Midi News Été (Émission du 29/07/2024)

  • il y a 3 mois
Tous les midis et pendant tout l'été, les invités de #MidiNewsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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00:00:00Il est 11h, bonjour, soyez bienvenus, après une petite pause d'une semaine de vacances,
00:00:05je suis très très heureux de vous retrouver, évidemment, 11h-14h, c'est votre Midi News
00:00:10été, vous connaissez par cœur le cocktail des témoignages, des reportages et des débats.
00:00:14Je vous présente mon équipe du lundi dans quelques instants, mais tout de suite, oui,
00:00:18tout de suite, le sommaire de notre première partie de notre première heure.
00:00:21A la une, en ce lundi, on va revenir sur le sabotage du réseau TGV qui a paralysé la
00:00:26vie d'un grand nombre de Français ce week-end.
00:00:29Je peux vous en parler en connaissance de cause, l'enquête se poursuit.
00:00:32Gérald Darmanin a affirmé ce matin qu'un certain nombre de profils avaient été identifiés.
00:00:36Ces sabotages étaient volontaires, très précis et extrêmement bien ciblés, dit-il.
00:00:41Et puis on l'a appris ce matin, un militant d'ultra-gauche a été interpellé.
00:00:44Ce week-end, Noemi Schultz sera avec nous.
00:00:48En ce lundi, on reviendra encore sur la cérémonie des JO qui a fait polémique pour certains.
00:00:52Certaines scènes ont été censurées à l'étranger, notamment aux Etats-Unis et au Maroc.
00:00:56On en reparlera avec nos invités.
00:00:58Enfin, on va vous reparler du feuilleton de ces JO.
00:01:02L'état de la scène, oui, l'état de la scène, le second entraînement est annulé
00:01:06en raison, eh oui, de la pollution de l'eau.
00:01:09Les organisateurs restent confiants sur la tenue des épreuves olympiques.
00:01:13On verra, plongeons ou pas plongeons, c'est la question.
00:01:17Voilà pour notre programme et puis je suis très heureux de la retrouver après une semaine
00:01:20d'absence.
00:01:21C'est Somaïa Havidic, ça va Somaïa ? Très heureux de la retrouver, vous m'avez manqué.
00:01:24Vous aussi Thierry, vous nous avez beaucoup manqué.
00:01:26Bonjour à tous.
00:01:28À l'une de l'actualité, un militant d'ultra-gauche interpellé dimanche sur un site SNCF et un
00:01:33certain nombre de profils déjà identifiés suite au sabotage massif à la SNCF vendredi.
00:01:40C'est ce qu'assure Gérald Dardmanin ce matin.
00:01:42Les sites ont été extrêmement bien ciblés, ajoute le ministre de l'Intérieur qui confirme
00:01:46que l'enquête judiciaire, je cite, « avance très bien ».
00:01:50Nouvelle annulation de l'entraînement de triathlon qui devait se tenir ce matin pour
00:01:55cause de mauvaise qualité de l'eau.
00:01:56Les pluies tombées vendredi et samedi ont pollué la Seine.
00:01:59Toutefois, les organisateurs se disent confiants sur la tenue des épreuves mardi et mercredi.
00:02:04Un thème que vous aborderez dans « Midi News Thierry » avec vos invités en plateau.
00:02:09Et puis, un troisième mandat contesté pour Nicolas Maduro.
00:02:12Le président en exercice du Venezuela aurait recueilli 51,2% des suffrages.
00:02:18L'opposition, elle, revendique la victoire avec 70% des voix.
00:02:21Et de son côté, le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a exprimé de
00:02:25sérieux doutes sur l'issue de ce scrutin dans un communiqué.
00:02:29Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à 11h, Thierry.
00:02:33Merci mille fois, ma chère sommelière.
00:02:35C'est vrai, ça me fait plaisir de vous retrouver après une semaine d'absence.
00:02:37Vraiment.
00:02:38Je vous présente mon équipe pour la première heure de « Midi News Thierry », des fidèles
00:02:42évidemment, Sarah Salman d'Avocate.
00:02:44Comment allez-vous ?
00:02:45Très bien, et vous Thierry ?
00:02:46J'ai bien écouté après une semaine, avec du soleil, c'était court, intense, mais bon.
00:02:50Ici, beaucoup de pluie.
00:02:51Vous avez raté une très belle cérémonie.
00:02:53C'est vrai, oui.
00:02:54Je l'ai regardée, mais en replay.
00:02:56J'accueille avec beaucoup de plaisir Claude Obadia, agrégé de philosophie.
00:02:59C'est marrant, Claude, je vous retrouve chaque été.
00:03:01Oui.
00:03:02Ben oui.
00:03:03Voilà, ça me fait plaisir de vous recevoir.
00:03:04Les grands esprits se retrouvent.
00:03:05Exactement.
00:03:06Xavier Roffert, criminologue.
00:03:07C'est la première fois que je vous reçois sur mon plateau.
00:03:09Ça me fait plaisir de vous recevoir, mon cher Xavier Roffert.
00:03:11Et puis, j'accueille avec beaucoup de plaisir Noémie Schultz, notre spécialiste police-justice.
00:03:16On va commencer avec vous dans quelques instants, évidemment.
00:03:18Je vous le disais, l'enquête se poursuit après le sabotage de grande ampleur, dont a été victime la SNCF.
00:03:22Plusieurs pistes sont évoquées.
00:03:24On va la voir dans quelques instants avec vous, ma chère Noémie.
00:03:27Mais on fait un point avec Mathieu Devez.
00:03:31Promesses tenues et retour à la normale ce matin dans les gares du pays.
00:03:35Tous les trains circulent à la fois sur la ligne S, ça, c'était le cas depuis samedi.
00:03:39La ligne Atlantique, hier, on était déjà dans une situation quasi normale.
00:03:43Et sur le Nord, hier, on était encore à trois trains sur quatre.
00:03:46Ça circule normalement aujourd'hui.
00:03:48Alors que le niveau de surveillance du réseau est renforcé jusqu'à nouvel ordre, place désormais à l'enquête.
00:03:53La piste qui se détache dans un premier temps est celle d'un sabotage par des militants d'ultra-gauche.
00:03:58Parmi les éléments à disposition des enquêteurs, un étrange mail de revendication envoyé aux médias français et étrangers.
00:04:05Les syndicats de police espèrent des sanctions à la hauteur.
00:04:08Si c'est vraiment ça, c'est de la haute trahison.
00:04:10Un jour, le jour de l'ouverture des JO où le monde entier a les yeux rivés sur la France,
00:04:16d'arriver à saboter, paralyser, laisser 800 000 personnes sur le carreau.
00:04:21Il y a des personnes âgées, des enfants.
00:04:23Je veux dire, c'est un chassé-croisé.
00:04:25Oui, c'est de la haute trahison.
00:04:26J'espère que s'ils sont interpellés, ils seront jugés comme tels.
00:04:28Samedi, 45 militants d'extinction rébellion ont été interpellés par des policiers de la Bravem,
00:04:33soupçonnés de vouloir perturber les Jeux olympiques.
00:04:36Ils ont été placés en garde à vue.
00:04:38Ce qui est inquiétant, c'est qu'en fait, on parle d'écologistes radicaux français,
00:04:43mais qui recevraient le renfort d'écologistes radicaux venus de Grande-Bretagne,
00:04:47des gens de Just-Stop Oil et d'Allemagne.
00:04:50Autre point qui inquiète pendant cette période de festivité,
00:04:53les aéroports qui, selon une note du renseignement,
00:04:56pourraient être la cible d'écologistes radicaux.
00:04:59Alors Noémie Schultz, vous êtes avec nous.
00:05:01On va faire un point complet sur l'enquête.
00:05:03Que savons-nous en ce lundi ?
00:05:06Ce qu'on sait, c'est ce que le ministre de l'Intérieur a indiqué ce matin.
00:05:10Lors d'une interview, il explique que les services ont identifié
00:05:14un certain nombre de profils qui auraient pu commettre les sabotages.
00:05:17Mais à l'heure actuelle, à notre connaissance,
00:05:19il n'y a pas encore eu d'interpellation.
00:05:21Deux personnes soupçonnées d'être à l'origine de ces sabotages simultanés.
00:05:25On le rappelle, quatre actions simultanées dans la nuit de jeudi à vendredi.
00:05:28Une a été heureusement évitée par l'intervention d'agents de la SNCF
00:05:32qui intervenaient à cet endroit-là précisément.
00:05:36Et ce qui se dessine, c'est une piste qui était déjà à l'étude dès vendredi,
00:05:40c'est le mode d'action de l'ultra-gauche,
00:05:43ce qu'a indiqué encore Gérald Darmanin ce matin,
00:05:46tout en appelant à la prudence.
00:05:48La question est de savoir s'ils ont été manipulés
00:05:50ou est-ce que c'est pour leur propre compte.
00:05:52Ce week-end, certains médias avaient reçu un courrier de soutien au sabotage,
00:05:57pas vraiment une lettre de revendication,
00:05:59signé par une délégation inattendue qui justifiait les actions,
00:06:03qui critiquait assez vivement les Jeux olympiques,
00:06:06mais de source proche du dossier,
00:06:08il n'y avait pas d'élément permettant de donner des informations sur le mode d'action
00:06:13et donc cela pourrait être aussi une revendication d'opportunité.
00:06:16Donc effectivement, l'enquête se poursuit sous la direction de la Junalco,
00:06:21le parquet de Paris au nom de la juridiction nationale
00:06:24de lutte contre la criminalité organisée,
00:06:27avec des peines très lourdes encourues par les personnes qui sont passées à l'acte,
00:06:32des peines pouvant aller jusqu'à 20 ans de prison.
00:06:34Justement, vous faisiez référence à Gérald Darmanin
00:06:36qui était invité de nos confrères de France 2,
00:06:38on va l'écouter, il faisait un point sur l'enquête ce matin.
00:06:41Nous avons identifié un certain nombre de profils de personnes
00:06:44qui auraient pu commettre ces sabotages très volontaires, très ciblés aussi.
00:06:49Ce qui nous a beaucoup intéressés, inquiétés,
00:06:52c'est qu'il s'agit de lieux de communication extrêmement précis,
00:06:56donc sans doute avec des renseignements de la part de ceux qui ont saboté.
00:07:00C'est le mode traditionnel d'action de l'ultra-gauche,
00:07:02on l'a vu précédemment, je ne voudrais pas trop avancer
00:07:05puisque la question est de savoir si ces personnes ont été manipulées par d'autres personnes.
00:07:09C'est manifestement un acte de sabotage,
00:07:11il y a sans doute une revendication politique, je mets des guillemets derrière cela.
00:07:15Il faut mettre des guillemets et puis on l'a appris ce matin Noemi,
00:07:18c'est qu'il y a eu l'interpellation d'un militant d'ultra-gauche
00:07:20sur un site SNCF de la Seine-Maritime.
00:07:23C'est difficile de faire les liens.
00:07:25À ce stade, on ne sait absolument pas si cet homme a un lien quelconque
00:07:30avec les sabotages qui se sont passés dans la Union de Jeudi à Vendredi.
00:07:33Vous savez, ça peut aussi donner des idées à d'autres.
00:07:36Ce qui est sûr, c'est qu'un homme, selon l'AFP,
00:07:38un militant de la mouvance de l'ultra-gauche a été interpellé hier,
00:07:42qu'il avait dans sa voiture des clés d'accès à des locaux techniques de la SNCF,
00:07:46des pinces coupantes, un jeu de clés universel,
00:07:49et de la littérature en lien avec l'ultra-gauche.
00:07:52Il a été placé en garde à vue.
00:07:54Mais à ce stade, effectivement, aucune certitude sur un lien,
00:07:59encore une fois, avec les personnes qui sont passées à l'acte
00:08:02dans la Union de Jeudi à Vendredi.
00:08:04Et comme toujours, prudence, prudence et prudence,
00:08:07en attendant que l'enquête avance.
00:08:09Réaction, Claude Badien ?
00:08:11Oui, la réaction, en fait, c'était une réaction de bon sens
00:08:15puisque à ce moment-là de l'instruction de l'enquête,
00:08:18en fait, on n'a strictement aucune certitude.
00:08:21Il y a évidemment une revendication qui a été adressée
00:08:24aux rédactions de presse européennes.
00:08:27Mais quand on lit, en fait, cette revendication,
00:08:30les éléments de langage de cette revendication,
00:08:33le mépris du nationalisme, le refus du capitalisme,
00:08:37ils sont tellement grossièrement typiques de l'ultra-gauche
00:08:41qu'en fait, on peut se poser pas mal de questions.
00:08:44On peut imaginer, évidemment, l'ingérence ici
00:08:47d'une puissance étrangère dans la commission de ces attentats.
00:08:50Vous l'avez dit, on peut imaginer que les auteurs
00:08:53de l'attentat soient manipulés.
00:08:55On peut aussi imaginer, comment dire,
00:08:58que les éléments de langage typiques de l'ultra-gauche
00:09:01puissent être le fait, en fait, d'un groupuscule d'ultra-droite.
00:09:04Donc ici, il faut être très prudent avant d'imputer,
00:09:07en fait, ces attentats à l'ultra-gauche.
00:09:10Sachant presque plus qu'un courrier de revendication,
00:09:12ça peut être aussi vu comme un courrier de soutien.
00:09:14Oui, moi je le voyais plutôt comme cela.
00:09:16C'est pas forcément les personnes qui sont passées à l'acte
00:09:19qui l'ont rédigé.
00:09:21Oui, je pense la même chose.
00:09:22C'était pas une revendication des personnes
00:09:24qui auraient été à l'origine de l'acte.
00:09:26C'est bien différent d'un soutien.
00:09:27Après, va-t-on retrouver les protagonistes ?
00:09:29Parce que, souvenez-vous, Gare de l'Est,
00:09:31à ma connaissance, on ne les a toujours pas retrouvées.
00:09:33Est-ce que c'était des personnes coordonnées a priori ?
00:09:36Oui. Quel est leur profil ? Est-ce qu'ils ont un casier ?
00:09:38Ce sont aussi des questions que l'on peut se poser.
00:09:40Et les revendications, évidemment.
00:09:42Mais là, ce que ces personnes doivent comprendre,
00:09:44qui a été pénalisé ? Ce ne sont pas des multinationales.
00:09:46Ce sont uniquement les voyageurs.
00:09:48Je vous confirme, je l'ai vécu.
00:09:50Vous étiez sur place.
00:09:51Je l'ai vécu et des membres de ma famille l'ont vécu.
00:09:53Ce sont des personnes dangereuses et bêtes.
00:09:55Bêtes dans la mesure où ils ont pénalisé des gens,
00:09:58des honnêtes citoyens.
00:09:59Ils n'ont rien compris.
00:10:00C'est finalement un prétexte, encore une fois,
00:10:03pour bordéliser le pays, attirer l'attention.
00:10:05Et pendant qu'il y a cette cérémonie des JO,
00:10:07où il y a eu du bien, du moins bien,
00:10:09on a eu notre attention centrée sur ce sabotage,
00:10:11qui est quand même d'une extrême gravité,
00:10:13même si le gouvernement a parfois tenté de le minimiser
00:10:16en disant que c'était un acte malveillant.
00:10:18C'est beaucoup plus grave qu'un acte malveillant.
00:10:20En tout cas, ce qu'on sait, c'est que
00:10:22un des quatre sites de sabotage,
00:10:25les faits ont été évités.
00:10:27Et donc, à cet endroit-là, à Virginie, dans Lyon,
00:10:29l'acte de malveillance a été déjoué.
00:10:31L'acte de malveillance, effectivement,
00:10:33c'est la propre infraction, a été évité.
00:10:35Et là, des éléments,
00:10:37notamment le véhicule qui a été repéré,
00:10:41ont sans doute aidé les enquêteurs.
00:10:43Alors que sur les autres sites,
00:10:45on le rappelle, c'était à Courtalin,
00:10:47à Croisille et Pagny-sur-Moselle,
00:10:49pour les lignes atlantiques du Nord et de l'Est.
00:10:51Là, effectivement, il n'y a pas eu
00:10:53de témoins oculaires de ces actions.
00:10:56Mais on sait que les services de renseignement
00:10:58sont à pied d'œuvre depuis vendredi pour les identifier.
00:11:00Et donc, on a un ministre de l'Intérieur
00:11:02qui, ce matin, se montre très rassurant
00:11:04en indiquant que certaines personnes
00:11:06sont déjà identifiées.
00:11:08Maintenant, on va attendre de voir.
00:11:10C'est le parquet de Paris qui a la main
00:11:12sur la communication autour de cette enquête.
00:11:14On va attendre de voir s'il y a des interpellations
00:11:16dans les prochains jours.
00:11:18Et Sarah, vous avez raison de le rappeler,
00:11:20c'était parfaitement bien organisé,
00:11:22parce que les endroits où ils ont frappé,
00:11:24c'était des endroits très stratégiques.
00:11:26En pleine nuit, coordonnées, stratégiques.
00:11:28Et moi, je me demande, c'est une hypothèse,
00:11:30ce n'est pas forcément la réalité,
00:11:32c'est un pays qui connaît parfaitement les liens.
00:11:34C'est une question.
00:11:36Et pas facile de protéger le réseau SNCF.
00:11:38C'est un peu le maillon faible, si on peut dire.
00:11:40Xavier Hoffer, je ne vous ai pas écouté sur le sujet.
00:11:42Que vous inspirent ces attaques ?
00:11:44Des accords à peu près total avec ce que j'ai entendu
00:11:46jusqu'à maintenant, de nos amis
00:11:48et même du ministre.
00:11:50Les gens qui font ça sont parfaitement connus.
00:11:52C'est l'histoire de Tarnac
00:11:54qui se reproduit.
00:11:56Tarnac, vous vous souvenez des sabotages
00:11:58à la fin de l'année 2000 ?
00:12:00Qu'est-ce qui vous permet de dire ça aujourd'hui ?
00:12:02Qu'est-ce qui vous permet d'affirmer ça ?
00:12:04Ce sont des sujets que nous suivons.
00:12:06Les textes, nous les étudions.
00:12:08Et je peux vous dire une chose,
00:12:10c'est que le nombre d'individus
00:12:12qui sont capables de faire des opérations
00:12:14aussi techniques, aussi sophistiquées.
00:12:16Il y a deux conclusions.
00:12:18Premièrement, des complicités intérieures.
00:12:20Vous vous rendez-vous simplement compte
00:12:22du million de câbles qui circulent
00:12:24partout en France.
00:12:26C'est impossible de contrôler tout ça.
00:12:28C'est la raison pour laquelle
00:12:30ce n'est pas du côté des sites
00:12:32qu'il faut agir, mais du côté des individus
00:12:34qui font ce genre d'actes.
00:12:36Les individus en question ne sont pas plus
00:12:38que quelques dizaines en France.
00:12:40Ils s'empiternellement reproduisent les mêmes actes.
00:12:42Ce matin encore...
00:12:44Il faut attendre quand même les résultats de l'enquête.
00:12:46Hier matin, il y avait
00:12:48un autre sabotage dans la région de Toulouse.
00:12:50Saint-Torrent de Gameville.
00:12:52Voilà.
00:12:54Ce sont toujours aux mêmes endroits.
00:12:56Des petites sectes, des micro-sectes d'individus
00:12:58qui pensent que tout progrès technique
00:13:00est en réalité
00:13:02une forme de complot visant
00:13:04à asservir la population.
00:13:06Ils s'en prennent à tout ce qui permet
00:13:08de se déplacer sur le territoire.
00:13:10Ils s'en prennent à tout ce qui permet
00:13:12de communiquer sur le territoire.
00:13:14Il y a des actes
00:13:16comme ceux-là, très graves,
00:13:18coûtant à chaque fois
00:13:20des dizaines de millions d'euros.
00:13:22Il y en a 40 à 50 par an.
00:13:24Il y en a encore récemment
00:13:26sur la radiale.
00:13:28Vous savez, l'énorme série de câbles
00:13:30qui servent à transporter l'Internet
00:13:32depuis la fin des câbles maritimes
00:13:34qui atterrissent dans la région de Marseille
00:13:36jusqu'à la frontière nord.
00:13:38Des câbles de cette nature ont été sabotés.
00:13:40Les gens qui font ça doivent savoir
00:13:42entre des milliers de câbles de toutes tailles
00:13:44et de couleurs, précisément, lesquels couper.
00:13:46Et c'est fait très professionnellement
00:13:48puisque les câbles ne sont pas simplement coupés
00:13:50mais on en coupe un mètre,
00:13:52ce qui interdit de les rabouter
00:13:54et ce qui oblige de refaire toute la communication.
00:13:56Donc, je me pose deux questions.
00:13:58Les individus en question pour l'essentiel
00:14:00sont connus. Pourquoi a-t-on commencé
00:14:02comme le disait notre ami
00:14:04à enquêter à partir de vendredi,
00:14:06c'est-à-dire à partir du moment où le mal a été fait.
00:14:08Pourquoi n'y a-t-il pas eu d'anticipation
00:14:10premièrement ?
00:14:12Vous voulez les arrêter avant la commission de l'infraction ?
00:14:14Non, mais on peut les surveiller.
00:14:16Le problème, c'est que
00:14:18le réseau est tellement immense.
00:14:20Les individus en question
00:14:22ne sont pas très nombreux. Ce sont les individus
00:14:24qu'il faut surveiller et pas le réseau.
00:14:26Vous ne pouvez pas anticiper quel individu va commettre
00:14:28telle infraction ?
00:14:30On le fait au quotidien pour les islamistes,
00:14:32on le fait au quotidien pour certains.
00:14:34Et on n'empêche pas.
00:14:36Pour autant, il y a quand même des attentats qui se produisent.
00:14:38Il y a eu un défaut de surveillance,
00:14:40il y a eu un défaut d'anticipation à coup sûr
00:14:42et vous allez voir que, comme d'habitude,
00:14:44on tombera toujours sur les mêmes.
00:14:46Voilà.
00:14:48On verra ce que dira le gouverne de Noemi Schultz,
00:14:50qui est notre spécialiste police-justice.
00:14:52On verra ce que dira l'enquête, évidemment.
00:14:54Moi, je ne m'étudie pas ça depuis deux ans.
00:14:56Non, j'entends.
00:14:58On en reparle.
00:15:00Je voudrais qu'on écoute tout d'abord
00:15:02le ministre des Transports, puisqu'il y a un retour à la normale
00:15:04qui est annoncé pour aujourd'hui.
00:15:06Et puis on prendra la direction de la gare Montparnasse
00:15:08avec Mathilde Libanès et Axel Rebaud
00:15:10pour voir si ce retour à la normale
00:15:12est bien effectif.
00:15:14Mais tout de suite, on écoute le ministre des Transports
00:15:16ce matin.
00:15:20Ce matin, tous les trains circulent
00:15:22à la fois sur la ligne Est,
00:15:24ça, c'était le cas depuis samedi.
00:15:26La ligne Atlantique, hier,
00:15:28on était déjà dans une situation quasi normale.
00:15:30Et sur le Nord, hier, on était encore à trois trains
00:15:32sur quatre, ça circule normalement aujourd'hui.
00:15:34La SNCF a pris l'engagement de rembourser.
00:15:36Sur les 800 000 voyageurs
00:15:38qui étaient potentiellement impactés,
00:15:40finalement, 700 000 ont quand même
00:15:42pu réaliser leur voyage.
00:15:44Et finalement, on a 100 000 personnes
00:15:46qui ont été directement impactées
00:15:48réellement avec une annulation de trains.
00:15:50Beaucoup de gens qui partaient en vacances
00:15:52et qui ont dû retarder
00:15:54ou largement différer
00:15:56leurs vacances.
00:15:58Alors justement, on va prendre la direction
00:16:00de la gare Montparnasse.
00:16:02Mon cher Claude Aubadia, je vous donne la parole juste après.
00:16:04Mes priorités, évidemment, au terrain.
00:16:06On va retrouver Mathilde Libanès et Axel Rebaud.
00:16:08Quel est l'état de la situation
00:16:10à quasiment 11h16, ma chère Mathilde Libanès ?
00:16:14Eh bien, souvenez-vous,
00:16:16vendredi, sur le parvis de la gare Montparnasse,
00:16:18c'était noir de monde.
00:16:20Eh bien, aujourd'hui, c'est beaucoup plus fluide
00:16:22puisque c'est enfin
00:16:24un retour à la normale
00:16:26après un week-end extrêmement compliqué.
00:16:28Ici, à la gare Montparnasse,
00:16:30tous les trains circulent normalement
00:16:32et sont même affichés à l'heure.
00:16:34Un vrai soulagement pour les voyageurs
00:16:36que nous avons pu rencontrer
00:16:38qui peuvent enfin partir en vacances
00:16:40ou en week-end beaucoup plus sereinement.
00:16:42Car vendredi, l'attaque massive
00:16:44avait fortement perturbé
00:16:46le réseau ferroviaire
00:16:48qui consistait en des découpes de câbles de fibre,
00:16:50des incendies sur les
00:16:52800 000 personnes.
00:16:54100 000 voyageurs avaient vu leurs trains
00:16:56annulés, des sabotages importants.
00:16:58De ce côté, le ministre
00:17:00de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
00:17:02a annoncé que des profils de personnes
00:17:04ont été identifiés par la police.
00:17:06Il s'agit des modes d'action
00:17:08traditionnels d'ultra-gauche.
00:17:10La question, en tout cas, est de savoir
00:17:12si ces personnes ont été manipulées
00:17:14par d'autres personnes ou s'il s'agit
00:17:16d'actions isolées.
00:17:18Merci beaucoup Mathilde Ibanez
00:17:20en compagnie d'Axel Rebaud.
00:17:22Première chose, je vous donne la parole
00:17:24à Claude Badière.
00:17:26Je ne serai pas aussi actif
00:17:28que M. Roffert pour remettre en cause
00:17:30les affirmatifs.
00:17:32Je serai encore moins affirmatif
00:17:34que vous car je fais
00:17:36confiance a priori aux services de policier,
00:17:38aux services d'enquête.
00:17:40Ce que je veux aussi ajouter,
00:17:42c'est qu'il n'est pas question
00:17:44de ne pas imputer des responsabilités
00:17:46individuelles quand des individus
00:17:48commettent ce type d'action.
00:17:50Il y a une responsabilité
00:17:52possiblement de l'ultra-gauche
00:17:54mais qui reste à établir factuellement.
