[#Journal ] Le 19H30 du 21 août 2024

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[#Journal ] Le 19H30 du 21 août 2024


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00:00Nous sommes le mercredi 21 août 2024. Bienvenue dans ce journal.
00:20Dans sa récente sortie publique, en lien avec le climat social délétère au sein du secteur,
00:25l'ONEP, l'Organisation Nationale des Employés du Pétrole, a accusé les entreprises de placement
00:31de personnels de pratiques esclavagistes. Méioquier et bébéine à la frontière de la
00:36Guinée équatoriale. Le contraste est saisissant selon que l'on se situe d'un côté ou de l'autre
00:42de la frontière. Nous en parlerons dans ce journal. Encore une fois, bonsoir.
00:46Polémique autour de la gestion des fonds octroyés par le président de la transition
00:52aux compatriotes installés au Rwanda. Selon certains étudiants gabonais, le consul honoraire
00:58du Gabon dans le pays des mille collines aurait détourné une partie de cet argent. Un argument
01:03balayé d'un river de la main par ce dernier. Iris Obanga pour le compte-rendu.
01:08Lors des deux derniers séjours à Kigali, au Rwanda, du président de la transition,
01:12le général Brice Clotaire Oligi Ngema avait octroyé une aide financière aux étudiants
01:18gabonais. Seulement, la gestion de ces fonds fait polémique. Certains étudiants accusent
01:23le consul honoraire Michel-Christophe Madinga de les avoir détournés. Contacté par Gabon
01:29Mediatime, le mit en cause, garantit une gestion transparente de ces deniers.
01:34Le consul honoraire du Gabon à Kigali et ses collaborateurs sont accusés d'être impliqués
01:40dans des malversations financières. A la suite des visites du président de la transition,
01:45le général Brice Clotaire Oligi Ngema enterre Rwandaise. Des étudiants soupçonnent que
01:51Michel-Christophe Madinga aurait volontairement écarté des bénéficiaires pour s'accaparer
01:56le rélicat de cette manne financière. Ces derniers craignent que de tels actes
02:01aient un impact négatif sur la réputation du patron du comité pour la transition et la
02:05restauration des institutions. Si pour les étudiants qui ont contacté Gabon Mediatime,
02:10le président de la transition a octroyé une aide financière dans le montant exact
02:15demeure inconnue. Le consul a affirmé à notre rédaction que cette manne s'élève à 20 000 euros,
02:21soit environ 28 millions de francs rwandais pour 500 étudiants. Ce fonds censé soutenir les étudiants
02:28gabonais présents dans ce pays semble en réalité être destiné à un cercle restreint de proches
02:33du consul, a indiqué notre source. Une affirmation battue d'un revers de la main par le consul
02:38honoraire Michel-Christophe Madinga qui explique avoir été aidé par des étudiants dans la
02:44constitution du fichier. L'un d'eux, Eric Fombou, nous a d'ailleurs expliqué qu'il y a certes eu
02:50des erreurs dans la constitution de la première liste, mais elle a été corrigée. Seulement,
02:55elle demeure contestée par la majorité des bénéficiaires. Comment sur 1 700 gabonais sur
03:01le territoire, seulement 500 ont été retenus sur une liste officielle, se sont-ils interrogés.
03:07En réaction, le consulat a souligné que pour bénéficier de cette aide, il fallait que les
03:12étudiants soient inscrits sur la plateforme consulaire avant la date du communiqué. Une
03:16plateforme ouverte en mai est fermée la semaine dernière. Il devait également disposer d'un
03:21visa à jour et d'une carte d'étudiant, des critères jugés discutables par ces étudiants.
03:27L'organisation nationale des emplois et du pétrole a annoncé le déclenchement d'une
03:34grève d'avertissement de neuf jours afin de protester contre, selon elle, le volte-face
03:40des directions générales des quinze entreprises du secteur actuellement engagées dans des
03:45négociations en vue d'une amélioration des conditions du travail des employés. Lesquelles
03:51conditions sont qualifiées par ces derniers d'esclavagistes ? Juniviev de Huneau.
03:56Si en mars dernier, le gouvernement, à travers le ministre du Travail Adrien Guimamba,
04:01avait déjà interpellé les entreprises de mise à disposition du personnel sur l'obligation de se
04:06conformer à la législation gabonaise, l'organisation nationale des employés du pétrole a récemment
04:13lancé un véritable pavé dans la marboueuse du secteur pétrolier. En effet, alors qu'elle agitait
04:18encore ce mardi 20 août 2024, une menace de grève générale d'avertissement de neuf jours.
