• il y a 2 mois
Les débats de l'été avec Sophie de Menthon, Frédéric Fougerat, Rodrigo Arenas, Jean-Philippe Dugoin-Clément

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD_CHRONIQUE-2024-08-26##

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Transcription
00:00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Benjamin Gleize.
00:00:06Les débats de l'été avec vous, vous le savez, au 0826-300-300,
00:00:11quel que soit le sujet que vous souhaitez évoquer à l'antenne,
00:00:13vous réagissez également sur nos réseaux sociaux,
00:00:16notamment le Facebook de Sud Radio.
00:00:17J'aurai l'occasion de lire tout au long de cette matinée,
00:00:20de cette fin de matière, vos commentaires.
00:00:22Nos débats de l'été aussi, forcément avec nos débatteurs du jour.
00:00:25Rodrigo Arenas, bonjour.
00:00:27Député NFP pour la dixième circonscription de Paris,
00:00:30avec nous également Jean-Philippe Dugouin-Clément,
00:00:33vice-président de la région Île-de-France,
00:00:35premier vice-président de l'AMIF, c'est l'association des maires d'Île-de-France.
00:00:38Ici, dans l'Essane, bonjour.
00:00:40Bonjour.
00:00:41Merci d'être avec nous, merci aussi à vous.
00:00:42Frédéric Fougera, bonjour.
00:00:44Bonjour Benjamin.
00:00:45Président de Tankan Paris.
00:00:47Tankan Paris.
00:00:49Agence de communication, cofondateur de l'agence Cogiteur.
00:00:52On ouvre les débats, on va commencer par vos coups de cœur et coups de gueule dans un instant.
00:00:56Mais avant de vous donner la parole,
00:00:58on retrouve une habituée des débats de Valérie Expert,
00:01:01qui revient d'ailleurs la semaine prochaine.
00:01:03C'est Sophie de Menton à l'occasion de l'ouverture aujourd'hui
00:01:06de l'université d'été du MEDEF.
00:01:08Bonjour Sophie de Menton.
00:01:10Bonjour, c'est un plaisir de vous entendre.
00:01:12Ça fait plaisir aussi de vous retrouver sur Sud Radio.
00:01:15D'ailleurs, vous serez dans le studio jeudi matin pour les débats.
00:01:18En attendant, ouverture aujourd'hui de cette université d'été du MEDEF.
00:01:24Qu'est-ce que vous en attendez et quel message souhaitez-vous faire passer à cette occasion ?
00:01:28Je rappelle, vous êtes chef d'entreprise et présidente du mouvement patronat l'éthique.
00:01:32Oui, absolument.
00:01:34Et donc extrêmement concernée par ce qui se passe aujourd'hui,
00:01:38qui est une question du MEDEF tout à fait particulière.
00:01:42Car les entreprises, soyons clairs, à la situation politique,
00:01:46mais toutes les entreprises de France sont en danger.
00:01:49Donc c'est-à-dire qu'on a un patronat aujourd'hui,
00:01:51des patrons qui sont inquiets de la situation politique que nous vivons ?
00:01:56C'est au-delà de l'inquiétude.
00:01:58C'est au-delà de l'inquiétude parce que ce qui est extraordinaire,
00:02:01c'est qu'on ne demande pas à l'avis des entreprises sur ce qui se passe.
00:02:05Et pourtant, que font les programmes ?
00:02:09Ils jouent avec l'entreprise pour combler la dette,
00:02:13pour améliorer la condition, pensent-ils, des salariés.
00:02:17Ils jouent avec l'entreprise.
00:02:19On joue avec l'âge des retraites, on joue avec le SMIC,
00:02:23on joue avec les nouvelles taxes,
00:02:26on joue avec les super riches qui sont évidemment des patrons.
00:02:29Parce que la seule façon de gagner de l'argent,
00:02:32c'est d'être patron ou en tout cas d'être dans le monde de l'entreprise.
00:02:35Et j'espère bien d'ailleurs, et on s'y emploie,
00:02:39avec l'intéressement des salariés,
00:02:40que ceux-ci aussi puissent profiter beaucoup plus de la croissance.
00:02:43Donc c'est véritablement incroyable.
00:02:47Vous avez tout le monde politique sans exception,
00:02:50qui joue comme avec un jouet sur tout ce que l'entreprise peut produire,
00:02:57pour essayer soit de rattraper des erreurs passées,
00:03:00soit de contenter un électorat.
00:03:02Et avec des hommes politiques qui n'ont pas été dans les entreprises.
00:03:06Donc je crois bien refléter l'opinion des 7000 amis d'ETIC
00:03:12et des entrepreneurs que nous avons et des 17 fédérations
00:03:16en disant que nous sommes outrés.
00:03:18Sophie de Menton, merci pour ces propos.
00:03:23Je voulais vous dire que la tradition au MEDEF,
00:03:29c'est d'inviter des hommes politiques pour les écouter.
00:03:32Cette année, il y a le président du Sénat, très bien.
00:03:35Il y a Sandrine Rousseau, on ne sait pas pourquoi, mais bon.
00:03:39Et la présidente de l'Assemblée nationale aussi.
00:03:43Cela dit, ça fait des années qu'on met les politiques sur l'estrade,
00:03:49que nous sommes tous attentifs et assis devant eux,
00:03:54que nous leur posons des questions et qu'ils s'en vont.
00:03:57C'est exactement le contraire qu'il faudrait.
00:04:00Il faudrait que les patrons, les chefs d'entreprise,
00:04:04certains salariés soient sur l'estrade
00:04:06et que les politiques soient en bas en train de les écouter.
00:04:09Ils ne savent rien des contraintes de l'entreprise
00:04:12ou font semblant de les ignorer.
00:04:14Je voulais dire qu'il fallait inverser.
00:04:17L'entreprise, c'est le premier parti de France,
00:04:20et il faut maintenant les écouter, sinon nous allons sombrer.
00:04:24Voilà, c'était ce que je voulais ajouter.
00:04:27C'était votre coup de gueule, d'une certaine manière, Sophie de Menton.
00:04:30Merci à vous et bonne journée.
00:04:32Je rappelle que cette université d'été du MEDEF s'ouvre aujourd'hui.
00:04:37Avant de passer à vos coups de coeur, à vos coups de gueule,
00:04:40petite réaction à cette date importante pour les entreprises,
00:04:44ce retour aux affaires avec cette université d'été qui débute aujourd'hui.
00:04:48Frédéric Fougera, vous entendiez à l'instant Sophie de Menton,
00:04:51l'inquiétude très forte de la part des entreprises.
00:04:54Premier parti de France, disait-elle.
00:04:57Elles sont les grandes oubliées, finalement,
00:04:59de ce qu'on vit en ce moment au niveau politique ?
00:05:02Je pense que l'entreprise, de façon générale,
00:05:04est plutôt la grande oubliée du politique en général,
00:05:07et ce depuis plutôt toujours.
00:05:09Je pense à l'entreprise que quand il s'agit d'aller chercher de l'argent,
00:05:12je comprends l'inquiétude exprimée par Sophie de Menton.
00:05:16Le monde économique, il a besoin de vision et de stabilité.
00:05:19Quand vous investissez pour entreprendre, il faut investir.
00:05:23Vous avez besoin de savoir où vous allez
00:05:25et vous avez besoin de connaître les règles du jeu.
00:05:27Et là, les règles du jeu changent souvent,
00:05:29mais là en plus, nous sommes dans une période d'instabilité
00:05:31qui est normale, qui est démocratique.
00:05:33Sauf que l'entrepreneur, lui, il ne sait pas
00:05:35pourquoi il va investir, pour combien de temps,
00:05:37et si les règles du jeu vont changer,
00:05:39et comment elles vont changer.
00:05:40Donc il est forcément inquiet.
00:05:42Et ça, ça ne peut avoir qu'une seule conséquence,
00:05:45c'est freiner et freiner l'économie,
00:05:47et c'est bon pour personne.
00:05:48Jean-Philippe Dugoin-Clément,
00:05:50les entreprises, grandes oubliées du débat politique actuel ?
00:05:55Grandes oubliées, je ne sais pas.
00:05:57Mais en tout cas, il y a une véritable inquiétude
00:05:58de la part du monde de l'entreprise.
00:06:00La REF, ces universités d'été de rentrée,
00:06:02qui sont un point de passage obligé
00:06:04chaque année à la fin du mois d'août
00:06:05pour l'ensemble des entreprises, des acteurs économiques.
00:06:08C'est aussi le moment de tirer la sonnette d'alarme.
00:06:10On est dans un pays qui est le champion du monde
00:06:12des prélèvements obligatoires,
00:06:13du niveau d'imposition, toutes taxes comprises,
00:06:16et où on mesure aujourd'hui l'accumulation
00:06:19d'un certain nombre de programmes politiques
00:06:21qui vont vers plus de prélèvements,
00:06:23une augmentation des prélèvements.
00:06:25Et quand on augmente les prélèvements,
00:06:26on prélève sur quoi ?
00:06:27On prélève sur ce qui produit de la richesse,
00:06:29c'est-à-dire sur l'entreprise.
00:06:30Et il y a un moment où on risque effectivement
00:06:33d'étrangler ce qui est considéré
00:06:35comme une poule aux yeux d'or.
00:06:37Il y a une très grande crainte
00:06:38de beaucoup d'entreprises, oui.
00:06:40Patrick Martin, le président du Menef,
00:06:42qui s'exprime ce matin dans la presse,
00:06:45il met en garde principalement
00:06:47contre le programme économique du nouveau
00:06:49Front Populaire.
00:06:50Rodrigo Arena, je rappelle, vous êtes député NFP
00:06:52dans la 10e circonscription de Paris.
00:06:55Vous êtes pointé du doigt par le patron du Menef.
00:06:57Que lui répondez-vous ?
00:06:59D'abord, ce n'est pas l'NFP qui gouverne en France
00:07:00depuis 7 ans.
00:07:01C'est Emmanuel Macron et ses alliés
00:07:03à l'Assemblée nationale notamment
00:07:04qui font passer des budgets
00:07:06dans lesquels les entreprises sont loin
00:07:07d'être les grandes oubliées.
00:07:08Je crois que c'est de l'ordre de 200 milliards d'euros
00:07:10qu'une entreprise bénéficie
00:07:11sous différentes formes de prestations.
00:07:13Donc, de dire que ce sont les grandes oubliées,
00:07:14je ne le crois pas.
00:07:15En revanche, oui, il y a une vraie inquiétude
00:07:17dans le monde de l'entreprise,
00:07:18mais pas seulement en France,
00:07:19de façon globale,
00:07:20puisqu'il y a une redistribution des cartes
00:07:21à l'échelle internationale.
00:07:22Par exemple, tout le monde s'est enorgueilli
00:07:24d'avoir notamment ces super grandes factories
00:07:27dans le nord de la France
00:07:28qui vont produire des batteries au lithium.
00:07:30Ce ne sont pas des investissements français,
00:07:31il y a des investissements aussi chinois.
00:07:32Pourquoi ?
00:07:33Parce que, notamment,
00:07:34pour produire une batterie électrique,
00:07:35il faut 1500 litres d'eau,
00:07:36qu'il n'y en a pas suffisamment
00:07:38là où elles sont produites,
00:07:39notamment en Chine,
00:07:40et que c'est la France qui fournit
00:07:41ces matières premières.
00:07:42Donc, vous voyez,
00:07:43cette redistribution des cartes,
00:07:44je pense qu'il faut l'avoir en tête
00:07:45et c'est notamment une des raisons
00:07:46pour lesquelles la Bourse de Paris
00:07:47est en train de dévisser dans certains secteurs
00:07:49parce que la perspective dans cette échelle-là
00:07:52ne fonctionne pas
00:07:53et avoir un regard uniquement franco-français,
00:07:55c'est jouer petit bras.
00:07:57Et oui, il y a une vraie inquiétude.
00:07:58Alors, il y a une différence de logique.
00:07:59Nous, nous parions sur la demande.
00:08:01Nous avons parié,
00:08:02la France a parié sur le fait
00:08:03de faire des cadeaux fiscaux.
00:08:04Même maintenant,
00:08:05tout le monde reconnaît les super profits,
00:08:06tout le monde reconnaît les 500 milliards
00:08:08qui sont notamment
00:08:10entre deux mains de peu de personnes.
00:08:12Je pense à ces 500 familles
00:08:14que nous pensons nous,
00:08:15on dit famille parce que c'est la trahison française,
00:08:17mais c'est les 500 grandes fortunes.
00:08:18Si nous taxons 12% de leur patrimoine,
00:08:20ça permet de financer...
00:08:21Et taxer les grandes entreprises également.
00:08:23Non, ce ne sont pas des grandes entreprises.
00:08:24Ce sont des personnes physiques et morales
00:08:26qui sont exemptées d'un certain nombre d'impôts
00:08:28jusqu'à présent.
00:08:29Si nous les taxons 12% sur le patrimoine,
00:08:31ça ne les mettra d'abord pas sur la paille,
00:08:32mais ça permettra de contribuer
00:08:34à financer l'intégralité du programme du NFP.
00:08:36Et nous, nous parions sur la demande
00:08:38pour relancer la machine économique
00:08:39et non pas de l'autre côté de,
00:08:41on va dire,
00:08:42de la répartition des richesses dans notre pays.
00:08:44Il y a un vrai problème de ce côté-là.