00:17:56Je pense aussi que
00:17:58s'il y a une responsabilité
00:18:00individuelle ou collective
00:18:02de l'ultra-gauche,
00:18:04si tentée que celle-ci soit impliquée,
00:18:06nous avons aussi une responsabilité collective,
00:18:08nous avons une responsabilité collégiale.
00:18:10Ça fait des décennies que le climat social
00:18:12en France se détériore
00:18:14puisque j'ai été
00:18:16invité sur ce plateau
00:18:18à débattre. Moi, je voudrais quand même
00:18:20rappeler que
00:18:22la multiplication des actions violentes,
00:18:24la multiplication de la remise
00:18:26en cause du jeu parlementaire,
00:18:28la bordélisation de l'Assemblée nationale
00:18:30mais aussi
00:18:32le développement
00:18:34de la violence sur les lieux de manifestation
00:18:36depuis 2017
00:18:38jusqu'à aujourd'hui montrent une chose
00:18:40quand même dont il est temps
00:18:42de prendre acte et de prendre conscience,
00:18:44c'est la crise des représentations
00:18:46politiques, c'est
00:18:48la façon dont les Français
00:18:50ne se sentent plus toujours
00:18:52unanimement représentés
00:18:54par leurs représentants
00:18:56et je pense qu'il serait temps que la classe politique
00:18:58dans son ensemble se pose la question
00:19:00de savoir comment il se fait
00:19:02que ce fossé s'est
00:19:04creusé entre la France
00:19:06entre la France des électeurs
00:19:08et les élites qui les gouvernent
00:19:10et les représentants
00:19:12de l'État. Jean-Jacques Rousseau
00:19:14dans le contrat social
00:19:16a, dès la fin du XVIIIe siècle
00:19:18mis en évidence cette difficulté
00:19:20il écrit là où il y a un représentant
00:19:22il n'y a plus de représenté
00:19:24alors la limite de la
00:19:26représentation politique étant ce qu'elle est
00:19:28je pense que si on veut
00:19:30une société
00:19:32qui est capable et a même
00:19:34d'endiguer la violence, il va falloir
00:19:36qu'on construise aussi une société
00:19:38dans laquelle les représentations
00:19:40politiques donnent
00:19:42aux Français le sentiment
00:19:44de les représenter
00:19:46effectivement. Alors je vous donne la parole
00:19:48dans quelques instants mon cher Xavier
00:19:50parce que je suppose qu'évidemment vous allez voir répondre
00:19:52à notre ami Claude Aubadien
00:19:54mais Amélie et Odéa Castera
00:19:56étaient l'invité de notre ami Florian Tardif
00:19:58qui ce matin s'est exprimé justement
00:20:00sur ces actes de malveillance
00:20:02autour de la SNCF
00:20:04Moi vraiment je veux
00:20:06absolument saluer le travail qui a été fait
00:20:08durant ces dernières 48 heures
00:20:10un travail absolument exemplaire
00:20:12mené par la SNCF, les cheminots
00:20:14toutes les équipes qui étaient sur le pont
00:20:16sous la houlette de Jean-Pierre Farandou
00:20:18une réaction absolument exemplaire
00:20:20et je pense qu'on doit être fiers d'eux et les remercier
00:20:22ça va permettre aux vacanciers
00:20:24aussi de pouvoir
00:20:26profiter de leur famille, de leur lieu de vacances
00:20:28Alors c'est vrai qu'on tape souvent
00:20:30sur les sailles de la SNCF parce qu'ils...
00:20:32Mais ils sont tout le temps en grève
00:20:34Mais là c'est vrai que force est de constater
00:20:36qu'ils se sont mobilisés pour essayer de rétablir une situation
00:20:38qui a paralysé un grand nombre de Français
00:20:40Xavier
00:20:42vous souhaitiez réagir aux propos tenus
00:20:44par Claude Aubadien
00:20:46je voyais
00:20:48l'observer, faire des signes de tête
00:20:50évidemment ces propos
00:20:52ne vous correspondent absolument pas
00:20:54c'est-à-dire que d'abord
00:20:56puisque la première de ces affaires
00:20:58puisque on est en train de citer tout le monde
00:21:00et Jean-Jacques Rousseau, je vais citer Héraclite
00:21:02Attendez, il ne faut pas qu'on perde non plus
00:21:04nos téléspectateurs
00:21:06même si c'est important évidemment
00:21:08Héraclite
00:21:10dit des choses très simples et très profondes
00:21:12qui sont souvent plus compréhensibles que ce que disent
00:21:14nos politiques ou nos experts
00:21:16Je continue, Héraclite
00:21:18dit que le commencement
00:21:20explique la moitié du tout
00:21:22par conséquent, le premier grand attentat
00:21:24de cette nature-là qui a été accompli en France
00:21:26c'est celui de Tarnac, vous savez
00:21:28les sabotages des trains à la fin de l'année 2008
00:21:30alors vous dites faire confiance
00:21:32à la police et aux services
00:21:34mais à l'époque ils ont complètement tout foiré
00:21:36c'est-à-dire qu'on a imaginé, Dieu sait
00:21:38le patron à l'époque du renseignement intérieur
00:21:40a imaginé qu'on avait affaire à une espèce
00:21:42de substitut d'action directe
00:21:44ce n'était pas du tout ça
00:21:46ça veut dire qu'aujourd'hui il faut être prudent
00:21:48C'est ce que je vous avais dit
00:21:50C'est ce que nous disait Jamy Schultz précédemment
00:21:52il y a quelques instants
00:21:54Il faut être prudent
00:21:56En revanche pour rebondir Xavier
00:21:58sur l'acte du côté de Saint-Horince
00:22:00je ne sais pas si on dit Saint-Horince
00:22:02je crois qu'on doit dire Saint-Horince de Gamville
00:22:04à côté de Toulouse, il y a un tag No-GO
00:22:06qui a été retrouvé à proximité, le parquet examine
00:22:08une revendication d'ultra-gauche anti-GO
00:22:10sans inclure toutefois une possible
00:22:12origine accidentelle
00:22:14Je disais qu'il fallait être prudent
00:22:16sur la capacité analytique du ministère de l'Intérieur
00:22:18sur ces affaires-là
00:22:20parce qu'en matière d'ultra-gauche
00:22:22il s'est souvent trompé dans le passé
00:22:24et puis secondo, les opérations en question
00:22:26qui sont nombreuses, qui sont fréquentes
00:22:28nous dans notre base documentaire
00:22:30on en a plusieurs dizaines par an
00:22:32d'opérations de cette nature, de sabotages
00:22:34ne sont jamais considérées par le parquet
00:22:36comme des affaires de terrorisme
00:22:38apparemment ce gouvernement n'a pas d'ennemis
00:22:40à gauche, et même à l'extrême-gauche
00:22:42et même à l'ultra-gauche
00:22:44parce qu'à chaque fois qu'on attrape des garçons
00:22:46alors à chaque fois on nous dit
00:22:48les sanctions seront terribles, etc.
00:22:50Dans les faits, qu'est-ce qui se passe ?
00:22:52Vous avez des gens qui sont condamnés à des peines avec sursis
00:22:54pour intrusion illicite ou des petits faits comme ça
00:22:56alors qu'il s'agit d'actes
00:22:58très clairement de proto-terrorisme
00:23:00quand on sabote
00:23:02des trains
00:23:04les conséquences peuvent être mortelles
00:23:06quand vous sabotez les systèmes
00:23:08de sécurité des trains, il peut y avoir des morts
00:23:10et tout le monde sait
00:23:12d'où viennent ces techniques-là
00:23:14elles viennent des autonomes allemands
00:23:16qui pendant des années ont inventé
00:23:18ces techniques-là en sabotant
00:23:20les chemins de fer. Pourquoi on ne dit pas les choses
00:23:22si vous êtes aussi affirmatif que ça, Xavier ?
00:23:24Pourquoi Gérald Darmanin ne...
00:23:26Il faudrait qu'il le sache d'abord.
00:23:28Vous le savez ou Gérald Darmanin ne le sait pas ?
00:23:30Évidemment, vous vivez dans l'illusion que les ministres
00:23:32savent tout en France. Non, je ne vis pas dans l'illusion
00:23:34je vous pose juste une question. Ils attendent surtout le résultat de l'enquête.
00:23:36Je vous sens tellement affirmatif sur la chose
00:23:38et Gérald Darmanin s'est exprimé
00:23:40ce matin, donc évidemment on est toujours
00:23:42je pense que monsieur Darmanin est quand même assez informé
00:23:44et peut-être un peu plus que nous au sein de cette table.
00:23:46En tant que ministre de l'Intérieur, il doit être informé.
00:23:48Monsieur Darmanin sur les affaires de sécurité n'arrête pas de mentir.
00:23:50Ça fait des années. Non, mais vous ne pouvez pas dire que monsieur Darmanin
00:23:52ment. Vous ne pouvez pas affirmer quelque chose comme ça.
00:23:54C'est pas à soi ce que vous dites.
00:23:56Je vais vous le prouver. Si vous savez que Gérald Darmanin
00:23:58ne le sait pas, c'est un peu inquiétant. Vous ne pouvez pas dire que monsieur Darmanin
00:24:00ment à chaque fois. Non, non.
00:24:02Je dis qu'il a souvent menti
00:24:04dans les affaires de sécurité, sur ce qui s'est passé
00:24:06à Marseille, sur le nombre de cambriolages
00:24:08en France. Savez-vous combien il y a de cambriolages en France ?
00:24:10Je peux vous retrouver le chiffre, oui.
00:24:12Je vais vous le donner tout de suite. Dans la réalité
00:24:14des choses, il y en a 475 000.
00:24:16Et le ministère de l'Intérieur dit 217 600
00:24:18parce qu'il ne compte
00:24:20que les cambriolages de logements particuliers.
00:24:22D'accord, au moins ils sont honnêtes sur leur méthode
00:24:24de calcul. Non, non, parce que ce n'est pas un mensonge
00:24:26délibéré de monsieur Darmanin comme vous dites.
00:24:28Il faut qu'on suive. Vous êtes
00:24:30porte-parole du ministère de l'Intérieur ? Je ne suis pas porte-parole
00:24:32du ministre de l'Intérieur, mais de là à dire aux téléspectateurs
00:24:34que le ministre de l'Intérieur vous ment ouvertement,
00:24:36c'est quand même un peu gros. La preuve, c'est que le nombre de cambriolages
00:24:38réels en France est le double
00:24:40de ce qu'il avoue, parce que
00:24:42pour tricher, il n'avoue qu'une seule sorte
00:24:44de cambriolages. Il prend un mode de calcul qui est différent.
00:24:46J'aimerais finir. Non !
00:24:48Le fait que vous dites qu'il y a 100 000
00:24:50personnes qui ont la peste en France
00:24:52et 50 000, c'est la moitié du tout.
00:24:54Là, en réalité, il y a
00:24:56à peu près un peu moins de 500 000 cambriolages.
00:24:581300 par jour.
00:25:00Voilà, dans la réalité des choses.
00:25:02Et le ministère de l'Intérieur
00:25:04triche en ne donnant que les cambriolages
00:25:06de logements particuliers.
00:25:08Toutes les fermes qui sont cambriolées,
00:25:10toutes les usines qui sont cambriolées,
00:25:12toutes les mairies qui sont cambriolées, tout ça passe
00:25:14à l'as, c'est balayé sous le tapis.
00:25:16Un dernier mot, Sarah, et on en parlera
00:25:18au cours de cette émission. Pour l'exemplarité de la peine,
00:25:20il faudra voir aussi à quoi ils sont condamnés,
00:25:22parce que Noémie Scholl nous parlait de 20 ans d'emprisonnement.
00:25:24Ça, c'est la peine maximale.
00:25:26Évidemment, ils ne seront pas condamnés à ça, peu importe
00:25:28s'ils ont commis 10, 20, 30
00:25:30actions au préalable. Mais on aura peut-être l'occasion
00:25:32d'y revenir après la publicité.
00:25:34C'est vrai que vous connaissez l'émission par cœur. Vous savez,
00:25:36quand il y a une petite musique, il faut s'interrompre et tout ça.
00:25:38Vous êtes parfaite.
00:25:4019,5 sur 20.
00:25:42Pourquoi j'ai perdu 0,5 ? Parce qu'il y a toujours une marge de progression.
00:25:44Évidemment, je ne peux pas mettre 20 sur 20.
00:25:46Allez, on se retrouve dans quelques instants.
00:25:48On se parlera de cette cérémonie
00:25:50d'ouverture des JO.
00:25:52Je vous poserai des questions, d'ailleurs,
00:25:54si vous en avez pensé, si ça vous a plu.
00:25:56Il y a quelques éléments
00:25:58qui sèment un peu le trouble chez certains.
00:26:00Mais bon an, mal an, allez, cocorico.
00:26:02Elle n'était pas si mal que ça, cette cérémonie.
00:26:04Peut-être qu'il y a quelques scènes
00:26:06qui ont heurté. Mais on vous en parle dans
00:26:08quelques instants. Restez avec nous. C'est sûr, c'est
00:26:10news que ça se passe. Vous connaissez la musique. A tout de suite.
00:26:16Il est quasiment 11h30. Merci de
00:26:18nous accueillir. Bonnes vacances
00:26:20si vous avez la chance d'être encore en vacances,
00:26:22évidemment, et vous êtes nombreux.
00:26:24C'est mis jusqu'à 14h, mais tout de suite
00:26:26on fait un nouveau tour de l'information avec
00:26:28Somaya Labidi.
00:26:30L'actualité des sabotages nocturnes
00:26:32sur les réseaux de fibre optique de plusieurs
00:26:34opérateurs français ont été commis
00:26:36cette nuit dans six départements.
00:26:38Des actions qui interviennent quelques jours seulement
00:26:40après le sabotage massif à la SNCF
00:26:42vendredi.
00:26:44Amélie Oudéa Castera défend
00:26:46Thomas Joly. Ce n'était pas une parodie
00:26:48de la scène, mais une fête païenne autour des dieux
00:26:50de l'Olympe et de Dionysos.
00:26:52Son intention n'était pas de se moquer
00:26:54mais de créer et à marteler la ministre
00:26:56des Sports au micro de Florian Tardif
00:26:58ce matin. Et puis la vague
00:27:00de chaleur se poursuit dans le sud de la France.
00:27:0239 départements placés en vigilance
00:27:04orange. On attend jusqu'à 40
00:27:06degrés par endroit. Il s'agira d'ailleurs
00:27:08de la journée la plus chaude
00:27:10de l'épisode caniculaire commencé ce dimanche.
00:27:12Prévient déjà Météo France.
00:27:16Je peux vous dire que j'étais sur la côte d'Azio et il faisait
00:27:18quasiment 36 à 37 degrés.
00:27:20Et l'eau
00:27:22était très chaude aussi, genre 28 degrés.
00:27:24On vous croit sur parole.
00:27:26C'était très agréable.
00:27:28Mais pour moi c'est fini, c'est vacances.
00:27:30Avec moi depuis une demi-heure
00:27:32évidemment Sarah Salman,
00:27:34Xavier Roffert, Claude Aubadia.
00:27:36On va se parler de cette cérémonie
00:27:38des Jeux Olympiques. Petit tour de table.
00:27:40Qu'est-ce que vous en avez pensé ?
00:27:42Honneur à Sarah.
00:27:44Du positif et du moins positif.
00:27:46C'est un peu le climat.
00:27:48C'est le Ouimet. Visuellement
00:27:50c'était beau, c'était même très beau.
00:27:52Lime j'ai beaucoup aimé. Céline Dion
00:27:54c'était incroyable. Un peu long.
00:27:56Je n'ai pas tout gardé.
00:27:58Le négatif, c'était le royaume
00:28:00du wokisme. Il y a des choses
00:28:02dont on aurait pu largement se passer
00:28:04qui ont heurté les enfants,
00:28:06qui ont heurté certains pays,
00:28:08qui ont heurté aussi une religion,
00:28:10le catholicisme.
00:28:12On aurait pu s'en dispenser. On est là pour
00:28:14rassembler et pas pour diviser.
00:28:16Quand vous ajoutez le wokisme à ce stade
00:28:18et les concepteurs de cette cérémonie
00:28:20l'avaient assumé, nous ferons l'anti-Puy-du-Fou.
00:28:22Ce qui est super dommage. On aurait pris
00:28:24M. De Villiers. Je vous assure que ça aurait été incroyable.
00:28:26Le Puy-du-Fou, c'est exceptionnel.
00:28:28Quand vous ajoutez du wokisme, vous faites
00:28:30le choix de cliver le pays, là où
00:28:32normalement le sport est là pour rassembler,
00:28:34sans politique et sans idéologie.
00:28:36Là où c'est inquiétant, c'est que même M. Mélenchon n'a pas aimé.
00:28:38Moi je connais très bien
00:28:40le Puy-du-Fou, évidemment.
00:28:42Depuis de très nombreuses années.
00:28:44Certains me disent qu'on ne va pas y aller.
00:28:46Toutes les personnes à qui j'ai conseillé d'aller voir
00:28:48le Puy-du-Fou, c'est incroyable.
00:28:50Les arènes qui sont constituées
00:28:52au Puy-du-Fou, c'est juste dingue.
00:28:54C'est totalement lunaire.
00:28:56Critiquer le Puy-du-Fou, je trouve que
00:28:58c'est plutôt mal classé.
00:29:00Claude Aubadière.
00:29:02J'ai trouvé cette cérémonie très belle.
00:29:04J'ai trouvé que le patrimoine parisien,
00:29:06historique, architectural
00:29:08avait été magnifié tout au long
00:29:10de cette cérémonie.
00:29:12Pour autant,
00:29:14je pense qu'il ne faut pas
00:29:16s'y rompre avec
00:29:18cette inclination à évoquer
00:29:20à tort et à travers le wokeisme
00:29:22et l'influence du wokeisme.
00:29:24Je vais vous expliquer pourquoi.
00:29:26D'abord, la déclaration
00:29:28de Jean-Luc Mélenchon.
00:29:30On va en parler dans quelques instants.
00:29:32Qu'a fait Jean-Luc Mélenchon ?
00:29:34Jean-Luc Mélenchon,
00:29:36en affirmant qu'il n'allait pas
00:29:38rentrer dans la critique du blasphème,
00:29:40il n'a fait rien d'autre
00:29:42que flatter certains lobbys religieux
00:29:44en France,
00:29:46puisque la constitution française
00:29:48est très claire. Il n'y a pas de blasphème
00:29:50en France. Dans une république laïque
00:29:52et sociale, il n'y a pas de blasphème
00:29:54et il n'y a pas de droit au blasphème.
00:29:56Lorsqu'il invoque le blasphème,
00:29:58il fait
00:30:00des signes de pied
00:30:02sous la table aux lobbys religieux
00:30:04qui réclament
00:30:06à tour de bras d'être
00:30:08reconnus dans leur sensibilité.
00:30:10Deuxièmement, lorsque Jean-Luc Mélenchon
00:30:12nous dit que
00:30:14ce n'était pas la peine de blesser les croyants,
00:30:16il ne faut pas oublier là
00:30:18non plus que ça fait 30 ans
00:30:20qu'il y a un certain nombre de lobbys religieux
00:30:22en France qui réclament
00:30:24le droit d'être reconnus dans l'espace public
00:30:26et qui accusent la laïcité
00:30:28de porter atteinte
00:30:30justement à leur sensibilité
00:30:32et à leur croyance.
00:30:34Et troisièmement, ce que vous appelez
00:30:36moi je crois qu'il faut être clair ici
00:30:38si on affirme les valeurs européennes
00:30:40les valeurs démocratiques
00:30:42et les valeurs de la France.
00:30:44Les valeurs de la France, c'est le droit à la caricature.
00:30:46Les valeurs de la France,
00:30:48c'est le droit de se moquer des religions.
00:30:50En France, on a le droit
00:30:52de se moquer des religions.
00:30:54Est-ce qu'il est absolument coupable
00:30:56que les pouvoirs publics qui ont dirigé cette cérémonie
00:30:58aient fait le choix
00:31:00précisément d'affirmer
00:31:02le droit de se moquer de la religion
00:31:04et non des individus
00:31:06et non des croyants.
00:31:08De peut-être même tourner en dérision.
00:31:10N'est-ce pas l'esprit de la critique ?
00:31:12N'est-ce pas l'esprit des Lumières ?
00:31:14Mais on peut comprendre que ça choque aussi les catholiques
00:31:16sur certaines scènes. On peut comprendre aussi
00:31:18que les catholiques soient choqués.
00:31:20On peut comprendre que les catholiques aient mal réagi.
00:31:22De là à tenir grief aux organisateurs,
00:31:24aux pouvoirs publics
00:31:26d'avoir précisément
00:31:28réalisé un certain
00:31:30nombre de plateaux qui peuvent
00:31:32croisser la sensibilité des croyants.
00:31:34Moi, je n'irai pas jusque-là.
00:31:36Moi, je crois que nous vivons dans une époque dans laquelle
00:31:38nous sommes menacés, précisément
00:31:40en France, par
00:31:42certains qui veulent remettre en cause
00:31:44le principe de la liberté d'opinion,
00:31:46de la liberté de croyance
00:31:48et du droit de critiquer une religion.
00:31:50En France, on a le droit d'être catholicophobe.
00:31:52En France, on a le droit
00:31:54d'être judéophobe. En France,
00:31:56on a le droit d'être islamophobe.
00:31:58Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'on a
00:32:00le droit de critiquer le judaïsme.
00:32:02On a le droit de critiquer le catholicisme.
00:32:04On a le droit de critiquer l'islam.
00:32:06Ce qu'on n'a pas le droit, c'est d'insulter
00:32:08un individu au titre de sa confession.
00:32:10Et il est temps qu'on fasse la différence
00:32:12en France pour, si vous voulez,
00:32:14endiguer cette espèce de dictature
00:32:16de la confusion dans laquelle
00:32:18certains veulent nous emmener.
00:32:19Xavier, je vous donne la parole dans quelques instants,
00:32:21mais on va revenir sur cette cérémonie d'ouverture
00:32:23avec les sujets qui fâchent et tout ça.
00:32:25Mais je vous donne la parole juste après.
00:32:28C'est l'une des polémiques
00:32:30de la cérémonie d'ouverture.
00:32:32La séquence intitulée Festivité
00:32:34faisant penser à la Seine, le dernier repas
00:32:36de Jésus avec ses apôtres.
00:32:38On peut y voir notamment des dracouines.
00:32:40Certains pays ont interprété cette scène
00:32:42comme un blasphème. En Afrique, sur Internet,
00:32:44la cérémonie a même été bloquée.
00:32:46Pour le directeur artistique de la cérémonie,
00:32:48c'est une référence au tableau Le festin des dieux
00:32:50avec le chanteur Philippe Catherine
00:32:52en tant que Johnny Zos.
00:32:54La Seine, ce n'était pas mon inspiration.
00:32:56Ce n'était pas pour moi une quelconque volonté de moquerie,
00:32:58de démigrer, quoi que ce soit.
00:33:00J'ai voulu faire une cérémonie qui répare,
00:33:02qui réconcilie. Je crois que c'est assez clair.
00:33:04Il y a Johnny Zos qui arrive sur cette table.
00:33:06Il est là, pourquoi ? Parce qu'il est le dieu de la fête,
00:33:08du vin et père de Sequana, déesse reliée au fleuve.
00:33:10Les nombreuses critiques d'une partie
00:33:12de la classe politique et des évêques de France
00:33:14ont poussé le comité olympique
00:33:16à présenter ses excuses.
00:33:18Il n'y a jamais eu l'intention
00:33:20de manquer de respect à un groupe religieux.
00:33:22Au contraire, je pense que Thomas Joly
00:33:24avait vraiment l'intention de célébrer
00:33:26la tolérance communautaire.
00:33:28C'était son mot hier, et en regardant
00:33:30les résultats des sondages que nous avons partagés,
00:33:32nous croyons que cette ambition a été atteinte.
00:33:34Si des personnes ont été offensées,
00:33:36nous sommes bien sûr vraiment désolés.
00:33:38Le comité international olympique
00:33:40a réalisé une enquête
00:33:42à travers 15 pays dans le monde.
00:33:44Selon l'organisation, 88% des répondants
00:33:46ont approuvé la cérémonie.
00:33:48Xavier, quel est votre avis
00:33:50sur cette cérémonie
00:33:52par rapport aux propos tenus par Claude
00:33:54et par rapport aux propos tenus par Sarah ?
00:33:56Vous en avez pensé quoi ?
00:33:58Vous êtes comme tous les Français.
00:34:00On est un peu dans le droit de caricaturer
00:34:02toujours les mêmes.
00:34:04Vous avez vu ce qui s'est passé
00:34:06quand on a essayé de caricaturer
00:34:08le prophète d'une autre religion.
00:34:10Des gens menacés de mort.
00:34:12Et puis après ça, tout le monde s'écrasait.
00:34:14Voilà.
00:34:16Parce qu'à la fin,
00:34:18beaucoup de choses sont
00:34:20critiquables
00:34:22et peu ont été critiquées dans ce champ-là.
00:34:24Mais ce n'est pas ça
00:34:26mon souci.
00:34:28Ça vous a plu ou pas ?
00:34:30Je n'ai pas regardé.
00:34:32Pourquoi ?
00:34:34Parce que je croyais qu'il s'agissait...
00:34:36C'est un événement quand même.
00:34:38Les JO à Paris,
00:34:40en France, avec une cérémonie
00:34:42qui a été plutôt bien perçue.
00:34:44Je le disais, il y a les Etats-Unis,
00:34:46le Maroc,
00:34:48et globalement les retours presse de la presse internationale.
00:34:52On a été salués quand même.
00:34:54C'est important de le dire aussi.
00:34:56C'est important.
00:34:58C'est factuel ça.
00:35:00Il y a eu beaucoup d'audience aussi.
00:35:02Un record.
00:35:0422 millions.
00:35:06C'était une cérémonie sportive
00:35:08à l'origine.
00:35:10Je n'ai pas vu beaucoup de sport
00:35:12dans le récit qu'on m'a fait
00:35:14de la soirée d'ouverture.
00:35:16C'était n'importe quoi.
00:35:18C'était un certain nombre de thèmes à la mode.
00:35:20Chez certaines élites.
00:35:22Regardez, les JO à Londres,
00:35:24c'était plutôt sympathique avec James Bond.
00:35:26Tout le monde s'en souvient.
00:35:28Il y a des symboles.
