Sarah-Léonie Cysique est une judokate française d'origine guadeloupéenne, sélectionnée pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 dans la catégorie des -57 kg. Née le 6 juillet 1998 à Sarcelles, elle s'est rapidement fait remarquer dans le monde du judo. Palmarès et performances notables :
Médaille d'argent aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 en individuel (-57 kg)
Médaille d'or par équipes mixtes aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020
Médaille de bronze aux Championnats d'Europe de judo 2020 à Prague
Médaille d'argent aux Judo World Masters 2021 à Doha
Lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, Sarah-Léonie Cysique s'est qualifiée pour les demi-finales de sa catégorie, montrant une grande détermination et un excellent niveau de performance. Elle a notamment réalisé un ippon en seulement 9 secondes face à la Japonaise Funakubo en quart de finale, démontrant sa capacité à être à la fois patiente et explosive selon les besoins du combat. Sarah-Léonie Cysique est considérée comme l'une des judokates françaises les plus prometteuses sur la scène internationale. Son parcours et ses origines guadeloupéennes font d'elle une figure inspirante du judo français, incarnant la diversité et l'excellence sportive.
Médaille d'argent aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020 en individuel (-57 kg)
Médaille d'or par équipes mixtes aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020
Médaille de bronze aux Championnats d'Europe de judo 2020 à Prague
Médaille d'argent aux Judo World Masters 2021 à Doha
Lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, Sarah-Léonie Cysique s'est qualifiée pour les demi-finales de sa catégorie, montrant une grande détermination et un excellent niveau de performance. Elle a notamment réalisé un ippon en seulement 9 secondes face à la Japonaise Funakubo en quart de finale, démontrant sa capacité à être à la fois patiente et explosive selon les besoins du combat. Sarah-Léonie Cysique est considérée comme l'une des judokates françaises les plus prometteuses sur la scène internationale. Son parcours et ses origines guadeloupéennes font d'elle une figure inspirante du judo français, incarnant la diversité et l'excellence sportive.
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00:00J'ai 25 ans, je suis judo 4 et je suis vice-championne olympique.
00:13J'ai commencé le judo à l'âge de 4 ans, moi je suis Picard donc je viens d'un petit
00:28village dans l'Aisne et c'est ma mère qui m'a mis au judo parce qu'elle voulait que
00:32je fasse un sport de combat.
00:33Souvent on me dit que j'ai vraiment deux visages sur le tapis et en dehors.
00:37La personne qui m'a permis de me faire comprendre que j'étais assez bonne au judo, je dirais
00:44que c'est arrivé quand j'étais au pôle de Reims, c'est mon entraîneur Alexandre
00:49Pigoro de l'époque du coup, qui m'a permis de voir une perspective de haut niveau possible
00:55même si la perspective que j'avais à l'époque n'est pas la même que j'ai aujourd'hui.
00:59Je le considère comme un de mes mentors.
01:01J'avais 12 ans par là où c'était assez compliqué parce que j'avais envie d'arrêter
01:11le judo, parce qu'à ce moment-là je ne faisais pas forcément beaucoup de résultats
01:16et je ne trouvais plus vraiment le plaisir dans ce que je faisais, c'est pas que je n'aimais
01:23plus le judo mais c'est que je ne trouvais plus vraiment d'intérêt et en plus d'un
01:27objectif du coup j'ai continué comme ça et je ne regrette pas d'avoir continué.
01:30C'est vrai que les Jeux de Tokyo c'était des jeux extraordinaires, pourquoi ? Parce
01:40que c'était les premiers que je vivais et que c'était des jeux un peu spéciaux,
01:44c'était les jeux du Covid comme on les appelle, mais pour moi c'était une première
01:50expérience à tout, donc si je devais les résumer c'était vraiment plein d'émotions
01:55et vraiment extraordinaire, parce que c'est des souvenirs que j'aurai à vie.
02:00Quand je suis sortie de mon dernier combat, à Tokyo j'étais très triste, j'étais
02:12énervée, je trouvais ça injuste, mais quand on m'a remis la médaille autour du cou,
02:18je me suis dit wow, tu portes une médaille olympique autour du cou quand même ! Après
02:21avec les équipes ça a été le saint grade et puis avoir pu vivre ça avec toutes les
02:26équipes, c'était génial. Il y a eu une euphorie incroyable quand on est rentré à Paris,
02:32quand on était sur Trocadéro, on a vu les français qui nous ont accueillis,
02:34c'était une grande fête et ça a été une fête nationale en plus, donc c'était génial.
02:38Vraiment à Paris, aucun doute que ce sera mieux parce que ce sera à Paris et qu'on n'a pas
02:46l'habitude de faire les choses en petit, mais de ce que je vois, la salle, tout ce que les gens
02:51mettent en place pour que ce jeu se déroule bien, j'espère que ce sera un jeu fantastique.
02:56Mon objectif ? Une double médaille d'or. Autant à Tokyo je voulais une médaille d'or bien sûr
03:01comme tout le monde, mais je me disais qu'une médaille c'est bien, autant à Paris j'ai
03:06vraiment envie d'avoir une médaille d'or, même si je ne crache pas sur n'importe quelle médaille,
03:09mais une médaille d'or c'est vraiment mon objectif.