00:08:45Allez, on passe à vos coups de gueule,
00:08:46coups de cœur.
00:08:47Allez, un petit coup de cœur,
00:08:48ça va nous faire du bien tout de suite avec vous,
00:08:49Frédéric Feuchera.
00:08:50Coup de cœur.
00:08:51À propos de quoi ?
00:08:52Des Jeux Olympiques, c'est ça ?
00:08:54Un petit peu, un petit peu.
00:08:55C'est lié.
00:08:56C'est un coup de cœur de communicant.
00:08:57Je suis dans mon rôle.
00:08:58Et en communication,
00:08:59comme en journalisme,
00:09:00pour vous faire référence,
00:09:01pour traiter un sujet,
00:09:02on choisit un angle.
00:09:03Et mon coup de cœur du jour,
00:09:05il va à toutes celles et tous ceux
00:09:06qui, dans la vie,
00:09:07préfèrent aborder les sujets
00:09:08sous un angle positif
00:09:09plutôt que sous un angle négatif.
00:09:11Alors ces angles négatifs,
00:09:12dont certains font leur fonds de commerce,
00:09:14politiques ou médiatiques,
00:09:15sont la cause d'une dépression
00:09:16que nous alimentons nous-mêmes finalement.
00:09:18C'est évidemment plus facile
00:09:20de faire réagir à du négatif.
00:09:21C'est peut-être aussi plus vendeur,
00:09:23plus vendeur que de faire réfléchir
00:09:24à du positif.
00:09:26Alors nous complaire dans le négatif,
00:09:27c'est quelque part mériter aussi
00:09:29ce qui nous arrive,
00:09:30mais en reporter la faute sur les autres
00:09:32avec des obsessions,
00:09:33des obsessions parfois pathologiques.
00:09:35Il y a ceux qui ont l'obsession des riches
00:09:37qu'il faut taxer toujours jusqu'à les tondre,
00:09:39les tondre pour confisquer
00:09:41le fruit de leur travail.
00:09:42Il y a l'obsession des chômeurs
00:09:43considérés comme des profiteurs de la société.
00:09:45Il y a l'obsession des immigrés
00:09:47qui sont la cause de tous nos malheurs.
00:09:48Il y a l'obsession des juifs, des musulmans,
00:09:50des gays, des lesbiennes
00:09:52qui sont la cause de tout le reste.
00:09:53Il y a l'obsession des politiques
00:09:54que nous détestons
00:09:55et pourtant nous votons pour eux.
00:09:56Loin de ces personnes animées
00:09:58par ces obsessions
00:09:59que seuls des psychiatres
00:10:00pourraient accompagner,
00:10:01moi je ne peux rien pour eux.
00:10:02Je fais donc plutôt ce matin
00:10:04résolument le choix du camp des positifs
00:10:06pour partager un état d'esprit.
00:10:08Et puis ils pourront essayer
00:10:10de vous envoyer des ondes positives.
00:10:12Il y en a bien d'autres dans la journée
00:10:13qui se chargeront de vous la pourrir
00:10:15et de vous la rendre négative.
00:10:17Et personnellement,
00:10:18c'est à cette France positive
00:10:20que j'exprime,
00:10:21qui s'exprime dans les médias
00:10:22et que nous avons été surpris
00:10:24de découvrir et d'entendre
00:10:25pendant les trois semaines de JO
00:10:26qui j'adresse ce coup de cœur.
00:10:28Cette France que nous allons peut-être
00:10:29voir apparaître
00:10:30le temps des Jeux Paralympiques.
00:10:32Ça sera aussi aux médias d'en décider.
00:10:35Responsabilité peut-être des médias,
00:10:37aussi des politiques,
00:10:38Jean-Philippe Dugoin-Clément,
00:10:39dans cet nécessaire,
00:10:41finalement nécessaire lien
00:10:43qu'on doit retrouver
00:10:44peut-être entre les Français ?
00:10:46En fait, on s'aperçoit
00:10:47qu'il y a bien souvent du buzz
00:10:49sur des choses qui inquiètent,
00:10:51qui font peur,
00:10:52qui sont polémiques.
00:10:53Enfin, quand vous parlez des obsessions,
00:10:54et c'est vrai,
00:10:55c'est beaucoup plus facile
00:10:56de faire un effet média,
00:10:58de faire un effet blast
00:11:00sur quelque chose
00:11:01qui est stressant,
00:11:02qui est angoissant,
00:11:03qui est anxiogène.
00:11:04Et on est aujourd'hui,
00:11:05on souffre de ça dans cette société.
00:11:07On est dans une société de crainte,
00:11:09dans une société,
00:11:10on en parlait tout à l'heure,
00:11:11on disait qu'on avait besoin
00:11:12pour les entreprises
00:11:13d'avoir un peu de calme,
00:11:15de visibilité,
00:11:16de linéarité.
00:11:17Et on manque de ça.
00:11:18On est dans un pays qui se cherche,
00:11:20on est dans un pays qui doute,
00:11:21qui manque de confiance,
00:11:22qui manque d'objectifs.
00:11:23Et en fait,
00:11:24qui surtout ne se crée plus
00:11:26des envies communes,
00:11:28des objectifs positifs,
00:11:29mais souvent se crée à rebours,
00:11:31se crée contre ce qu'il ne veut pas,
00:11:34plutôt que pour ce qu'il veut.
00:11:35Je crois qu'on a effectivement
00:11:37énormément besoin
00:11:38d'essayer de réenchanter
00:11:39la parole publique.
00:11:40Mais la parole publique,
00:11:41c'est les élus,
00:11:42mais pas uniquement.
00:11:43C'est les médias,
00:11:44c'est l'ensemble de ceux
00:11:45qui, un titre ou un autre,
00:11:47contribuent à façonner l'opinion.
00:11:49D'une certaine manière,
00:11:50comment le politique peut-il
00:11:52réenchanter ce quotidien ?
00:11:54Et puis l'intérêt général,
00:11:55comment aussi peut-il exister
00:11:57de manière constructive
00:11:58pour donner une vision plus positive
00:12:00de l'avenir Rodrigo Arenas ?
00:12:02A titre personnel,
00:12:04j'organise,
00:12:05dans l'année qui reste,
00:12:06parce que certainement
00:12:07il y aura une dissolution
00:12:08peut-être dans un an,
00:12:09mais indépendamment de ça,
00:12:12j'organise,
00:12:13avec des associations d'enseignants,
00:12:16un tour de France
00:12:17pour faire de la philosophie
00:12:18à hauteur d'enfants dans la rue.
00:12:19Moi, je pense que
00:12:20les valeurs de la République,
00:12:21on en parle beaucoup,
00:12:22c'est quelque chose qui s'enseigne,
00:12:23c'est un chemin.
00:12:24Ce n'est pas évident,
00:12:25les valeurs que nous partageons
00:12:26autour de ce plateau républicain
00:12:28de liberté, d'égalité, de fraternité,
00:12:30tout ce qui est sous-jacent
00:12:31et qui est central,
00:12:32comme la laïcité et d'autres,
00:12:33c'est quelque chose qui s'apprend.
00:12:34Et quand je sais que
00:12:35la moitié des bacheliers de France...
00:12:36Ce ne sont pas que des mots,
00:12:37c'est quelque chose de très concret.
00:12:38Voilà, c'est un chemin
00:12:39et que les adultes doivent...
00:12:40Moi, j'ai jamais eu de cours de laïcité
00:12:41par exemple à l'école
00:12:42et pour autant,
00:12:43j'ai dû faire ce chemin personnel
00:12:44pour pouvoir appréhender cette valeur-là
00:12:46qui n'est pas une évidence dans le monde.
00:12:47Eh bien, faites de constater
00:12:49que la moitié des lycéens
00:12:50qui sont les lycées pros
00:12:51ont été exemptés de cours de philo
00:12:53pendant les différents
00:12:54quinquennats d'Emmanuel Macron.
00:12:55Donc, je fais ce chemin
00:12:57en tant que bâton de pèlerin,
00:12:58non pas pour être dans l'électoralisme,
00:13:00parce que je ne serai pas candidat
00:13:01là où j'irai,
00:13:02mais en revanche, je pense que
00:13:03réenchanter nos citoyens,
00:13:05c'est leur donner
00:13:08l'occasion d'appréhender cela.
00:13:09Et je pense que
00:13:10le faire à hauteur d'enfants,
00:13:11c'est aussi le permettre
00:13:12de le faire à hauteur d'adultes
00:13:13parce qu'il y a beaucoup d'adultes
00:13:14qui disent parfois des mantras
00:13:16de ce qu'on pourrait qualifier
00:13:18de la propagande dans certains pays
00:13:19mais qui n'ont pas été au fond du sujet
00:13:20qui est comment est-ce qu'on réapprend
00:13:22à vivre ensemble.
00:13:23C'est le chemin que je vais choisir
00:13:25dans mon mandat cette année.
00:13:26J'ai déjà quatre dates de prévues
00:13:28évidemment dans ma circonscription
00:13:29mais aussi ailleurs
00:13:30en m'appuyant évidemment
00:13:31sur les parents d'élèves
00:13:33dont j'ai été un des protagonistes
00:13:35avant d'être député.
00:13:37Donc je crois à ça,
00:13:38je pense que
00:13:39la République c'est ça,
00:13:40elle se vit,
00:13:41elle ne se décrète pas.
00:13:42Les débats de l'été,
00:13:43on poursuit avec vous
00:13:44Rodrigo Arenas,
00:13:45Jean-Philippe Dugois,
00:13:46Clément, Frédéric Fougera.
00:13:48A suivre, on continue
00:13:49les coups de coeur,
00:13:50les coups de gueule.
00:13:51On a parlé d'un coup de coeur
00:13:52à l'instant.
00:13:53A venir ce sont
00:13:54deux coups de gueule.
00:13:55Vous le savez,
00:13:56vous commentez sur nos réseaux sociaux,
00:13:57Facebook, Sud Radio
00:13:58et puis aux airs 826,
00:13:59300, 300.
00:14:00A tout de suite.
00:14:04Sud Radio,
00:14:05les débats de l'été,
00:14:0610h-13h,
00:14:07Benjamin Gleize.
00:14:08Les débats de l'été,
00:14:09jusqu'à midi,
00:14:10avec nos débatteurs du jour,
00:14:12Rodrigo Arenas,
00:14:13député NFP
00:14:14pour la 10e circonscription de Paris,
00:14:16Jean-Philippe Dugois,
00:14:17Clément, vice-président
00:14:18de la région Île-de-France,
00:14:19maire de Médicis dans l'Essonne
00:14:21et Frédéric Fougera,
00:14:22président de TENCAN Paris,
00:14:24agence de communication
00:14:25et cofondateur de l'agence Cogiteur.
00:14:27On poursuit
00:14:28les coups de coeur,
00:14:29les coups de gueule.
00:14:30On avait eu un coup de coeur
00:14:31de la part de Frédéric Fougera
00:14:32à l'instant
00:14:33concernant cette France positive
00:14:34qu'il est nécessaire de retrouver.
00:14:36On va partir cette fois-ci
00:14:37avec des coups de gueule
00:14:38concernant tout d'abord vous,
00:14:39Jean-Philippe Dugois,
00:14:40Clément.
00:14:41Vous vouliez parler
00:14:42de revenir sur l'attaque
00:14:43de la synagogue
00:14:44de la Grande Motte
00:14:45en ce week-end.
00:14:46Oui, parce qu'en fait,
00:14:47ce qui me choque profondément
00:14:51sur cet acte terroriste
00:14:53qui visait à tuer.
00:14:55L'attentat sur cette synagogue,
00:14:57ça visait à tuer
00:14:58et ça visait à tuer des gens
00:15:00en raison de leur religion,
00:15:01parce qu'ils sont juifs.
00:15:02C'est un acte antisémite,
00:15:04c'est l'importation du conflit
00:15:06au Moyen-Orient,
00:15:07en France,
00:15:08auquel on assiste
00:15:09depuis maintenant quelques mois.
00:15:11Il y a eu des prises de parole
00:15:14de la part d'un certain nombre
00:15:15de responsables politiques.
00:15:17Je mets responsables
00:15:18entre guillemets
00:15:19avec des pincettes,
00:15:20à gauche ou à l'extrême gauche,
00:15:21notamment de la part du NPA,
00:15:23d'une partie de LFI,
00:15:24pas vous, monsieur Arenas.
00:15:26Vous avez été extrêmement clair
00:15:27et je tenais à vous en remercier
00:15:28après les massacres du 7 octobre.
00:15:30Mais il y a eu un certain nombre
00:15:32de discours qui ont été
00:15:34entre de la complaisance
00:15:36et de l'entre-deux,
00:15:37de la part de monsieur Mélenchon,
00:15:39de madame Hassan,
00:15:40de monsieur Guiraud,
00:15:41de responsables du NPA,
00:15:44et on pourrait en citer
00:15:45beaucoup d'autres,
00:15:46qui ont contribué à créer
00:15:48un climat absolument délétère
00:15:50dans notre pays,
00:15:51où le fait d'être juif en France
00:15:53est assimilé à la guerre
00:15:55qui se déroule aujourd'hui à Gaza
00:15:57et permet pour des personnes
00:16:00simples d'esprit,
00:16:01parce que quand on passe à l'acte,
00:16:02quand on a des actions terroristes
00:16:04comme celle qui a eu lieu
00:16:05de la part de cette personne
00:16:07ce week-end,
00:16:08et bien de justifier,
00:16:10de faciliter.