00:35:30Il y avait un clin d'œil
00:35:32vers la tradition britannique.
00:35:34En France, à part le fait
00:35:36qu'on montrait une reine décapitée...
00:35:38Vous n'avez pas tout regardé non plus, Xavier.
00:35:40Après, vous ne l'avez pas vu.
00:35:42On m'a dit.
00:35:44Globalement,
00:35:46je voulais dire la chose suivante.
00:35:48Regardez dans quel état
00:35:50se trouve la planète à l'heure actuelle.
00:35:52Il n'y a plus
00:35:54beaucoup de cérémonies
00:35:56qui réunissent le monde entier.
00:35:58En gros, il y a
00:36:00les immenses événements
00:36:02du football et les Jeux Olympiques.
00:36:04En dehors de ça, plus rien.
00:36:06Ça méritait peut-être mieux
00:36:08qu'une cérémonie comme ça.
00:36:10Vous ne voulez pas regarder ce qui me gêne.
00:36:12Non, mais non.
00:36:14Je ne l'ai pas regardé en direct sur le moment.
00:36:16Après ça, j'ai regardé...
00:36:18Rassurez-moi.
00:36:20Ça me dérange de vous voir réagir
00:36:22si on n'avait pas vu la cérémonie.
00:36:24Je n'ai pas regardé la première heure à la dernière heure
00:36:26sur place. Après ça, j'ai regardé
00:36:28le déroulé des événements.
00:36:30Mais ça n'avait à peu près rien à voir avec le sport.
00:36:32Les Jeux Olympiques sont une cérémonie sportive.
00:36:34À Londres, ça avait des rapports
00:36:36avec le sport.
00:36:38Vous savez très bien qu'à chaque fois, il y a une cérémonie
00:36:40ou une fête autour
00:36:42d'un tas d'organisations.
00:36:44La fête, en général,
00:36:46sert à exalter un certain nombre de valeurs positives.
00:36:48Là, voir des gros messieurs
00:36:50peints en bleu tout nus...
00:36:52Vous ne pouvez pas réduire la cérémonie
00:36:54d'ouverture à l'intervention
00:36:56de Philippe Gattrin.
00:36:58Il y a 20 minutes problématiques.
00:37:00Les valeurs de l'olympisme,
00:37:02les valeurs du cosmopolitisme,
00:37:04elles ont été évoquées,
00:37:06convoquées
00:37:08à l'occasion de cette
00:37:10très belle et inédite
00:37:12cérémonie
00:37:14qui nous a fait découvrir,
00:37:16non seulement,
00:37:18qui a rappelé à notre mémoire
00:37:20un certain nombre d'événements de l'histoire de France,
00:37:22qui a rappelé à notre mémoire un certain nombre de personnages,
00:37:24et surtout,
00:37:26qui a fait de Paris
00:37:28le personnage central
00:37:30et principal de cette cérémonie.
00:37:32Je ne suis pas d'accord avec vous
00:37:34quand vous dites que la cérémonie doit faire
00:37:36une allusion directe au sport.
00:37:38La cérémonie d'ouverture n'est pas une compétition sportive.
00:37:40On ne parle pas de ça.
00:37:42On parle du fait que les Jeux olympiques
00:37:44ne viennent pas de nulle part.
00:37:46Il se trouve qu'au moment où ça s'est produit,
00:37:48au moment où la cérémonie a eu lieu,
00:37:50j'étais dans le petit village de Grèce
00:37:52où j'habite une partie de l'année.
00:37:54Les habitants sur place ont trouvé ça dégueulasse.
00:37:56Là où les Jeux olympiques ont été inventés.
00:37:58Ils ont trouvé ça dégueulasse.
00:38:00Nous sommes français.
00:38:02Nous avons organisé les Jeux olympiques.
00:38:04Nous sommes attachés à l'universalisme.
00:38:06Nous sommes attachés à la liberté d'opinion,
00:38:08au droit de penser par soi-même.
00:38:10De toute façon,
00:38:12quand nous affirmons ces valeurs,
00:38:14il ne faut jamais oublier
00:38:16que ce sont des valeurs continentales.
00:38:18L'universalisme démocratique,
00:38:20c'est un continentalisme qui demande
00:38:22à se mondialiser.
00:38:24Il n'y a rien d'offensant.
00:38:26Quand je parle avec des amis,
00:38:28j'ai une amie qui est vénézolienne,
00:38:30d'origine espagnole aussi,
00:38:32et vous êtes toujours gronchons.
00:38:34Vous êtes toujours en colère contre tout.
00:38:36Objectivement,
00:38:38ça a duré plusieurs heures.
00:38:40Il y a 20 minutes problématiques
00:38:42où on peut en discuter,
00:38:44où ça a pu heurter.
00:38:46Philippe Catherine en bleu,
00:38:48je trouve ça affligeant,
00:38:50mais c'est que mon avis.
00:38:52Est-ce que pour autant,
00:38:54je réduis toute la cérémonie à ça ?
00:38:56La réponse est non.
00:38:58Les drag queens,
00:39:00qui peuvent faire débat,
00:39:02mais qui ont fait débat.
00:39:04D'ailleurs, ça a tellement fait débat
00:39:06qu'il y a eu des excuses derrière.
00:39:08On va écouter sur cette polémique
00:39:10Tony Estanguet,
00:39:12l'homme de ces JO 2024.
00:39:16L'objectif de cette cérémonie,
00:39:18c'était de faire rayonner la France,
00:39:20de faire rayonner les artistes,
00:39:22les athlètes,
00:39:24de mettre à l'honneur du mieux possible
00:39:26notre pays.
00:39:28On a pu ne pas apprécier
00:39:30certains tableaux,
00:39:32certains moments,
00:39:34certains artistes.
00:39:36On le déplore.
00:39:38Notre objectif, c'était de faire plaisir aux gens,
00:39:40de les rassembler,
00:39:42de célébrer la France,
00:39:44de célébrer l'amour.
00:39:46Il n'y avait pas de volonté
00:39:48de nuire, de critiquer
00:39:50quelques cultures,
00:39:52quelques religions.
00:39:54C'est l'expression artistique française
00:39:56Il le dit,
00:39:58Tony Estanguet.
00:40:00On a le droit de ne pas aimer
00:40:02certaines scènes,
00:40:04comme le dit notre ami Sarah.
00:40:06Oui, c'est quand même un peu unilatéral.
00:40:08Ça va toujours un peu dans le même sens,
00:40:10me semble-t-il.
00:40:12Oui, et c'est d'autant plus
00:40:14dans le même sens que si
00:40:16on interroge les Français, qu'on leur pose la question
00:40:18de savoir qu'est-ce que c'est au fond
00:40:20le christianisme, qu'est-ce que c'est le catholicisme.
00:40:22Pour beaucoup, malheureusement, de nos concitoyens,
00:40:24le catholicisme, le christianisme,
00:40:26le catholicisme qu'ils confondent
00:40:28avec le christianisme sans connaître
00:40:30le protestantisme, c'est quoi ?
00:40:32C'est l'inquisition, les croisades
00:40:34et la pédophilie dans l'église.
00:40:36Alors quand effectivement
00:40:38tant de Français réduisent
00:40:40le catholicisme
00:40:42aux croisades et à l'inquisition,
00:40:44il n'est pas tellement étonnant
00:40:46qu'on se donne le droit de se moquer
00:40:48du catholicisme
00:40:50sans même en avoir conscience.
00:40:52Vous avez vu la réaction des gens quand Notre-Dame
00:40:54a flambé ?
00:40:56Est-ce qu'on se serait permis de faire ça avec les autres religions ?
00:40:58C'est une bonne question.
00:41:00Non, mais la réponse est non.
00:41:02Est-ce qu'on se serait permis de faire ça avec les musulmans ?
00:41:04La réponse est absolument non. On n'aurait même pas
00:41:06eu la pensée de le faire.
00:41:08C'est parce qu'on sait que les catholiques
00:41:10ne vont pas réagir.
00:41:12C'est parce qu'on a une représentation idéologique
00:41:14qui veut
00:41:16malheureusement trop souvent
00:41:18que le catholicisme
00:41:20soit du côté du coupable
00:41:22tant que l'islam soit du côté
00:41:24de la victime. Et c'est pour ça
00:41:26qu'on s'interdit effectivement
00:41:28ici, si vous voulez,
00:41:30qu'on s'est peut-être interdit
00:41:32de critiquer de façon plurielle
00:41:34les religions. Ici, effectivement,
00:41:36et je reviens sur ce que je disais tout à l'heure,
00:41:38il est légitime qu'on affirme
00:41:40notre droit à la critique
00:41:42et notre droit de nous moquer
00:41:44des religions, mais la France
00:41:46c'est le droit de se moquer de toutes les religions
00:41:48et pas simplement d'une religion,
00:41:50il faut le rappeler.
00:41:52Pour donner raison à Xavier Hofer,
00:41:54qui visiblement
00:41:56on n'a pas du tout aimé, même s'il a regardé
00:41:58en replay,
00:42:00c'est la réaction
00:42:02du philosophe Alain Fickenkraut
00:42:04chez nos confrères du Figaro
00:42:06qui lui, évidemment, on n'a pas du tout aimé
00:42:08dans cette cérémonie d'ouverture des JO
00:42:10le génie français brillé par son
00:42:12absence entre
00:42:14je suis très impressionné par la cérémonie d'ouverture
00:42:16des JO,
00:42:18il me paraissait pas possible, en effet, de faire pire,
00:42:20c'est-à-dire à la fois plus obscène,
00:42:22plus conformiste que l'Eurovision, je me trompais.
00:42:24Impossible n'est pas
00:42:26post-français. Il y va cash
00:42:28Alain Fickenkraut, comme toujours.
00:42:30Oui, c'est Alain Fickenkraut.
00:42:32Donc vous êtes plutôt de l'avis d'Alain Fickenkraut.
00:42:34Oui, mais...
00:42:36Philippe Devillé avait réagi aussi à ce cas.
00:42:38On va vous donner la réaction de Philippe Devillé aussi.
00:42:40Avec une nuance qui est...
00:42:42Ah, vous êtes plus modéré qu'Alain Fickenkraut ?
00:42:44Non, je ne suis pas exactement
00:42:46sur le même point. Je veux simplement
00:42:48dire que tout ça, c'est
00:42:50ce qu'il y a de plus répugnant
00:42:52dans la sous-culture américaine.
00:42:54Voilà, c'est tout.
00:42:56C'est des copies de copies de copies
00:42:58de ce qui se fait dans la grande banlieue de New York.
00:43:00Philippe Devillé,
00:43:02ça en parlait,
00:43:04on va voir la réaction de Philippe Devillé,
00:43:06évidemment, puisque... Tout aussi cash.
00:43:08Oui, assez cash, évidemment.
00:43:10C'est un peu normal, parce qu'on a attaqué son puits du fou,
00:43:12qui paraît légitime, mais quand on connaît encore une fois
00:43:14le puits du fou, c'est...
00:43:16Je trouve que sa réaction est un petit peu
00:43:18logique quand on voit le spectacle offert
00:43:20par le puits du fou.
00:43:22Philippe Devillé, est-ce qu'on peut découvrir
00:43:24Benjamin Bouchard, sa déclaration ?
00:43:28On va vous la faire découvrir
00:43:30dans quelques instants. Réaction, peut-être ?
00:43:32Claude ?
00:43:34Oui, moi, je ne suis pas d'accord avec Alain Fickenkraut
00:43:36sur toute la ligne. Lorsqu'il dit...
00:43:38Lorsqu'il déclare, hier ou avant-hier,
00:43:40le génie français brillait par son absence.
00:43:42Écoutez, quand le patrimoine
00:43:44architectural français...
00:43:46Philippe Devillé, Philippe Devillé.
00:43:48Tout était laid, je vous coupe. Tout était laid,
00:43:50tout était woke, c'était des coiffants déjantés,
00:43:52difformes, disgracieux.
00:43:54Nous avons acté devant le monde entier
00:43:56le suicide de la France, ainsi violentée,
00:43:58blessée et déshonorée.
00:44:00Philippe Devillé.
00:44:02Moi, je ne veux pas commenter les propos de Philippe Devillé.
00:44:04Il est dans sa posture, il est dans son discours.
00:44:06Pour revenir à ce que dit, encore une fois,
00:44:08Alain Fickenkraut, le génie français
00:44:10brillait par son absence.
00:44:12Lorsqu'on valorise
00:44:14magnifiquement, comme on l'a fait,
00:44:16le patrimoine architectural français
00:44:18à l'occasion de la cérémonie,
00:44:20on ne peut pas dire que le génie français
00:44:22brillait par son absence. Et, encore une fois,
00:44:24Alain Fickenkraut
00:44:26doit bien savoir que le génie français,
00:44:28encore une fois, à l'époque des Lumières,
00:44:30le génie français des Lumières,
00:44:32c'est bien, encore une fois, le droit à la satire,
00:44:34le droit à la caricature.
00:44:36Donc, sur les fameux moments
00:44:38qu'évoquait ma voisine et qui font problème,
00:44:40moi, je défends
00:44:42l'opinion selon laquelle
00:44:44il n'est pas si regrettable que cela,
00:44:46que la France ait fait le choix
00:44:48aussi d'assumer
00:44:50les valeurs qu'il honore
00:44:52depuis le XVIIIe siècle, à savoir,
00:44:54encore une fois, le droit à la critique.
00:44:56On a le droit de critiquer
00:44:58les religions et il faut
00:45:00s'en féliciter et
00:45:02préserver ce droit.
00:45:04C'est mon point de vue de républicain, c'est mon point de vue de laïque.
00:45:06Allez, je vais tenter
00:45:08le jeu de mots. On va passer d'une scène à l'autre.
00:45:10La fameuse scène C-E-N-E
00:45:12à la Seine.
00:45:14Le fleuve, évidemment.
00:45:16Nous avions compris. Vous aviez compris.
00:45:18Nous sommes des gens subtils.
00:45:20Voilà, c'était le réveil.
00:45:22C'est le feuilleton, un peu, de CGO,
00:45:24quand même. Plongeon, pas plongeon.
00:45:26Scène sale,
00:45:28pas sale. Sale, pas sale.
00:45:30Évidemment, ça va être compliqué.
00:45:32Les épreuves du triathlon, il devait y avoir
00:45:34un entraînement qui est à nouveau annulé.
00:45:36Alors, que
00:45:38dit Amélie Oudéa-Castérat ?
00:45:40Les organisateurs sont, évidemment,
00:45:42optimistes. En attendant,
00:45:44les épreuves d'entraînement ont été
00:45:46annulées, tout simplement. Encore une fois, reportées.
00:45:48Reportées, on va dire reportées.
00:45:50Vous avez raison. Les mots sont importants.
00:45:52Reportées. On écoute
00:45:54Amélie Oudéa-Castérat.
00:45:56Ayant accompli 100%
00:45:58et réussi 100% notre plan d'action,
00:46:00le seul élément qui n'était
00:46:02aujourd'hui pas maîtrisable, c'était
00:46:04un aléa climatique
00:46:06avec des pluies extrêmement abondantes
00:46:08de manière longue.
00:46:10C'est exactement ce qui s'est produit
00:46:12vendredi soir et samedi,
00:46:14mais on a toujours dit en même temps qu'on saurait faire face,
00:46:16y compris à ce type de scénario
00:46:18adverse extrême,
00:46:20avec simplement un petit délai.
00:46:22En tout cas, on sera
00:46:24au rendez-vous, pas d'inquiétude,
00:46:26sur la tenue de ces épreuves de triathlon
00:46:28et de natation marathon
00:46:30dans la Seine.
00:46:32Bon, c'est pas gagné, quand même.
00:46:34C'est pas gagné, mais la communication
00:46:36de Mme Oudéa-Castérat ne me déçoit
00:46:38jamais. Quand nous avons eu...
00:46:40Je vous connais par cœur.
00:46:42Je vous surprendrai encore.
00:46:44On a eu une intrusion dans un stade
00:46:46à Saint-Etienne. Elle nous dit que c'est un petit incident,
00:46:48un petit moment de confusion.
00:46:50La SNCF, elle nous dit
00:46:52que tout avait été anticipé,
00:46:54mais pas empêché. Et là, que nous dit-elle ?
00:46:56Bon, finalement, tout va bien.
00:46:58On est optimiste. Ah bah oui, on est le
00:47:0029 juillet. C'est toujours pas opérationnel.
00:47:02Il y a 1,4 milliard, mais tout va bien.
00:47:04J'ajoute que
00:47:06il y a trois jours, il y a quand même
00:47:08des voyous qui se sont entretués avec
00:47:10trois morts à 200 mètres d'un stade
00:47:12olympique à Bobigny, quand même.
00:47:14Donc la sécurité, là aussi, du calme.
00:47:16Que la drogue continue à se vendre
00:47:18et que... Voilà, quoi.
00:47:20Dans la sécurité, j'avais plutôt du positif
00:47:22à dire, vous voyez, parce qu'on trouve que
00:47:24la délinquance a beaucoup baissé, là.
00:47:26Si je vous invite à vous baigner dans la scène...
00:47:28Si je vous invite à vous baigner dans la scène,
00:47:30c'est votre réponse, sinon...
00:47:32Je préfère la Méditerranée.
00:47:34Non, mais attendez, je viens d'entendre
00:47:36quelque chose, là.
00:47:38Si vous mesurez
00:47:40quel est le taux de criminalité à l'intérieur
00:47:42du commissariat du 8e arrondissement
00:47:44ou de la direction de la gendarmerie, c'est zéro.
00:47:46Le 8e arrondissement, pour vous, c'est zéro ?
00:47:48Non, non. Je dis
00:47:50mesurer la criminalité
00:47:52là où on a mis tous les policiers est naturellement
00:47:54inepte. Oui, donc on voit que ça fonctionne.
00:47:56Mais non, ça veut dire que
00:47:58naturellement, ailleurs, ça continue.
00:48:00Il n'y a pas que les Jeux olympiques. J'ai bien compris.
00:48:02Ça veut dire que quand je mettais beaucoup de force de l'ordre,
00:48:04ça diminue.
00:48:06Si on peut revenir à l'épisode de la scène
00:48:08et de la baignale... Vous baignez ou pas, vous ?
00:48:10Vous y allez ?
00:48:12Non, mais là, vous y allez ou pas ?
00:48:14Là, non, puisque précisément
00:48:16on est en deçà du taux de salubrité.
00:48:18Mais sinon, vous y iriez ?
00:48:20Sinon, j'irais.
00:48:22Pas avec une combinaison comme moi, mais avec un
00:48:24caleçon et vous plongez.
00:48:26La ministre des Sports, elle nous rappelle quand même une chose.
00:48:28Je suis marin. La ministre des Sports,
00:48:30elle nous rappelle que la météorologie,
00:48:32ce n'est pas une science exacte. D'accord ?
00:48:34Lorsqu'on part en mer, on prend un bulletin
00:48:36météo et on a une météo fiable
00:48:38à 8-10 jours. Donc, si on veut aller aux Antilles,
00:48:40on n'est pas certain d'avoir cette météo.
00:48:42Donc, en fait, le projet d'organisation
00:48:44des épreuves de triathlon dans la Seine,
00:48:46il s'est fondé sur une analyse statistique.
00:48:48Donc, moi, je veux bien qu'on remette
00:48:50en cause les pouvoirs publics et qu'on
00:48:52épingle les ministres de ci, de là.
00:48:54Mais, il y a un moment, il faut être un peu raisonnable.
00:48:56Les études statistiques, elles montrent qu'on
00:48:58pouvait espérer de façon
00:49:00assez fiable
00:49:02que la Seine
00:49:04soit baignable sur cette période-là.
00:49:06Elle ne l'a pas été.
00:49:08C'est vrai que le projet de baignable
00:49:10dans la Seine, c'est un projet qui remonte
00:49:12à 2002. C'est le projet
00:49:14du Paris-Plage. On a dépensé
00:49:161,5 milliard pour que
00:49:18la Seine... Le projet, c'est qu'on puisse se baigner
00:49:20après les JO, aussi. Vous savez, c'est un projet
00:49:22encore plus ambitieux. Le projet, il n'est pas
00:49:24connecté exclusivement
00:49:26aux sociologiques. Rapidement, deux mots,
00:49:28Xavier. Je suis enchanté
00:49:30qu'on m'explique que j'ai le droit
00:49:32d'être raisonnable ou pas. C'est gentil.
00:49:34Mais, je constate que
00:49:36notre ami Obadia, en matière de
00:49:38culture de l'excuse, ça va même au-delà
00:49:40de la sécurité, ça va jusqu'à la
00:49:42météorologie. Non, ce n'est pas la culture de l'excuse,
00:49:44M. Renfer. J'essaie d'être objectif. Mais non.
00:49:46Et j'essaie de sortir d'un discours idéologique. Vous vous caractérisez
00:49:48de grands mots depuis le début. Non, non, non.
00:49:50Pour observer les faits avec objectivité.
00:49:52Donc, vous, vous incriminez les pouvoirs
00:49:54publics, vous incriminez les services de police,
00:49:56les services des enquêtes, quand vous n'avez pas
00:49:58davantage d'informations qu'eux. Ah bon ?
00:50:00Et vous... Que savez-vous ?
00:50:02Eh bien, apportez des preuves de ce que vous dites.
00:50:04Les amis, on parle de la Seine. Ne venez pas sur un plateau de télévision.
00:50:06Ne vous contentez pas de monter sur un plateau
00:50:08de télévision. Ma collègue vous l'a dit, ma voisine
00:50:10vous l'a dit. Vous affirmez que le ministre
00:50:12de l'Intérieur est un menteur. Trouvez-le !
00:50:14Intentez une action en justice
00:50:16contre le ministre de l'Intérieur. Allez, on va marquer une pause. Arrêtez de...
00:50:18Les esprits s'échauffent. Dix fois, il n'a jamais répondu.
00:50:20Les esprits s'échauffent. On va marquer une pause.
00:50:22Non, les esprits ne s'échauffent pas. Il n'y a pas de panne dans la température.
00:50:24Vous nourrissez... Vous nourrissez des...
00:50:26Vous nourrissez des réactions
00:50:28complotistes et témagogiques.
00:50:30On en parlera plus tard. On va partir.
00:50:32C'est pas... C'est pas une très bonne chose. On se calme.
00:50:34On annonce des 37 degrés
00:50:36de température. Je vois que ça monte sur ce plateau.
00:50:38C'est en train de chauffer, là, oui. C'est en train de chauffer. On va marquer
00:50:40une pause. Nous sommes ensemble jusqu'à 14h.
00:50:42Sarah, tout va bien ?
00:50:44Pour une fois que c'est moi qui suis calme.
00:50:46Allez, on se retrouve dans quelques instants.
00:50:48Évidemment, on a encore beaucoup de choses à vous raconter.
00:50:50On fera un nouveau point sur cette
00:50:52panne et tout semble revenir
00:50:54à la normale. On ira du côté de
00:50:56la gare Montparnasse, évidemment, avec nos
00:50:58envoyés spéciaux. Puis on a plein de sujets.
00:51:00On vous parlera politique aussi, évidemment,
00:51:02parce que la politique n'est pas en sommeil. Loin de là.
00:51:04Et on a plein de sujets encore à évoquer. Allez, restez avec nous.
00:51:06A tout de suite.
00:51:10Il est midi. Rebonjour. Merci de nous accueillir
00:51:12chez vous, dans votre résidence de vacances,
00:51:14dans votre camping ou sur votre lieu de travail
00:51:16si vous n'êtes pas en vacances, évidemment.
00:51:18C'est votre mini-news. Et c'est partie 2.
00:51:20Je vous présente mon plateau dans quelques instants.
00:51:22Mais tout de suite, le sommaire de notre
00:51:24deuxième heure. A la une, on va vous reparler
00:51:26du sabotage, évidemment, des lignes SNCF.
00:51:28Le trafic doit reprendre, normalement,
00:51:30ce lundi. Gérald Darmanin a affirmé que
00:51:32de possibles auteurs ont été identifiés.
00:51:34Et un militant d'ultra-gauche
00:51:36a été interpellé hier sur un site SNCF.
00:51:38Noemi Schultz sera avec nous. On fera un point
00:51:40complet sur l'enquête. Dans
00:51:42mini-news été, on va vous parler de politique.
00:51:44Tiens donc, ça nous manquait. Politique française,
00:51:46évidemment. Je vais vous parler de Lucie Castex.
00:51:48La candidate du Nouveau Front Populaire
00:51:50pour Matignon s'est exprimée.
00:51:52Et si elle est nommée Première ministre,
00:51:54elle fera des compromis. Oui, des
00:51:56compromis, oui. Mais pas avec le Rassemblement
00:51:58National. Florian Tardif, notre spécialiste
00:52:00politique, sera avec nous.
00:52:02Et puis, on va vous parler aussi de la situation
00:52:04en Israël. Israël a promis de frapper
00:52:06l'ennemi avec force
00:52:08au lendemain d'un tir qui a tué
00:52:1012 jeunes sur un plateau syrien du Golan.
00:52:12Frappe imputée, on vous en a parlé
00:52:14au Hezbollah libanais. Faut-il craindre
00:52:16un embrasement ? On peut se poser légitimement
00:52:18la question. On en parlera avec
00:52:20mes invités. Voilà pour notre menu. Mais tout de suite,
00:52:22on fait un nouveau tour de l'information
00:52:24avec Somaya Labidi,
00:52:26tout de bleu, vêtue de ce qui annonce
00:52:28un beau temps, une belle météo.
00:52:30On l'espère Thierry. Bonjour à tous.
00:52:32A la une de l'actualité, vous en parliez dans
00:52:34votre sommaire. L'enquête sur le sabotage massif
00:52:36à la SNCF avance.
00:52:38Et c'est la piste de l'ultra-gauche qui est
00:52:40privilégiée. Le point sur les
00:52:42derniers éléments avec Marie-Lise Chevalier.
00:52:44L'enquête
00:52:46avance à la SNCF. Un militant
00:52:48d'ultra-gauche a été interpellé ce dimanche
00:52:50sur un site ferroviaire. L'homme
00:52:52avait dans son véhicule des clés d'accès à des
00:52:54locaux techniques de la SNCF et des
00:52:56pinces coupantes ainsi que de la littérature
00:52:58en lien avec l'ultra-gauche.
00:53:00C'est le mode traditionnel d'action de l'ultra-gauche.
00:53:02On l'a vu précédemment.