04:24L'organisation a également dévoilé les entreprises dont la gestion des ressources humaines foulerait
04:29au pied les règles les plus élémentaires en matière de travail. Restaurer la dignité des
04:35gabonais, c'est sans aucun doute le leitmotiv qui guide l'action du comité pour la transition et la
04:41restauration des institutions depuis sa prise de pouvoir le 30 août 2023. Une ambition perceptible
04:47à travers l'avertissement fait aux entreprises de mise à disposition du personnel qui, depuis des
04:53années, s'illustrent par des violations récurrentes de la législation en vigueur. En effet, outre le
04:59recours sans vergogne à la main d'œuvre étrangère, au détriment des nationaux en violation de
05:04l'article 15 du décret n°162-PR-MTE du 7 mars 2016, relatif aux modalités des travailleurs
05:13étrangers en République gabonaise, ces entreprises pourtant tenues par certains compatriotes s'illustrent
05:19par une maltraitance de ses employés. Des agissements dénoncés par l'ONEB, réitérés à travers une
05:25communication ce mardi 20 août 2024, où elle dénonce le maintien à l'état d'esclavage professionnel
05:31des travailleurs gabonais. Pénibilité du travail, contrats précaires, rémunérations misérables sont
05:37principalement les difficultés rencontrées par les employés de ces entreprises de mise à
05:42disposition du personnel. Une situation inténable et qui perdure depuis des décennies, alors que
05:48ces travailleurs concourent à toutes les opérations de production, de forage, de maintenance de puits
05:53et équipements de production de supply chain et autres. D'ailleurs, dans sa communication, l'ONEB n'a
05:59pas manqué de citer nommément ces entreprises qui auraient érigé cette forme d'esclavagisme
06:04moderne sur les gabonais. Il s'agit notamment des sociétés expertise des métiers et travaux
06:10pétroliers, SPIE OGS, Diezmann, société mécanique Van Soupap, logistique service supply chain,
06:18For Reserve, Day Africa, Employ Africa, entreprise accueil, assistance et approvisionnement, géotechnique,
06:26Gabon Service Matériel Pétrolier, Société Nationale de Prestation de Service, Gold a Mighty
06:32Mining Agent, Worldwide Technical Service. Si pour l'heure, l'Organisation Nationale des
06:38Employés du Pétrole semble avoir décidé de ranger son frein au sujet de la grève du fait de la
06:44reprise des travaux de la Commission pour le dialogue social dans le secteur des hydrocarbures,
06:49il serait également judicieux, voire impérieux, que le Comité pour la Transition et la Restauration
06:55des Institutions se penche sur ce dossier, afin de sévir sévèrement contre ces entreprises
07:00qui ont décidé de faire l'exploitation des gabonais un modèle de gestion.
07:04Le déficit infrastructurel dans le pays n'est plus à présenter, sauf qu'en arrivant à la
07:12frontière de la Guinée équatoriale sur l'axe Méioquiais et Bébéine, le contraste est saisissant
07:19avec d'une part la partie équato-guinéenne qui a fière allure et le côté gabonais qui
07:25renvoie au temps préhistorique, résultat de 14 années d'échec du régime déchu. Suivons cet élément.
07:31L'un des faits marquants en arrivant à la frontière Gabon-Guinée équatoriale,
07:36c'est l'état de la route côté Gabon. En traversant du côté de Méioquiais,
07:40on peut se rendre compte de l'échec de la politique infrastructurelle du régime déchu
07:46PDG. De l'autre côté, par contre, c'est tout l'inverse. Un pont bitumin, un éclairage de qualité,
07:53tout un contraste. Il y a quelques mois d'ailleurs, le président de la transition et son comité pour
07:59la transition et la restauration des institutions annonçaient les travaux du tout nouveau pont qui
08:04est, qui devrait être réalisé par l'entreprise chinoise Xinyue Construction SL, un projet
08:12stratégique mais également de souveraineté nationale. Dans sa volonté de réduire le fossé
08:18existant, en termes d'infrastructures routières entre le Gabon et la Guinée équatoriale, le
08:24général Oligi Nguema, actuellement président de la transition, entend bitumer le tronçon Méioquiais
08:30et Bibyine. Longtemps désœuvré, abandonner cette axe permettant de rallier la Guinée équatoriale
08:37voisine via le LNTM pourrait donc enfin s'arrimer aux normes et standards internationaux. Pourtant
08:44stratégique en raison de son rôle crucial dans la connectivité régionale au Gabon, ce tronçon
08:50Méioquiais et Bibyine n'avait jusque-là jamais été envisagé. Du père Omar Bongo-Ondimba au fils
08:57Ali Bongo-Ondimba, ce côté du pays a toujours souffert d'un manque d'attention, d'un manque