00:16:11Et moi, je suis absolument effaré.
00:16:12Ce matin, c'était
00:16:13Yonatan Harfi,
00:16:14le président du CRIF,
00:16:15le grand rabbin de France,
00:16:17qui parlait de pompiers pyromanes,
00:16:19en parlant de monsieur Mélenchon.
00:16:21Mais qu'on puisse à la fois
00:16:23contribuer à créer ce climat
00:16:25totalement délétère
00:16:26et de l'autre,
00:16:27venir pleurer sur les conséquences
00:16:28d'une situation qu'on a contribué
00:16:30soi-même à créer.
00:16:31Et d'ailleurs, en parlant,
00:16:32dans le cadre de monsieur Mélenchon,
00:16:34sur cet attentat d'atteinte
00:16:36à la laïcité,
00:16:37et pas d'attentat antisémite.
00:16:39Parce que la réalité,
00:16:40c'est que c'est un attentat antisémite,
00:16:41mais même sur la désignation
00:16:42de ce qui a été une tentative d'assassinat,
00:16:45on a encore un responsable
00:16:47de parti politique,
00:16:48et pas le moindre,
00:16:49celui qui est le leader du NFP aujourd'hui.
00:16:51Parce que la tête pensante du NFP,
00:16:53c'est pas monsieur Faure,
00:16:54c'est pas madame Tendelier,
00:16:56c'est monsieur Mélenchon
00:16:57qui ne met pas les mots sur les choses.
00:17:02Et quand on n'appelle pas quelque chose clairement,
00:17:04quand on ne désigne pas quelque chose clairement,
00:17:06c'est quelque chose qui est dangereux.
00:17:09Puis l'autre chose,
00:17:10alors ça l'enquête le dira,
00:17:12elle est en cours,
00:17:13mais moi qui me surprend,
00:17:14visiblement la personne en cause
00:17:18est un Algérien en situation régulière,
00:17:20on peut le dire,
00:17:21en France depuis 2016,
00:17:22mais qui serait connue
00:17:23pour des délits liés aux stupéfiants.
00:17:25Alors, quelle nature de délit ?
00:17:27Mais si effectivement,
00:17:28on est sur quelqu'un qui,
00:17:29depuis quelques années,
00:17:30fait objet de procédures sur des délits,
00:17:31il y a des stupéfiants,
00:17:32qui est étranger,
00:17:33je ne sais pas ce qu'il faisait en France.
00:17:34Avant de vous donner la parole,
00:17:35Rodrigo Arenas,
00:17:36puisque justement,
00:17:37Jean-Philippe Dugoin,
00:17:38Clément,
00:17:39parlait de votre position très claire
00:17:40à ce sujet,
00:17:41il faudrait que vous fassiez un mot
00:17:42sur les responsabilités politiques
00:17:44et éventuelles de ce climat antisémite
00:17:46que l'on vit en ce moment,
00:17:47de cette poussée de l'antisémitisme en France.
00:17:49Je crois que Jean-Philippe a tout dit,
00:17:51je ne pourrais que le paraphraser,
00:17:52je suis d'accord en tout point
00:17:53avec ce qu'il a dit.
00:17:54Je pourrais juste rajouter,
00:17:55mais c'est parallèle au sujet,
00:17:56par rapport à ces jeunes
00:17:58qui sont manipulés,
00:17:59je ne sais pas s'ils sont des idiots utiles,
00:18:01je ne pense pas qu'ils soient tous
00:18:02cinglés ou fous,
00:18:04ces jeunes qui ont une double nationalité,
00:18:07je comprends une chose chez eux,
00:18:09c'est le conflit qui peut être le leur.
00:18:12Qui doivent-ils écouter ?
00:18:14La parole de quel pays,
00:18:15de leurquel,
00:18:16des deux pays d'origine,
00:18:17doivent-ils écouter ?
00:18:18Ça, c'est un sujet qu'on évoque assez peu,
00:18:21mais quand dans un de leurs pays,
00:18:23on dit que le Hamas est un groupe terroriste,
00:18:25en quoi je suis convaincu,
00:18:26et puis que dans un autre pays,
00:18:27on leur dit que ce n'est pas du tout le cas,
00:18:29ils se trouvent dans une situation complexe,
00:18:32et cette situation, on ne l'évoque jamais.
00:18:34Ça n'excuse rien,
00:18:35ça n'excuse pas la violence,
00:18:36ça n'excuse pas le terrorisme,
00:18:37ça n'excuse rien,
00:18:38mais ça permet aussi de réfléchir,
00:18:40pour essayer de comprendre
00:18:41comment on peut en arriver là.
00:18:43Maintenant, c'est vrai qu'il y a des gens,
00:18:44il y a des incendiaires,
00:18:45il y a des pompiers pyromanes,
00:18:46il y en a qui exploitent la situation,
00:18:48n'importe ce conflit,
00:18:49ça a été une stratégie politique,
00:18:51mais voilà les résultats de cette stratégie politique.
00:18:53Rodrigo Arenas, une réaction là-dessus.
00:18:55Je rappelle, vous êtes député NFP à Paris,
00:18:59réaction sur ce coup de gueule,
00:19:00à l'instant de Jean-Philippe Dugois Clément,
00:19:02avant de passer à votre propre coup de gueule.
00:19:04Je ne le prends pas comme un coup de gueule,
00:19:06je le prends plutôt comme un coup de cœur,
00:19:07un coup de cœur de défendre la vie humaine,
00:19:10tout simplement.
00:19:11Il y a beaucoup de choses que vous avez dites
00:19:14qui pourraient faire sujet à la polémique,
00:19:16et je pense que la situation n'invite pas à cela.
00:19:20Je veux être très clair,
00:19:21c'est un acte antisémite, clairement,
00:19:24quand on vise une synagogue,
00:19:26on vise une communauté.
00:19:27D'ailleurs, il y a une grande confusion,
00:19:28puisqu'il y a certains de nos compatriotes
00:19:30qui sont juifs mais qui ne sont pas religieux,
00:19:33et par contre, dans cet acte-là,
00:19:34c'est eux aussi qu'on vise.
00:19:35Donc, je ne veux pas souffrir d'ambiguïté là-dessus.
00:19:37En revanche, je tiens quand même à dire
00:19:39que la position de la France Insoumise,
00:19:41en l'occurrence,
00:19:42c'est la reconnaissance de deux États,
00:19:43et non des plaises à celles et ceux
00:19:45qui seraient dans l'ambiguïté.
00:19:46Dans deux États, il y a Israël.
00:19:48Donc, évidemment que la position,
00:19:50c'est la reconnaissance d'un État
00:19:51par rapport à l'histoire que ce peuple a connue
00:19:53et qu'il n'y a pas d'ambiguïté là-dessus.
00:19:54Et celles et ceux,
00:19:55et je terminerai là-dessus si vous le permettez,
00:19:57qui pensent qu'ils servent la cause palestinienne
00:20:00en faisant ce type d'actes,
00:20:01ils font le contraire de ce propos
00:20:04qu'ils pensent défendre.
00:20:05Aujourd'hui, les Palestiniens,
00:20:07pour celles et ceux qui veulent soutenir
00:20:08une cause, si on l'appelle de cette façon-là,
00:20:10en tout cas le peuple,
00:20:11à pouvoir exister de par lui-même,
00:20:12en faisant cet acte-là,
00:20:13désolidarise celles et ceux
00:20:15qui voudraient prendre de la hauteur,
00:20:16appréhender la complexité du Moyen-Orient
00:20:19qui ne se résume pas à un conflit
00:20:21entre Israël et Palestine.
00:20:22C'est quelque chose de plus complexe que ça.
00:20:24C'est un point chaud de la planète
00:20:25et ça nécessite d'avoir un débat à part entière
00:20:27sur cette question-là que vous abordez là.
00:20:30En tout cas, qu'il n'y ait pas d'ambiguïté
00:20:32dans mes propos.
00:20:33C'est un acte antisémite.
00:20:34Il est condamnable.
00:20:35Il va être condamné.
00:20:36Et qu'on ne sert absolument pas
00:20:37la cause palestinienne sur ce sujet-là.
00:20:39Ensuite, vous avez énormément de responsables
00:20:41de la France Insoumise
00:20:42que vous avez ciblé,
00:20:43qui ont utilisé les mots antisémites.
00:20:45Peut-être qu'il faudrait
00:20:46que vous fassiez un plateau avec elles et eux.
00:20:48Vous en avez un ici, sur mon Twitter.
00:20:50J'ai pu le mentionner très clairement sur le sujet.
00:20:52Passons rapidement à votre coup de gueule
00:20:54sur un tout autre sujet, Rodrigo Arenas,
00:20:56concernant l'incarcération
00:20:58du militant écologiste Paul Watson au Groenland.
00:21:00C'est un coup de cœur pour les balets,
00:21:02dans l'occurrence.
00:21:03Oui.
00:21:04Puisque Paul Watson,
00:21:05pour celles et ceux qui ne le savent pas,
00:21:06est un orceur d'alerte
00:21:08qui a une organisation internationale
00:21:10qui s'appelle Sea Shepard,
00:21:11qui, depuis des années,
00:21:13sillonne les océans
00:21:14pour défendre les espèces
00:21:16qui sont menacées,
00:21:17notamment par celles et ceux
00:21:18qui sont des flibustiers des écosystèmes.
00:21:21Et en l'occurrence,
00:21:22dans le cas présent, sur les baleines.
00:21:23Je rappelle que Paul Watson
00:21:24a aussi été décoré
00:21:26par le gouvernement du Libéria,
00:21:28puisqu'il a prêté sa flotte
00:21:29pour défendre les côtes
00:21:31de ce pays qui est dans l'incapacité
00:21:33entre guillemets militaire
00:21:35de pouvoir affronter
00:21:36ces dévastateurs des océans
00:21:39qui portent atteinte à l'écosystème.
00:21:41Et aujourd'hui,
00:21:42il est emprisonné au Groenland
00:21:44dans l'attente d'une extradition
00:21:45potentielle vers le Japon.
00:21:47Le pays va se prononcer
00:21:50de cette semaine,
00:21:51alors que cette extradition
00:21:52va avoir lieu en direction d'un pays
00:21:54qui, plus justement, a été condamné
00:21:55parce qu'il chassait les baleines
00:21:57à l'échelle internationale.
00:21:59Et donc, je pense que
00:22:00ça pose un vrai sujet.
00:22:01D'abord, son incarcération, évidemment.
00:22:03Mais aussi, comment est-ce que
00:22:04des personnes qui, finalement,
00:22:05défendent les écosystèmes,
00:22:06défendent les espèces,
00:22:07défendent aussi notre propre humanité,
00:22:08puisque nous dépendons aussi des océans,
00:22:10sont confrontés à un droit international
00:22:13qui se met plutôt du côté
00:22:15de ceux qui dévastent les océans
00:22:17et pas de ceux qui les défendent.
00:22:18Et ça nous met en tension,
00:22:20je pense, sur beaucoup de sujets
00:22:21liés à l'écologie,
00:22:22mais aussi à la préservation
00:22:23de notre propre espèce
00:22:24à l'échelle de la planète.
00:22:25Allez, on poursuit dans un instant
00:22:26les débats de l'été
00:22:27avec vos réactions sur nos réseaux sociaux.
00:22:30Vous nous appelez également
00:22:31au 0800 26 300 300.
00:22:32On poursuit les débats
00:22:33avec nos débatteurs du jour.
00:22:34Rodrigo Arenas,
00:22:35Jean-Philippe Dugois,
00:22:36Clément et Frédéric.
00:22:38Fougera, à tout de suite.
00:22:40Sud Radio.
00:22:41Parlons vrai.
00:22:42Sud Radio.
00:22:43Nos débatteurs du jour,
00:22:44je les remercie d'être avec nous
00:22:45ce matin.
00:22:46Rodrigo Arenas, député NFP
00:22:47pour la 10e circonscription de Paris.
00:22:49Jean-Philippe Dugois, Clément,
00:22:50vice-président de la région Île-de-France,
00:22:51maire de Ménécy dans l'Essonne.
00:22:54Et puis Frédéric Fougera,
00:22:55président de TENCALM Paris,
00:22:56agence de communication
00:22:57et cofondateur de l'agence Cogiteur.
00:23:00Dernière journée donc aujourd'hui
00:23:02pour les consultations à l'Élysée.
00:23:03Emmanuel Macron reçoit en ce moment
00:23:04Marine Le Pen,
00:23:05Jordan Bardella,
00:23:06Eric Ciotti.
00:23:07Dans la foulée,
00:23:08le président de la République
00:23:09pourrait prendre la parole,
00:23:10il devrait prendre la parole,
00:23:12peut-être pour annoncer
00:23:13le nom du futur Premier ministre.
00:23:15Avant d'en débattre,
00:23:16dans un tout petit instant,
00:23:17Jules Bosquérini,
00:23:18vous nous avez rejoint,
00:23:19journaliste pour Sud Radio.
00:23:20Jean-Luc Mélenchon a fait une concession
00:23:22pour tenter de sortir de l'impasse.
00:23:23Oui, une concession
00:23:24et c'est en tout cas l'idée
00:23:25qui a été mise par le leader des Insoumis
00:23:27qui pose une question simple
00:23:28au chef des partis macronistes
00:23:29et de la droite.