00:53:04Nous avons identifié un certain nombre
00:53:06de profils de personnes qui auraient pu commettre
00:53:08ces sabotages très
00:53:10volontaires, très ciblés aussi.
00:53:12Sans doute avec des renseignements de la part
00:53:14de ceux qui ont saboté. Une action qui serait
00:53:16donc exécutée par des membres de l'ultra-gauche
00:53:18aidés par des salariés de la SNCF.
00:53:20Samedi dernier, 45 militants d'extinction
00:53:22rébellion ont été interpellés par des
00:53:24policiers de la BRAVEM, soupçonnés de
00:53:26vouloir perturber les Jeux olympiques.
00:53:28Ils ont été placés en garde à vue. Le
00:53:30sabotage survenu le jour de l'ouverture de
00:53:32cette compétition ne sera probablement pas
00:53:34le seul durant cette période selon les experts.
00:53:36Cette menace-là,
00:53:38elle est crédible. Elle était attendue
00:53:40depuis des mois. D'ailleurs nous-mêmes, nous l'avions
00:53:42anticipé dans un scénario que nous avions
00:53:44réalisé. Ce qui est inquiétant, c'est qu'en fait
00:53:46on parle d'écologistes radicaux
00:53:48français mais qui recevraient
00:53:50le renfort d'écologistes radicaux venus
00:53:52de Grande-Bretagne, des gens de Just
00:53:54Oil et d'Allemagne.
00:53:56L'homme interpellé ce dimanche a été
00:53:58placé en garde à vue à Rouen.
00:54:00On passe à présent à cette
00:54:02nouvelle annulation de l'entraînement
00:54:04de triathlons qui devait se tenir
00:54:06ce matin pour cause de mauvaise qualité
00:54:08de l'eau. Les pluies tombées vendredi et
00:54:10samedi ont pollué la Seine. Toutefois, les
00:54:12organisateurs se disent confiants sur la tenue des
00:54:14épreuves mardi et mercredi, tout comme
00:54:16la ministre des missionnaires des sports qui
00:54:18était sur notre antenne ce matin.
00:54:20Ayant accompli 100%
00:54:22et réussi 100% de notre
00:54:24plan d'action, le seul élément
00:54:26qui n'était aujourd'hui pas maîtrisable
00:54:28c'était un aléa
00:54:30climatique avec des pluies extrêmement
00:54:32abondantes de manière longue.
00:54:34Bon, c'est exactement ce qui
00:54:36s'est produit vendredi soir et samedi
00:54:38mais on a toujours dit en même temps qu'on
00:54:40saurait faire face, y compris
00:54:42à ces types de scénarios adverses
00:54:44extrêmes, avec simplement
00:54:46un petit délai. Donc en tout cas
00:54:48on sera au rendez-vous, pas d'inquiétude
00:54:50sur la tenue de ces épreuves de
00:54:52triathlon et de natation marathon dans la
00:54:54Seine.
00:54:56Et puis on termine avec cette vague de
00:54:58chaleur qui se poursuit dans le sud de la
00:55:00France. 39 départements placés en
00:55:02vigilance orange, comme vous pouvez le voir sur
00:55:04cette carte. On attend jusqu'à
00:55:0640 degrés par endroit. Il s'agira d'ailleurs
00:55:08de la journée la plus chaude de
00:55:10l'épisode caniculaire commencé ce dimanche
00:55:12prévient déjà Météo France.
00:55:14Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité
00:55:16à midi Thierry. On peut dire que l'été
00:55:18a commencé quasiment sur toute la France.
00:55:20Il était temps. C'est le moins qu'on puisse dire.
00:55:22Merci à tout à l'heure Somaïa. Je vous présente
00:55:24mon plateau qui m'accompagne. Déjà depuis
00:55:26une heure Sarah Salman, avocate
00:55:28évidemment, Xavier Roffert, criminologue,
00:55:30Claude Badière, régier de philosophie,
00:55:32Bernard Cohen à date que j'accueille pour cette
00:55:34deuxième heure, président du cercle de réflexion
00:55:36Etienne Marcel. Toujours aussi élégant
00:55:38mon cher Bernard Cohen à date.
00:55:40Merci d'être avec nous.
00:55:42Noémie Schultz, journaliste police
00:55:44justice. On va commencer avec vous ma chère Noémie.
00:55:46Je le disais, l'enquête se poursuit évidemment
00:55:48après le sabotage de grande ampleur dont a été victime
00:55:50la SNCF qui a bouleversé la vie
00:55:52d'un grand nombre de Français.
00:55:54Je peux en témoigner. On va
00:55:56faire un point sur l'enquête évidemment
00:55:58avec vous. Et notamment sur cette
00:56:00interpellation hier d'un militant
00:56:02d'ultra gauche sur un site SNCF de
00:56:04Seine-Maritime. En sachant qu'il faut être
00:56:06très prudent. Il ne faut pas lier les deux affaires
00:56:08au moment où on se parle. Et on ne sait rien.
00:56:10Il y a l'enquête qui se déroule.
00:56:12Il y a l'enquête d'un côté. Et l'effet de sabotage
00:56:14de l'année de jeudi à vendredi.
00:56:16Par ailleurs on a appris effectivement qu'un homme avait été
00:56:18interpellé hier sur un site
00:56:20SNCF à Wasselle en Seine-Maritime.
00:56:22Les policiers ont été appelés
00:56:24ont reçu plusieurs appels d'agents
00:56:26de la SNCF qui indiquaient qu'il y avait eu
00:56:28une intrusion de plusieurs
00:56:30individus sur un site de la SNCF.
00:56:32Lors de la seconde intervention
00:56:34les policiers ont interpellé
00:56:36un homme
00:56:38qui était notamment porteur du livre
00:56:40Le vertige de l'émeute. Un homme connu
00:56:42otage. C'est-à-dire
00:56:44qu'il avait le traitement des antécédents judiciaires.
00:56:46C'est-à-dire qu'il avait déjà été condamné
00:56:48par la justice. On a
00:56:50également découvert dans sa voiture
00:56:52des véhicules pouvant être utilisés
00:56:54pour commettre des dégradations. Puisqu'on a
00:56:56retrouvé
00:56:58des pinces coupantes.
00:57:00Également un jeu de clé universelle
00:57:02qui permettait d'ouvrir les locaux
00:57:04techniques. Donc cet homme a été placé
00:57:06en garde à vue. La question qui se pose
00:57:08effectivement est de savoir s'il a
00:57:10un lien avec les personnes
00:57:12qui sont passées à l'acte dans la nuit
00:57:14de jeudi à vendredi. On le rappelle, quatre lieux
00:57:16de sabotage. Un lieu
00:57:18où le sabotage a pu être évité
00:57:20grâce à l'intervention. La présence d'agents
00:57:22SNCF qui ont évidemment appelé
00:57:24les forces de l'ordre. Et
00:57:26trois autres endroits où des câbles
00:57:28ont été coupés.
00:57:30Ce qui a empêché les
00:57:32remontées d'informations. Et donc tous les trains
00:57:34ont été bloqués sur trois lignes de TGV à grande vitesse.
00:57:36On l'a effectivement largement raconté.
00:57:38Oui, largement. Merci beaucoup
00:57:40Noemi pour ces dernières informations. Je me tourne vers vous
00:57:42Bernard Cohen Haddad. On a déjà
00:57:44abordé un peu ce sujet avec mes
00:57:46invités de première heure évidemment. Que vous inspire
00:57:48cette attaque
00:57:50et évidemment il faut être
00:57:52très prudent. Comme le dit Noemi
00:57:54sur les militants d'ultra-gauche.
00:57:56Il faut être très prudent. On attend les résultats de l'enquête.
00:57:58On ne sait pas encore. Il faut être très prudent mais quand même
00:58:00depuis plusieurs semaines on a
00:58:02des signes d'affirmation
00:58:04que la gauche extrême et l'ultra-gauche
00:58:06n'étaient pas favorables ou n'est pas favorable
00:58:08aux Jeux Olympiques. Ça c'est une découverte.
00:58:10Ils considèrent que cet événement
00:58:12ne convient pas, est un gaspillage
00:58:14d'argent, ne correspond pas non plus
00:58:16à la défense
00:58:18de l'environnement. Je vous rappelle
00:58:20qu'il y a eu
00:58:22des manifestations, ce que j'appelle
00:58:24d'éco-terrorisme ou d'éco-activisme
00:58:26ces dernières semaines. Que ce soit
00:58:28contre les méga-bassines ou effectivement
00:58:30sur un certain nombre de sites
00:58:32pour perturber la
00:58:34cérémonie d'une ouverture.
00:58:36Il est un peu tôt effectivement et ça a été bien dit
00:58:38à l'instant par notre spécialiste
00:58:40police-justice. Ce que je crois
00:58:42néanmoins c'est que
00:58:44il faut pour ce type d'événement
00:58:46et je sais que
00:58:48Xavier Roffert pourra le confirmer
00:58:50c'est qu'on ne peut pas
00:58:52intervenir sur cinq sites à la fois
00:58:54sans moyens
00:58:56sans moyens en interne
00:58:58c'est impossible
00:59:00et sans
00:59:02complicité
00:59:04interne parce que
00:59:06tout ça n'est pas possible. Donc il faut bien
00:59:08une cohérence dans
00:59:10ces actes malveillants. Aujourd'hui
00:59:12on pense que ça tourne vers
00:59:14des mouvements d'ultra-gauche
00:59:16ou d'extrême-gauche. Pourquoi pas ?
00:59:18On attend d'en savoir plus. Le fait que Gérald Darmanin
00:59:20quand même, c'est un signe, s'exprime
00:59:22aujourd'hui, ça laisse une piste.
00:59:24Ce qu'on souhaite également c'est que ce type d'événement
00:59:26ne se reproduise pas et c'est ça aujourd'hui
00:59:28moi qui m'inquiète parce qu'au-delà de l'action
00:59:30sur la SNCF et les
00:59:32800 000 voyageurs
00:59:34dont les enfants seuls
00:59:36près de 80 000 qui prenaient
00:59:38le train ces trois derniers jours
00:59:40il y a aussi l'ensemble de l'activité
00:59:42économique des territoires qui ont été touchés
00:59:44et ça ce n'est pas acceptable.
00:59:46Un point pour revenir sur l'enquête
00:59:48à l'instant le parquet de Paris nous donne quelques éléments
00:59:50d'abord toujours pas d'interpellation dans le cadre
00:59:52de l'enquête ouverte pour les
00:59:54visages de la nuit de jeudi à
00:59:56vendredi. Concernant cette affaire
00:59:58ce militant interpellé
01:00:00à Wassel, le parquet
01:00:02qui précise qu'il y a fréquemment
01:00:04des intrusions illégales
01:00:06sur les sites de la SNCF
01:00:08et qu'à ce stade ça ne veut pas dire qu'il y a
01:00:10un lien forcément avec l'enquête de la June Alco
01:00:12la jurisdiction de lutte contre
01:00:14la criminalité organisée et donc
01:00:16que c'est le parquet de Rouen qui reste compétent
01:00:18pour cette affaire-là.
01:00:20Concernant effectivement l'affaire de la fin de la
01:00:22semaine dernière, ce matin le ministre de l'Intérieur s'est montré
01:00:24très confiant, il a dit que plusieurs
01:00:26personnes
01:00:28avaient été identifiées
01:00:30des personnes ayant participé à
01:00:32ces actions
01:00:34on va voir maintenant si effectivement
01:00:36si c'est le cas, si c'est suivi d'interpellations
01:00:38dans les prochains jours.
01:00:40Sarah ?
01:00:42Oui, je pense que globalement tout a été dit
01:00:44on est aux prémices de l'enquête, pour l'instant on pense
01:00:46que ce sont des personnes d'ultra-gauche
01:00:48on n'en sait rien, disons les choses aussi, si ça se trouve
01:00:50ce n'est pas du tout ça, si c'était des écolos
01:00:52radicaux, personnellement je ne serais
01:00:54absolument pas surprise, mais attendons l'enquête
01:00:56ensuite, ce n'est pas parce qu'il y a garde à vue
01:00:58qu'il y a condamnation, attendons ensuite
01:01:00l'ensemble de la procédure
01:01:02la condamnation éventuelle
01:01:04et la sanction, donc là on part quand même sur un long
01:01:06processus, ce ne sera pas réglé demain.
01:01:08Merci Noemi, on va prendre la direction
01:01:10de la Gare Montparnasse pour faire
01:01:12un nouveau point sur la situation
01:01:14évidemment, puisqu'un grand nombre de Français
01:01:16se sont trouvés un peu dans la panade et je pèse
01:01:18le mot, Mathilde Ibanez
01:01:20avec Axel Rebaud depuis la Gare Montparnasse
01:01:22Mathilde, où on en est
01:01:24au moment où on se parle, à 12h10 très précisément
01:01:26il y a un peu de monde derrière vous et il fait beau
01:01:28est-ce que le climat est serein ?
01:01:30Est-ce que les gens ont trouvé leur train ? Racontez-nous.
01:01:32Ben...
01:01:34Ben écoutez, souvenez-vous
01:01:36vendredi le parvis et les halls
01:01:38de la Gare Montparnasse étaient noirs
01:01:40de monde, aujourd'hui c'est beaucoup plus fluide
01:01:42puisque c'est enfin un retour
01:01:44à la normale, tous les trains
01:01:46circulent et sont même tous affichés
01:01:48à l'heure et on peut voir la différence
01:01:50en tout cas sur le visage des voyageurs
01:01:52beaucoup plus souriants
01:01:54ici c'est un vrai soulagement
01:01:56ils peuvent enfin partir
01:01:58en vacances, en week-ends
01:02:00sans stress pour ceux que nous avons pu rencontrer
01:02:02et je vous propose de les écouter
01:02:04On se sent bien, on se sent à l'aise
01:02:06avec la facilité de
01:02:08se déplacer partout en France
01:02:10franchement c'est super, il faudrait remercier
01:02:12tous ces cheminots qui ont fait un boulot de fourmis
01:02:14ils ont bien bossé les agents de la SNCF
01:02:16ça a dû être une sacrée
01:02:18pagaille quand même pour eux
01:02:20c'est quand même beaucoup plus simple de savoir qu'ils vont arriver en temps et en heure
01:02:22après c'est vrai que
01:02:24oui je sais qu'il y a eu des gens qui ont été perturbés
01:02:26pendant plusieurs heures, ça les pauvre
01:02:28donc voilà, après
01:02:30ça a réparé, l'équipe de la SNCF
01:02:32a été très efficace pour le coup
01:02:34ces mecs-là ils ont beaucoup travaillé
01:02:36moi je les ai dit merci, grâce à eux on a retrouvé
01:02:38la mobilité, on a retrouvé nos souris
01:02:41et on a tous félicité
01:02:43le travail acharné des agents
01:02:45de la SNCF car vendredi
01:02:47l'attaque massive avait fortement
01:02:49perturbé le réseau ferroviaire
01:02:51sur les 800.000
01:02:53personnes impactées, 100.000
01:02:55voyageurs avaient vu leurs trains
01:02:57supprimés alors ici très clairement
01:02:59c'est une autre ambiance
01:03:01les gens sont beaucoup plus apaisés
01:03:03souriants et je pense que le soleil
01:03:05doit jouer un petit peu
01:03:07je m'en doute évidemment, merci beaucoup Mathilde Libana
01:03:09dès qu'il fait beau les choses sont
01:03:11plus simples, plus simples
01:03:13oui, David Lachefort, vous en prie
01:03:15l'opération
01:03:17on parle simplement de celle
01:03:19qui s'est passée dans la nuit de vendredi
01:03:21et qui a mis 800.000
01:03:23personnes à pied
01:03:25au minimum
01:03:27c'est 30 personnes
01:03:29mobilisées pendant des mois de travail
01:03:31c'est extrêmement
01:03:33difficile de savoir dans quel
01:03:35armoire technique
01:03:37tel câble va passer, tel câble
01:03:39ne va pas passer, ça nécessite, ça oblige
01:03:41ça impose d'avoir des
01:03:43complicités internes
01:03:45comment une telle préparation
01:03:47on n'a pas été choisi par hasard
01:03:49en plus de ça, la distance
01:03:51la distance entre ces
01:03:53divers lieux et la simultanéité
01:03:55des attaques interdit que ce soit
01:03:57successivement la même équipe qui soit intervenue
01:03:59sur les quatre d'entre eux, comment
01:04:01de tels préparatifs de plusieurs mois
01:04:03ont-ils pu passer inaperçus
01:04:05comment ne les ont-on pas vus
01:04:07comment des individus
01:04:09qui sont tous fichés, vous allez voir quand on
01:04:11arrêtera les individus, on s'apercevra
01:04:13qu'ils sont collés comme le loup blanc
01:04:15comment des individus qui ont des téléphones
01:04:17dans une atmosphère
01:04:19de préparation des Jeux Olympiques
01:04:21comment ça a pu passer inaperçu
01:04:23comment ensuite, hier
01:04:25d'autres sabotages ont-ils pu être commis
01:04:27c'est extraordinaire
01:04:29c'est extravagant
01:04:31j'ajoute quelque chose qui est peu connu
01:04:33il y a maintenant un dispositif
01:04:35qui couvre toute l'Union Européenne
01:04:39géré par
01:04:41Europol, le système en question
01:04:43généré
01:04:45par de l'intelligence artificielle
01:04:47permet de déceler
01:04:49les prémices de toute
01:04:51opération du style
01:04:5313 novembre, vous savez, les
01:04:55échanges de communication
01:04:57sont typiques
01:04:59sont caractéristiques et permettent
01:05:01d'être identifiés, c'est comme ça
01:05:03que depuis, le dernier grand
01:05:05attentat de cette nature, c'était Barcelone
01:05:07depuis, on a pu éviter
01:05:09parce que quand il y a une configuration
01:05:11comme une configuration astrale
01:05:13dans laquelle tel téléphone se répond de telle façon
01:05:15on dit, ah attention, il y a des tableaux
01:05:17qui permettent de vérifier tout ça
01:05:19pourquoi ça n'a pas servi pour les sabotages ?
01:05:21Est-ce que l'enquête peut être rapide
01:05:23selon vous ? Non, elle ne sera pas rapide
01:05:25parce que les gens qui font ça
01:05:27on va peut-être nous sterre en pâture
01:05:29quelques individus en disant
01:05:31et puis après ça on dira, oups c'était pas les bons
01:05:33c'est un classique aussi. Je vous pose la question
01:05:35parce que vous avez l'air d'être
01:05:37très informé, évidemment. Mais oui, parce que
01:05:39vous me dites, voilà
01:05:41vous m'odorerez qu'on connaît
01:05:43déjà les chiffres, qu'on les connaît
01:05:45etc. C'est pour ça
01:05:47depuis ma borge, j'ai tenté de vous dire que l'enquête
01:05:49s'annonce peut-être longue, mais en vertu
01:05:51de ce que vous nous donnez dans Millenews.it
01:05:53j'ai l'impression que vous avez des informations et peut-être que les choses
01:05:55peuvent être plus rapides, c'est pour ça que je me permets de vous poser une question.
01:05:57Non pas rapide, mais on sait
01:05:59le bassin et le vivier dans lequel
01:06:01on doit chercher. Vous savez,
01:06:03depuis 30 ans,
01:06:05le nombre de gens
01:06:07que j'ai formés, dont j'ai été le professeur
01:06:09à l'académie de la police
01:06:11dans des cénacles qui touchent plus
01:06:13au renseignement et chez les militaires
01:06:15je parle avec des gens, ils me parlent
01:06:17et je sais c'est à peu près ce qui se passe sur le terrain
01:06:19ce qui se passe, c'est que
01:06:21il est extravagant qu'on n'ait pas
01:06:23saisi les
01:06:25prémices de l'opération en question
01:06:27alors que tout nous menaçait
01:06:29pour les Jeux Olympiques.
01:06:31Voilà.
01:06:33Ce type d'opération,
01:06:35quoi qu'on dise, même si aujourd'hui
01:06:37le ministère de l'Intérieur, la police
01:06:39ne dit pas tout pour des raisons d'enquête, on est bien d'accord.
01:06:41Parce que c'est ça aussi la réalité,
01:06:43et d'intelligence. Ils ne vont pas dévoiler
01:06:45les vraies pistes
01:06:47qu'ils ont, tout simplement pour protéger
01:06:49l'annonce. Ce type d'opération
01:06:51sont des opérations
01:06:53animées de commandos, de commandos politiques
01:06:55activistes, aidées ou pas
01:06:57par des
01:06:59puissances étrangères
01:07:01parce qu'il faut des moyens,
01:07:03il faut aussi le reconnaître, et ça, ça ne peut pas
01:07:05normalement
01:07:07passer en dehors des radars, parce que
01:07:09ça fait partie de groupuscules
01:07:11qui sont normalement surveillés
01:07:13dans la cible de ceux qui
01:07:15aujourd'hui font de l'intelligence et du renseignement, c'est une réalité.
01:07:17Sinon ce serait très grave.
01:07:19Il est 12h16, on va faire
01:07:21un premier point, enfin un nouveau point,
01:07:23pas le premier évidemment, un nouveau point sur l'information
01:07:25avec Sommeil à la Bidi.
01:07:27Des sabotages nocturnes sur les réseaux
01:07:29de fibres optiques de plusieurs opérateurs
01:07:31français ont été commis cette nuit dans
01:07:33six départements. Des actions
01:07:35qui interviennent quelques jours seulement après
01:07:37le sabotage massif à la SNCF
01:07:39vendredi.
01:07:41Amélie Oudéa Castera défend Thomas Joly,
01:07:43ce n'était pas une parodie de la scène
01:07:45mais une fête païenne autour des dieux de
01:07:47l'Olympe et de Dionysos.
01:07:49Son intention n'était pas de se moquer
01:07:51mais de créer à marteler la ministre des Sports
01:07:53démissionnaire au micro de Florian Tardif
01:07:55ce matin sur notre antenne.
01:07:57Et puis la vague de chaleur se
01:07:59poursuit dans le sud de la France,
01:08:0139 départements placés en vigilance orange.
01:08:03On attend jusqu'à 40 degrés
01:08:05par endroit, il s'agira d'ailleurs de la
01:08:07journée la plus chaude de l'épisode caniculaire
01:08:09commencé ce dimanche, prévient déjà
01:08:11Météo France.
01:08:13Merci beaucoup, ça va être le moment
01:08:15de faire des grands ploufs pour certains,
01:08:17pour ceux qui nous regardent. On continue
01:08:19à débattre évidemment avec
01:08:21cette information que vous nous donnez sur
01:08:23Maya et cette communication de
01:08:25Marina Ferrari qui est députée de
01:08:27la première circonscription de la Savoie,
01:08:29que Benjamin Bouchard va
01:08:31nous glisser à l'antenne
01:08:33évidemment. Des dégradations
01:08:35commises dans plusieurs départements cette nuit
01:08:37ont affecté nos opérateurs de télécommunication,
01:08:39de télécommunication,
01:08:41j'y ai arrivé, la reprise éduquée
01:08:43est difficile, elles ont des conséquences
01:08:45localisées sur l'accès à la fibre, à la
01:08:47téléphonie fixe et à la téléphonie
01:08:49mobile. Bernard.
01:08:51On continue. Ce qu'on disait à l'instant
01:08:53c'est que ce type d'opérations
01:08:55vont être
01:08:57multipliées, vont se renouveler
01:08:59jusqu'au 8 septembre,
01:09:01au plus tard, et on ne parle
01:09:03pas des tentatives
01:09:05de cybermalveillance qui
01:09:07sont à plusieurs milliards aujourd'hui
01:09:09et qui sont déjouées par les équipes
01:09:11de protection
01:09:13et de sécurité, parce que ça aussi c'est une réalité.
01:09:15On voit bien là que ce sont des dégradations
01:09:17matérielles, mais il y a aussi des tentatives
01:09:19d'intervention
01:09:21avec des
01:09:23logiciels espions qui
01:09:25interviennent et qui entrent dans un certain
01:09:27nombre de données, y compris sur des entreprises
01:09:29nationales ou privées,
01:09:31ça on en parle peu et heureusement qu'il y a
01:09:33eu en amont beaucoup de travail
01:09:35pour déjouer ce type de manifestation.
01:09:37Et l'opérateur SFR a
01:09:39également réagi, je vous propose de découvrir
01:09:41la réaction de l'opérateur. Notre réseau
01:09:43de fibre optique à longue distance a été victime
01:09:45cette nuit d'actes de vandalisme dans
01:09:47plusieurs départements. Des perturbations
01:09:49peuvent subsister dans les zones les plus
01:09:51impactées. Toutes nos équipes sont mobilisées pour
01:09:53vous permettre de vous connecter à nouveau.
01:09:55Xavier.
01:09:57J'ajoute que
01:09:59il y a la guerre en Europe.
01:10:01C'est-à-dire qu'à 1000 kilomètres au nord
01:10:03de la France, il y a une guerre
01:10:05façon 14-18 avec
01:10:07des obus, des tranchées, etc. La guerre, la vraie.
01:10:09Les actes dont on parle
01:10:11en temps de guerre, c'est un caporal 12 hommes
01:10:13et les fossettes Vincennes, c'est la peine de mort
01:10:15en temps de guerre. Pourquoi
01:10:17ces actes-là ne sont-ils pas traités
01:10:19comme actes de terrorisme ? Pourquoi
01:10:21le parquet s'acharne
01:10:23depuis Tarnac à
01:10:25poursuivre ces affaires comme
01:10:27des intrusions sur des sites privés, etc.
01:10:29Ce sont des actes de terrorisme.
01:10:31Il y a des critères très précis pour que les choses soient
01:10:33qualifiées de terroristes.
01:10:35Le fait de saboter,
01:10:37c'est une organisation.
01:10:39Ce sont des organisations.
01:10:41Ce sont des noyaux,
01:10:43plus exactement comme des
01:10:45sectes d'individus qui sont
01:10:47très peu nombreux. Vous savez, dans l'islam
01:10:49radical, on les appelle les
01:10:51Takfiri, ceux qui se retirent du monde
01:10:53et qui vont se mettre dans
01:10:55un lieu privé où ils préparent des attaques
01:10:57pour essayer de reconquérir la sphère des croissants.
01:10:59Pour vous, là, c'est terroriste.
01:11:01Ce sont des actes de proto-terrorisme.