09:03de reconnaissance, même pourtant les échanges entre le Gabon et la Guinée équatoriale sont de
09:07plus en plus importants, notamment dans le septentrion. Et il pourrait l'être encore plus
09:13à condition que la partie gabonaise fasse le nécessaire en menant à bien ce projet confié à
09:19l'entreprise chinoise Xinyu Construction SL. Si sur place rien n'est encore fait, en dehors de
09:26quelques aménagements réalisés pour la venue du président de la transition, tout pourrait
09:30s'accélérer d'ici le mois prochain. Attendu à Pékin pour un forum Afrique-Chine au cours duquel
09:37il devrait notamment rencontrer le président chinois, Xi Jinping ou Ligingema devrait solliciter
09:44les financements nécessaires pour la réalisation de ce projet dont le maître d'ouvrage n'est autre
09:49que le CTRI. Seulement à partir de là, le décompte des 12 mois envisagés pour le boucler pourrait
09:56être envisagé. Capable de renforcer la connectivité régionale au Gabon, de faciliter le transport et
10:02le commerce en reliant des zones clés, contribuant ainsi au développement économique local et
10:08national. L'axe meuillocquet et bibine est loin d'être un tronçon négligeable. Avec une position
10:14qui lui permet également de renforcer la position du Gabon en tant que hub régional, il favorise
10:20l'accès aux ressources naturelles, améliorerait l'accès aux services tout en renforçant les liens
10:26entre les communautés, stimulant ainsi la croissance économique et la cohésion sociale dans la région.
10:32Outil de soft power, il pourrait également remettre le Gabon au coeur des enjeux sous-régionaux,
10:38tout en égalisant la partition équato-guinéenne qui a su mettre la barre haute avec la petite
10:44ville des bibines, qui n'a rien à envier à Libreville en termes d'infrastructures. Ce qui
10:49pourrait également renforcer l'ambition de Bitam, première grande ville dans cette partie du Gabon,
10:54le bitumage de ce tronçon est donc un enjeu stratégique qui touche à la fois au développement
11:00économique, à l'intégrité territoriale et à l'autonomie du Gabon. Les autorités de la transition
11:07ont reconduit la mesure de gratuité des frais d'inscription pour l'année académique 2024-2025,
11:14une mesure qui devrait soulager les ménages dans une période où le pouvoir d'achat est sur toutes
11:20les lèvres. Au cours d'une rencontre tenue le 19 août 2024 avec les acteurs éducatifs,
11:25en prélude à la rentrée scolaire 2024-2025, la ministre de l'éducation nationale Kaméliane
11:32Tountoum-Leclerc a appelé les établissements privés confessionnels et laïcs au strict respect
11:38de la gratuité des frais d'inscription annoncé par le comité pour la transition et la restauration
11:44des institutions, le 8 septembre 2023. Initialement perçue comme une mesure
11:49exceptionnelle, la gratuité des frais d'inscription s'impose désormais comme une norme. Une directive
11:55salutaire pour les parents d'élèves dont la charge financière est assurément allégée. Cependant,
12:00l'an dernier, elle a été moins bien accueillie par les établissements autant au public qu'au
12:05privé. Ces derniers voyaient en elle une perte financière. Les autorités de la transition
12:11espèrent donc que cette année, les partenaires éducatifs se soumettront sans résistance.
12:15Lors de son lancement, les autorités semblaient manquer de recul sur la question. Après une année
12:21d'expérimentation, la gratuité est maintenue. En effet, instaurée par le CTI en septembre dernier,
12:27la gratuité des frais d'inscription sera appliquée cette année encore. Lors de sa rencontre avec les
12:33acteurs éducatifs, la ministre a insisté sur l'importance du respect de cette mesure,
12:37notamment pour l'égalité des chances. Elle a également encouragé les établissements à
12:42s'adapter à ce changement. En outre, les établissements privés laïcs, en particulier
12:47qui ont eu un peu de mal l'année précédente, craignant la réputation de mauvais payeurs de
12:51l'État, sont appelés à soutenir cette politique, tout en continuant à offrir une éducation de
12:56qualité. Les parents d'élèves peuvent se réjouir de cette mesure, qui vise à alléger la charge
13:01financière des familles. De plus, pour les enfants orientés vers les établissements confessionnels,
13:06l'État s'engage à prendre en charge les frais d'inscription. Une décision saluée par les
13:10partenaires éducatifs, notamment les établissements privés laïcs, qui ont été appelés à respecter
13:15cette directive, et maintenant de chef de l'État, a déclaré Camélien Tountoum le clerc.