00:23:30Le gouvernement de Lucie Castex,
00:23:32s'il ne comprend aucun ministre insoumis,
00:23:34est-ce que vous vous engagez
00:23:35à ne pas voter la censure ?
00:23:37Une prise d'opposition
00:23:38qui surprend au sein même
00:23:39de sa famille politique
00:23:40et la principale intéressée
00:23:41ne cache pas son étonnement.
00:23:42Je pense que les quatre forces du NFP
00:23:44ont vocation à gouverner.
00:23:46J'attends la réponse,
00:23:47explique Lucie Castex
00:23:48en marge de l'université d'été
00:23:49de l'FI près de Valence dans la Drôme.
00:23:51Comment réagissent
00:23:52les différents responsables politiques
00:23:54à ces propos de Jean-Luc Mélenchon ?
00:23:55Sans surprise,
00:23:56ils ne veulent pas entendre parler
00:23:57de l'FI dans le nouveau gouvernement
00:23:58comme Bruno Retailleau,
00:23:59le patron des Républicains au Sénat
00:24:01est catégorique.
00:24:02Pour nous,
00:24:03c'est non au ministre l'FI
00:24:04et non à un programme
00:24:05inspiré par l'FI.
00:24:06Nous sommes opposés
00:24:07à leur participation
00:24:08à un gouvernement
00:24:09comme à leur idée.
00:24:10Même son de cloche
00:24:11dans le camp présidentiel,
00:24:12le député des Yvelines,
00:24:13Karl Olive,
00:24:14qui estime que ce n'est pas
00:24:15parce que l'FI ne sera pas
00:24:16dans le poulailler
00:24:17que Jean-Luc Mélenchon
00:24:18ne sera pas la plume.
00:24:19Karl Olive,
00:24:20qui était d'ailleurs l'invité
00:24:21et on remarque,
00:24:22on peut féliciter en tout cas
00:24:23sur cette expression,
00:24:25bien trouvé Karl Olive
00:24:26qui était l'invité
00:24:27de la matinale
00:24:28de Sud Radio Micro
00:24:29de Jean-Marie Bordry.
00:24:30Frédéric Fougera,
00:24:31Jean-Luc Mélenchon
00:24:32qui propose un gouvernement
00:24:33sans insoumis.
00:24:34Ça change la donne
00:24:35ou pas pour la suite ?
00:24:36Je ne sais pas
00:24:37si ça change la donne ou pas.
00:24:38En fait,
00:24:39je pense qu'on s'en moque
00:24:40et il s'en moque lui aussi.
00:24:41C'est une manœuvre
00:24:42politico-médiatique de plus.
00:24:43Elle est chez elle et fils.
00:24:44Nous avons les meilleurs
00:24:45communicants politiques
00:24:46en France.
00:24:47Ce sont eux
00:24:48qui décident
00:24:49de l'agenda médiatique.
00:24:50Ce sont eux
00:24:51qui décident
00:24:52des sujets
00:24:53et les autres suivent.
00:24:54Les autres
00:24:55se contentent de suivre.
00:24:56Un Anglais,
00:24:57quand on lui pose
00:24:58une question,
00:24:59il vous répond
00:25:00par une question.
00:25:01Un Français,
00:25:02on lui pose une question,
00:25:03il répond.
00:25:04Quand on a compris ça,
00:25:05on n'a qu'à poser des questions
00:25:06toute la journée
00:25:07et on sera
00:25:08à la une
00:25:09des médias en permanence
00:25:10parce qu'on décide
00:25:11de l'actualité.
00:25:12Là, on est dans la tactique.
00:25:13La question qui aurait pu être posée
00:25:14à Jean-Luc Mélenchon,
00:25:15c'est
00:25:16si le président de la République
00:25:17nommait par hasard
00:25:18Bernard Cazeneuve
00:25:19et qu'il lui donnait
00:25:20toute autorité
00:25:21pour appliquer
00:25:22l'intégralité
00:25:23du programme du NPF,
00:25:24est-ce que vous soutiendriez
00:25:25Bernard Cazeneuve ?
00:25:26Non.
00:25:27Nous,
00:25:28les Français,
00:25:29je ne défends
00:25:30aucune boutique
00:25:31les Français,
00:25:32nous répondons.
00:25:33Nous jouons à son jeu
00:25:34donc nous le laissons mener.
00:25:35Peut-être que d'un côté,
00:25:36il y a le maître des horloges
00:25:37mais de l'autre côté,
00:25:38il y a le maître des médias.
00:25:39Jean-Philippe Dugoin-Clément,
00:25:40vous partagez
00:25:41le scepticisme
00:25:42en tout cas
00:25:43de Frédéric Fougera
00:25:44à l'instant ?
00:25:45Oui.
00:25:46Après, on pourrait vous répondre
00:25:47aussi par deux autres questions.
00:25:48Combien de députés
00:25:49insoumis
00:25:50au sein
00:25:51du Nouveau Front Populaire
00:25:52et quelle autre
00:25:53personnalité
00:25:54nationale
00:25:55avec un discours
00:25:56et une incarnation
00:25:57à gauche
00:25:58que M. Mélenchon ?
00:25:59Quand on a répondu
00:26:00à ces deux questions-là,
00:26:01qu'il y ait
00:26:02ou qu'il n'y ait
00:26:03pas de ministre insoumis,
00:26:04quelles que soient
00:26:05les questions
00:26:06que M. Mélenchon pose
00:26:07à ses concurrents politiques,
00:26:09à ses adversaires politiques,
00:26:10on a la réponse,
00:26:12bien évidemment,
00:26:13qu'il y ait
00:26:14ou qu'il n'y ait
00:26:15pas de ministre insoumis.
00:26:16On est sur un gouvernement,
00:26:18si c'est l'option
00:26:19de Lucie Castex
00:26:20qui est retenue
00:26:21par le président
00:26:22de la République,
00:26:23qui est sur un gouvernement
00:26:24qui est sur un programme politique
00:26:25qui est celui de LFI
00:26:27et dont l'inspiration
00:26:29et dont l'inspirateur,
00:26:30la voie politique
00:26:31et le maître
00:26:32à penser politique
00:26:33est Jean-Luc Mélenchon.
00:26:34Donc on ne change
00:26:35strictement rien au problème.
00:26:36Je peux me permettre
00:26:37de le dire à Jean-Philippe,
00:26:39je pense que
00:26:40Jean-Luc Mélenchon
00:26:41ne pose pas de questions
00:26:42à ses adversaires politiques.
00:26:43Jean-Luc Mélenchon,
00:26:44il pose des questions
00:26:45aux médias.
00:26:46Il n'a rien à faire
00:26:47de ses adversaires politiques
00:26:48et il n'a rien à faire
00:26:49de leurs réponses.
00:26:50Ce qui importe,
00:26:51c'est qu'on parle de lui,
00:26:52qu'on parle de son programme,
00:26:53qu'on parle de sa formation politique.
00:26:54Il est dans son rôle,
00:26:55un rôle qu'il joue mieux
00:26:56que tous les autres.
00:26:57Jean-Luc Mélenchon,
00:26:58c'est un de vos collègues.
00:26:59C'est un de vos collègues.
00:27:00C'est un de vos collègues.
00:27:01C'est un de vos collègues.
00:27:02C'est un de vos collègues.
00:27:03C'est un de vos collègues.
00:27:04C'est un de vos collègues.
00:27:05C'est un de vos collègues.
00:27:06C'est un de vos collègues.
00:27:07C'est un de vos collègues.
00:27:08C'est un de vos collègues.
00:27:09C'est un de vos collègues.
00:27:10C'est un de vos collègues.
00:27:11C'est un de vos collègues.
00:27:12C'est un de vos collègues.
00:27:13C'est un de vos collègues.
00:27:14C'est un de vos collègues.
00:27:15C'est un de vos collègues.
00:27:16C'est un de vos collègues.
00:27:17C'est un de vos collègues.
00:27:18C'est un de vos collègues.
00:27:19C'est un de vos collègues.
00:27:20C'est un de vos collègues.
00:27:21C'est un de vos collègues.
00:27:22C'est un de vos collègues.
00:27:23C'est un de vos collègues.
00:27:24C'est un de vos collègues.
00:27:25C'est un de vos collègues.
00:27:26C'est un de vos collègues.
00:27:27C'est un de vos collègues.
00:27:28C'est un de vos collègues.
00:27:29C'est un de vos collègues.
00:27:30C'est un de vos collègues.
00:27:31C'est un de vos collègues.
00:27:32C'est un de vos collègues.
00:27:33C'est un de vos collègues.
00:27:34C'est un de vos collègues.
00:27:35C'est un de vos collègues.
00:27:36C'est un de vos collègues.
00:27:37C'est un de vos collègues.
00:27:38C'est un de vos collègues.
00:27:39C'est un de vos collègues.
00:27:40C'est un de vos collègues.
00:27:41C'est un de vos collègues.
00:27:42C'est un de vos collègues.
00:27:43C'est un de vos collègues.
00:27:44C'est un de vos collègues.
00:27:45C'est un de vos collègues.
00:27:46C'est un de vos collègues.
00:27:47C'est un de vos collègues.
00:27:48C'est un de vos collègues.
00:27:49C'est un de vos collègues.
00:27:50C'est un de vos collègues.
00:27:51C'est un de vos collègues.
00:27:52C'est un de vos collègues.
00:27:53C'est un de vos collègues.
00:27:54C'est un de vos collègues.
00:27:55C'est un de vos collègues.
00:27:56C'est un de vos collègues.
00:27:57C'est un de vos collègues.
00:27:58C'est un de vos collègues.
00:27:59C'est un de vos collègues.
00:28:00C'est un de vos collègues.
00:28:01C'est un de vos collègues.
00:28:02C'est un de vos collègues.
00:28:03C'est un de vos collègues.
00:28:04C'est un de vos collègues.
00:28:05C'est un de vos collègues.
00:28:06C'est un de vos collègues.
00:28:07C'est un de vos collègues.
00:28:08C'est un de vos collègues.
00:28:09C'est un de vos collègues.
00:28:10C'est un de vos collègues.
00:28:11C'est un de vos collègues.
00:28:12C'est un de vos collègues.
00:28:13C'est un de vos collègues.
00:28:14C'est un de vos collègues.
00:28:15C'est un de vos collègues.
00:28:16C'est un de vos collègues.
00:28:17C'est un de vos collègues.
00:28:18C'est un de vos collègues.
00:28:19C'est un de vos collègues.
00:28:20C'est un de vos collègues.
00:28:21C'est un de vos collègues.
00:28:22C'est un de vos collègues.
00:28:23C'est un de vos collègues.
00:28:24C'est un de vos collègues.
00:28:25C'est un de vos collègues.
00:28:26C'est un de vos collègues.
00:28:27C'est un de vos collègues.
00:28:28C'est un de vos collègues.
00:28:29C'est un de vos collègues.
00:28:30C'est un de vos collègues.
00:28:31C'est un de vos collègues.
00:28:32C'est un de vos collègues.
00:28:33C'est un de vos collègues.
00:28:34C'est un de vos collègues.
00:28:35C'est un de vos collègues.
00:28:36C'est un de vos collègues.
00:28:37C'est un de vos collègues.
00:28:38C'est un de vos collègues.
00:28:39C'est un de vos collègues.
00:28:40C'est un de vos collègues.
00:28:41C'est un de vos collègues.
00:28:42C'est un de vos collègues.
00:28:43C'est un de vos collègues.
00:28:44C'est un de vos collègues.
00:28:45C'est un de vos collègues.
00:28:46C'est un de vos collègues.
00:28:47C'est un de vos collègues.
00:28:48C'est un de vos collègues.
00:28:49C'est un de vos collègues.
00:28:50C'est un de vos collègues.
00:28:51C'est un de vos collègues.
00:28:52C'est un de vos collègues.
00:28:53C'est un de vos collègues.
00:28:54C'est un de vos collègues.
00:28:55C'est un de vos collègues.
00:28:56C'est un de vos collègues.
00:28:57C'est un de vos collègues.
00:28:58C'est un de vos collègues.
00:28:59C'est un de vos collègues.
00:29:00C'est un de vos collègues.
00:29:01C'est un de vos collègues.
00:29:02C'est un de vos collègues.
00:29:03C'est un de vos collègues.
00:29:04C'est un de vos collègues.
00:29:05C'est un de vos collègues.
00:29:06C'est un de vos collègues.
00:29:07C'est un de vos collègues.
00:29:08C'est un de vos collègues.
00:29:09C'est un de vos collègues.
00:29:10C'est un de vos collègues.
00:29:11C'est un de vos collègues.
00:29:12C'est un de vos collègues.
00:29:13C'est un de vos collègues.
00:29:14C'est un de vos collègues.
00:29:15C'est un de vos collègues.
00:29:16C'est un de vos collègues.
00:29:17C'est un de vos collègues.
00:29:18C'est un de vos collègues.
00:29:19C'est un de vos collègues.
00:29:20C'est un de vos collègues.
00:29:21C'est un de vos collègues.
00:29:22C'est un de vos collègues.
00:29:23C'est un de vos collègues.
00:29:24C'est un de vos collègues.
00:29:25C'est un de vos collègues.
00:29:26C'est un de vos collègues.
00:29:27C'est un de vos collègues.
00:29:28C'est un de vos collègues.