01:11:03Le fait de saboter un train
01:11:05qui roule à 300 à l'heure
01:11:07et de risquer d'envoyer les mille
01:11:09personnes qui abordent dans le décor,
01:11:11si ce n'est pas un acte de terrorisme, qu'est-ce qu'il y en a ?
01:11:13On parle de train.
01:11:15Pour l'instant, on ne sait pas quelles sont les revendications.
01:11:17Il faut attendre.
01:11:19On a déjà
01:11:21vu des actes de terrorisme où il y avait des revendications
01:11:23assez affirmées. Dans ce type
01:11:25d'action, de sabotage
01:11:27depuis Tarnac,
01:11:29c'est toujours des revendications
01:11:31extrêmement indirectes, du style, oui,
01:11:33certains qui font ça n'ont pas mal fait.
01:11:35Ce n'est pas seulement du vandalisme.
01:11:37Ce n'est pas seulement du vandalisme.
01:11:39Tout cela a un but politique.
01:11:41Oui, j'entends.
01:11:43Alors qu'on le qualifie des terrorismes,
01:11:45ça peut être qu'il faut revoir les textes,
01:11:47en tout cas faire en sorte qu'ils soient mieux appliqués.
01:11:49Mais ce n'est pas uniquement
01:11:51des dégradations anodines.
01:11:53Ce n'est pas du vandalisme.
01:11:55Il faut qu'on soit d'accord.
01:11:57On va suivre l'enquête, évidemment.
01:11:59Je voudrais qu'on parle un peu de politique très rapidement
01:12:01parce que c'est bien, on en a tellement parlé.
01:12:03On va parler de Lucie Castex.
01:12:05Vous savez qui c'est ?
01:12:07Non.
01:12:09Oui, je l'ai découvert il y a une semaine.
01:12:11C'est la candidate du Nouveau Front Populaire pour Matignon.
01:12:13La nouvelle candidate
01:12:15pour Matignon.
01:12:17C'est la dame qui a géré le déficit de la ville de Paris.
01:12:19On va dire ça. Hier, dans la Tribune du Dimanche,
01:12:21elle dit, si jamais
01:12:23je suis à Matignon, je ferai
01:12:25des compromis, mais sauf
01:12:27avec le RN.
01:12:29Avec LFI, ça ne la gêne pas.
01:12:31Elle est choisie
01:12:33par le Nouveau Front Populaire.
01:12:35Chère Sarah, qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse ?
01:12:37Avec Jean-Luc Mélenchon qui est, on peut le dire,
01:12:39à la tête symboliquement de LFI.
01:12:41Elle tire des ficelles.
01:12:43Elle s'associe avec des gens qui, pour certains,
01:12:45ont tenu des propos antisémites et ça ne la gêne pas.
01:12:47Ce n'est pas la première non plus.
01:12:49Oui, mais elle a dit du Parti Socialiste.
01:12:51J'aime bien cette phrase.
01:12:53Je ferai des compromis,
01:12:55mais pas avec le RN.
01:12:57Oui, bien sûr.
01:12:59Vous avez raison, mais elle a été
01:13:01pressentie pour être Premier ministre.
01:13:03Elle le sera au maximum
01:13:0572 heures, mais en tous les cas, c'est elle
01:13:07qui a fait consensus après deux ratés.
01:13:09Bernard et...
01:13:11Madame Castex s'agite beaucoup pour faire parler d'elle
01:13:13parce qu'il y a quelques jours,
01:13:15on ne savait même pas qu'elle était...
01:13:17Les Français ne la connaissent pas.
01:13:19Evidemment, il ne faut qu'à marquer le territoire si elle veut aller à Matignon.
01:13:21C'est normal.
01:13:23Mon cher ami, elle oublie quelque chose.
01:13:25Sa coalition des contraires
01:13:27et des oppositions à la République
01:13:29ne suffit pas à faire une majorité
01:13:31à l'Assemblée nationale.
01:13:33Parce que
01:13:35celle qui aujourd'hui
01:13:37a gagné, non pas l'élection,
01:13:39mais le plus grand nombre de sièges
01:13:41à l'Assemblée nationale, c'est le Rassemblement national.
01:13:43Ce n'est pas le nouveau
01:13:45franc populaire.
01:13:47Et bien entendu, Madame Castex,
01:13:49agitée par
01:13:51la France insoumise, comme vous l'avez bien dit,
01:13:53fait en sorte de nous faire croire,
01:13:55pour reprendre la formule du général De Gaulle,
01:13:57que l'on peut s'acheter sur sachette
01:13:59en réclamant Matignon, Matignon, Matignon,
01:14:01mais pour aller plus loin, il n'y a pas de politique
01:14:03qui vaille sans réalité. Or, la réalité
01:14:05aujourd'hui, elle n'est pas que la France
01:14:07ait envie d'être gouvernée avec
01:14:09un programme qui va nous entraîner
01:14:11plus de taxation, plus de
01:14:13dettes et plus de dangers pour nos entreprises.
01:14:15Et pour l'insécurité aussi,
01:14:17parce que si on désarme la police, je ne sais pas comment on s'en sort.
01:14:19D'ailleurs,
01:14:21on dit Casté ou Castette ?
01:14:23C'est important aussi.
01:14:25Parce que dans le sud-ouest, on a plutôt tendance
01:14:27à prononcer. C'est pour ça, parce que
01:14:29moi, dans le sud-ouest, on dit, on prononce.
01:14:31Madame Castet.
01:14:33C'est un peu le débat entre chocolatine et pain au chocolat.
01:14:35C'est vrai, à Bordeaux, c'est
01:14:37chocolatine.
01:14:39On élève
01:14:41le niveau du débat.
01:14:43Là, on est high level.
01:14:45Rapidement, parce que vous avez entendu
01:14:47les petites musiques. Eh oui, parce que
01:14:49Lucie Castet était à Lille hier.
01:14:51Elle nous propose, en fait,
01:14:53outre l'abrogation
01:14:55des réformes des retraites,
01:14:57elle nous propose, en fait,
01:14:59d'investir dans les services publics.
01:15:01Entre mauvaise foi
01:15:03et ignorance, c'est quand même stupéfiant,
01:15:05puisque la France, c'est la championne
01:15:07du monde avec 36,1%
01:15:09du PIB consacré aux dépenses
01:15:11sociales. On est des champions du monde
01:15:13des dépenses sociales. Et elle
01:15:15propose, en fait,
01:15:17d'investir dans les services publics.
01:15:19Alors, toujours dans le quantitatif, le matériel, jamais
01:15:21dans le qualitatif. Elle a déclaré,
01:15:23ou ses associés ont déclaré
01:15:25qu'elle devait s'emparer la semaine prochaine
01:15:27dans les villes de l'ouest de la France
01:15:29de la question de l'éducation.
01:15:31J'attends avec impatience ce que va proposer
01:15:33Lucie Castet, puisque les dernières
01:15:35propositions du Nouveau Front Populaire en matière
01:15:37d'éducation sont stupéfiantes.
01:15:39Le Nouveau Front Populaire propose la
01:15:41gratuité totale, comme s'il suffisait
01:15:43d'assurer la gratuité totale
01:15:45de l'établissement scolaire français pour résoudre
01:15:47la crise du système éducatif. Il y a quelque chose
01:15:49ici qui est absolument
01:15:51désopilant. Vous savez, on suit
01:15:53également l'actualité des Jeux Olympiques.
01:15:55Benjamin Bouchard en régie suit
01:15:57ça avec une grande attention et me glisse à l'oreille
01:15:59qu'Enzo Lefort s'est qualifié
01:16:01en huitième de finale. C'est du
01:16:03fleuret, coco, ricot.
01:16:05Et ça fait du bien de le dire.
01:16:07Et donc voilà, il faut être fier aussi
01:16:09de nos sportifs.
01:16:11Et puis ils travaillent pour eux depuis des mois et des années.
01:16:13Eh oui, eh oui. Allez,
01:16:15on marque une pause, on se retrouve dans quelques instants.
01:16:17On parle de quoi juste après ? On parlera également
01:16:19encore un petit peu de la
01:16:21cérémonie des Jeux Olympiques.
01:16:23Je poserai la question, mon cher Bernard,
01:16:25si vous en avez pensé, évidemment.
01:16:27Et on aura quelques réactions.
01:16:29Allez, à tout de suite.
01:16:33Merci de nous accueillir.
01:16:35Il est quasiment 12h30.
01:16:37J'espère que tout se passe pour le mieux, dans le meilleur des mondes.
01:16:39Chez vous, évidemment, nous sommes ensemble
01:16:41à 14h avec Sarah Salman,
01:16:43vous aviez offert, Claude Obadia,
01:16:45Bernard Cohen, Haddad.
01:16:47Vous allez bien ? Toujours un plaisir
01:16:49d'être avec vous. Bah écoutez, c'est un plaisir partagé.
01:16:51J'aime bien quand ça commence comme ça.
01:16:53Moi, de retour de vacances, sachant que je vais enchaîner
01:16:55durant un mois. C'est ton premier jour, là. C'est mon premier jour
01:16:57de reprise. Donc voilà, il faut que je me remette
01:16:59dans cette mécanique.
01:17:01On devrait incessamment, sous peu,
01:17:03accueillir Somaya
01:17:05Labidi, évidemment, pour faire un nouveau
01:17:07point sur l'information.
01:17:09Je l'entends, elle arrive, Somaya Labidi.
01:17:11Au sprint ! Au sprint !
01:17:13Au sprint !
01:17:15Oui, vous êtes peut-être
01:17:17venus en
01:17:19tennis ou en
01:17:21chaussures à pointes, vous savez. Oui, parce que j'ai une compétition
01:17:23juste derrière. Vous savez Thierry, je fais
01:17:25des jeux, moi aussi. Il y a une compétition
01:17:27derrière, c'est pas facile. Dépêchez-vous de faire ce flash.
01:17:29Je sais que vous regardez les Jeux olympiques
01:17:31dans la régie. Je cafte,
01:17:33je rapporte. On avait dit qu'on le disait
01:17:35pas.
01:17:37A l'oeil de l'actualité, à
01:17:39Mélioude et à Castera, défend Thomas Joly.
01:17:41Ce n'était pas une parodie de la scène,
01:17:43mais une fête païenne autour des dieux de l'Olympe
01:17:45et de Dionysos. Son intention
01:17:47n'était pas de se moquer, mais de créer
01:17:49et amarteler la ministre des Sports au micro
01:17:51de Florian Tardif ce matin.
01:17:53Tous les trains circulent
01:17:55normalement ce lundi. Déclaration de
01:17:57Patrice Vergriet, ministre des missionnaires
01:17:59en charge des transports, qui assure
01:18:01que sur les 800 000 passagers
01:18:03impactés sur les sabotages,
01:18:05ils ont quand même pu réaliser leur voyage.
01:18:07Et puis, Israël promet
01:18:09de riposter avec force après le
01:18:11tir meurtrier sur le Golan
01:18:13annexé. Un tir
01:18:15imputé au Hezbollah libanais qui a fait
01:18:1712 morts. De son côté, la communauté
01:18:19internationale craint un embrasement
01:18:21régional en pleine guerre dans la
01:18:23bande de Gaza.
01:18:25Merci Sommet. Dépêchez-vous,
01:18:27ne ratez pas l'épreuve quand même.
01:18:29Et n'oubliez pas, avec Benjamin Bouchard, de me glisser à l'oreille
01:18:31si on a des médailles,
01:18:33si il se passe des choses. Benjamin Bouchard m'a dit qu'il y a du judo,
01:18:35donc tenez-moi au courant. On ne vous dira plus rien Thierry.
01:18:37Accessoirement, je fais une émission de télévision.
01:18:39Vous ne savez pas garder les secrets Thierry.
01:18:41Chut ! Pardon.
01:18:43Désolé.
01:18:45Je ne recommencerai plus. Vraiment.
01:18:47A tout à l'heure. Et bon J.O. surtout.
01:18:49On va parler des J.O. justement
01:18:51avec cette cérémonie qui a fait
01:18:53beaucoup causer avec un C majuscule
01:18:55évidemment. On va voir avec les
01:18:57scènes qui ont fâché, certaines scènes.
01:18:59Mais il faut quand même se glorifier, ça a été
01:19:01globalement un succès, même si
01:19:03évidemment, Xavier Roffert ne partage pas
01:19:05cet avis. On va voir tout ça avec
01:19:07Kylian Salé.
01:19:09C'est l'une des polémiques de la cérémonie
01:19:11d'ouverture. La séquence intitulée
01:19:13Festivité faisant penser à la
01:19:15scène, le dernier repas de Jésus avec ses
01:19:17apôtres. On peut y voir notamment des
01:19:19draquines. Certains pays ont interprété
01:19:21cette scène comme un blasphème. En Afrique,
01:19:23sur Internet, la cérémonie a même été
01:19:25bloquée. Pour le directeur artistique
01:19:27de la cérémonie, c'est une référence au tableau
01:19:29Le festin des dieux avec le chanteur
01:19:31Philippe Catherine en tant que Dionysos.
01:19:33La scène, ce n'était pas mon inspiration.
01:19:35Vous ne trouverez jamais chez moi une quelconque
01:19:37volonté de moquerie, de démigré, quoi que ce soit.
01:19:39J'ai voulu faire une cérémonie qui répare,
01:19:41qui réconcilie. Je crois que c'est assez
01:19:43clair. Il y a Dionysos qui arrive sur
01:19:45cette table. Il est là, pourquoi ? Parce qu'il
01:19:47est le dieu de la fête, du vin et père
01:19:49de Sequana, déesse reliée au fleuve.
01:19:51Les nombreuses critiques d'une partie de la classe
01:19:53politique et des évêques de France
01:19:55ont poussé le comité olympique à présenter
01:19:57ses excuses.
01:19:59Il n'y a jamais eu l'intention de manquer de respect
01:20:01à un groupe religieux. Au contraire,
01:20:03je pense que Thomas Joly avait vraiment l'intention
01:20:05de célébrer la tolérance communautaire.
01:20:07C'était son mot hier.
01:20:09Et en regardant les résultats des sondages que nous avons
01:20:11partagés, nous croyons que cette ambition
01:20:13a été atteinte.
01:20:15Si des personnes ont été offensées,
01:20:17nous sommes bien sûr vraiment, vraiment désolés.
01:20:19Le comité international olympique
01:20:21a réalisé une enquête à travers 15 pays
01:20:23dans le monde. Selon l'organisation,
01:20:2598% des répondants ont approuvé la cérémonie.
01:20:27Bon, je connais
01:20:29l'avis de mes trois autres
01:20:31invités sur cette cérémonie. Mon cher Bernard,
01:20:33vous en avez pensé quoi, vous, personnellement ?
01:20:35Vous l'avez vu ? Oui, je l'ai vu.
01:20:37Je l'ai même commandé le lendemain sur cette chaîne.
01:20:39Moi, ce que je crois...
01:20:41Je ne vous ai pas regardé, j'étais en vacances.
01:20:43Vous étiez en train de manger des huîtres.
01:20:45Je vous ai vu.
01:20:47Reconnaissez-le.
01:20:49Je reconnais, je reconnais.
01:20:51Vous êtes bien informé.
01:20:53Nous, avec Xavier Roffert,
01:20:55on fait de l'intelligence économique.
01:20:57Je ne peux même pas partir en vacances tranquillement
01:20:59sans savoir,
01:21:01il sait ce que je mange, ce que je bois,
01:21:03etc.
01:21:05Si vous publiez vos photos
01:21:07sur les réseaux sociaux,
01:21:09c'est difficile de les ignorer.
01:21:11Ah, vous ne le savez pas, je n'étais pas là.
01:21:13Sur cette affaire,
01:21:15bien entendu que je l'ai regardée.
01:21:17Je crois qu'il fallait la regarder.
01:21:19C'était important, c'était un moment important.
01:21:21C'était à Paris.
01:21:23Il y a eu quand même des moments
01:21:25exceptionnels de beauté, moi je le dis.
01:21:27Il y a des choses qui m'ont plu.
01:21:29J'ai regretté l'amas de commentaires
01:21:31un peu fatigants
01:21:33sur la chaîne que j'ai regardée
01:21:35parce qu'on n'entendait pas la musique
01:21:37qui était en fond,
01:21:39les variétés françaises.
01:21:41Et puis, pour moi,
01:21:43ça a été un moment exceptionnel et on le voit bien
01:21:45avec ce final de Céline Dion.
01:21:47Mais il y avait aussi
01:21:49Imagine
01:21:51par Julien Amamé.
01:21:53Il y a eu des moments, cette vasque
01:21:55merveilleuse, moi il y a eu des moments
01:21:57qui m'ont beaucoup ému.
01:21:59Et puis aussi,
01:22:01et je l'ai dit, il y a des moments qui ont blessé.
01:22:03Et je crois que
01:22:05ce qui me gêne aujourd'hui, c'est que
01:22:07certains n'assument pas leur conviction.
01:22:09C'est qu'on est en train de nous faire
01:22:11croire qu'on n'a pas voulu cela
01:22:13et qu'on a voulu faire autre chose
01:22:15alors que fort heureusement,
01:22:17au début, c'est toute œuvre créatrice
01:22:19qui peut permettre d'avoir un débat.
01:22:21Il y a eu, bien entendu,
01:22:23une volonté de présenter
01:22:25un défilé transgenre,
01:22:27y compris avec
01:22:29des drag queens. Il faut l'assumer.
01:22:31Et puis, ce moment désagréable
01:22:33de décapitation
01:22:35où on montre
01:22:37Marie-Antoinette, c'était peut-être pas nécessaire
01:22:39alors qu'on reçoit des têtes couronnées
01:22:41dans des monarchies constitutionnelles.
01:22:43Et puis, bien entendu, cette scène
01:22:45qui n'avait pas lieu l'être,
01:22:47quand on vise un public universel, c'est ça que je pense.
01:22:49Je ne dis pas qu'on ne doit pas montrer ça
01:22:51dans des publics avertis,
01:22:53lorsqu'on paye sa place,
01:22:55mais là, on s'adresse à tout le monde,
01:22:57à des hommes et des femmes de toutes convictions,
01:22:59de toutes origines, religieuses ou pas,
01:23:01catholiques ou pas. Et si vous me permettez,
01:23:03pour terminer, Thierry,
01:23:05moi, ce que j'ai trouvé le plus
01:23:07équilibré,
01:23:09le plus juste,
01:23:11c'est le communiqué de la conférence
01:23:13des évêques de France. Pour celles et ceux
01:23:15qui ne l'ont pas entendu, je vais vous le relire,
01:23:17de merveilleux moments, de beauté,
01:23:19d'allégresse, riches en émotions
01:23:21universellement saluées,
01:23:23des scènes de dérision et de moqueries
01:23:25du christianisme. Donc, vous voyez, il y avait
01:23:27d'un côté de bons moments,
01:23:29et puis d'autres
01:23:31qui ont pu choquer, mais respectons les convictions
01:23:33des uns et des autres, n'imposons pas
01:23:35nos convictions
01:23:37à d'autres, et surtout,
01:23:39ce n'était pas la laïcité. Pour moi,
01:23:41la laïcité, ce n'est pas ce qu'on a vu
01:23:43le 26 juillet au soir, ce n'est pas ça la laïcité.
01:23:45Laïcité, c'est le respect
01:23:47des religions à l'intérieur
01:23:49de nos pays et au-delà.
01:23:51Claude, je ne vais rien dire. Ah ben non,
01:23:53je vais le dire gentiment, mais ce n'est pas
01:23:55ça du tout, le respect, la laïcité.
01:23:57Laïcité, ce n'est pas le respect des religions.
01:23:59La laïcité, c'est
01:24:01la position d'une frontière
01:24:03entre l'espace privé
01:24:05et l'espace public. La laïcité,
01:24:07c'est la neutralité de l'État
01:24:09dans la gestion des cultes.
01:24:11Et la laïcité, c'est le droit
01:24:13pour chaque Français de croire
01:24:15en Dieu ou de ne pas croire en Dieu.
01:24:17Donc, là, je ne peux pas être
01:24:19d'accord avec vous. Au contraire,
01:24:21je pense que
01:24:23affirmer les valeurs
01:24:25du droit à la critique, du
01:24:27droit d'expression, du droit de
01:24:29critiquer les religions, ce n'est
01:24:31pas, je dirais, faire rendre
01:24:33l'hommage le plus
01:24:35dérisoire aux valeurs
01:24:37de la France et à l'identité
01:24:39nationale. Et j'aimerais,
01:24:41moi, aujourd'hui, que
01:24:43ceux qui prétendent se
01:24:45reconnaître dans l'histoire de la France,
01:24:47dans les valeurs françaises et dans
01:24:49l'identité nationale,
01:24:51reconnaissent tout de même
01:24:53que le droit à la critique de la religion
01:24:55fait partie de notre patrimoine
01:24:57culturel et historique.
01:24:59Donc, bien sûr,
01:25:01il est clair que
01:25:03lorsque l'on
01:25:05met à bord un discours critique
01:25:07vis-à-vis d'une religion,
01:25:09on risque de blesser
01:25:11les fidèles, les
01:25:13croyants. Mais,
01:25:15attention, dans une époque dans
01:25:17laquelle nos principes
01:25:19universalistes,
01:25:21notre principe constitutionnel
01:25:23laïque est tellement
01:25:25conspué, menacé
01:25:27par la gauche radicale
01:25:29à tour de bras,
01:25:31je pense que dans ce
01:25:33contexte-là,
01:25:35si vous voulez, cette espèce de
01:25:37bashing autour des
01:25:392-3 séquences
01:25:41de cette cérémonie,
01:25:43elle risque de porter
01:25:45une nouvelle fois
01:25:47atteinte et de porter le fer
01:25:49dans le consensus républicain
01:25:51laïque de la France.
01:25:53Et là, évidemment, je me désolidarise
01:25:55de votre propos, nécessairement.
01:25:57Excusez-moi, Claude, je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Vous êtes pour ou
01:25:59contre la cérémonie ? Je n'ai pas compris, là.
01:26:01Je suis pour la cérémonie.
01:26:03Et je considère... Y compris avec les scènes
01:26:05étonnantes qu'on a pu voir.
01:26:07Y compris avec ces scènes qui manifestent
01:26:09tout pour moi, contrairement
01:26:11à ce que dit Alain Finkielkraut.
01:26:13Alain Finkielkraut dit que le génie français
01:26:15était absent de cette cérémonie.
01:26:17Il a le droit de penser.
01:26:19Chacun a le droit d'avoir son avis sur la cérémonie.
01:26:21Oui, mais moi j'ai le droit de penser le contraire.
01:26:23Et je pense qu'il était présent dans la caricature.
01:26:25Il y a un truc qui m'a choqué,
01:26:27c'est le trouble. Je suis peut-être trop conservatrice,
01:26:29mais mettre un trouble... Non, mais je rigole pas.
01:26:31Il y a des enfants qui regardent, vous mettez un trouble.
01:26:33Je trouve que ce n'était pas nécessaire.
01:26:35C'était pas nécessaire.
01:26:37Je vous donne la parole juste après, Xavier.
01:26:39C'est exprimé sur le sujet.
01:26:41Marie-Antoinette, ça fait partie
01:26:43de notre histoire. Et donc,
01:26:45on l'a montré. Et je trouve que même, on l'a montré
01:26:47d'une manière où on se moquait presque
01:26:49de nous-mêmes. Et c'est ça aussi qui a été la force
01:26:51de cette cérémonie. Et sur
01:26:53la scène qui a fait tant de commentaires,
01:26:55je trouve que c'est quelque chose
01:26:57aussi qui renvoie à notre histoire,
01:26:59à Charlie, et en fait
01:27:01à notre capacité à se moquer,
01:27:03y compris des institutions
01:27:05fondamentales dans une société
01:27:07comme les religions.
01:27:09Et voilà. Et donc,
01:27:11je trouve que vraiment,
01:27:13il y a eu presque
01:27:15une explosion de liberté dans cette...
01:27:17Enfin, c'est pas presque. Il y a eu une explosion
01:27:19de liberté dans cette cérémonie. Et moi, ça m'a fait
01:27:21beaucoup de bien.
01:27:23Alors, je voudrais vous faire écouter un autre son
01:27:25qui date de ce matin.
01:27:27C'est Anne Hidalgo,
01:27:29qui s'est exprimée chez nos confrères
01:27:31de France Bleue, je crois.
01:27:33Elle veut garder trois symboles
01:27:35olympiques après cette
01:27:37cérémonie des JO 2024.
01:27:39Allez, on écoute
01:27:41Anne Hidalgo et je vous fais réagir, Xavier.
01:27:43Il y a les anneaux olympiques sur la tour Eiffel.
01:27:45Qui vont rester ?
01:27:47Je vous dis, il faut se poser la question.
01:27:49En tous les cas, ça fait partie des sujets
01:27:51sur lesquels je m'implique.
01:27:53La Vasque, parce que je crois
01:27:55qu'elle est vraiment là aussi...
01:27:57D'abord, c'est un objet
01:27:59extraordinaire, magnifique.
01:28:01Et l'endroit
01:28:03dans lequel elle se situe est magnifique.
01:28:05Et les très belles
01:28:07statues que l'on a vues émerger
01:28:09dans le tableau Sororité,
01:28:11qui sont sur lesquelles
01:28:13Thomas Joly travaillait depuis
01:28:15longtemps, et sur lesquelles depuis longtemps
01:28:17je me dis
01:28:19qu'elles auraient toute leur place aussi
01:28:21en Paris. Ces trois
01:28:23objets artistiques,
01:28:25symboliques, magnifiques
01:28:27méritent toute notre attention.
01:28:29Je ne peux pas dire aujourd'hui, ils resteront,
01:28:31parce que je ne suis pas toute seule non plus à décider.
01:28:33Mais en tous les cas, ces trois objets-là
01:28:35font partie sans doute
01:28:37d'objets iconiques,
01:28:39aussi d'un héritage des jeux
01:28:41qu'on aura envie de garder.
01:28:43Voilà, une initiative,
01:28:45une idée d'Anne Hidalgo. Vous avez remarqué, le maillot
01:28:47France. Oui, mais
01:28:49Castera n'avait pas aussi... Oui, je pense qu'ils sont
01:28:51tous en tenue... Oui, il me semble.
01:28:53Il faut que je pose la question à Florian Tardif.
01:28:55Ils sont en tenue sportive.
01:28:57Alors, régulièrement... Benjamin Bouchard
01:28:59me confirme effectivement que
01:29:01la ministre était en tenue de sport.