13:21Glissière de sécurité endommagée, déficit en éclairage public, violation répétée du code de
13:29la route, avec des conséquences parfois dramatiques. Bref, les défis auxquels sont confrontés les
13:35usagers de la route interrogent plus que jamais sur la capacité de la direction générale de la
13:41sécurité routière à répondre à ces enjeux. Si la prison compte des problèmes de sécurité
13:47routière au Gabon remonte à 1974, avec la création de la direction de la sécurité routière à la
13:53présidence de la République par le décret numéro 1796, barrière du 24 décembre 1974. Les solutions
14:03à ces problèmes sont toujours en attente. Glissière endommagée, rendant le trafic
14:07insécuritaire, nid de poules, éclairage défaillant, non respect flagrant du code de la route, les
14:14faits sont là. En l'absence de stratégie intégrant les données sur la sécurité routière, il est
14:19difficile d'identifier les zones à risque. Selon les plus récentes données qui datent de 2019 et
14:252020, publiées par la direction générale de la sécurité routière, en 2019, on dénombre 1526
14:32accidents de la route, 111 décès, 665 blessés en 2019 et plus de 3748 accidents en 2020 pour 77
14:43décès et plus de 1196 blessés. Les chiffres sont froids dans le dos pour un pays comme le Gabon.
14:50Ils témoignent d'une certaine légèreté dans la prise de décision de l'exécutif qui semble ne pas
14:56considérer comme gravissime les 188 décès enregistrés sur nos routes entre 2019 et 2020.
15:03En effet causés par plusieurs facteurs, ces décès n'ont pas encore conduit à de véritables
15:09changements dans la politique de sécurité routière. L'opinion a certes vu le responsable
15:15de la direction générale de la sécurité routière se pointer sur la route avec un radar électronique
15:19mais est-ce suffisant ? Parlons d'ailleurs de la direction générale de la sécurité routière,
15:25conformément au décret numéro 1374-PR-MT du 20 novembre 2011, en son article 2, elle a pour
15:33mission de concevoir et faire appliquer la politique du gouvernement en matière de sécurité
15:38routière. Concevoir et mettre en œuvre des mesures de prévention et de sécurité routière et améliorer
15:44les conditions d'utilisation de la route. Pourtant malgré un cadre juridique clair et précis, rien ou
15:51presque rien n'est fait. La direction générale de la sécurité routière peine à exercer son action
15:56sur les équipements, sur la sécurité des véhicules, le comportement des usagers et l'environnement.
16:01Pour preuve, sur l'axe PK5-PK12, bon nombre de glissières de sécurité sont endommagées au nez
16:08et à la barbe du responsable de cette entité. Côté sensibilisation, éducation et information
16:14routière, rien également. Or, à l'approche de la saison des pluies, période propice à de
16:19nombreux accidents, des mesures devraient déjà être envisagées. En Europe par exemple, d'une
16:25saison à une autre, un type de pneu précis est utilisé. Ces mêmes pneus usagers qui viennent
16:30garnir les entrepôts des vulcanisateurs sont qu'on sache réellement s'ils répondent aux attentes en
16:36matière de sécurité sur nos routes. Une situation qui souligne l'absence de coordination entre les
16:42administrations et organismes publics et privés concernés par les actions ayant une incidence sur
16:47la sécurité routière en vue d'assurer la sécurité des usagers de la route sur l'ensemble du
16:53territoire national. Rien en matière de suspension ou de retrait de permis de conduire. Pourtant,
16:58bon nombre de conducteurs ne devraient même plus avoir le droit de tenir un volant. La
17:03Direction Générale de la Sécurité routière semble se contenter d'exister alors qu'entre
17:092019 et 2020, seulement 188 familles ont été enduées. Sans campagne de sensibilisation et
17:16de prévention, sans données relatives au type de route et aux axes les plus accidentogènes
17:21divulgués au grand public, sans analyse des données pouvant mener à des investissements
17:25appropriés dont les infrastructures ne répondant pas aux véritables besoins de sécurité,
17:31elles semblent faire du pilotage à vue. C'est l'un des projets prioritaires inscrits au
17:38cahier du Comité pour la transition et la restauration des institutions. En attendant
17:44la réhabilitation de l'axe Ndjole-Bifoun, les Gabonais doivent encore composer avec ce calvaire
17:50qui met chaque jour en danger la vie des usagers. Reportage. On ne le répétera jamais assez,