00:29:29C'est un de vos collègues.
00:29:30C'est un de vos collègues.
00:29:31C'est un de vos collègues.
00:29:32C'est un de vos collègues.
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00:29:34C'est un de vos collègues.
00:29:35C'est un de vos collègues.
00:29:36C'est un de vos collègues.
00:29:37C'est un de vos collègues.
00:29:38C'est un de vos collègues.
00:29:39C'est un de vos collègues.
00:29:40C'est un de vos collègues.
00:29:41C'est un de vos collègues.
00:29:42C'est un de vos collègues.
00:29:43C'est un de vos collègues.
00:29:44C'est un de vos collègues.
00:29:45C'est un de vos collègues.
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00:29:47C'est un de vos collègues.
00:29:48C'est un de vos collègues.
00:29:49C'est un de vos collègues.
00:29:50C'est un de vos collègues.
00:29:51C'est un de vos collègues.
00:29:52C'est un de vos collègues.
00:29:53C'est un de vos collègues.
00:29:54C'est un de vos collègues.
00:29:55C'est un de vos collègues.
00:29:56C'est un de vos collègues.
00:29:57C'est un de vos collègues.
00:29:58C'est un de vos collègues.
00:29:59C'est un de vos collègues.
00:30:00C'est un de vos collègues.
00:30:01C'est un de vos collègues.
00:30:02C'est un de vos collègues.
00:30:03C'est un de vos collègues.
00:30:04C'est un de vos collègues.
00:30:05C'est un de vos collègues.
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00:30:18C'est un de vos collègues.
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00:31:27C'est un de vos collègues.
00:31:28C'est un de vos collègues.
00:31:29C'est un de vos collègues.
00:31:30C'est un de vos collègues.
00:31:31C'est un de vos collègues.
00:31:32C'est un de vos collègues.
00:31:33C'est un de vos collègues.
00:31:34C'est un de vos collègues.
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00:31:41C'est un de vos collègues.
00:31:42C'est un de vos collègues.
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00:31:44C'est un de vos collègues.
00:31:45C'est un de vos collègues.
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00:31:47C'est un de vos collègues.
00:31:48C'est un de vos collègues.
00:31:49C'est un de vos collègues.
00:31:50C'est un de vos collègues.
00:31:51C'est un de vos collègues.
00:31:52C'est un de vos collègues.
00:31:53C'est un de vos collègues.
00:31:54C'est un de vos collègues.
00:31:55C'est un de vos collègues.
00:31:56C'est un de vos collègues.
00:31:57C'est un de vos collègues.
00:31:58C'est un de vos collègues.
00:31:59C'est un de vos collègues.
00:32:00C'est un de vos collègues.
00:32:01C'est un de vos collègues.
00:32:02C'est un de vos collègues.
00:32:04Avant de répondre à votre question, je vais répondre à...
00:32:06Je crois que c'était sur la situation politique en France.
00:32:08Je comprends sur ce message.
00:32:10Oui, parce que c'est vraiment l'enfer.
00:32:12Parce que les gens dans la rue pleurent en marchant.
00:32:15Je n'ai pas ce sentiment.
00:32:16Mais chacun peut ressentir les choses différemment.
00:32:19Je ne pense pas qu'on puisse comparer le fonctionnement du Parlement à une course de 100 mètres.
00:32:24Le Parlement, ce ne sont pas les Jeux Olympiques.
00:32:26Aux Jeux Olympiques, le premier qui arrive, c'est le gagnant.
00:32:29Au Parlement, il faut avoir une majorité.
00:32:32Le système actuel de la Ve République permettait de dégager des majorités fortes.
00:32:39C'était clair.
00:32:40C'était indiscutable.
00:32:41Et on nommait un Premier ministre issu de cette majorité.
00:32:43Généralement en lien avec le Président de la République.
00:32:46Mais à quelques occasions, nous avons également eu des cohabitations.
00:32:49Là, aujourd'hui, on est dans une situation très différente.
00:32:53D'une part, parce qu'il n'y a pas de majorité.
00:32:56Il va falloir en trouver une.
00:32:59La question, c'est comment faire en sorte qu'il n'y ait pas de majorité contre un gouvernement
00:33:03plutôt qu'avoir une majorité pour un gouvernement.
00:33:06Et si on reprend la logique du nombre,
00:33:09la seule qui puisse être valable,
00:33:13je suis triste et désolé de rappeler que le premier parti à l'Assemblée nationale,
00:33:18c'est le Rassemblement national avec 142 députés.
00:33:21Je ne sais pas si ceux qui occupent les locaux et la salle Colbert
00:33:25attribuent aux groupes majoritaires ou si la situation fait que c'est différent.
00:33:29Il reste minoritaire de toute façon.
00:33:31Ils ont moins de députés que le NFP en tout cas.
00:33:33Oui, mais c'est le premier parti.
00:33:36Le second parti, c'est ensemble avec 49 députés.
00:33:39Et le troisième parti, c'est LFI avec 72 députés.
00:33:43Et là, on parle de choses différentes.
00:33:45D'un côté, on parle d'une coalition qui est établie,
00:33:47qui s'est présentée, unie aux élections et qui est formée.
00:33:50C'est le nouveau Front populaire, mais qui est composé de 4 partis politiques différents.
00:33:54Et de l'autre côté, on parle du Rassemblement national.
00:33:57Donc, lui qui est un peu mis de côté par tous les autres
00:34:00et qui ne peut pas déborder ou trouver, ou difficilement trouver,
00:34:04des voies supplémentaires pour former une coalition.
00:34:06Mais de toute façon, il ne le souhaite pas.
00:34:08Et puis, ce qu'on appelle l'hyper-centre ou l'extrême-centre,
00:34:12des formations politiques qui, elles, peut-être, peuvent s'entendre,
00:34:17mais il faudrait aller puiser du côté du NFP pour trouver une coalition.
00:34:22Donc, on ne peut pas comparer une coalition déjà établie
00:34:24et une coalition qui se cherche, qui ne se trouvera peut-être jamais.
00:34:27Mais si aucune coalition ne se trouve pour être majoritaire
00:34:30et que chacun est assuré d'avoir une majorité contre soi,
00:34:33ça va être compliqué de gouverner.
00:34:35– Rodrigo Arenas, très rapidement sur cette question-là.
00:34:38Au gouvernement du Nouveau Front populaire,
00:34:40au-delà d'avoir un ministre insoumis ou pas,
00:34:42puisque les différentes forces politiques ont réagi,
00:34:44c'est non, finalement, un gouvernement du Nouveau Front populaire
00:34:48ne pourra pas tenir plus que quelques jours ?
00:34:52– En tout cas, ce qui est certain, c'est que si les députés macronistes
00:34:56et leurs alliés, puisque c'est aussi une coalition,
00:34:58ça fait quand même plus de deux ans que Macron gouverne
00:35:01avec une coalition à l'Assemblée nationale,
00:35:03qui était d'ailleurs, c'est pour ça qu'on disait,
00:35:05une minorité relative à l'époque que nous venions de vivre.
00:35:08– Même situation, mais plus compliquée aujourd'hui pour le NFP.
00:35:11– Plus compliquée parce que Macron a perdu encore plus les élections
00:35:13qu'il les avait perdues avant.
00:35:14Donc, c'est une réalité aussi de fait.
00:35:16Maintenant, nous nous pensons qu'il y a une coalition qui existe
00:35:20avec un programme, nous disons ce que nous allons faire.
00:35:22Moi, je pense qu'il faut laisser sa chance à la démocratie.
00:35:24La question, c'est, est-ce qu'un gouvernement macroniste
00:35:26tiendrait plus longtemps qu'un NFP, clairement sans le soutien du RN ?
00:35:30Ça, je pense qu'il tiendrait encore moins longtemps qu'un NFP.
00:35:32Donc, vous voyez, il y a des faits politiques qui se posent pour la France.
00:35:36Oui, le NFP est arrivé avant.
00:35:38Et moi, je trouve qu'un certain nombre de députés
00:35:40qui se prononcent dernièrement sont à la limite de l'indécence
00:35:42parce qu'ils n'ont pas craché sur les voix des insoumis
00:35:44ou sur le retrait de leurs candidats quand ils ont été élus dernièrement.
00:35:48Je pense qu'ils ne seraient pas sur les bancs de l'Assemblée
00:35:50s'ils avaient tenu ces propos-là pendant leur propre élection.
00:35:53Donc, oui, il y a eu une sorte de course pendant le moment électoral.
00:35:56Mais maintenant, nous ne sommes pas dans une course.
00:35:58Il s'agit de créer des majorités à l'Assemblée nationale.
00:36:00Je pense que nous pouvons le faire.
00:36:01Et d'ailleurs, il ne vous a pas échappé à Sud Radio,
00:36:03puisque vous êtes des journalistes très férus de l'Assemblée nationale,
00:36:06qu'il y a un certain nombre de textes qui ont été votés,
00:36:08y compris avec les voix des insoumis, les deux dernières années.
00:36:10Il n'y a aucune raison que l'arrêt c'époque ne se fasse pas
00:36:12dès lors que nous avons l'intérêt des Françaises et des Français comme ligne de mire.
00:36:15Fin des consultations, donc, aujourd'hui du côté de l'Elysée.
00:36:18Cette question, Emmanuel Macron, qui doit prendre la parole,
00:36:21normalement ce soir, dans la foulée de ces consultations,
00:36:24pour dire quoi, qui attend du côté de Matignon.
00:36:27C'est la suite de nos débats de l'été.
00:36:29À tout de suite.
00:36:30L'été, 10h-13h, Benjamin Gleize.
00:36:32Les débats de l'été, 11h20, sur Sud Radio, avec nos débatteurs du jour,
00:36:36Frédéric Fougera, Jean-Philippe Dugoin, Clément et Rodrigo Arena.
00:36:40La France aura-t-elle un nouveau Premier ministre ce soir ?
00:36:43C'est la question qu'on se pose désormais.
00:36:45Les consultations à l'Elysée se terminent aujourd'hui.
00:36:47Jules Boscherny, c'est quoi le programme du jour pour Emmanuel Macron ?
00:36:50Les consultations ont déjà commencé.
00:36:52Oui, tout d'abord, Emmanuel Macron recevait la présidente de l'Assemblée nationale,
00:36:56Yael Brown-Pivet, à partir de 9h30.
00:36:58C'est donc la première à avoir rencontré le chef de l'État.
00:37:01Et puis vient aussi le tour de Marine Le Pen et Jordan Bardella.
00:37:04Ce sont eux, les deux représentants du Front National,
00:37:06qui sont très attendus.
00:37:07Et on peut le dire, c'est le rendez-vous principal de l'agenda présidentiel.
00:37:11Ils sont arrivés sur les coups de 10h45 et s'entretiennent actuellement avec le président.
00:37:15Toujours en cours.
00:37:17Eric Ciotti est également de la partie.
00:37:19Il rencontre Macron à midi, juste après Marine Le Pen et Jordan Bardella.
00:37:23Et le dernier à rencontrer le chef de l'État, c'est Gérard Larcher,
00:37:27le président du Sénat, à 17h.
00:37:29Et donc Emmanuel Macron pourrait prendre la parole, s'exprimer ce soir.
00:37:32Oui, c'est du moins ce que laissent entendre certains médias.
00:37:34Emmanuel Macron pourrait alors annoncer le Premier ministre,
00:37:37ou bien décider de prolonger les consultations, tout en précisant l'agenda.
00:37:40Jean-Philippe Dubois-Clément, Emmanuel Macron doit s'exprimer ce soir.
00:37:44Est-ce qu'il a un autre choix que d'annoncer le nom du nouveau Premier ministre ?
00:37:50Sous la Ve République, il y a une réalité constitutionnelle
00:37:53que c'est le président qui nomme le Premier ministre,
00:37:56charge à lui d'avoir la confiance du Parlement s'il se soumet à la confiance.
00:38:01Ce qui n'a pas été le cas des derniers gouvernements,
00:38:03qui n'ont pas demandé la confiance,
00:38:04ou de gouverner en échappant à des motions de censure,
00:38:07ce qui est le revers de la médaille ou le négatif quand on ne demande pas la confiance.
00:38:11Bon, on verra ce que fait le président.
00:38:14Soit il considère qu'il a la possibilité d'avoir un gouvernement qui soit viable.
00:38:20Nommer un gouvernement pour qu'il soit descendu dans les 8 jours sur une motion de censure,
00:38:24c'est ajouter de la crise à la crise.
00:38:26Mais soit il considère qu'il a une possibilité d'avoir une coalition
00:38:30qui puisse tenir et il pourra annoncer.
00:38:33Soit il considère qu'il ne l'a pas, il a aussi la possibilité de reporter.
00:38:37Calendairement, s'il n'annonce pas très vite dans la semaine,
00:38:40ça peut nous repousser à mi-septembre.
00:38:43Parce qu'on va arriver sur la phase des Jeux Paralympiques.
00:38:46Avec la rentrée scolaire qui va arriver début septembre.
00:38:49Donc potentiellement dans ce cas-là, son nouveau ministre de l'Éducation nationale.
00:38:52Je crois que la ministre de l'Éducation nationale a prévu de faire sa conférence de presse
00:38:56concernant la rentrée scolaire mardi.
00:38:58On est sur quelque chose qui est totalement baroque.
00:39:00Et moi ce qui m'inquiète dans tout ça, c'est qu'on est quand même sur un pays
00:39:03qui fait face à des échéances et à des urgences.