01:29:03C'est une ancienne sportive.
01:29:05De tennis.
01:29:07Réaction peut-être ?
01:29:09J'entends ce que dit Mme Hidalgo.
01:29:11Les Parisiens sont dans une situation qui est
01:29:13littéralement intonable, on ne peut pas circuler.
01:29:15Paris est dégueulasse,
01:29:17on peut le dire aussi. Je crois que la priorité
01:29:19c'est vraiment de penser aux Parisiens
01:29:21plutôt que de penser aux symboles
01:29:23qu'elle pourra conserver. Vraiment.
01:29:25La ville est dans un
01:29:27état de délabrement avancé.
01:29:29Les Parisiens sont complètement
01:29:31asphyxiés.
01:29:33Je me suis promené dans la rue de Paris.
01:29:35Ça dépend où vous promenez.
01:29:37Hier après-midi, dans Paris,
01:29:39c'était facile.
01:29:41Je suis parti une semaine.
01:29:43On a nettoyé le métro pour les touristes.
01:29:45On a nettoyé la ville pour les touristes.
01:29:47Il faudrait penser un petit peu
01:29:49aux Parisiens. Vraiment.
01:29:51Il n'y a pas de contradiction entre le fait de penser aux Parisiens
01:29:53et le fait de se poser la question de savoir
01:29:55comment on va pouvoir exploiter
01:29:57le patrimoine lié
01:29:59à l'organisation des Jeux Olympiques.
01:30:01Il n'y a pas de contradiction.
01:30:03Il n'y a pas de contradiction mais il y a une hiérarchie.
01:30:05Sur la cérémonie elle-même, je voudrais dire ça.
01:30:07Il est connu
01:30:09que tous les 10 ans ou tous les 15 ans,
01:30:11les Etats-Unis entrent dans une crise
01:30:13de délire. Ça a été la prohibition.
01:30:15Ça a été la révolution sexuelle
01:30:17des années 60-70 où il y avait
01:30:19une boîte à partouze dans chaque pâté de maison
01:30:21à New York. Et puis,
01:30:23ça a été maintenant cette histoire
01:30:25excessive,
01:30:27accordée
01:30:29à la libido personnelle
01:30:31des gens et des sexes, etc.
01:30:33Pourquoi va-t-on
01:30:35reproduire les aspects les plus dérisoires
01:30:37et les plus bêtas
01:30:39et les plus convenus
01:30:41d'une grande cérémonie comme celle-là ?
01:30:43Pourquoi nous comportons-nous
01:30:45comme des colonisés ?
01:30:47C'est quand même incroyable. Il n'y a pas autre chose
01:30:49dans l'histoire de la France que de montrer
01:30:51des caprices.
01:30:53C'était Madame Hidalgo le sujet.
01:30:55Oui, j'ai bien compris.
01:30:57J'ai bien compris que vous n'aimiez pas
01:30:59cette cérémonie.
01:31:01Vous n'avez pas aimé cette cérémonie.
01:31:03Il est 12h44.
01:31:05On fait un nouveau tour de l'information
01:31:07avec Somaïa Labidi.
01:31:09L'actualité, un militant d'ultra-gauche
01:31:11interpellé dimanche sur un site SNCF
01:31:13et un certain nombre de profils
01:31:15déjà identifiés suite au sabotage massif
01:31:17à la SNCF.
01:31:19C'est ce qu'assure en tout cas Gérald Darmanin
01:31:21ce matin. Les sites ont été extrêmement bien
01:31:23ciblés, ajoute le ministre de l'Intérieur
01:31:25qui confirme que l'enquête judiciaire
01:31:27avance très bien.
01:31:29Nouvelle annulation de l'entraînement
01:31:31de triathlons qui devait se tenir ce matin
01:31:33pour cause de mauvaise qualité de l'eau.
01:31:35Les plus tombés vendredi et samedi
01:31:37pour polluer la Seine. Toutefois les organisateurs
01:31:39se disent confiants sur la tenue des épreuves
01:31:41demain et mercredi.
01:31:43Et puis un troisième mandat
01:31:45contesté pour Nicolas Maduro.
01:31:47Le président en exercice du Venezuela
01:31:49a récolté 51,2%
01:31:51des suffrages.
01:31:53L'opposition, elle, revendique la victoire
01:31:55avec 70% des voix. Et de son côté
01:31:57le secrétaire d'Etat américain
01:31:59Antony Blinken a exprimé de sérieux doutes
01:32:01sur l'issue de ce scrutin dans un
01:32:03communiqué.
01:32:05Merci beaucoup Somaya.
01:32:07Et j'accueille avec beaucoup de plaisir Caroline
01:32:09Yaddan, députée des Français établis hors de France.
01:32:11Soyez là. La bienvenue. Je voulais absolument
01:32:13vous avoir parce qu'on va évoquer
01:32:15la situation au Proche-Orient
01:32:17entre autres. Avec cette
01:32:19crainte de l'embrasement. Israël qui promet
01:32:21de riposter avec force
01:32:23après le tir meurtrier sur le
01:32:25Golan. Une frappe qui a fait 12 morts
01:32:27et 30 blessés. Ça s'est passé samedi soir
01:32:29dans ce territoire syrien occupé par Israël.
01:32:31On voit tout ça avec Célia Gouhière et on en parle
01:32:33évidemment. Dominique Lesete.
01:32:35Benyamin Netanyahou
01:32:37a présidé ce dimanche une réunion
01:32:39du cabinet de sécurité.
01:32:41Israël a promis de frapper l'ennemi
01:32:43avec force après l'attaque
01:32:45qui a touché la ville de Majdal Shams
01:32:47dans le nord du pays.
01:32:49Le Hezbollah
01:32:51qui nie cette attaque est accusé
01:32:53d'en être à l'origine.
01:32:55On a été franchi avec cette attaque.
01:32:57Il faut être sur place pour comprendre
01:32:59l'émoi et l'émotion de ce qui s'est passé.
01:33:01Je rappelle que le Hezbollah, pour remettre tout ça
01:33:03dans le contexte, est rentré dans la guerre
01:33:05contre Israël le 8 octobre pour rejoindre
01:33:07le Hamas contre Israël. C'est lui qui a
01:33:09commencé les hostilités. C'est lui qui a lancé des
01:33:11attaques depuis le Liban sud
01:33:13vers Israël sans qu'Israël
01:33:15ait attaqué le Hezbollah ou ait
01:33:17attaqué le Liban. Et le Hezbollah
01:33:19fait ce qu'il veut au Liban. Cette attaque a
01:33:21suscité de vives réactions. L'Union
01:33:23européenne notamment a réclamé une enquête
01:33:25internationale indépendante.
01:33:27De son côté, Paris a appelé à ce que
01:33:29tout soit fait pour éviter une nouvelle escalade
01:33:31militaire et à assurer qu'elle
01:33:33continuera d'agir auprès des partis.
01:33:35En revanche, Recep Tayyip Erdogan
01:33:37a, lui, menacé Israël.
01:33:41Tout comme nous sommes
01:33:43entrés au Caraba, tout comme nous sommes
01:33:45entrés en Libye, nous pourrons faire quelque chose
01:33:47de semblable avec eux.
01:33:49Il n'y a aucune raison
01:33:51pour que nous ne le fassions pas. Nous devons
01:33:53seulement être forts pour franchir ces étapes.
01:33:55Au total,
01:33:5712 jeunes âgés de 10 à 16 ans
01:33:59sont morts dans la frappe
01:34:01et 30 autres environ ont été blessés.
01:34:03Merci d'avoir
01:34:05accepté notre invitation,
01:34:07chère Caroline Yadan.
01:34:09Est-ce qu'on peut craindre un embrasement
01:34:11en proche tournée après ce qui s'est produit ?
01:34:13Écoutez, moi je suis particulièrement
01:34:15inquiète. Je suis particulièrement
01:34:17inquiète évidemment
01:34:19d'abord de cette frappe qui a eu
01:34:21lieu, à laquelle on ne s'attendait pas
01:34:23forcément, en tout cas pas comme elle est
01:34:25intervenue, c'est-à-dire qu'elle a frappé
01:34:27des enfants, des adolescents, essentiellement
01:34:29des enfants, des adolescents, un village druze.
01:34:31Ce sont des druzes israéliens
01:34:33qui ont été frappés en plein cœur
01:34:35alors qu'ils jouaient au football. Je trouve que ça
01:34:37en plus, il y a une symbolique
01:34:39alors qu'on est pendant
01:34:41les Jeux Olympiques.
01:34:43Et en fait, je suis assez étonnée
01:34:45que ça n'ait
01:34:47pas suscité un
01:34:49tollé, un tollé
01:34:51de réaction
01:34:53et surtout une
01:34:55solidarité absolue
01:34:57envers l'État d'Israël
01:34:59qui est encore une fois frappé
01:35:01au cœur. C'est la plus lourde attaque
01:35:03qu'Israël a
01:35:05subie depuis les attaques
01:35:07du 7 octobre. Moi, j'aurais
01:35:09voulu qu'il y ait
01:35:11une solidarité de tous
01:35:13et de tout le monde
01:35:15suite à cette
01:35:17tuerie effroyable.
01:35:19Imaginez un instant, moi je voudrais
01:35:21que vos auditeurs, que vos téléspectateurs
01:35:23imaginent un instant
01:35:25que le Luxembourg
01:35:27envoie sur la France,
01:35:29sur Paris et puis sur
01:35:31les villes alentours
01:35:33des roquettes sans cesse
01:35:35parce que c'est exactement ce qui se passe
01:35:37depuis le 7 octobre, c'est-à-dire que les roquettes
01:35:39ne cessent pas. Elles sont là quotidiennement
01:35:41et Israël doit
01:35:43affronter ça.
01:35:45Et imaginons que du Luxembourg
01:35:47il y ait une attaque
01:35:49qui tue 12
01:35:51Français, des adolescents,
01:35:53des enfants, jouant au football.
01:35:55Comment aurait réagi le monde ?
01:35:57Comment aurait réagi Paris ?
01:35:59Comment aurait réagi
01:36:01l'ensemble
01:36:03des pays de ce monde ?
01:36:05Il y aurait eu un élan
01:36:07de solidarité envers la France,
01:36:09une volonté de coalition
01:36:11et surtout une compréhension
01:36:13d'une réplique
01:36:15éventuelle d'Israël
01:36:17parce qu'Israël est légitime
01:36:19bien évidemment de vouloir défendre
01:36:21sa population, de vouloir
01:36:23protéger ses habitants
01:36:25et derrière, et on l'a
01:36:27aussi dit, derrière cette attaque il y a
01:36:29donc l'Hezbollah, mais il y a l'Hezbollah
01:36:31c'est-à-dire l'Iran. L'Iran qui
01:36:33porte
01:36:35beaucoup de malheurs
01:36:37malheureusement de ce monde
01:36:39au-delà même du mal qu'il fait à sa population.
01:36:41Voilà, donc je suis évidemment
01:36:43inquiète. Les Israéliens
01:36:45et les Français Israéliens
01:36:47que je représente comme députée sont
01:36:49particulièrement inquiets
01:36:51aujourd'hui et on ne sait pas
01:36:53ce qui va se passer.
01:36:55Il y a un silence d'une certaine classe politique
01:36:57qui a pour habitude de s'exprimer
01:36:59Il y a un silence assourdissant pour la simple
01:37:01et bonne raison que c'est Israël et quand Israël
01:37:03va riposter, ce qui est tout à fait légitime
01:37:05normal, et ils le feront de façon
01:37:07nécessaire et proportionnée, je n'ai pas de doute
01:37:09là-dessus. Les premiers qui ne se sont pas indignés
01:37:11disons, ce sont des génocidaires
01:37:13alors que pas du tout, ils ne font que
01:37:15de se défendre. Israël
01:37:17c'est toujours bon de le rappeler, a été victime
01:37:19le 7 octobre, Israël n'a jamais
01:37:21attaqué et depuis cette date
01:37:23Israël ne fait que se défendre pour
01:37:25rassurer sa survie. Alors qu'il n'y ait pas
01:37:27de soutien de la part de certains membres
01:37:29de LFI, il ne va pas y avoir du soutien alors que
01:37:31c'est ma conviction, je ne dis pas que c'est la vérité
01:37:33ils s'en réjouissent. Ils ne vont pas
01:37:35soutenir alors que c'est justement
01:37:37ce pays que pour certains, ils
01:37:39souhaiteraient voir détruire. Je suis
01:37:41assez d'accord, j'espère qu'il y aura personnellement
01:37:43une réplique à la hauteur de ce que
01:37:45ce pays a subi
01:37:47et évidemment pour la suite
01:37:49c'est assez inquiétant.
01:37:51Et je voulais vous avoir ce qu'on parlera en dernière partie
01:37:53de l'émission de ce fameux match entre Israël
01:37:55et Paraguay. Évidemment on a eu
01:37:57quelques
01:37:59gestes
01:38:01quelques drapeaux
01:38:03et quelques paroles qu'on aimerait ne plus entendre
01:38:05je voulais vous donner la
01:38:07parole mais vous connaissez la musique
01:38:09monsieur Obadia
01:38:11ça veut dire que c'est la fin de cette
01:38:13deuxième heure. Je vous remercie parce que vous nous
01:38:15quittez. Oui. Sarah. Je vous quitte
01:38:17également. Adieu.
01:38:19Oui pendant
01:38:21quelques semaines. C'est bien ce que j'allais dire, voilà.
01:38:23Mais vous reviendrez. Oui.
01:38:25Vous allez y en refaire. Vous nous quittez.
01:38:27Oui. Mais il faudra qu'on reparle
01:38:29de la modification du point de vue de la
01:38:31Turquie qui est extrêmement importante. Vous reviendrez
01:38:33évidemment, vous êtes bienvenue. Je suis là tout l'été.
01:38:35Moi aussi. Bon alors voilà.
01:38:37Bernard, vous restez avec moi. Moi je reste avec vous.
01:38:39Vous êtes fidèle. On est tellement bien ensemble.
01:38:41Eh bien écoutez, restez avec nous
01:38:43parce qu'on va se parler
01:38:45entre autres de la scène. Plongeon ou pas
01:38:47plongeon, on en a un peu parlé. Ça semble
01:38:49un peu compliqué. Enfin voilà
01:38:51c'est le moins qu'on puisse dire. On parlera de ce fameux
01:38:53match avec vous ma chère
01:38:55Caroline entre Israël
01:38:57et le Paraguay et puis on parlera si on a
01:38:59le temps de ce qui s'est passé au Venezuela.
01:39:01On verra en fonction d'eux mais
01:39:03c'est important parce qu'il y a eu une élection
01:39:05qui est déjà contestée
01:39:07mais voilà. Restez avec nous. Nous sommes ensemble
01:39:09jusqu'à 14h.
01:39:11C'est bien ça. Allez jusqu'à 14h.
01:39:13C'est le retour des vacances. Eh oui c'est le retour des vacances.
01:39:15Allez à tout de suite.
01:39:19Il est 13h. Et oui il est 13h.
01:39:21Merci de nous accueillir. Bon appétit
01:39:23si vous êtes à peut-être bon barbecue
01:39:25peut-être bon apéro
01:39:27avec modération bien sûr.
01:39:29Pour certains d'entre vous ce sont les vacances. Alors profitez
01:39:31bien évidemment dans quelques minutes
01:39:33la présentation de mon dernier plateau
01:39:35de ce lundi. Tout de suite voici votre
01:39:37menu. A la une.
01:39:39Et si on se parlait de la Seine, de son état
01:39:41de sa pollution. L'entraînement pour les épreuves
01:39:43du triathlon a été encore annulé
01:39:45en raison de l'état de l'eau.
01:39:47Les organisateurs se veulent malgré tout
01:39:49confiants. J'espère
01:39:51qu'ils auront raison.
01:39:53On va se parler encore de l'antisémitisme
01:39:55lors du match de football
01:39:57ce samedi entre Israël et Paraguay.
01:39:59On a observé des gestes
01:40:01que l'on aimerait ne plus voir.
01:40:03Hélas Caroline Yadan
01:40:05est notre invitée. Et puis
01:40:07à la fin de notre émission Amélie Oudéa
01:40:09Castera était l'invitée de Florian Tardif
01:40:11ce matin au cours du grand rendez-vous
01:40:13politique. On vous proposera
01:40:15de réécouter cette interview en long
01:40:17en large et en travers. Mais tout de suite
01:40:19on fait un nouveau tour de l'information
01:40:21avec Sommeil à la Midi que je re-salue.
01:40:23Bonjour Thierry, bonjour à tous.
01:40:25A la une de l'actualité, l'enquête
01:40:27sur le sabotage massif à la SNCF
01:40:29avance et c'est la piste de l'ultra-gauche
01:40:31qui est privilégiée comme nous l'explique
01:40:33Gérald Darmanin. Nous avons
01:40:35identifié un certain nombre de profils
01:40:37de personnes qui auraient pu commettre
01:40:39ces sabotages très volontaires
01:40:41très ciblés aussi. Ce qui nous a
01:40:43beaucoup intéressés, inquiétés
01:40:45c'est qu'il s'agit de lieux
01:40:47de communication extrêmement
01:40:49précis donc sans doute avec des
01:40:51renseignements de la part de ceux qui ont saboté.
01:40:53C'est le mode traditionnel d'action
01:40:55d'ultra-gauche, on l'a vu précédemment
01:40:57je ne voudrais pas trop m'avancer puisque la question
01:40:59est de savoir si ces personnes ont été manipulées
01:41:01par d'autres personnes. C'est manifestement un acte
01:41:03de sabotage, il y a sans doute une revendication
01:41:05politique, je mets des guillemets derrière
01:41:07cela. Et grâce à la mobilisation
01:41:09des cheminots, tous les trains
01:41:11circulent normalement ce lundi.
01:41:13Déclaration de Patrice Vergriette, ministre
01:41:15démissionnaire des transports
01:41:17qui assure que sur les 800 000 passagers
01:41:19impactés par les sabotages
01:41:21700 000 ont quand même pu
01:41:23réaliser leur voyage. Alors y a-t-il
01:41:25vraiment du mieux ? Réponse de ces
01:41:27quelques voyageurs. Garmon Parnasse au micro
01:41:29de Mathilde Dibanez.
01:41:31On se sent bien, on se sent à l'aise avec la
01:41:33facilité de se déplacer partout en France
01:41:35franchement c'est super.
01:41:37Il faudrait remercier tous ces cheminots qui ont fait
01:41:39un boulot de fourmis. Ils ont bien bossé
01:41:41les agents de la SNCF, ça a dû être
01:41:43une sacrée pagaille quand même pour eux.
01:41:45C'est quand même beaucoup plus simple de savoir
01:41:47qu'ils vont arriver en temps et en heure.
01:41:49Après c'est vrai que oui je sais qu'il y a eu
01:41:51des gens qui ont été perturbés pendant plusieurs heures
01:41:53ça les pauvre.
01:41:55Donc voilà, après ça a réparé
01:41:57l'équipe de la SNCF a été très efficace
01:41:59pour le coup. Ces mecs-là ils ont beaucoup travaillé
01:42:01moi je les ai dit merci. Grâce à eux
01:42:03on a retrouvé la mobilité, on a retrouvé
01:42:05nos souris. On passe au JO
01:42:07à présent avec cette nouvelle annulation
01:42:09de l'entraînement de triathlons
01:42:11qui devait se tenir ce matin pour cause
01:42:13de mauvaise qualité de l'eau. Les pluies
01:42:15tombées vendredi et samedi ont pollué la Seine
01:42:17toutefois les organisateurs se disent
01:42:19confiants sur la tenue des épreuves demain
01:42:21et mercredi tout comme la ministre
01:42:23des sports qui était sur notre antenne ce matin.
01:42:25Écoutez.
01:42:27Ayant accompli 100% et réussi
01:42:29100% notre plan d'action
01:42:31le seul élément qui n'était aujourd'hui
01:42:33pas maîtrisable c'était un
01:42:35aléa climatique avec
01:42:37des pluies extrêmement abondantes
01:42:39de manière longue. Bon
01:42:41c'est exactement ce qui s'est produit vendredi
01:42:43soir et samedi mais on a toujours
01:42:45dit en même temps qu'on saurait faire face
01:42:47y compris à ces types de scénarios adverses
01:42:49extrêmes avec
01:42:51simplement un petit délai
01:42:53donc en tout cas on sera au rendez-vous
01:42:55pas d'inquiétude sur la tenue de ces épreuves
01:42:57de triathlon et de natation
01:42:59marathon dans la Seine.
01:43:01Et puis on termine avec
01:43:03cette vague de chaleur qui se poursuit
01:43:05dans le sud de la France. 39 départements
01:43:07placés en vigilance orange
01:43:09comme vous pouvez le voir sur cette carte.
01:43:11On attend jusqu'à 40 degrés par endroit
01:43:13il s'agit d'ailleurs de la journée la plus chaude
01:43:15de l'épisode caniculaire
01:43:17commencé ce dimanche prévient
01:43:19Météo France. Voilà ce qu'on
01:43:21pouvait dire de l'actualité à 13h Thierry.
01:43:23Merci je peux vous dire que j'étais sur la côte d'Azur
01:43:25il faisait déjà 37 degrés il y a quelques jours.
01:43:27Quelle chance. Et oui
01:43:29mais voilà les vacances c'est fini.
01:43:31Allez je vous présente, merci à tout à l'heure, je vous présente
01:43:33mon dernier plateau
01:43:35et évidemment pour cette dernière heure
01:43:37Vendri de Gerpel, journaliste à Valeurs Actuelles.
01:43:39Bonjour Thierry, merci de me recevoir.
01:43:41C'est la première fois que je vous reçois, ça me fait plaisir de vous avoir.
01:43:43Toujours avec moi Bernard Cohen-Adane
01:43:45fidèle de l'émission évidemment. Bonjour Thierry.
01:43:47Et puis Caroline Yadant. Merci.
01:43:49C'est un plaisir toujours de vous avoir à mes côtés. Caroline Yadant
01:43:51députée des Français établis hors de France.
01:43:53Justement Somaïa en parlait.
01:43:55Plongeons ou pas plongeons ? Vous êtes capable de plonger
01:43:57dans la Seine Caroline Yadant ?
01:43:59Franchement j'adore l'idée
01:44:01moi. Je ne sais pas si vous vous rappelez
01:44:03il y avait une piscine qui s'appelait
01:44:05la piscine d'Eligny. Oui.
01:44:07Il y a quelques décennies.
01:44:09Oui c'était hier Caroline.
01:44:11On a tous 20 ans.
01:44:13On a l'impression déjà de plonger dans la Seine.
01:44:15Et là j'avoue que si
01:44:17c'est possible cet été ou d'ici 2025
01:44:19je le ferai avec plaisir.
01:44:21Mais sans caméra.
01:44:23Oui sans caméra et attention à la chute aussi.
01:44:25On a vu Amélie Houdéa
01:44:27Castierra qui avait
01:44:29volé la vedette.
01:44:31Anne Hidalgo. Oui c'est une volée
01:44:33si on peut dire. La manifestation
01:44:35de la maire de Paris, le bain de la reine
01:44:37était quand même beaucoup plus
01:44:39organisée, médiatisée
01:44:41que la chute dans l'eau
01:44:43de la ministre des Sports. Il faut quand même le reconnaître.
01:44:45Vous avez vu le nouveau look
01:44:47de nos politiques ?
01:44:49Amélie Houdéa Castierra en survêtement
01:44:51chez nous. Répondons aux questions
01:44:53de Florent Tardif.
01:44:55Anne Hidalgo qu'on a vue tout à l'heure
01:44:57invitée chez nos confrères de France Bleue
01:44:59avec le t-shirt France.
01:45:01Gérald Darmanin qui enlève sa cravate.
01:45:03Changement de look.
01:45:05On voit, on voit, regardez.
01:45:07Effectivement, elle a bien une tenue
01:45:09de sportif. Le ministre des Sports.
01:45:11Elle est proche
01:45:13des sportifs. Alors évidemment
01:45:15plongeon ou pas plongeon
01:45:17c'est compliqué. Je le disais
01:45:19tout à l'heure, c'est un peu le feuilleton
01:45:21de l'été. L'entraînement de Triathlon
01:45:23qui devait avoir lieu aujourd'hui
01:45:25a été reporté. Je ne dis pas annulé
01:45:27mais reporté. On verra tout ça.
01:45:29Mais Tony Estanguet est toujours optimiste.
01:45:31Je vous fais réagir juste après. Tony Estanguet.
01:45:33On a jusqu'à
01:45:35vendredi pour organiser
01:45:37ce triathlon.
01:45:39Tous les experts
01:45:41de la Fédération Internationale sont
01:45:43plutôt très confiants.
01:45:45On reste très vigilant
01:45:47bien évidemment. Vous le savez
01:45:49l'eau de la Seine est contrôlée
01:45:51deux fois par jour dans deux laboratoires
01:45:53différents pour vraiment ne faire
01:45:55prendre aucun risque aux athlètes.
01:45:57Aujourd'hui, il y a plutôt la sérénité
01:45:59de la confiance qui remonte.
01:46:01Le triathlon devrait bien pouvoir se tenir
01:46:03cette semaine dans la Seine.
01:46:05Vendri, vous seriez
01:46:07capable de plonger ? Non, je ne crois pas.
01:46:09Vous ne croyez pas ? Vous ne prenez pas le risque ?
01:46:11Je ne prends pas le risque, non.
01:46:13Cette affaire me fait penser au livre
01:46:15Romand Fleuve de Philibert Hume.
01:46:17Je ne sais pas si vous le connaissez. En fait, c'est trois comparses
01:46:19qui partent du pont du Gargano
01:46:21en canoë. Ils vont jusqu'à
01:46:23l'estuaire de la Seine
01:46:25pour rejoindre la Manche.
01:46:27Dans ce canoë, on aurait pu y mettre
01:46:29Anne Hidalgo, Tony Stanguet
01:46:31et Amélie Oudakastéra.
01:46:33Cette histoire prend l'eau depuis le début.
01:46:35Plus sérieusement,
01:46:37le projet d'assainissement de la Seine
01:46:39est louable et nécessaire
01:46:41à mon sens. Mais je comprends
01:46:43aussi la colère des Français qui voient
01:46:45qu'ils ont dépensé
01:46:471,4 milliard d'euros
01:46:49pour assainir cette Seine.
01:46:511,4 milliard ?
