"Jamais on ne reverra ça de notre vie": après leur médaille de bronze, les sabreurs français décrivent l'ambiance dans le Grand Palais

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Et de six médailles: la famille de l'escrime brille, avec les frères Patrice, Boladé Apithy et Maxime Pianfetti. Les turbulents sabreurs français se sont emparés du bronze mercredi dans l'épreuve par équipes des Jeux olympiques de Paris, la première médaille dans cette arme depuis 2008.

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00:00C'est ça, une immense joie, une satisfaction, une fierté pour toute la France, une médaille qui revient à la France entière.
00:07On est super contents, on a bien fêté ça hier et on profite d'être médailleux olympique ça y est.
00:14Jean-Philippe, un petit mot parce que vous avez pris le relais de votre frère hier, c'est une histoire de famille aussi.
00:20Racontez-nous ce moment.
00:22C'est un moment qui avait même un petit peu commencé avant quand le coach m'a dit que j'allais rentrer.
00:28Bolade m'a dit c'est ton moment, c'est ton heure de gloire, donc kiff.
00:33Maxime aussi a eu des mots forts.
00:35Et puis quand Seb me passe le témoin, il a eu un long discours qui a été magnifique.
00:42Et ça, que ce soit de lui ou de mes autres coéquipiers, c'est un truc qui va rester à jamais gravé dans ma tête.
00:48Et ça m'a donné une force immense pour rentrer et casser la baraque.
00:52Un moment très fort avec votre frère et aussi avec votre technique qu'on n'a pas forcément l'habitude de voir.
00:58Avec ces fameux sauts qui perturbent l'adversaire, racontez-nous.
01:01Déjà un moment très très fort avec mon frère parce que c'est une affaire de famille.
01:07C'est incroyable qu'on puisse vivre ça ensemble.
01:09C'est mérité parce qu'on a travaillé tellement dur pour ça.
01:12Donc voilà, c'est juste la récompense et c'est le revers de la médaille au sens propre du terme.
01:18Mais pour ce qui est de ma technique, il y a deux ou trois vidéos qui ont circulé.
01:23C'est atypique, c'est peu commun, mais je crois que ça marche.
01:28Ça emmerde bien les adversaires en face.
01:30De temps en temps, ça emmerde aussi mes coéquipiers.
01:32Donc c'est cool. Si ça a pu mettre un peu de chaud et enflammer le Grand Palais, ça a été un plaisir.
01:37Boladé, vous êtes un petit peu le gros frère de cette équipe. Fierté, fierté, j'imagine.
01:42D'être le frère d'eux ?
01:44Ça dépend des jours et c'est un peu fatigant, surtout le dernier là-bas, le plus petit.
01:49Vous avez réussi à vous remobiliser après la défaite face à la Corée en demi-finale pour aller chercher cette médaille de bronze.
01:55C'est une fierté ?
01:57La défaite contre la Corée, c'était un moment difficile.
02:01Mais on savait que la médaille de bronze, c'était quelque chose d'important.
02:04C'était un objectif aussi qu'on avait en tête.
02:08On est passé outre la déception et on s'est dit que la médaille de bronze, ce serait notre médaille d'or à nous.
02:14On est allé la chercher. Tous les spectateurs nous ont poussé. C'était un moment vraiment fantastique.
02:20Un mot justement sur cette ambiance au Grand Palais. C'est fabuleux.
02:23C'était incroyable. C'était incroyable le Grimpelly.
02:27On a vu la femme de Bolade gagner. On a eu envie d'avoir ce public avec nous.
02:35Que ce soit pour le quart de finale, la demi-finale ou notre match pour le bronze.
02:40Ils ont été là. Ils ont répondu présents. C'était grandiose.
02:43On a réussi aussi à les chauffer un peu.
02:45Une communication entre nous qui était magnifique, grandiose.
02:48On ne reverra jamais ça de notre vie. Jamais on ne reverra ça.
02:51Et mille merci à tous les supporters.

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