00:39:05Enfin, on n'en parle plus.
00:39:06Mais la crise en Nouvelle-Calédonie, c'est des milliards de dégâts.
00:39:12Je crois plus de 3 milliards.
00:39:14C'est 2500 gendarmes, policiers, militaires qui ont été sur place.
00:39:17Une situation qui n'est toujours pas calmée.
00:39:19Au mois de septembre, on doit répondre à l'Union européenne
00:39:23par rapport à la procédure de suivi pour défense excessive.
00:39:28Le 1er octobre, on est censé présenter au Parlement
00:39:31les projets de budget de l'État.
00:39:33Et on a des agendas extrêmement lourds, extrêmement importants
00:39:36qui arrivent pour le pays.
00:39:38Et dans une situation d'incertitude totale.
00:39:41Mais pour revenir à votre question, je pense qu'aujourd'hui,
00:39:43personne ne sait si le Président annoncera, n'annoncera pas ou ce qu'il annoncera.
00:39:48Après David Fougera, on verra s'il prend la parole
00:39:51et s'il annonce ce soir un nom pour ce poste à Matignon.
00:39:55Ce n'est pas un poste de nouveau Premier ministre.
00:39:57Est-ce qu'aujourd'hui, il est sous pression très clairement ?
00:40:01Est-ce qu'il est dans une situation où il peut encore attendre ?
00:40:04Apparemment, oui, on peut toujours attendre.
00:40:06Mais là, il est vrai qu'il y a une forme de pression.
00:40:08Plus de 40 jours sans nouveau gouvernement, c'est quand même un sujet.
00:40:13A dessein, je ne dis pas que c'est un problème.
00:40:16Mais au minimum, c'est un sujet.
00:40:17Et à un moment, il va bien falloir avoir un gouvernement.
00:40:19La question c'est, il y a une annonce de prise de parole.
00:40:22Est-ce que lui-même, est-ce que le Président de la République lui-même,
00:40:24sait déjà ce qu'il a l'intention d'annoncer ce soir ?
00:40:28Est-ce qu'il a en tête le nom d'un Premier ministre ?
00:40:31Est-ce qu'il l'a depuis longtemps ou pas ?
00:40:33Est-ce qu'il ne l'a pas ?
00:40:35S'il l'a, est-ce que cette personne en est informée ou pas ?
00:40:38Est-ce que les choses peuvent changer d'ici ce soir ?
00:40:41Je rappelle que quelques heures avant la nomination de Mme Borne comme Première ministre,
00:40:45Mme Vautrin avait fait ses bagages pour avoir quelques vêtements
00:40:51et être prête à arriver à Matignon et à assurer les quelques obligations qu'elle allait avoir en tant que Première ministre.
00:40:58Et puis les choses ont changé suite à quelques conseils et pressions internes à l'Elysée.
00:41:04Et les choses ne se sont pas faites comme prévues.
00:41:06Donc voilà, quelques heures avant cette prise de parole,
00:41:08je pense qu'il y a beaucoup de suppositions qui peuvent être faites.
00:41:12Mais voilà, personne n'est dans la tête du Président de la République
00:41:14pour savoir s'il sait exactement où il va, s'il hésite encore.
00:41:18Est-ce qu'il est en train de faire des comptes ?
00:41:20Est-ce que ses partisans ou les membres d'une coalition possible à l'Assemblée nationale
00:41:26sont en train de faire leurs comptes et non pas leurs comptes ?
00:41:29Un point que j'ai évoqué ici il y a quelques semaines, je le rappelle très rapidement.
00:41:33L'histoire est un peu longue, mais je le rappelle très rapidement.
00:41:35Il y a une chose que nous n'avons pas en France et qu'il y a dans d'autres pays,
00:41:38parce que c'est parfois intéressant d'aller voir ou d'illustrer le fonctionnement démocratique dans d'autres pays.
00:41:44Il y a des pays, c'est le cas de la RDC, je sais que c'est le cas également en Belgique,
00:41:47mais je prends la République démocratique du Congo parce que c'est un très grand pays,
00:41:51parce que c'est un autre continent, c'est le plus grand pays francophone du monde.
00:41:54En RDC, avant de nommer un Premier ministre, le Président de la République, il nomme un informateur.
00:41:58C'est une fonction officielle et cet informateur, il se rend à l'Assemblée nationale.
00:42:02Alors en RDC, il y a 44 groupes, c'est légèrement plus compliqué que chez nous.
00:42:06Mais cet informateur, il a pour but, pour mission, d'aller voir chacun et de dire
00:42:10quelle est votre position ? Est-ce que vous allez voter ? Est-ce que vous faites partie de la majorité ?
00:42:13Est-ce que vous faites partie de l'opposition ? Est-ce que vous allez nous censurer ?
00:42:16Est-ce que vous allez nous soutenir ? Et c'est avec le rapport de cet informateur
00:42:20que le Président de la République, qui a été largement élu pourtant, mais pas avec une majorité
00:42:24politique personnelle au sein de l'Assemblée nationale, a destiné de nommer une Première ministre,
00:42:28pour la première fois une femme en RDC. Ce rôle d'informateur, il n'existe pas chez nous.
00:42:32Et donc, le mot n'est pas très beau, mais c'est un bricolage entre les négociations gérées
00:42:37directement par l'Élysée, la présidence de la République et ses collaborateurs,
00:42:41et les groupes parlementaires eux-mêmes. Donc voilà, ce sont ces échanges
00:42:45qui permettent finalement d'avoir une information, mais qui quelque part n'est pas forcément officielle.
00:42:49On n'aura pas ce soir, ni demain, ni dans une semaine, la liste des gens qui sont dans la majorité,
00:42:53la liste des gens qui sont dans l'opposition. On le disait tout à l'heure, ça sera certainement plus compliqué,
00:42:57quel que soit le Premier ministre qui soit nommé, parce qu'il y aura des coéditions plutôt sur des textes
00:43:01que sur une politique générale, et les choses vont s'apprécier en avançant texte par texte.
00:43:07En tout cas, on apprend quelque chose de la réalité aussi de la politique en RDC,
00:43:11C'est toujours intéressant et important de comparer aussi notre situation à d'autres pays.
00:43:15Très clairement, à l'étranger, Rodrigo Arenas, ce que vous attendez, député NFP à Paris,
00:43:19ce que vous attendez du Président de la République, qu'il annonce dès aujourd'hui,
00:43:23dès ce soir, pourquoi pas le nom du nouveau Premier ministre ?
00:43:25Ça a été dit, il a déjà deux mois de retard.
00:43:27Manifestement, Emmanuel Macron joue aussi le rôle d'informateur en France,
00:43:31donc il fait le tour de tout le monde.
00:43:33Il va falloir qu'il cumule les fonctions, mais ça c'est pas un scoop.
00:43:37La question qui se pose à lui, mais qui se pose aux Françaises et aux Français,
00:43:41c'est à partir de quand est-ce qu'on va arrêter d'être la risée internationale ?
00:43:45Si on avait l'information en France de pays avec lesquels culturellement,
00:43:50on a un peu de condescendance de la situation que nous vivons,
00:43:53mais que dirions-nous ? République balanière ?
00:43:56Est-ce que vous vous rendez compte de la situation dans laquelle on est ?
00:43:59Moi, j'ai des attaches sud-américaines, j'ai des gens qui m'appellent de temps en temps,
00:44:03ils me disent « mais c'est quoi votre histoire ? »
00:44:05C'est ça la situation dans laquelle on est.
00:44:08Emmanuel Macron a deux mois de retard, je ne suis pas désolé de le dire.
00:44:12Le NFP a une candidate qui n'est issue d'aucun parti politique,
00:44:17qui est une haute fonctionnaire,
00:44:19qui est de nature à mettre en place une politique publique
00:44:22en concertation avec les autres groupes de l'Assemblée nationale,
00:44:24mais les autres forces politiques aussi.
00:44:26Mais il y a une personne à nommer, c'est Lucie Cassette, ça s'arrête là.
00:44:29Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
00:44:31On verra en tout cas, a priori, on s'éloigne tout de même de cette optique d'avoir Lucie Cassette.
00:44:37On ne peut pas rentrer dans un jeu où celles et ceux qui ont perdu des élections
00:44:40veulent faire croire qu'ils ont gagné.
00:44:42Et l'air, il ne s'agit pas d'avoir de la sympathie ou pas de la sympathie pour eux,
00:44:46ils sont minoritaires.
00:44:48Donc ils seront les alliés potentiels d'Emmanuel Macron.
00:44:50Emmanuel Macron est minoritaire, et qu'on le veuille ou pas,
00:44:52LR plus Macron, ça ne fait pas une majorité.
00:44:54Donc si l'idée, c'est d'avoir recours aux voix de la coalition
00:44:58entre Eric Ciotti et le Rassemblement national gouverné,
00:45:00et bien ça dira les choses.
00:45:02Mais nous, nous sommes résolument orientés vers une autre solution
00:45:05dans laquelle, oui, les macronistes seront associés,
00:45:07oui, les LR seront associés, mais sur les textes.
00:45:09Ce n'est pas un cartel de partis où on a dit la carpet du lapin.
00:45:13Et on continuera bien sûr d'en parler de la politique,
00:45:17et puis de cette journée capitale fin des consultations,
00:45:19donc, à l'Elysée pour les différents partis.
00:45:22Force politique, on y reviendra notamment dans les vraies voix de Sud Radio
00:45:25à partir de 17h, donc cet après-midi.
00:45:28Cet après-midi, d'ici là, les débats de l'été se poursuivent.
00:45:30Dans un instant, on va revenir sur l'attaque de la Synagogue de la Grande-Batte.
00:45:33A tout de suite.
00:45:34Sud Radio.
00:45:35Sud Radio.
00:45:36Parlons vrai.
00:45:37Parlons vrai.
00:45:38Sud Radio.
00:45:39Les débats de l'été.
00:45:4010h-13h.
00:45:41Benjamin Gleize.
00:45:42Il est 11h30 passé sur Sud Radio.
00:45:44La suite des débats de l'été avec nos débatteurs du jour.
00:45:47Frédéric Fougera, président de Tencan Paris,
00:45:50agence de communication co-fondateur de l'agence Cogiteur.
00:45:53Avec nous également, Jean-Philippe Duguin-Clément,
00:45:55vice-président de la région Île-de-France,
00:45:56maire de Ménessie, dans l'Essonne.
00:45:58Et puis Rodrigo Arenas, député NFP pour la 10e circonscription de Paris.
00:46:03Retour maintenant sur l'attaque de la Synagogue de la Grande-Batte.
00:46:08C'était ce week-end.
00:46:09L'assaillant a été interpellé, suspect.
00:46:11Il a été interpellé à Nîmes.
00:46:13Il s'agit d'un Algérien de 33 ans,
00:46:15situation régulière,
00:46:16connu des services de police,
00:46:17mais pour des petits délits routiers
00:46:19et pour consommation de stupéfiants.
00:46:22La communauté juive fait part de son inquiétude.
00:46:25Écoutez ce que disait François-Olivier Gisbert
00:46:28hier après cette attaque.
00:46:30C'était dans la matinale de Sud Radio,
00:46:32hier en micro de Lance Garcia.
00:46:33Ça montre une chose, c'est que la France
00:46:35est en train de devenir un pays antisémite.
00:46:37Il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt.
00:46:39Quand vous voyez le nombre,
00:46:40l'explosion des agressions antisémites,
00:46:42quand vous voyez un grand parti,
00:46:44qui a d'ailleurs un groupe important à l'Assemblée nationale,
00:46:46comme le LFI,
00:46:47quand vous regardez ce qu'ils disent,
00:46:48les propos qu'ils tiennent,
00:46:50bon, c'est ça.
00:46:52Et moi, ce qui me frappe beaucoup, c'est l'indolence.
00:46:54C'est-à-dire, on finit par s'habituer.
00:46:56Je pense qu'il est temps de se révolter.
00:46:57Il est temps de dire,
00:46:59et pas comme le pauvre Macron,
00:47:01c'est intolérable, la République ne tolérera plus.
00:47:04Mais non, tout simplement,
00:47:05il faut prendre des mesures.
00:47:07François-Olivier Gisbert,
00:47:09donc, hier dans la matinale de Sud Radio.
00:47:11La France, Frédéric Fougera,
00:47:13est-elle en train de devenir antisémite ?
00:47:17Alors, si on mesure l'antisémitisme
00:47:19au nombre d'actes antisémites,
00:47:20la réponse est oui.
00:47:21Ça, il n'y a aucun doute.
00:47:23On ne peut pas dire qu'à ce moment-là,
00:47:25l'antisémitisme ou l'augmentation de l'antisémitisme
00:47:27soient résiduels.
00:47:29Ma conviction, elle est très personnelle,
00:47:31c'est que la France n'est pas plus antisémite qu'avant.
00:47:34Pas plus.
00:47:35Ce qui ne veut pas dire qu'elle ne l'était pas.
00:47:37Quand je dis avant, je parle évidemment
00:47:39des événements du 7 octobre au Moyen-Orient
00:47:41qui nous ont été importés
00:47:43dans le débat politique français.
00:47:45Le résultat, c'est que,
00:47:46c'est plutôt que l'antisémitisme s'est libéré.
00:47:48C'est-à-dire que la parole hors durée
00:47:50n'a plus de limite,
00:47:52voire elle est branchée chez certains.