01:46:53Non, mais 1,4 milliard
01:46:55d'euros, je le rappelle, c'est
01:46:57le coût de trois ou quatre hôpitaux.
01:46:59Vous savez, on est dans un pays
01:47:01qui manque énormément de services publics.
01:47:03Du point de vue de la santé, il y a énormément de déserts médicaux.
01:47:05Je comprends qu'en fait
01:47:07les Français soient
01:47:09véritablement déçus et choqués
01:47:11parce qu'on a un peu l'impression
01:47:13que c'était un pari audacieux, mais qui était
01:47:15surtout un coup de communication raté.
01:47:17Bernard ?
01:47:19Moi, je pense que l'idée, comme l'a dit Caroline,
01:47:21c'est quand même une belle idée
01:47:23de vouloir se baigner dans la Seine.
01:47:25Il y a des grandes métropoles,
01:47:27je pense à Berlin, où on peut se baigner
01:47:29autour de l'eau
01:47:31et ça, c'est extrêmement important.
01:47:33Et c'est 1,5 milliard
01:47:35ou 2 milliards
01:47:37qui ont été mis, puisqu'il y a quand même
01:47:39aussi des aménagements afférents
01:47:41sur ce type
01:47:43d'investissement.
01:47:45Je crois que ce n'est pas uniquement pour les jeux,
01:47:47c'est aussi pour l'héritage.
01:47:49L'héritage, c'est-à-dire l'après.
01:47:51Si demain...
01:47:53Si demain, on peut effectivement
01:47:55avoir une Seine plus propre,
01:47:57avec des déchets qui vont moins dans la Seine,
01:47:59avec une économie plus responsable,
01:48:01c'est déjà pas mal.
01:48:03Ça vaut peut-être 2 milliards,
01:48:05mais c'est vrai qu'aujourd'hui,
01:48:07ce qui est un peu dommage, c'est qu'on est dépendants
01:48:09d'une météo pour pouvoir faire des épreuves.
01:48:11Et c'est ça, il y a un doute.
01:48:13En revanche, ce qui est louable, c'est cette capacité
01:48:15demain pour l'ensemble des Parisiens,
01:48:17mais aussi des Franciliens, parce que la Seine n'est pas
01:48:19uniquement à Paris. Et puis, on parle de
01:48:21l'axe parisien,
01:48:23donc il va quand même au-delà.
01:48:25Et Seine-Normandie,
01:48:27si demain, on peut utiliser le fleuve autrement
01:48:29qu'en y déversant des déchets,
01:48:31je crois qu'on est tous d'accord là-dessus,
01:48:33que c'est quand même une bonne solution,
01:48:35c'est une bonne idée. Et si cet héritage-là
01:48:37nous coûte 2 milliards, c'est quand même mieux
01:48:39que les mettre dans des choses
01:48:41qui partent en fumée.
01:48:43Mais c'est vrai que...
01:48:45Oui, certains ont dit qu'on aurait pu le mettre dans la santé,
01:48:47comme l'a évoqué André.
01:48:49Ce n'est pas incompatible de nettoyer la Seine
01:48:51et de faire des hôpitaux, et d'améliorer
01:48:53les hôpitaux. Il faut peut-être les faire en même temps.
01:48:55Moi, je n'ai pas entendu
01:48:57ni de beaucoup de Français
01:48:59qui soient absolument choqués
01:49:01ou qui soient en colère par rapport
01:49:03à cet assainissement de la Seine.
01:49:05Au contraire, moi j'ai rencontré des Français
01:49:07qui sont ravis, des Français,
01:49:09des Parisiens, mais pas que, parce que justement
01:49:11cet assainissement ne va
01:49:13pas concerner que le seul Paris,
01:49:15elle concernera au fur et à mesure divers sites,
01:49:17y compris des sites de banlieue.
01:49:19Et donc, moi, je trouve ça formidable,
01:49:21formidable que les Parisiens
01:49:23puissent accéder,
01:49:25puissent se baigner dans une Seine
01:49:27à partir de 2025,
01:49:29sur trois points d'eau, je crois,
01:49:31à Paris, et puissent profiter
01:49:33de leur été comme ça, notamment ceux qui ne peuvent pas
01:49:35partir en vacances.
01:49:37C'est leur offrir
01:49:39une occasion
01:49:41inespérée, une occasion
01:49:43qui était presque un rêve,
01:49:45de pouvoir se baigner dans la Seine. Personne ne l'aurait
01:49:47imaginé jusqu'à ces Jeux Olympiques. Je trouve ça,
01:49:49en ce qui me concerne,
01:49:51plutôt formidable. Alors, Benjamin Bouchard,
01:49:53avec lequel je travaille étroitement pour préparer
01:49:55cette émission, me donne cette information,
01:49:57je vous la lis en cadre
01:49:59report demain de la compétition,
01:50:01le jour
01:50:03de la compétition, ce sera le vendredi,
01:50:052 août. Mais pour rappel,
01:50:07si la Seine
01:50:09n'est toujours pas baignable vendredi,
01:50:11donc jour prévu,
01:50:13enfin, nouveau jour prévu,
01:50:15l'épreuve sera transformée en du
01:50:17Athlon, et non plus en triathlon.
01:50:19Pas d'eau.
01:50:21Et là, on se dira,
01:50:23tout ça pour ça.
01:50:25Et ça, à mon avis,
01:50:27ça va faire causer. Mais vraiment,
01:50:29je vous dis ça, il est...
01:50:31Bonne fin de semaine, Thierry. Mais j'ai le sentiment qu'on n'a pas
01:50:33fini d'en parler tout au long
01:50:35de nos émissions
01:50:37sur CNews.
01:50:39Vendrig. Non mais oui, c'est un projet,
01:50:41enfin, on en parle un peu depuis le début des années 2000,
01:50:43vous savez, avec Paris-Plage.
01:50:45Jacques Chirac qui avait dit qu'il voulait se baigner
01:50:47dans la Seine. On en parle depuis plus de 20 ans
01:50:49déjà. Et même Macron, il devait se baigner aussi, non ?
01:50:51Je ne sais pas ça. Il l'avait dit.
01:50:53Valérie Pécresse
01:50:55a dit qu'elle le ferait, mais sans les caméras.
01:50:57Ce qui est peut-être mieux. Moi, c'est ce que j'ai dit.
01:50:59Faites attention,
01:51:01parce que je vous prends au mot. Et bon, je vous envoie
01:51:03une caméra de CNews, Caroline.
01:51:05Ah oui, c'est un projet,
01:51:07on en parle depuis plus de 20 ans, et ce qu'ont
01:51:09tenu les Français pour l'instant,
01:51:11ce n'est pas tant que ce soit un assainissement
01:51:13sur le long terme. Mais en fait, ils ont juste vu
01:51:15l'image d'Anne Hidalgo,
01:51:17les dents de la mer, si je puis dire,
01:51:19dans la Seine. Vous avez vu la série sur Netflix ?
01:51:21Exactement. Et à Mélioud, etc.,
01:51:23qui font trempette. Donc je comprends qu'ils soient
01:51:25en partie déçus.
01:51:27Évidemment, après, c'est à nous de dire,
01:51:29oui, c'est un projet qui va être à long terme, et les rassurer
01:51:31aussi peut-être là-dessus. Allez, on va changer
01:51:33de sujet, et c'est la raison
01:51:35pour laquelle je souhaitais que vous soyez à nos côtés,
01:51:37mon cher Caroline Yadant.
01:51:39Une enquête pour provocation à l'Aisne raciale
01:51:41a gravement été ouverte après le fameux match
01:51:43entre Israël et Paraguay.
01:51:45Ça s'est passé
01:51:47samedi, et pendant la rencontre organisée
01:51:49au Parc des Princes, un groupe d'Ultra,
01:51:51drapeau palestinien à la main,
01:51:53a scandé des slogans antisémites, des slogans
01:51:55qu'on aurait préféré ne plus entendre.
01:51:57Hélas, on voit tout cela avec Célia Gruyère, et on en parle ensemble,
01:51:59évidemment.
01:52:01Geste antisémite, slogan anti-Israël,
01:52:03déploiement de drapeau palestinien,
01:52:05le match Israël-Paraguay
01:52:07ce samedi au Parc des Princes a été
01:52:09le théâtre de tensions.
01:52:11Une cinquantaine de personnes vêtues de noir et masquées
01:52:13ont notamment déployé une banderole
01:52:15portant l'écriture génocide olympics.
01:52:17Il y avait une partie
01:52:19des tribunes où il y avait beaucoup de drapeaux palestiniens
01:52:21où ils criaient stop génocide
01:52:23et ils insultaient Israël,
01:52:25assassins, comme d'habitude.
01:52:27Et les tensions
01:52:29se sont poursuivies après le match
01:52:31à l'extérieur du stade.
01:52:33Le comité d'organisation
01:52:35des Jeux olympiques et paralympiques
01:52:37a déposé plainte.
01:52:39Une enquête pour provocation
01:52:41à la haine raciale aggravée
01:52:43a été ouverte.
01:52:45Réaction.
01:52:47Nous sommes
01:52:49dans une
01:52:51continuité de volonté
01:52:53de salir l'état d'Israël.
01:52:55Cet état d'Israël
01:52:57qui se défend contre le pire,
01:52:59contre un mouvement terroriste
01:53:01génocidaire qui est le Hamas,
01:53:03un mouvement terroriste islamiste.
01:53:05Et le problème
01:53:07c'est qu'en fait
01:53:09toute cette haine
01:53:11envers Israël nourrit
01:53:13aujourd'hui l'antisémitisme et la haine
01:53:15des juifs dans notre pays.
01:53:17Je me faisais la réflexion la fois dernière
01:53:19dans le métro.
01:53:21Je prenais le métro
01:53:23et il y avait des jeunes
01:53:25qui avaient un drapeau palestinien
01:53:27qui hurlaient des slogans.
01:53:29Je me disais
01:53:31si il y avait des jeunes
01:53:33qui venaient avec un drapeau israélien
01:53:35et qui disaient
01:53:37libérer les otages
01:53:39où Israël vivra,
01:53:41je pense qu'il ne faudrait pas
01:53:43deux à trois minutes
01:53:45pour que ces personnes-là
01:53:47se fassent agresser.
01:53:49Je crois qu'il y a une...
01:53:51On est face
01:53:53à une volonté
01:53:55de calomnie,
01:53:57de mensonges répétés
01:53:59pour
01:54:01continuellement propager
01:54:03une haine féroce
01:54:05envers l'État d'Israël
01:54:07qui aujourd'hui
01:54:09permet de nourrir
01:54:11cette haine des juifs
01:54:13qui prend prétexte
01:54:15de cette haine-là.
01:54:17Et quand vous avez des élus de la République
01:54:19qui se servent de cette haine,
01:54:21qui se servent de ces calomnies,
01:54:23qui se servent de ces mensonges-là
01:54:25pour flatter leur électorat.
01:54:27Lorsque vous avez...
01:54:29Vous faites référence à Thomas Porte.
01:54:31Voilà, notamment Thomas Porte.
01:54:33J'ai fait un signalement, article 40,
01:54:35qui essentialise un groupe d'individus
01:54:37du fait de son appartenance à une nation
01:54:39et en l'occurrence Israël.
01:54:41Lorsque vous avez des Thomas Portes,
01:54:43lorsque vous avez des Soudets,
01:54:45des Panots, des Carons, etc.,
01:54:47qui en fait
01:54:49manipulent l'opinion
01:54:51en utilisant
01:54:53une rhétorique,
01:54:55un lexique qui émane
01:54:57directement du lexique
01:54:59des terroristes,
01:55:01ça diffuse
01:55:03dans l'opinion et
01:55:05on a l'impression, au nom en plus
01:55:07de l'humanisme, au nom des droits humains,
01:55:09au nom de tout ce qui
01:55:11est la morale,
01:55:13qu'il faut absolument
01:55:15non seulement
01:55:17condamner Israël, mais déverser
01:55:19cette haine. Lorsqu'on a
01:55:21une Rima Hassan au Parlement
01:55:23européen qui se fait l'avocat du Hamas
01:55:25et qui s'est de pire en pire
01:55:27et qui reprend même
01:55:29des éléments du protocole des Sages
01:55:31de Sion, donc ce pamphlet antisémite
01:55:33dont s'est servi
01:55:35Hitler et qui reprend
01:55:37par exemple
01:55:39les chiens qui
01:55:41violent des
01:55:43Palestiniens ou le vol des organes
01:55:45aussi, donc c'est vraiment...
01:55:47On est face à de l'antisémitisme
01:55:49pur et dur
01:55:51qui n'est même plus un antisémitisme
01:55:53d'atmosphère, on le voit bien dans les faits.
01:55:55Cet antisémitisme-là
01:55:57explose et se sert
01:55:59de cette haine-là et se sert de cette
01:56:01propagande-là.
01:56:03Je vous interroge juste après, Vendry et Bernard
01:56:05évidemment sur le sujet, mais à 13h16
01:56:07on fait un nouveau tour de l'information avec Somaïa Labidi.
01:56:09Et à la une des sabotages
01:56:11nocturnes sur les réseaux de
01:56:13fibres optiques de plusieurs opérateurs français
01:56:15ont été commis dans six départements
01:56:17des actions qui interviennent
01:56:19quelques jours seulement après le sabotage
01:56:21massif à la SNCF vendredi
01:56:23dernier. Amélie Oudéa
01:56:25Castera défend Thomas Joly, ce n'était
01:56:27pas une parodie de la scène mais une fête
01:56:29païenne autour des dieux de l'eau, l'impe
01:56:31et de Dionysos. Son intention
01:56:33n'était pas de se moquer mais de créer
01:56:35et amarteler la ministre des sports au micro
01:56:37de Florian Tardif ce matin sur notre
01:56:39antenne. Et puis la vague de
01:56:41chaleur se poursuit dans le sud de la France
01:56:4339 départements placés en vigilance
01:56:45orange comme vous pouvez le voir sur cette carte
01:56:4740 degrés attendus par
01:56:49endroit. Il s'agit d'ailleurs de la
01:56:51journée la plus chaude de l'épisode caniculaire
01:56:53commencé ce dimanche, prévient
01:56:55Météo France.
01:56:57Merci beaucoup Somaïa
01:56:59On poursuit nos débats
01:57:01évidemment. Vendrick, que
01:57:03vous inspire effectivement le spectacle
01:57:05donné au Parc des Princes
01:57:07au cours de ce match Israël-Paraguay ?
01:57:09Il est affligeant
01:57:11Pour rappel en 2023 il y a eu une explosion
01:57:13des actes antisémites
01:57:15en France. Il y a eu près de 1700
01:57:17faits commis dont une majorité
01:57:19était après les attentats
01:57:21enfin l'attentat du Hamas contre Israël
01:57:23le 7 octobre.
01:57:25Le CRIF a même publié un rapport
01:57:27en janvier 2024 où il
01:57:29disait qu'il y avait plus de 1000%
01:57:31d'actes antisémites. Donc ce n'est
01:57:33plus une atmosphère comme disait
01:57:35Madame, mais c'est
01:57:37un passage à l'acte
01:57:39qui en plus de ça, et puis le dernier en
01:57:41date, c'était la synagogue
01:57:43de Rouen, l'attaque de cette synagogue
01:57:45et puis
01:57:47il faut des sanctions sévères maintenant
01:57:49parce qu'il y a un sentiment d'impunité sur ce
01:57:51cas-là, sur l'antisémitisme et
01:57:53il faut aussi que nos responsables politiques
01:57:55prennent justement leurs responsabilités
01:57:57notamment ceux de gauche qui alimentent
01:57:59le feu d'antisémitisme
01:58:01notamment Thomas Portes quand il met une cible
01:58:03sur le dos des athlètes israéliens
01:58:05et puis quand
01:58:07par exemple de l'Auguste Brandy, le drapeau palestinien
01:58:09de l'hémicycle, on a énormément parlé à ce moment-là
01:58:11et bien ça n'a rien à faire là-dedans
01:58:13y compris dans un stade de foot
01:58:15alors je ne connais pas les règles
01:58:17précisément dans les stades de foot, les drapeaux, je crois que c'est
01:58:19que les drapeaux des
01:58:21nations qui concourent aux matchs
01:58:23qui ont le droit de rentrer dans le stade, donc c'est
01:58:25intolérable, il faut que les auteurs soient punis
01:58:27et sévèrement.
01:58:29Oui mais on est
01:58:31depuis le 7 octobre, ça a été
01:58:33renforcé dans un
01:58:35mouvement de
01:58:37décomplexion tout simplement, on n'a plus de
01:58:39complexe d'affirmer qu'on
01:58:41est antisémite. C'est
01:58:43de l'antisémitisme tout
01:58:45simplement revendicatif,
01:58:47activiste, c'est alimenté
01:58:49par du clientélisme
01:58:51politique et non
01:58:53seulement en France mais aussi en Occident à travers
01:58:55deux ismes qui sont
01:58:57à l'avant-garde de cette idéologie
01:58:59anti-israël, anti-juif, ce cancer
01:59:01qui est très profond, demander
01:59:03aux Français de confession juive
01:59:05de ce qu'ils vivent, comment ils doivent aujourd'hui ne plus
01:59:07être eux-mêmes dans la société
01:59:09à travers une déferlante
01:59:11islamisme radical
01:59:13et une déferlante
01:59:15islamo-gauchisme à la sauce
01:59:17wok, c'est bien ça la réalité Thierry
01:59:19et donc il y a
01:59:21cette banalisation dans l'espace public
01:59:23de ces déclarations,
01:59:25de ces manifestations, ça a été évoqué par
01:59:27Caroline et Vendrine
01:59:29notamment, je vous rappelle
01:59:31Rima Hassan, M. Guirault,
01:59:33Thomas Portes et puis
01:59:35il n'y a pas si longtemps quand même
01:59:37Mme Keke et Mme Simonnet
01:59:39qui venaient faire,
01:59:41qui applaudissaient
01:59:43à la venue de M. Corbyn
01:59:45du parti travailliste qui avait des déclarations
01:59:47effectivement antisémites
01:59:49pendant les précédentes
01:59:51municipales, on est bien si vous voulez
01:59:53dans une ambiance où aujourd'hui
01:59:55un juif n'est pas en sécurité
01:59:57dans la République, un juif ne peut pas faire
01:59:59sa religion
02:00:01tranquillement, il doit être protégé par la police
02:00:03ce qui n'est pas acceptable, on protège toujours
02:00:05des synagogues aujourd'hui et surtout
02:00:07que les juifs n'ont pas le droit
02:00:09de se plaindre, c'est peut-être là aussi
02:00:11la limite qui a été atteinte, c'est qu'on entend
02:00:13beaucoup de ceux qui sont
02:00:15dans d'autres religions et qui
02:00:17se plaignent de pouvoir être stigmatisés
02:00:19mais ceux qui sont stigmatisés aujourd'hui
02:00:21ce sont les juifs, que ce soit
02:00:23dans l'espace public ou aussi dans l'entreprise
02:00:25et ça ce n'est plus acceptable
02:00:27Je croyais qu'on termine
02:00:29en prenant la direction du Venezuela
02:00:31puisque vous avez sans doute
02:00:33suivi, c'est Nicolas Maduro
02:00:35qui donc a été élu
02:00:37et déjà de nombreux
02:00:39pays doutent de la victoire
02:00:41de Maduro, notamment
02:00:43les Etats-Unis qui sont très dubitatifs
02:00:45l'Europe demande de la transparence
02:00:47une réaction
02:00:49Vendry, il y a de la contestation
02:00:51Oui il y a de la contestation
02:00:53Nicolas Maduro il a un parcours quand même
02:00:55qui est assez exceptionnel, j'étais allé regarder
02:00:57même si ce n'était pas forcément mes idées
02:00:59Nicolas Maduro il était chauffeur de bus, syndicaliste
02:01:01puis après il a été élu député
02:01:03là c'est la troisième fois qu'il est réélu au Venezuela
02:01:05je crois que les Vénézuéliens
02:01:07se posent énormément de questions, notamment sur l'économie
02:01:09du pays qui est assez
02:01:11compliqué en ce moment
02:01:13maintenant que certains pays ne reconnaissent pas
02:01:15ces élections
02:01:17ça me pose pas mal de questions
02:01:19parce que déjà est-ce qu'on a
02:01:21tous les tenants et les aboutissants de ce vote
02:01:23Il semblerait qu'il y ait quelques
02:01:25sérieux doutes
02:01:27Il y a des doutes, on verra après ce que ça donnera
02:01:29mais je n'ai pas tous les éléments là-dessus
02:01:31pour répondre s'il faut ou pas
02:01:33reconnaître cette élection
02:01:35je me méfie quand même des leçons démocratiques
02:01:37qu'on donne, vous savez il y avait eu l'affaire
02:01:39de Poutine quand il avait été élu
02:01:41je me pose pas mal de questions là-dessus
02:01:43je ne crois pas qu'il faut moraliser tous les scrutins
02:01:45des autres pays
02:01:47Non mais ça a été dit
02:01:49un certain nombre d'observateurs
02:01:51y compris
02:01:53d'états américains
02:01:55a dit qu'il y avait de sérieux doutes
02:01:57sur le score réel
02:01:59de cette élection
02:02:01il est sans doute un peu tôt
02:02:03mais il faut penser de toute façon
02:02:05au bonheur, et je le dis Thierry
02:02:07que nous avons dans nos démocraties
02:02:09où les élections se passent telles qu'elles se passent
02:02:11même si parfois nos majorités
02:02:13sont introuvables
02:02:15et même si certains
02:02:17s'excitent pour nous faire croire qu'ils ont gagné
02:02:19alors qu'ils n'ont pas gagné
02:02:21en tant que député
02:02:23je ne peux pas ne pas vous poser la question
02:02:25les grands esprits se rendent compte
02:02:27j'allais vous dire en fait
02:02:29moi ça me renvoie à la
02:02:31nécessité
02:02:33de la démocratie
02:02:35et ce que nous vivons
02:02:37en France
02:02:39comme pays
02:02:41en tant que république
02:02:43qui fait régner la démocratie
02:02:45la démocratie ça n'a pas de prix
02:02:47et c'est aussi la transparence
02:02:49de la vie publique
02:02:51la transparence des élections
02:02:53donc laissons faire le temps au temps
02:02:55au niveau de l'enquête
02:02:57de Maduro
02:02:59mais restons surtout attachés
02:03:01à nos principes, à nos valeurs fondamentales
02:03:03et à ce qui fait la beauté de notre démocratie
02:03:05merci beaucoup, merci à vous trois
02:03:07de m'avoir accompagné
02:03:09dans quelques instants on se retrouvera
02:03:11avec la haute diffusion
02:03:13de l'interview de Florian Tardif
02:03:15d'Amélie Oudéa
02:03:17je voudrais remercier l'équipe qui m'a entouré
02:03:19pour ma reprise
02:03:21Benjamin Bouchard, Le Fidèle, Sommeil et la Bidi
02:03:23Yael Benhamou évidemment
02:03:25merci à la programmation Louis Lallement
02:03:27merci aux équipes en régie
02:03:29j'ai pas les noms Benjamin, d'habitude j'ai les noms
02:03:31Jérémie à la réalisation
02:03:33Osson peut-être
02:03:35ce sont les vacances
02:03:37Greg Osson
02:03:39et à la vidéo c'était qui ?
02:03:41très bien
02:03:43Bukhar la vidéo, très bien
02:03:45merci d'avoir regardé cette émission
02:03:47sur notre site cnews.fr
02:03:49comme toutes les émissions évidemment
02:03:51tout de suite ça va être 180 minutes
02:03:53à partir de 14h, 180 minutes info
02:03:55avec Mickaël Dos Santos
02:03:57et moi j'aurai le plaisir de revenir
02:03:59pour ma reprise à 17h
02:04:01pour Punchline, bye bye
02:04:03à tout à l'heure évidemment
02:04:05merci à vous mes amis
02:04:07à tout à l'heure, 17h, n'oubliez pas
02:04:11merci de nous accueillir
02:04:13je vous propose de faire un nouveau tour
02:04:15de l'information avec Sommeil à la BD
02:04:17que je re-salue
02:04:19et à la une de l'actualité
02:04:21Amélie Oudéa Castera défend Thomas Jolie
02:04:23ce n'était pas une parodie de la scène
02:04:25mais une fête païenne autour des dieux de l'Olympe
02:04:27et de Dionysos
02:04:29son intention n'était pas de se moquer
02:04:31mais de créer, à marteler la ministre des sports
02:04:33au micro de Florian Tardif ce matin
02:04:35tous les trains circulent normalement ce lundi
02:04:37déclaration de Patrice Vergriette
02:04:39ministre des missionnaires en charge des transports
02:04:41qui assure que sur les 800 000 passagers
02:04:43impactés par les sabotages
02:04:45700 000 ont quand même pu
02:04:47réaliser leur voyage
02:04:49et puis Benyamin Netanyahou
02:04:51en visite sur le site du Golan
02:04:53où une attaque à la roquette a fait 12 morts
02:04:55attaque imputée au Hezbollah libanais
02:04:57et à laquelle Israël promet de riposter
02:04:59avec force, de son côté
02:05:01la communauté internationale craint
02:05:03un embrasement régional en pleine guerre
02:05:05dans la bande de Gaza
02:05:07merci Soumaya, on se retrouve demain
02:05:09vous êtes l'idée au poste j'espère
02:05:11je compte sur vous, évidemment
02:05:13allez vous en parler justement, je vous propose de réécouter
02:05:15la grande interview politique du matin
02:05:17Amélie Oudéa Castera
02:05:19la ministre des sports et l'invité de
02:05:21Florian Tardif
02:05:35Bonjour Amélie Oudéa Castera
02:05:37vous êtes ministre démissionnaire des sports
02:05:39et des jeux olympiques et paralympiques
02:05:41nous venons de l'apprendre grâce à votre
02:05:43collègue du ministère des transports
02:05:45les trains circulent de nouveau normalement
02:05:47sur l'ensemble du territoire
02:05:49est-ce que vous avez de nouveaux éléments concernant l'avancée
02:05:51de l'enquête sur ces sabotages
02:05:53survenus dans la nuit de jeudi à vendredi
02:05:55dernier ? Non, elle se poursuit
02:05:57et on aura je pense
02:05:59assez rapidement l'analyse
02:06:01complète des choses
02:06:03moi vraiment je veux absolument
02:06:05saluer le travail qui a été fait
02:06:07durant ces dernières 48 heures, un travail absolument
02:06:09exemplaire mené par
02:06:11la SNCF, les cheminots, toutes les équipes
02:06:13qui étaient sur le pont sous la houlette de
02:06:15Jean-Pierre Farandou, une réaction absolument
02:06:17exemplaire et je pense qu'on doit être
02:06:19fiers d'eux et les remercier
02:06:21ça va permettre aux vacanciers aussi
02:06:23de pouvoir profiter
02:06:25de leur famille, de leur lieu de vacances
02:06:27Est-ce que vous y avez vu un lien
02:06:29direct ou indirect avec l'organisation des
02:06:31jeux olympiques ? C'était à la veille je le rappelle de la cérémonie
02:06:33d'ouverture. Forcément la concordance des
02:06:35dates elle interpelle mais après c'est vraiment
02:06:37à l'enquête d'établir
02:06:39s'il y a une intention, une intentionnalité
02:06:41ou pas. Ce week-end
02:06:43des policiers ont
02:06:45interpellé des membres
02:06:47de l'association Extinction
02:06:49Rébellion qui souhaitent justement
02:06:51s'en prendre aux jeux olympiques. Est-ce que vous
02:06:53condamnez ce type d'action
02:06:55intitulé parfois par ces derniers « Jeux interdits » ?
