Jean-François Copé, ancien ministre et maire Les Républicains de Meaux, était l'invité de BFMTV ce dimanche soir.
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00:00Ce qu'il a fait, c'est impardonnable.
00:01Pour moi, Emmanuel Macron est sorti de l'histoire le jour où il a pris cette décision.
00:05Et je récuse d'emblée l'argument qui consiste à dire
00:08c'est toujours sain de donner la parole au peuple.
00:10Merci, on est au courant, on est tous très attachés à la démocratie.
00:14Mais là, tout est dans la manière et les conditions dans lesquelles
00:18on sollicite l'avis du peuple français.
00:21Cette décision de dissolution a été prise de manière totalement improvisée.
00:26Il revendiquait la fierté d'être amateur, ça va bien au-delà.
00:29C'est-à-dire que là, on voit l'amateurisme qui conduit à des conséquences dramatiques.
00:33Manuel Valls l'a parfaitement dit.
00:35Ce qui compte maintenant, c'est de voir si on peut réparer
00:39ou en tout cas essayer d'atténuer la catastrophe.
00:42Parce qu'en vérité, pourquoi est-ce qu'on est angoissé, inquiet, etc. ?
00:46C'est parce qu'on est, quand on est professionnel de la politique,
00:48il faut bien qu'il y en ait quelques-uns.
00:49Je sais bien que la nouvelle mode, c'est de ne pas l'être.
00:51Ça fait rire Philippe Martinez.
00:53Oui, moi, pas plus que ça.
00:55Parce qu'en fait, quand on est un professionnel de la politique,
00:57c'est-à-dire quand on a fait le choix, comme Chirac me l'avait recommandé en d'autres temps,
01:00d'être maire, député, d'y consacrer sa vie, d'être ministre, d'être élu, d'être battu,
01:05on est imprégné d'histoire.
01:07Et là, on peut faire semblant,
01:09mais la réalité, c'est qu'on est en train de revivre l'horreur absolue
01:13qu'ont pu connaître nos grands-parents dans les années 30,
01:16quand il leur a été demandé de choisir entre Hitler et Staline.
01:20Ce qu'on vit aujourd'hui, c'est quoi ?
01:21Marine Le Pen, Jordan Bardella, c'est Hitler et...
01:23Non, mais arrêtez, faites... Attendez.
01:24Non, mais pardon, mais attendez.
01:25Non, non, attendez, Jean-François Gaubet, je pense à ce que tu nous regardes.
01:28Le parallèle est quand même... Je pense qu'il fera tout le monde, là.
01:30Je prends le temps de rentrer dans le détail.
01:33La réalité, c'est qu'on nous oblige, et je refuse cette obligation,
01:37de choisir entre deux camps extrêmes qui se sont radicalisés.
01:41Merci, je suis au courant, Marine Le Pen ne va pas envahir la Tchécoslovaquie
01:47et Staline, en l'occurrence.
01:49Bon, ne faisons pas plus de commentaires que ça,
01:51même si on voit ce qui se passe en Ukraine, mais peu importe.
01:54Le sujet pour moi aujourd'hui,
01:55il est devoir, si l'on est capable, dans les deux semaines qui viennent,
02:00d'interpeller les Français pour leur dire
02:02n'acceptez pas de faire démissionner,
02:06de faire renoncer le camp des Républicains.
02:09Moi, je défends la droite républicaine,
02:11celle qui incarne l'ordre et le progrès.
02:13Jamais, jamais, je n'accepterai l'idée de renoncer
02:17à ce que la droite républicaine puisse continuer de gouverner la France.
02:20Nous vivons une période extrêmement concentrée de dramaturgie.
02:25On ne peut pas laisser faire ça.
02:26Et il faut, les deux semaines qui viennent, dire aux Français
02:29lisez les programmes débiles de ces deux extrémistes
02:32pour comprendre qu'on ne peut pas les cautionner.