00:47:54C'est cette parole antisémite
00:47:56qui me paraît libérée.
00:47:58Je ne suis pas certain que l'antisémitisme
00:48:00ait pris des proportions plus importantes.
00:48:02Mais si on le mesure au nombre d'actes,
00:48:04on ne peut pas dire autre chose.
00:48:05Gérald Darmanin qui donne des chiffres.
00:48:07Les actes antisémites ont augmenté,
00:48:09dit-il, de quasiment 200%
00:48:11depuis le début de l'année en France.
00:48:13Jean-Philippe Dugoin Clément,
00:48:15hausse de cet antisémitisme.
00:48:17La France est en train de devenir antisémite, selon vous ?
00:48:19Je ne crois pas qu'on puisse dire
00:48:21que la France soit un pays antisémite.
00:48:23Il y a une augmentation
00:48:25des actes antisémites,
00:48:27très forte. Il y a une libération
00:48:29de la parole antisémite
00:48:31ou complaisante qui favorise
00:48:33l'antisémitisme.
00:48:35Moi, je crois, je veux croire
00:48:37qu'on est dans un pays, dans une république
00:48:39laïque, forte, qui a des valeurs,
00:48:41qui assume de protéger
00:48:43l'ensemble de celles et ceux
00:48:45qui vivent en France, quelle que soit leur religion.
00:48:47Et pour moi, la France n'est pas
00:48:49un pays antisémite et ne doit pas le devenir.
00:48:51Mais ne pas le devenir, ça veut aussi dire
00:48:53que l'ensemble des partis politiques,
00:48:55l'ensemble des responsables politiques
00:48:57doivent avoir un discours responsable,
00:48:59doivent arrêter, pour un certain nombre
00:49:01d'entre eux, cette espèce
00:49:03de connivence d'entre-deux
00:49:05pour des questions purement électoralistes.
00:49:07Et puis, aussi,
00:49:09qu'on doit ne rien tolérer.
00:49:11Vous savez, c'est la politique de la tolérance zéro.
00:49:13La tolérance zéro, c'est vrai
00:49:15pour l'antisémitisme, qui est une forme
00:49:17de racisme, c'est vrai pour l'ensemble
00:49:19des actes délicteux,
00:49:21des actes qui fracturent ce pays.
00:49:23Et l'antisémitisme, aujourd'hui, est un danger.
00:49:25Ce qui est absolument terrible, c'est que l'antisémitisme
00:49:27dans ce pays avait reculé.
00:49:29Il y a toujours eu, malheureusement,
00:49:31de l'antisémitisme, aussi loin qu'on remonte,
00:49:33en Europe, en France.
00:49:35Et cet antisémitisme,
00:49:37après la Deuxième Guerre mondiale,
00:49:39avait été quelque chose de tabou,
00:49:41de condamné, avait reculé.
00:49:43Et on assiste, depuis
00:49:45quelques années, avec l'importation
00:49:47de conflits qui ne sont pas des
00:49:49conflits français, avec
00:49:51l'aggravation de cette importation du
00:49:53conflit au Moyen-Orient, depuis le 7 octobre,
00:49:55à une montée de cet antisémitisme.
00:49:57La France n'est pas antisémite
00:49:59et ne doit pas le devenir.
00:50:01En réalité, est-ce que cet antisémitisme
00:50:03avait baissé ?
00:50:05Ou est-ce qu'il était dans une cocotte
00:50:07minute, bien enfermée, et là, on a juste ouvert
00:50:09la cocotte minute ?
00:50:11Je pense qu'il était aussi différent.
00:50:13On a un antisémitisme, aujourd'hui,
00:50:15en France, qui est une importation d'un conflit
00:50:17étranger. Là où l'antisémitisme
00:50:19du 19e, 20e siècle
00:50:21était beaucoup plus
00:50:23d'origine catholique
00:50:25par rapport
00:50:27au fait
00:50:29que les Juifs sont ceux qui
00:50:31n'avaient pas reconnu le Christ. C'était vraiment
00:50:33cette histoire sur laquelle l'Europe s'était
00:50:35bâtie. C'est un antisémitisme
00:50:37d'une autre nature.
00:50:39Il a évolué cet antisémitisme, on le voit
00:50:41à travers l'histoire, on est parti, on est arrivé
00:50:43sur un autre argument,
00:50:45on va dire, une autre
00:50:47raison pour certains.
00:50:49Quand on voit
00:50:51cet acte terroriste
00:50:53et antisémite qui a été
00:50:55cette attaque
00:50:57de cet synagogue avec la
00:50:59volonté de tuer, la personne qui le fait
00:51:01porte le keffieh, le drapeau palestinien,
00:51:03on voit bien à quel niveau il y a
00:51:05une transposition d'un conflit, avec une
00:51:07vision totalement dévoyée de la cause
00:51:09palestinienne, qui, ce que vous disiez,
00:51:11aboutit d'ailleurs à l'exact effet inverse
00:51:13que celui qui est recherché.
00:51:15Mais on mesure que
00:51:17c'est une vision totalement dévoyée
00:51:19de prise d'opposition
00:51:21d'un conflit qui a lieu au Moyen-Orient
00:51:23qui vient s'importer en France.
00:51:25Et aujourd'hui, on vient reprocher à des Français
00:51:27parce qu'ils sont Juifs, d'être la
00:51:29cause, d'être responsable
00:51:31de ce qui se passe, parce qu'on ne partage ou qu'on ne partage
00:51:33pas tel ou tel point de vue. Ça, c'est pas acceptable.
00:51:35Et la République doit être totalement intransigeante
00:51:37là-dessus et les responsables politiques doivent être clairs.
00:51:39Justement, à ce niveau-là, Rodrigo Arenas,
00:51:41est-ce qu'il y a besoin de clarifications
00:51:43de la part de la France Insoumise
00:51:45à ce sujet ? On en parlait tout à l'heure,
00:51:47avoir des positions très fortes, justement,
00:51:49pour lutter contre cet
00:51:51antisémitisme et
00:51:53mettre fin à cette importation, peut-être,
00:51:55du conflit israélo-palestinien.
00:51:57Vous savez, vous avez toujours
00:51:59eu des effets que vous appelez
00:52:01importation du conflit israélo-palestinien en France.
00:52:03La guerre des Six Jours, par exemple, a été
00:52:05l'exemple de ça.
00:52:07Moi, j'ai l'âge, aussi,
00:52:09d'avoir le souvenir de la profanation
00:52:11du système de Carpentras. La France Insoumise
00:52:13n'existait pas. Et puis,
00:52:15comme vous l'avez dit, aussi loin qu'on remonte
00:52:17dans l'histoire, oui, il y a un antisémitisme
00:52:19en France qui est là, qui est sous-jacent,
00:52:21qui est cultivé aussi, parfois,
00:52:23dans certains réseaux. Vous avez parlé des réseaux catholiques
00:52:25intégristes, mais pas seulement. Il y en a aussi d'autres.
00:52:27Moi, j'invite vraiment tous les parents d'élèves
00:52:29à regarder avec leurs enfants
00:52:31l'excellent
00:52:33documentaire
00:52:35historique
00:52:37sur l'histoire de l'antisémitisme en France,
00:52:39en quatre volets,
00:52:41qui est, vous pouvez voir,
00:52:43en libre, en gratuit, sur la télé,
00:52:45parce que ça explique des choses. Et je pense
00:52:47que c'est une histoire qu'il faut appréhender sous cet angle-là.
00:52:49C'est-à-dire qu'essentialiser,
00:52:51puisque c'est le mot à la mode,
00:52:53les difficultés que nous avons par rapport à l'antisémitisme seulement
00:52:55au 7 octobre et à ce qui se passe en Israël-Palestine
00:52:57est quelque chose qui est à courte vue.
00:52:59C'est quelque chose qui est plus complexe et que nous devons cultiver.
00:53:01Les écoles sont en première ligne
00:53:03là-dessus. Je pense que les élus
00:53:05locaux, mais l'État aussi,
00:53:07s'il doit faire de la tolérance zéro,
00:53:09comme vous le dites, doit mettre le paquet
00:53:11pour permettre aux enfants d'appréhender
00:53:13cette histoire lourde et complexe de la France.
00:53:15C'est l'histoire de l'immigration
00:53:17et pas seulement l'immigration du Maghreb,
00:53:19d'une façon générale,
00:53:21que la France ne commence pas avec Clovis, etc.
00:53:23On peut dérouler, c'est pas le sujet,
00:53:25parce que je vais répondre à votre question.
00:53:27Je pense que du côté de la France insoumise,
00:53:29quoi qu'on dise, quoi qu'on fasse,
00:53:31quoi qu'on avance, il y aura,
00:53:33y compris une partie
00:53:35de la classe médiatique qui n'entendra pas le discours
00:53:37qui est annoncé.
00:53:39Vous avez énormément de dirigeants
00:53:41de la France insoumise, des députés aussi,
00:53:43qui tiennent les discours extrêmement clairs sur les sujets,
00:53:45comme celui que je peux tenir d'ailleurs,
00:53:47qui sont soit
00:53:49atténués, soit effacés
00:53:51par un tweet,
00:53:53par un mot malheureux,
00:53:55ou des mots que moi, à titre de personne, je n'emploierai pas,
00:53:57mais qui sont aussi liés à l'histoire de chacun.
00:53:59Quand on parle de Rima Hassan, par exemple,
00:54:01on ne peut pas faire comme si elle n'était pas fille
00:54:03de réfugiés palestiniens
00:54:05qui ont une histoire compliquée,
00:54:07voire douloureuse,
00:54:09voire extrêmement intime
00:54:11par rapport à ce qu'elle a vécu en tant que palestinienne.
00:54:13On ne peut pas faire abstraction de ça.
00:54:15Donc je pense qu'il faut accepter cette complexité des choses.
00:54:17Donc oui, moi je tiens, par exemple,
00:54:19je vais changer de sujet, si vous le permettez,
00:54:21moi je tiens des propos très clairs sur l'Eudithium,
00:54:23je pense qu'il ne faut pas l'exploiter en Amérique latine.
00:54:25Parce que ça maltètre les peuples originaires de l'Amérique latine.
00:54:27Mais je suis minoritaire à la France insoumise là-dessus.
00:54:29Donc si on avait ce sujet-là,
00:54:31je pense qu'on rentrera dans les choses complexes
00:54:33et je pense qu'il faut aborder cette complexité.
00:54:35Y compris dans d'autres formations politiques,
00:54:37des personnes qui tiennent des propos
00:54:39qui ne sont pas clairs par rapport à Israël, par exemple,
00:54:41ou par rapport à la Palestine.
00:54:43Donc je pense qu'il faut aborder cela.
00:54:45Donc à ce titre-là, vu la situation dans laquelle nous sommes,
00:54:47oui, je pense que la France insoumise doit faire attention
00:54:49aux mots qu'elle emploie,
00:54:51aux propos qu'elle annonce,
00:54:53aux propositions qu'elle prend.
00:54:55Maintenant, est-ce que, quelle que soit la personne...
00:54:57C'est une part de calcul politique pour certains.
00:54:59Je suis désolé de vous dire comme ça,
00:55:01mais je pense que l'électoralisme clandestin,
00:55:03c'est le business de la politique.
00:55:05J'ai suffisamment l'âge pour savoir,
00:55:07et j'ai suffisamment défendu les écoles publiques
00:55:09pour voir les élus de tous bords
00:55:11venir distribuer des tracts à l'entrée des écoles.
00:55:13Donc vous voyez, tout ça est une réalité.
00:55:15Il y en a qui vont aller flatter
00:55:17telle ou telle communauté,
00:55:19parce que les communautés existent
00:55:21et être attentif aux communautés,
00:55:23ça ne veut pas dire être communautariste.
00:55:25Et nous avons toute une difficulté
00:55:27à appréhender cette importation
00:55:29d'un modèle anglo-saxon
00:55:31dans lequel les communautés sont reconnues,
00:55:33mais sont reconnues y compris avec des droits politiques,
00:55:35ce qui n'est pas le cas en France.
00:55:37Donc vous voyez, tout ça est en train d'évoluer
00:55:39et je suis désolé de vous le dire comme ça,
00:55:41mais je sais que je digresse en vous disant ça
00:55:43et je ne veux pas noyer le poisson,
00:55:45parce que ce n'est pas mon habitude,
00:55:47vous le savez très bien.
00:55:49Mais ce n'est pas le cas.
00:55:51Ce n'est pas le cas.
00:55:53Ce n'est pas le cas.
00:55:55Ce n'est pas le cas.
00:55:57Ce n'est pas le cas.
00:55:59Ce n'est pas le cas.
00:56:01Ce n'est pas le cas.
00:56:03Ce n'est pas le cas.
00:56:05Ce n'est pas le cas.
00:56:07Ce n'est pas le cas.
00:56:09Ce n'est pas le cas.
00:56:11Ce n'est pas le cas.
00:56:13Ce n'est pas le cas.
00:56:15Ce n'est pas le cas.
00:56:17Ce n'est pas le cas.
00:56:19Ce n'est pas le cas.
00:56:21Ce n'est pas le cas.
00:56:23Ce n'est pas le cas.
00:56:25Ce n'est pas le cas.
00:56:27Ce n'est pas le cas.
00:56:29Ce n'est pas le cas.
00:56:31Ce n'est pas le cas.
