• il y a 3 mois
Geoffroy Didier, secrétaire général délégué Les Républicains, s'est exprimé à propos du contexte politique actuel. 

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Transcription
00:00D'abord, la décision, elle appartient, c'est le respect de la constitution de la Vème République au Président de la République.
00:06C'est lui, et à lui seul, de désigner un Premier ministre, charge ensuite à l'Assemblée nationale de le censurer ou de lui accorder sa confiance.
00:17Et puis, malgré tout le respect que je dois à notre interlocuteur, il ne dispose pas avec le Front populaire de la majorité absolue.
00:25Donc chacun a bien compris, il ne faut pas prendre les Français pour des imbéciles, que si Emmanuel Macron a perdu ses élections législatives,
00:32personne ne les a gagnées. Personne ne les a gagnées. Sinon, nous ne serions pas dans une situation où le pays est manifestement ingouvernable.
00:43Donc chacun doit prendre ses responsabilités, prendre ses positions. Au sein des Républicains, nous avons pris la nôtre.
00:50C'est-à-dire que nous avons dit très clairement que nous étions une force de proposition.
00:54Nous avons d'ailleurs même mis sur la table 13 propositions de loi que nous soutiendrons, quel que soit le gouvernement.
01:01Mais nous avons aussi dit que nous ne souhaitions pas participer au gouvernement, car nous ne cautionnons pas la politique d'Emmanuel Macron.
01:09Et évidemment que nous censurerions les extrémistes, notamment s'il devait y avoir des ministres de la France insoumise,
01:16car nous ne soutenons pas la politique d'extrême-gauche et nous ne la soutiendrons jamais. Vous voyez, c'est clair, c'est simple.
01:23Nous avons respecté la trêve olympique, qui d'ailleurs, selon moi, peut se poursuivre jusqu'aux Paralympiques compris,
01:30parce qu'il n'y a aucune raison, selon moi, et je dis ça à titre personnel, que les athlètes des Jeux paralympiques soient traités comme des sous-athlètes.
01:41La trêve olympique durera jusqu'au 8 septembre et puis à la rentrée, c'est-à-dire après cette trêve olympique complète,
01:49charge au président de la République de désigner un Premier ministre et charge ensuite à l'Assemblée nationale qui se réunira dès le 1er octobre
01:56de lui accorder sa confiance ou pas. Vous voyez, c'est très simple et surtout, j'estime que c'est sain d'agir ainsi.

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