17:56l'état de dégradation extrême de l'axe Bifoun-Ndjole dans la province du Moyen-Ogoué
18:02constitue un véritable danger pour les usagers de ce tronçon, un véritable calvaire pour les
18:08chauffeurs et autres passagers. Pourtant, long d'à peine 56 km, ce trajet concentre toutes les
18:15difficultés en matière d'infrastructures et de sécurité routière dans le pays. Nid de poules
18:21à perte de vue, absence de glissière de sécurité, non-respect du côté de la route, manœuvres de
18:27dépassement incorrectes entraînant de graves accidents, l'axe Ndjole-Bifoun est sans aucun
18:34doute la route de tous les dangers. Malgré les multiples cris d'alerte lancés par les
18:39chauffeurs et les autochtones, aucune amélioration n'y a jusque-là été apportée. De moins en moins
18:46praticable, de plus en plus accidentogène, cet axe long de 56 km est bien plus qu'un danger
18:53aujourd'hui, un mouroir à selle ouverte. Si les statistiques manquent concernant son caractère
18:59accidentogène, les automobilistes vous le confirmeront, pas une semaine ne passe sans
19:05qu'un accident n'y soit enregistré. D'ailleurs, pour coucher ces lignes, nous avons dû nous rendre
19:11sur place. En à peine quelques minutes, nous avons assisté à un accident qui aurait pu causer la mort
19:17au regard de l'état du véhicule endommagé. Tracé et livré en 1996, cette voie, vieille de 28 ans
19:25déjà, n'a pu résister à l'épreuve du temps. Le manque d'entretien y est criard. De petits nids
19:33de poules sont devenus des normes pour bier. Le trajet de 56 km censé être parcouru en moins
19:39d'une heure s'effectue désormais en quatre heures minimum. Avant Bifounjole, on mettait 45 minutes
19:47à une heure, mais aujourd'hui, à cause de la route gaspillée, on passe quatre heures et lorsqu'il
19:52pleut, c'est pire. Il peut arriver que ces camions se renversent et là, nous sommes obligés de forcer
19:58le passage pour arriver à destination. D'après un automobiliste député qui déplore au passage
20:05la lenteur de Sogeas Atom, entreprise retenue pour réhabiliter ses taxes routiers. Manque de
20:12distance adéquate entre les usagers de la route, manque d'éclairage requis pour le véhicule,
20:17passage excessif de camions poids lourds au regard de la forte activité forestière dans la région
20:24qui entraîne des dégâts matériels conséquents, absence de glissière de sécurité comme sur une
20:30bonne partie du réseau routier national alors même qu'elle est bordée de ravins, crevasses,
20:35bourbiers auxquels il faut ajouter des éléments liés aux côtes de la route avec des manoeuvres
20:41de dépassement incorrectes en plus d'un pont en état de décryptude avancé,
20:46nécessitant une réhabilitation immédiate. Cet axe bifounjolé est à l'image de la province du
20:53Moyen-Ogoué. Province stratégique a mis parcours entre l'Ogoué-Ibindo, l'Angounier et le Walentem,
21:00cette dernière qui est ni plus ni moins que le grenier du Gabon situé au cœur de la stratégie
21:06infrastructurale des nouvelles autorités puisqu'elles entendent faciliter les travaux de
21:11la réhabilitation sur Bifounjolé, à la charge de l'Etat pour un montant de 41,8 milliards de
21:19francs CFA dont près de 9 milliards de francs CFA déjà mobilisés, la réalisation d'un nouveau pont
21:25à Ebelabanga pour une grosse trentaine de milliards de francs CFA. Ces projets devront
21:30être menés à bien si le CTRI et son président, le général de brigade Bruce Flotter, Olidji Ndiyema,
21:37entendent diversifier l'économie. 180 000 milliards de francs CFA, c'est le montant
21:47généré chaque année par le secteur de l'extraction de l'or dans le monde, selon Gabon Matin. Passons
21:54à présent à la rubrique verbatime de cette édition d'information avec l'ancienne vice-présidente du
22:00Centre Gabonain des élections, Nadia Christelle Koyé, qui a tiré à boulet rouge sur les anciens
22:07collaborateurs d'Alibongo reconvertis. Les affineux du pouvoir, les ennemis de la nation ont choisi de
22:13défendre l'indéfendable et nous ont servi un discours méprisant, de plus en plus nauséeux. Face à
22:20l'évidence d'une gouvernance erratique et chaotique, vous avez trahi votre obligation morale envers le
22:27pays, qui vous a tout donné en choisissant de vous taire. Le minimum serait de continuer à
22:32garder votre silence coupable. Voici qui met un terme à cette édition d'information,
22:36je vous donne rendez-vous demain à la même heure.