00:56:33Ce n'est pas le cas.
00:56:35Ce n'est pas le cas.
00:56:37Ce n'est pas le cas.
00:56:39Ce n'est pas le cas.
00:56:41Ce n'est pas le cas.
00:56:43Ce n'est pas le cas.
00:56:45Ce n'est pas le cas.
00:56:47Ce n'est pas le cas.
00:56:49Ce n'est pas le cas.
00:56:51Ce n'est pas le cas.
00:56:53Ce n'est pas le cas.
00:56:55Ce n'est pas le cas.
00:56:57Ce n'est pas le cas.
00:56:59Ce n'est pas le cas.
00:57:01Ce n'est pas le cas.
00:57:03Ce n'est pas le cas.
00:57:05Ce n'est pas le cas.
00:57:07Ce n'est pas le cas.
00:57:09Ce n'est pas le cas.
00:57:11Ce n'est pas le cas.
00:57:13Ce n'est pas le cas.
00:57:15Ce n'est pas le cas.
00:57:17Ce n'est pas le cas.
00:57:19Ce n'est pas le cas.
00:57:21Ce n'est pas le cas.
00:57:23Ce n'est pas le cas.
00:57:25Ce n'est pas le cas.
00:57:27Ce n'est pas le cas.
00:57:29Ce n'est pas le cas.
00:57:31Ce n'est pas le cas.
00:57:33Ce n'est pas le cas.
00:57:35Ce n'est pas le cas.
00:57:37Ce n'est pas le cas.
00:57:39Ce n'est pas le cas.
00:57:41Ce n'est pas le cas.
00:57:43Ce n'est pas le cas.
00:57:45Ce n'est pas le cas.
00:57:47Ce n'est pas le cas.
00:57:49Ce n'est pas le cas.
00:57:51Ce n'est pas le cas.
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00:57:57Ce n'est pas le cas.
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00:58:01Ce n'est pas le cas.
00:58:03Ce n'est pas le cas.
00:58:05Ce n'est pas le cas.
00:58:07Ce n'est pas le cas.
00:58:09Ce n'est pas le cas.
00:58:11Ce n'est pas le cas.
00:58:13Ce n'est pas le cas.
00:58:15Ce n'est pas le cas.
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00:58:35Ce n'est pas le cas.
00:58:37Ce n'est pas le cas.
00:58:39Ce n'est pas le cas.
00:58:41Ce n'est pas le cas.
00:58:43Ce n'est pas le cas.
00:58:45Ce n'est pas le cas.
00:58:47Ce n'est pas le cas.
00:58:49Ce n'est pas le cas.
00:58:51Ce n'est pas le cas.
00:58:53Ce n'est pas le cas.
00:58:55Ce n'est pas le cas.
00:58:57Ce n'est pas le cas.
00:58:59Ce n'est pas le cas.
00:59:01Ce n'est pas le cas.
00:59:03Ce n'est pas le cas.
00:59:05Ce n'est pas le cas.
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00:59:15Ce n'est pas le cas.
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00:59:27Ce n'est pas le cas.
00:59:29Ce n'est pas le cas.
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00:59:35Ce n'est pas le cas.
00:59:37Ce n'est pas le cas.
00:59:39Ce n'est pas le cas.
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00:59:59Ce n'est pas le cas.
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01:00:03Ce n'est pas le cas.
01:00:05Ce n'est pas le cas.
01:00:07Ce n'est pas le cas.
01:00:09Ce n'est pas le cas.
01:00:11Ce n'est pas le cas.
01:00:13Ce n'est pas le cas.
01:00:15Ce n'est pas le cas.
01:00:17Ce n'est pas le cas.
01:00:19Ce n'est pas le cas.
01:00:21Ce n'est pas le cas.
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01:00:25Ce n'est pas le cas.
01:00:27Ce n'est pas le cas.
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01:00:31Ce n'est pas le cas.
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01:00:35Ce n'est pas le cas.
01:00:37Ce n'est pas le cas.
01:00:39Ce n'est pas le cas.
01:00:41Ce n'est pas le cas.
01:00:43Ce n'est pas le cas.
01:00:45Ce n'est pas le cas.
01:00:47Ce n'est pas le cas.
01:00:49Ce n'est pas le cas.
01:00:51Ce n'est pas le cas.
01:00:53Ce n'est pas le cas.
01:00:55Ce n'est pas le cas.
01:00:57Ce n'est pas le cas.
01:00:59Ce n'est pas le cas.
01:01:01Ce n'est pas le cas.
01:01:03Ce n'est pas le cas.
01:01:05Ce n'est pas le cas.
01:01:07Ce n'est pas le cas.
01:01:09Ce n'est pas le cas.
01:01:11Ce n'est pas le cas.
01:01:13Ce n'est pas le cas.
01:01:15Ce n'est pas le cas.
01:01:17Ce n'est pas le cas.
01:01:19Ce n'est pas le cas.
01:01:21Ce n'est pas le cas.
01:01:23Ce n'est pas le cas.
01:01:25Vous connaissez Ibrahim Malouf.
01:01:27Est-ce que vous comprenez la décision du Festival de Deauville ?
01:01:29Je suis profondément choqué.
01:01:31Je suis profondément choqué.
01:01:33On a des gens qui s'érigent en magistrats,
01:01:35qui veulent réécrire la justice,
01:01:37qui veulent juger, condamner.
01:01:39Condamner à quoi ?
01:01:41Ibrahim Malouf, c'est un enfant des Tempes,
01:01:43à côté de chez moi.
01:01:45C'est un enfant
01:01:47qui a connu la guerre au Liban,
01:01:49dont les parents sont venus
01:01:51s'installer en France.
01:01:53Son père était déjà musicien,
01:01:55qui a grandi dans les quartiers à Etampes,
01:01:57qui est devenu une star internationale,
01:01:59qui aujourd'hui vit entre Morigny,
01:02:01à côté des Tempes, et le Liban,
01:02:03et qui continue à s'investir
01:02:05pour les quartiers, pour Etampes,
01:02:07chaque année au travers d'un festival sur le jazz
01:02:09où il s'investit personnellement
01:02:11par rapport aux enfants,
01:02:13par rapport aux classes de cette commune,
01:02:15notamment des quartiers en difficulté.
01:02:17C'est quelqu'un qui a fait l'objet d'accusations.
01:02:19Je n'ai pas à en juger.
01:02:21Il est maintenant 6 ou 7 ans,
01:02:23qui a été, vous l'avez dit, en 2020,
01:02:25jugé innocent.
01:02:27Et à 4 ans après un jugement
01:02:29reconnaissant qu'il est innocent,
01:02:31jugement qui n'a pas fait l'objet d'appels,
01:02:33qui n'a pas fait l'objet de nouvelles
01:02:35réenclenchements de procédures,
01:02:37on a quelqu'un qui, pour des raisons politiques,
01:02:39décide de l'exclure d'un jury.
01:02:41Je dis des raisons politiques parce que
01:02:43il y avait eu avant,
01:02:45au sein de l'organisation
01:02:47du festival de Deauville,
01:02:49un problème de harcèlement
01:02:51ou autre.
01:02:53Dans les invités d'honneur,
01:02:55on a Nathalie Portman, qui est une des
01:02:57porte-parole de MeToo.
01:02:59On est sur quelqu'un
01:03:01qui a fait l'objet d'accusations,
01:03:03qui a été lavé de tout soupçon,
01:03:05et qu'on va ressalir à nouveau.
01:03:07C'est vraiment pour l'occasion de le rencontrer.
01:03:09C'est quelqu'un de profondément humain
01:03:11et qui s'investit pour des gosses
01:03:13qui en ont besoin.
01:03:15Frédéric Fougera, elle vous choque ?
01:03:17Au-delà d'être choqué,
01:03:19personnellement,
01:03:21dans l'histoire, il y a des sales périodes.
01:03:23Sur ce point, je pense que nous vivons
01:03:25une sale période. On paie des années
01:03:27d'omerta et d'abus.
01:03:29On paie des années de violence impunie.
01:03:31Aujourd'hui, avec la médiatisation,
01:03:33on remplace la justice de la République,
01:03:35comme le disait Jean-Philippe,
01:03:37par la justice de la rue, de l'opinion,
01:03:39de l'émotion.
01:03:41Cette sale période fait des victimes.
01:03:43Ibrahim Malouf est une de ces victimes.
01:03:45Il y en a malheureusement d'autres.
01:03:47On est passé d'une situation
01:03:49extrêmement abusive à une autre
01:03:51qui devient abusive.
01:03:53Mon seul souhait, c'est que les choses se régulent
01:03:55le plus vite possible. Je ne suis pas certain
01:03:57que notre ère de médiatisation et de réseaux sociaux
01:03:59puisse faciliter cela.
01:04:01J'aimerais que
01:04:03on retrouve le sens
01:04:05de la justice de la République
01:04:07et qu'on la respecte.
01:04:09Pour conclure, Rodrigo Arenas,
01:04:11est-ce que vous comprenez la colère
01:04:13et son sentiment d'injustice, c'est ce qu'il dit ?
01:04:15Il y a un procès qui va avoir lieu
01:04:17manifestement, donc moi je n'ai pas pour habitude
01:04:19de commenter une affaire en cours,
01:04:21mais ce que pose le sujet,
01:04:23je suis assez d'accord. Ce que vous dites, c'est
01:04:25quand on est condamné pour quelque chose,
01:04:27jusqu'à quand ?
01:04:29Est-ce qu'on est soumis
01:04:31à une éviction sociale ? A partir de quand
01:04:33est-ce qu'on peut reprendre ?
01:04:35Il a été relaxé dans cette affaire.
01:04:37Il ne l'a pas été pour ce sur quoi la plainte
01:04:39avait été faite. Il y a d'autres choses
01:04:41qui ont l'air de tant,
01:04:43qui sont dans l'histoire, qui n'ont pas fait l'objet d'une plainte.
01:04:45Mais la question, c'est comment
01:04:47est-ce qu'on sort de ça ? Moi je le sais
01:04:49par expérience, et parce que
01:04:51j'ai travaillé un peu là-dessus, pas seulement
01:04:53en tant que député, mais en tant qu'associatif aussi,
01:04:55qu'une loi permet de changer un comportement et pas une mentalité.
01:04:57Et qu'il y a des pays qui sont précurseurs là-dessus.
01:04:59Je pense par exemple au Québec, qui a mis en place
01:05:01des lois maternelles, des cours sur le consentement.
01:05:03Donc je pense que nous avons tout ça à faire,
01:05:05et vous savez ce que je suis en train de vous dire, ça prend 30 ans,
01:05:07donc je pense que d'ores et déjà,
01:05:09il faut travailler dans les écoles, encore une fois,
01:05:11parce que tout le monde a l'obligation d'y aller.
01:05:13C'est pas parce qu'on fait de l'école quelque chose.
01:05:15Non, c'est parce que comme tout le monde va à l'école, c'est là que ça se passe.
01:05:17Eh bien,
01:05:19de changer les pratiques pour que les enfants
01:05:21apprennent dès le plus jeune âge
01:05:23à ne pas avoir ce type de comportement,
01:05:25et qu'on ne mette pas en place non plus
01:05:27la double peine, dont la France normalement
01:05:29ne devrait pas mettre en œuvre,
01:05:31ça commence maintenant. Et tout ça, je suis en train de vous dire,
01:05:3330 ans. Ça veut dire qu'un gamin qui naît aujourd'hui,
01:05:35il faut espérer que quand il aura 30 ans,
01:05:37il aura une scolarité qui le mettra
01:05:39à l'abri, entre guillemets, de
01:05:41contenir ses pulsions, parce que c'est une question de pulsions,
01:05:43et deuxièmement, qu'il aura
01:05:45une éducation par rapport à ses propres enfants,
01:05:47donc deux générations, de consolider
01:05:49ce qu'il a appris même à l'école.
01:05:51Et tout ça, c'est sur le temps long.
01:05:53Et ce que je suis en train de vous dire là, c'est valable sur ça, mais aussi sur d'autres sujets.
01:05:55Comment est-ce qu'on change une mentalité ? Eh bien ça, ça prend du temps.
01:05:57Malheureusement, sur ces sujets-là, il y a de l'immédiateté,
01:05:59mais je pense que ce qui se passait
01:06:01avec Marine Malouf, précédait le fait qu'il ait été sélectionné.
01:06:03Et je trouve assez curieux
01:06:05que du jour au lendemain,
01:06:07on découvre quelque chose qui était parfaitement connu.
01:06:09Merci beaucoup, Rodrigo Arenas, député
01:06:11NFP, 10ème circonscription de Paris.
01:06:13Merci, Jean-Philippe Dugoin-Clément,
01:06:15vice-président de la région Île-de-France,
01:06:17maire de Ménessie dans l'Essonne, et puis Frédéric Fougérin.
01:06:19Remercie aussi, président de TENCAN Paris,
01:06:21co-fondateur de l'agence
01:06:23Cogiteur. Merci d'avoir été
01:06:25avec nous ce matin, sur Soul Radio, pour débattre
01:06:27de l'actualité, toute l'actualité.
01:06:2911h57, on revient dans un instant.
01:06:31Maxime Trouleau nous rejoint.
01:06:33On recevra tout à l'heure un boulanger français
01:06:35qui est parti en Ukraine. Il va livrer du pain
01:06:37sur place. A tout de suite.

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