Santé : les services d'urgences en grande difficulté

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Selon le ministre délégué à la Santé démissionnaire, Frédéric Valletoux, dans Ouest France ce mardi, une cinquantaine d’hopitaux sont en tension.
Transcript
00:00Temps d'attente interminable, accueil des patients dégradés ou même fermeture complète du service,
00:06les urgences d'une cinquantaine d'hôpitaux en France sont particulièrement sous tension cet été.
00:10Pour le docteur Éric Revus, chef de service des urgences à l'hôpital Lariboisière à Paris,
00:15la situation est très préoccupante.
00:17On a toujours une tension dans les services d'urgence, toujours l'été,
00:20sauf que depuis deux ans, c'est là où on a commencé à fermer des services, des services d'urgence et des SMUR.
00:26Ce qui est vraiment un signe de criticité de l'hôpital pour qu'on se retrouve dans cette situation.
00:32Et cette situation-là n'a été faite pas dans des petites villes,
00:35c'est des grandes villes comme Bordeaux, comme vous le voyez, comme Nantes où ils sont en difficulté.
00:39À Nantes, les syndicats du CHU affirment ainsi que l'engorgement record des urgences
00:44aurait mené au décès de quatre patients depuis le début de l'été.
00:47La direction de l'hôpital ne considère, elle, comme accidentel que l'un des quatre décès cités.
00:52À l'origine de ces difficultés, le manque de personnel,
00:55mais aussi, selon le docteur Eric Revu, un manque de place dans les hôpitaux.
00:59Ceux dont on parle, notamment à Nantes, ce sont des patients qui sont âgés, polypathologiques,
01:03qui ont besoin de l'hôpital.
01:05Or, ce sont eux qu'on ne peut pas admettre.
01:07Donc dans les solutions, il faut augmenter le capacitaire de l'hôpital.
01:11Si entre fin 2013 et fin 2022, 17 400 places d'hospitalisation partielle ont été créées,
01:17soit une hausse de 25%.
01:19Dans le même temps, 39 000 lits d'hospitalisation complète ont été supprimés.

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