'Emmanuel Macron de ne pas nommer Lucie Castel
01:22ont provoqué l'ire des responsables de gauche.
01:24Emmanuel Bonpard a dénoncé un coup de force antidémocratique,
01:27je le cite, inacceptable.
01:28Fabien Roussel appelle à des mobilisations dans la rue.
01:31N'êtes-vous finalement pas le meilleur carburant,
01:34aujourd'hui, de vos opposants ?
01:35En fait, ce qui est extraordinaire avec le Front populaire,
01:37c'est que c'est un spectacle permanent.
01:39Moi, qui suis un député de Paris,
01:40j'ai l'impression de vivre dans un théâtre permanent.
01:43Tous les jours, ils vous inventent une nouvelle formule,
01:46une nouvelle dépêche AFP.
01:49La destitution, par exemple.
01:51Par exemple, ils veulent occuper le terrain en permanence.
01:53Je le redis.
01:54Vous savez, la politique, c'est aussi de l'arithmétique.
01:57Ils sont 193 députés.
01:59Si le projet du Front populaire arrive au pouvoir,
02:02si des ministres LFI arrivent au pouvoir,
02:05le lendemain, nous les censurons et le Premier ministre tombe.
02:08Et vous êtes combien, directement ?
02:10Nous sommes 99 députés, dans mon groupe,
02:13et donc il nous faut construire 163 pour des députés du Bloc central.
02:20Et nous l'avons toujours dit, nous proposons...
02:22Ce qu'a proposé Gabriel Attal,
02:23c'est que nous proposons que le Premier ministre ne vienne pas de nos rangs.
02:27Nous sommes ouverts.
02:28On comprend qu'il faut être incompromis.
02:30Ça ne peut pas être que nos propositions
02:31qui soient mises en place par un nouveau gouvernement, évidemment.
02:35Mais nous, ce que nous demandons, c'est que les socialistes fassent pareil.
02:37À un moment, le projet du nouveau Front populaire
02:40fera en sorte que la France tombe...
02:42La faillite directe, l'augmentation des impôts...
02:46En tout cas, j'appelle à ce que les socialistes soient raisonnables
02:49en disant que leurs électeurs leur ont envoyé un message,
02:52et ce message, c'est aussi de porter des mesures,
02:54et porter ces mesures, il faut être au gouvernement.
02:56La France insoumise, le Rassemblement national,
02:58vous avez évoqué ces nouvelles consultations d'Emmanuel Macron,
03:00Éric Ciotti ne sont pas conviés à l'Élysée pour ces nouvelles consultations.
03:04Ils ne font pas partie, aujourd'hui, de l'arc républicain.
03:07Ce n'est pas à moi de décider.
03:09En tout cas, en tant qu'ancien président de groupe,
03:11je ne travaille ni avec le Rassemblement national,
03:16ni avec la France insoumise.
03:18Pourquoi je vous pose cette question ?
03:19Simplement parce que Gabriel Attal, vous l'avez cité tout à l'heure,
03:20ancien Premier ministre, Premier ministre démissionnaire,
03:23expliquait en février dernier que l'arc républicain...