02:06:57Oui je les condamne bien sûr
02:06:59parce que
02:07:01moi j'ai eu l'occasion
02:07:03de le dire régulièrement
02:07:05jouer contre les jeux
02:07:07c'est jouer contre la France
02:07:09c'est jouer contre le bonheur
02:07:11du monde entier et jouer
02:07:13contre les athlètes. Donc évidemment
02:07:15ce type de pensée
02:07:17de volonté
02:07:19sont très
02:07:21regrettables
02:07:23Maintenant moi ce que
02:07:25je veux surtout retenir là c'est vraiment
02:07:27l'engouement et la ferveur de
02:07:29tout un pays. Les français sont en train
02:07:31de tomber amoureux de ces jeux olympiques
02:07:33il y a une atmosphère dans
02:07:35chacun des sites des compétitions qui est
02:07:37totalement inédite. Même
02:07:39Thomas Barre nous disait hier mais même lui
02:07:41qui a l'expérience de ça c'est extraordinaire
02:07:43donc
02:07:45c'est ça qui aujourd'hui
02:07:47je pense est en train de se disséminer
02:07:49dans la France entière parce que je n'oublie pas
02:07:51qu'en plus dans tous les territoires il y a de très nombreuses
02:07:53fan zones, plus de 200
02:07:55clubs 2024 qu'on a établis
02:07:57il y a beaucoup d'enfants qui aujourd'hui
02:07:59sont dans des colonies de vacances
02:08:01où justement on met à l'honneur le sport
02:08:03les valeurs de l'olympisme. Ils vivent ça en grand
02:08:05et ça fait vraiment plaisir
02:08:07de sentir cette dynamique
02:08:09Est-ce que sur cette question
02:08:11des français qui soutiennent
02:08:13l'organisation des jeux olympiques vous êtes rassurés
02:08:15quand vous lisez ce sondage
02:08:17plus de 85% des français ont jugé que la cérémonie
02:08:19d'ouverture des JO de Paris
02:08:21était réussie. Elle a été
02:08:23beaucoup critiquée
02:08:25Elle a été un petit peu critiquée
02:08:27c'est bien normal
02:08:29C'est normal selon vous oui
02:08:31L'enquête d'opinion en effet qui est
02:08:33postérieure à cette cérémonie d'ouverture
02:08:35elle est absolument formidable
02:08:37vous l'avez dit
02:08:3985% qui considèrent que c'était une cérémonie
02:08:41réussie
02:08:4380% des personnes interrogées
02:08:45qui sont maintenant optimistes sur la réussite
02:08:47des jeux
02:08:49plus de 75% qui considèrent
02:08:51que tout ça a donné une image
02:08:53à présent très positive de notre pays
02:08:55c'est formidable
02:08:57et je crois qu'on a tous éprouvé
02:08:59un sentiment d'immense fierté
02:09:01c'était un moment
02:09:03d'art
02:09:05c'était un moment de créativité
02:09:07c'était un moment d'audace
02:09:09et c'était un moment où
02:09:11toutes les dimensions
02:09:13de la grandeur de notre pays
02:09:15de ce qu'il a de meilleur à offrir
02:09:17à montrer au monde a pu être mis
02:09:19en avant
02:09:21est-ce que certaines scènes aient pu choquer ?
02:09:23est-ce que vous dites ce matin
02:09:25sur Europe 1 et CNews
02:09:27que c'est aussi la volonté
02:09:29de l'art de pouvoir interpeller
02:09:31parfois, quitte à choquer
02:09:33également ?
02:09:35Justement c'est tout sauf la volonté du directeur artistique
02:09:37qui s'est beaucoup expliqué
02:09:39autour de tout ça, qui a vraiment fait la pédagogie
02:09:41il a rappelé que
02:09:43ce moment
02:09:45ne correspondait pas
02:09:47du tout à une parodie
02:09:49de la scène
02:09:51mais au contraire à une fête païenne
02:09:53autour des dieux de l'Olympe
02:09:55de Dionysos
02:09:57l'intention est celle-ci
02:09:59après, chacun peut y voir ce qu'il veut
02:10:01mais ce qui compte, et là pour le coup
02:10:03il n'y en a qu'une, c'est l'intention
02:10:05du directeur artistique
02:10:07il a été très clair, encore une fois très pédagogue
02:10:09là-dessus, tout en ayant
02:10:11beaucoup d'humilité, beaucoup d'empathie
02:10:13en disant que si des personnes
02:10:15s'étaient senties offensées
02:10:17par ce qu'il ou elle avait vu
02:10:19il en était bien entendu désolé
02:10:21mais encore une fois, c'est très important
02:10:23de souligner que son intention
02:10:25n'était en rien
02:10:27de s'attaquer ou de se moquer
02:10:29de quelque religion que ce soit
02:10:31et donc c'est de la créativité
02:10:33c'est une mise en perspective
02:10:35mais qui était profondément
02:10:37respectueuse dans son intention
02:10:39Sur le sport, la France est ce matin
02:10:41quatrième au classement général
02:10:43avec trois médailles d'or, trois d'argent et deux
02:10:45de bronze, vous maintenez l'objectif initial
02:10:47de figurer à la fin de ces jeux
02:10:49dans le top 5 ?
02:10:51Avec une cinquantaine de médailles ?
02:10:53Moi je ne raisonne jamais
02:10:55en nombre absolu, parce que le sport
02:10:57c'est du relatif
02:10:59et c'est hyper important, parce que quand on regarde l'histoire récente
02:11:01notre record en nombre
02:11:03absolu de médailles c'était à Pékin
02:11:05on en a eu je crois 43, quelque chose
02:11:07comme ça, mais on était dixième
02:11:09alors qu'à Atlanta
02:11:11on en a eu beaucoup moins, peut-être 36
02:11:1337 je crois, et c'est là
02:11:15qu'on a été numéro 5, donc ce qui compte
02:11:17vous voyez c'est vraiment pas un nombre absolu
02:11:19c'est en relatif comment on est par rapport
02:11:21aux autres, et pour l'instant avec ces deux
02:11:23premières journées d'attribution de médailles
02:11:25qui ont été très positives pour notre pays
02:11:27on est quatrième au tableau des médailles
02:11:29donc il faut continuer
02:11:31aller chercher toutes nos zones d'excellence
02:11:33il y a parfois des petites déceptions
02:11:35aussi il y aura
02:11:37des grandes surprises, il y en a toujours dans les jeux
02:11:39certaines seront pour nos tricolores
02:11:41Vous avez évoqué les victoires d'Antoine Dupont
02:11:43de Léon Marchand qui nous a tous étonnés
02:11:45bien évidemment hier, de Pauline Ferrand
02:11:47Et lui puisqu'étonné, parce qu'on s'attendait
02:11:49à avoir quelque chose de féminin
02:11:51Il est vrai, vous faites bien de me reprendre
02:11:53de Pauline Ferrand Prévost
02:11:55est-ce que vous estimez que cela peut susciter
02:11:57des vocations, et est-ce que cela
02:11:59permet de retrouver une certaine fierté nationale
02:12:01ça avait été le terme qui avait été employé
02:12:03il y a quelques mois par le président de la République
02:12:05Je le crois profondément, de toute façon on l'a vu déjà
02:12:07dès vendredi soir avec la cérémonie d'ouverture
02:12:09
02:12:11il y avait une fierté d'être français
02:12:13et dans toutes les dimensions du panache
02:12:15à la française
02:12:17et oui, quand on voit
02:12:19ces deux journées de compétition, quand on voit
02:12:21ce moment absolument exceptionnel
02:12:23de sport avec Léon Marchand à l'Arena La Défense
02:12:25hier
02:12:29et Pauline Ferrand Prévost
02:12:31c'était beaucoup d'émotions, vous savez c'est une immense
02:12:33championne, elle a gagné je crois 5 titres
02:12:35de championne du monde, réussit tout
02:12:37et en plus avec une polyvalence
02:12:39éblouissante dans toutes les disciplines du cyclisme
02:12:41elle avait jamais réussi
02:12:43à briller au jeu
02:12:45et là, à cette tentative
02:12:47à 31 ans, elle y va
02:12:49elle y arrive, avec
02:12:51elle l'exprimait en sortie de l'épreuve
02:12:53c'était absolument génial, elle disait
02:12:55j'étais tellement concentrée, j'étais tellement préparée
02:12:57j'étais tellement engagée, je me sentais comme un robot
02:12:59c'était impossible que cette victoire
02:13:01m'échappe, et elle finit tellement
02:13:03loin devant, c'est
02:13:05extraordinaire
02:13:07c'est les valeurs du sport, c'est
02:13:09ce goût du dépassement
02:13:11c'est cette capacité à la fois à être
02:13:13totalement rivée
02:13:15tendue vers l'excellence
02:13:17pour le jour J, quand ça
02:13:19se dénoue de cette manière
02:13:21c'est juste magnifique
02:13:23c'est la récompense du talent et de l'effort
02:13:25mélangés, et c'est une source en effet
02:13:27d'inspiration pour notre
02:13:29jeunesse, pour les nouvelles générations, je suis
02:13:31certaine que tout ça va évidemment
02:13:33susciter des vocations, et on est prêt
02:13:35pour accueillir les jeunes
02:13:37de notre pays, les familles
02:13:39on s'est préparé en ce sens, moi j'ai
02:13:41demandé à toutes les fédérations de concevoir
02:13:43des plans pour que l'accueil
02:13:45nous permette justement d'avoir de nouveaux
02:13:47flux de licenciés, et je suis
02:13:49sûre que ça nous promet de très belles perspectives
02:13:51pour la place du sport en France. Et on sent
02:13:53l'émotion de l'ancienne athlète que vous êtes
02:13:55tout au long du week-end nous avons vu Emmanuel Macron
02:13:57se démultiplier pour pouvoir
02:13:59s'afficher disons-le, aux côtés des
02:14:01des médaillés olympiques. Pas s'afficher, vivre ça
02:14:03vivre ça.
02:14:05On a la chance d'avoir... Il parlait lui-même de trêve
02:14:07olympique, est-ce qu'il respecte cette trêve
02:14:09olympique, cette trêve politique également ?
02:14:11Vous l'avez vu la semaine dernière par exemple
02:14:13dans un rôle, on va dire
02:14:15beaucoup plus classique de chef d'Etat
02:14:17dans ce sommet qu'il a organisé
02:14:19avec Thomas Barre autour de la
02:14:21contribution du sport aux objectifs
02:14:23du développement durable, en
02:14:25levant plus de 10 milliards
02:14:27de financement pour la place
02:14:29du sport. Donc c'est quelqu'un qui est
02:14:31absolument convaincu depuis toujours
02:14:33de l'importance du sport
02:14:35de ses bienfaits, de ses rapports.
02:14:37Il n'y a pas de récupération politique ? Au contraire
02:14:39il a oeuvré pour tout ça depuis le premier
02:14:41jour de la candidature, il a oeuvré
02:14:43pour la place du sport en France, il a
02:14:45oeuvré pour mobiliser, je suis bien placée pour vous le dire
02:14:47des moyens totalement inédits
02:14:49pour nos sportifs et aujourd'hui il a une authentique
02:14:51joie et bonheur de suivre
02:14:53ça. C'est un passionné absolu
02:14:55je veux dire, lecteur de l'équipe. Donc Emmanuel Macron
02:14:57le supporter qui se rend à ces
02:14:59différentes compétitions. Le supporter, l'orchestrateur
02:15:01le battant et qui porte
02:15:03aussi dans le monde entier, y compris sur le
02:15:05plan diplomatique, l'importance
02:15:07de sociétés au pluriel
02:15:09qui mettent le sport davantage
02:15:11en leur cœur.
02:15:13Voilà, il est sur toute cette gamme là
02:15:15et il l'est d'une manière
02:15:19moi je pense qu'on a de la chance d'avoir un chef de l'État
02:15:21qui aime à ce point le sport
02:15:23et vous savez les sportifs le savent, les sportifs
02:15:25l'ont vu depuis des années
02:15:27aller à leurs rencontres
02:15:29suivre passionnément tous ses
02:15:31résultats, dans les bons, dans les moins bons
02:15:33moments, avec
02:15:35l'état d'esprit qui correspond
02:15:37à ce qu'on veut, c'est-à-dire de se dire
02:15:39que notre exigence
02:15:41c'est de faire absolument tout
02:15:43ce qu'on peut et après le résultat. Parfois il est
02:15:45formidable, parfois il sera moins bon
02:15:47mais on sera toujours aux côtés de nos athlètes.
02:15:49Quel sera l'héritage de ces Jeux Olympiques ?
02:15:51Emmanuel Macron estimait que ces Jeux
02:15:53pourraient changer la vie
02:15:55des Français. Pourquoi ? En quoi ?
02:15:57C'est d'abord une transformation
02:15:59absolument extraordinaire de la Seine-Saint-Denis
02:16:01qui a bénéficié
02:16:03de près de 80%
02:16:05des investissements publics
02:16:07avec la création du village des athlètes
02:16:09du village des médias qui demain
02:16:11permettra d'avoir 4000 logements
02:16:13donc 40% de logements sociaux
02:16:15aux meilleurs standards environnementaux
02:16:17des résidences étudiantes, des commerces
02:16:19des services, un commissariat
02:16:21qui est maintenant nouvellement implanté
02:16:23là-bas. C'est toute une série
02:16:25de ponts, de franchissements urbains
02:16:27qui ont permis complètement de recoudre ce territoire
02:16:29qui était très fragmenté. Donc en termes
02:16:31d'aménagement de la Seine-Saint-Denis
02:16:33c'est absolument extraordinaire. Les élus
02:16:35de la Seine-Saint-Denis en sont profondément
02:16:37heureux. C'est
02:16:39sans précédent ce qui se passe.
02:16:41Il y a aussi des enjeux
02:16:43autour de la bénéabilité de la Seine
02:16:45et de la Marne. On va sans doute
02:16:47en parler, j'imagine que vous avez des questions
02:16:49sur l'épreuve de triathlon, mais en
02:16:51héritage, en 2025, il y aura
02:16:53une bénéabilité pour l'ensemble
02:16:55des visiteurs, l'ensemble
02:16:57des franciliens, des parisiens
02:16:59et dans un moment de réchauffement climatique
02:17:01renoué comme ça
02:17:03avec en plus la biodiversité du fleuve
02:17:05vous savez qu'il y a quelques années il n'y avait plus que 3 espèces de poissons
02:17:07on en a près de 40 maintenant. Donc on est
02:17:09en train de rétablir les équilibres
02:17:11les équilibres
02:17:13biologiques
02:17:15de biodiversité de la Seine
02:17:17en ayant éliminé 75%
02:17:19de la pollution bactériologique
02:17:21de ce fleuve. C'est incroyable
02:17:23et ce n'est pas que pour la Seine en plus
02:17:25c'est aussi pour la Marne.
02:17:27Et puis il y a d'autres éléments d'héritage
02:17:29cette nation sportive
02:17:31la place du sport à l'école
02:17:33On va en parler dans un instant
02:17:35peut-être l'absus révélateur de votre part
02:17:37J'insiste, la qualité des services
02:17:39que nous avons mis au point
02:17:41pour les personnes en situation de handicap
02:17:43de manière à leur permettre dans les transports
02:17:45dans les hébergements, dans les sites de compétition
02:17:47dans les équipements sportifs
02:17:49d'avoir quelque chose qui soit plus digne
02:17:51de leur situation.
02:17:53Sur la bénéabilité de la Seine
02:17:55il y a ces entraînements de triathlon qui ont été
02:17:57annulés. Est-ce que vous pouvez nous assurer
02:17:59ce matin que les épreuves auront bien lieu
02:18:01aux dates qui avaient été
02:18:03initialement fixées ?
02:18:05On est absolument
02:18:07serein sur tout ça et on avait toujours été
02:18:09extrêmement transparent
02:18:11sur le fait qu'ayant accompli
02:18:13100% et réussi
02:18:15100% de notre plan d'action, le seul
02:18:17élément qui n'était aujourd'hui pas
02:18:19maîtrisable, c'était un aléa
02:18:21climatique avec des pluies
02:18:23extrêmement abondantes de manière
02:18:25longue. Bon, c'est
02:18:27exactement ce qui s'est produit vendredi soir
02:18:29et samedi, mais on a toujours dit
02:18:31en même temps qu'on saurait faire face
02:18:33y compris à ces types de scénarios adverses
02:18:35extrêmes, avec
02:18:37simplement un petit délai
02:18:39pour que la résilience
02:18:41et l'efficacité
02:18:43des infrastructures mises en place
02:18:45de tout le plan qu'on a conduit
02:18:47puissent aller à son plein effet.
02:18:49Donc, ça va prendre encore quelques
02:18:51heures d'ajustement. Moi,
02:18:53j'ai confiance dans le fait qu'on pourra être
02:18:55au rendez-vous demain pour l'épreuve de
02:18:57triathlon masculin. Si jamais
02:18:59on ne devait pas l'être, de toute façon, on a
02:19:01prévu, et ça aussi on l'avait toujours dit,
02:19:03des journées de contingence qui nous
02:19:05permettront d'envisager des solutions
02:19:07alternatives, mais encore une fois, pour l'instant, on reste absolument
02:19:09au plan central. On est dans les délais
02:19:11qui nous permettent d'avoir de l'optimisme. On a une belle
02:19:13météo aujourd'hui qui va aussi nous aider.
02:19:15Donc, en tout cas, on sera au rendez-vous.
02:19:17Pas d'inquiétude sur la tenue de ces épreuves
02:19:19de triathlon et de natation marathon
02:19:21dans la Seine.
02:19:23Vous êtes ministre
02:19:25démissionnaire, je le disais au tout début de cet
02:19:27entretien. Est-ce que vous avez réfléchi à ce que vous
02:19:29ferez après la
02:19:31nomination du nouveau Premier ministre qui pourrait
02:19:33intervenir à la fin de ces Jeux olympiques ?
02:19:35Est-ce que vous pourriez accepter
02:19:37de rester dans un
02:19:39nouveau gouvernement qui serait potentiellement
02:19:41dont un élu
02:19:43de droite ou autre serait
02:19:45potentiellement à la tête de ce dernier ?
02:19:47Vous savez, je suis
02:19:49vraiment match après match,
02:19:51compète après compète. Je ne sais
02:19:53même pas ce que je fais demain. Je suis rivée
02:19:55sur le programme, là, des cinq
02:19:57épreuves. Demain, on conçoit un nouveau programme
02:19:59pour s'adapter aux différents sites.
02:20:01Le but, là, pour moi, c'est d'être sur ce
02:20:03qu'on appelle le field of play, sur le terrain de jeu
02:20:05avec nos athlètes, de continuer à les
02:20:07soutenir dans les formidables moments,
02:20:09dans les épreuves. Certains se sont
02:20:11blessés, certains ont eu des déceptions.
02:20:13Je suis auprès d'eux, on échange avec
02:20:15les coachs, avec les sélectionneurs,
02:20:17avec les présidents de fédérations. Pour l'instant, mon obsession,
02:20:19c'est ça. Il y a un feu olympique
02:20:21qui nous prend au trip
02:20:23qui est là et c'est impossible pour moi de penser
02:20:25à quoi que ce soit d'autre. Mais si on vous sollicite,
02:20:27est-ce que vous pourriez dire oui ? Honnêtement, on verra.
02:20:29Ça dépendra
02:20:31du Premier ministre, peut-être ? Pour l'instant,
02:20:33objectif sur notre top 5, objectif
02:20:35sur une organisation
02:20:37impeccable, aussi
02:20:39irréprochable que possible, jusqu'au bout,
02:20:41jour après jour, heure après heure.
02:20:43Et je veux vraiment saluer l'ensemble
02:20:45des équipes qui sont sur le pont, sur toutes les
02:20:47dimensions. La sécurité, les transports,
02:20:49nos bénévoles qui font un travail extraordinaire
02:20:51pour accueillir, pour fluidifier
02:20:53les flux et tout ça.
02:20:55Toutes les équipes, les services de l'État, le comité
02:20:57d'organisation, les élus qui sont
02:20:59engagés avec leurs équipes, des différents
02:21:01niveaux de collectivité. C'est un travail
02:21:03extraordinaire, avec le mouvement sportif
02:21:05et puis nos athlètes au centre de la scène.
02:21:07Moi, je veux me dire
02:21:09au français, mais profitons-en, continuons
02:21:11à nous régaler. On veut encore
02:21:13plein, plein de Marseillaise.
02:21:15Merci beaucoup Amélie Houdet-Acastérat, ministre
02:21:17démissionnaire des sports et des Jeux olympiques et paralympiques.
02:21:19Merci à vous. Lors de votre grande
02:21:21interview sur CNews Europe 1.
02:21:23...
02:21:25...
02:21:27...
02:21:29A la une
02:21:31de l'actualité, l'enquête sur le
02:21:33sabotage massif à la SNCF avance
02:21:35et c'est la piste de l'ultra-gauche
02:21:37qui est privilégiée. Le point sur les
02:21:39derniers éléments avec Maëlle Eschevalier.
02:21:41L'enquête avance
02:21:43à la SNCF.
02:21:45Un militant d'ultra-gauche a été interpellé
02:21:47ce dimanche sur un site ferroviaire.
02:21:49L'homme avait dans son véhicule des clés d'accès
02:21:51à des locaux techniques de la SNCF
02:21:53et des pinces coupantes ainsi que de la
02:21:55littérature en lien avec l'ultra-gauche.
02:21:57C'est le mode traditionnel d'action
02:21:59de l'ultra-gauche, on l'a vu précédemment.
02:22:01Nous avons identifié un certain
02:22:03nombre de profils de personnes qui auraient pu
02:22:05commettre ces sabotages très
02:22:07volontaires, très ciblés aussi.
02:22:09Sans doute avec des renseignements de la part
02:22:11de ceux qui ont saboté. Une action qui serait
02:22:13donc exécutée par des membres de l'ultra-gauche
02:22:15aidés par des salariés de la SNCF.
02:22:17Samedi dernier, 45 militants d'extinction
02:22:19rébellion ont été interpellés par
02:22:21des policiers de la BRAVEM, soupçonnés
02:22:23de vouloir perturber les Jeux olympiques.
02:22:25Ils ont été placés en garde à vue.
02:22:27Le sabotage survenu le jour de l'ouverture
02:22:29de cette compétition ne sera probablement
02:22:31pas le seul durant cette période, selon les experts.
02:22:33Cette menace-là,
02:22:35elle est crédible. Elle était attendue
02:22:37depuis des mois. D'ailleurs, nous-mêmes, nous
02:22:39l'avions anticipé dans un scénario que
02:22:41nous avions réalisé. Ce qui est inquiétant, c'est
02:22:43qu'en fait, on parle d'écologistes
02:22:45radicaux français, mais qui
02:22:47recevraient le renfort d'écologistes radicaux
02:22:49venus de Grande-Bretagne, des gens de
02:22:51Just Oil et d'Allemagne.
02:22:53L'homme interpellé ce dimanche a été
02:22:55placé en garde à vue à Rouen.
02:22:57Et grâce à la mobilisation
02:22:59des cheminots, tous les trains
02:23:01circulent normalement ce lundi.
02:23:03Déclaration de Patrice Vergriette,
02:23:05ministre démissionnaire en charge des transports,
02:23:07qui assure que sur les
02:23:09800 000 passagers impactés par les
02:23:11sabotages, 700 000 ont quand même
02:23:13pu réaliser leur voyage. Alors, y a-t-il
02:23:15vraiment du mieux ? Les réponses
02:23:17de ces quelques voyageurs. Garmon Parnasse
02:23:19au micro de Mathilde Ibanez. Écoutez.
02:23:21On se sent bien, on se sent à l'aise
02:23:23avec la facilité de
02:23:25se déplacer partout en France. Franchement,
02:23:27c'est super. Il faudrait remercier
02:23:29tous ces cheminots qui ont fait un boulot de fourmis.
02:23:31Ils ont bien bossé les agents de la SNCF.
02:23:33Ça a dû être
02:23:35une sacrée pagaille quand même pour eux.
02:23:37C'est quand même beaucoup plus simple de savoir qu'ils vont arriver en temps
02:23:39et en heure. Après, c'est vrai que
02:23:41oui, je sais qu'il y a eu des gens qui ont
02:23:43été perturbés pendant plusieurs heures, ça les
02:23:45pauvre, mais... Donc, voilà.
02:23:47Après, ça a réparé. L'équipe de la
02:23:49SNCF a été très efficace pour le coup.
02:23:51Ces mecs-là, ils ont beaucoup travaillé.
02:23:53Moi, je les ai dit merci. Grâce à eux, on a retrouvé
02:23:55la mobilité, on a retrouvé le sourire.
02:23:57On passe à présent au JO
02:23:59avec cette nouvelle annulation de
02:24:01l'entraînement de triathlon qui devait
02:24:03se tenir ce matin pour cause
02:24:05de mauvaise qualité de l'eau. Les pluies tombées
02:24:07vendredi et samedi ont pollué la Seine.
02:24:09Toutefois, les organisateurs se disent
02:24:11confiants sur la tenue des épreuves
02:24:13demain et mercredi, tout comme
02:24:15la ministre des missionnaires des sports qui était sur
02:24:17notre antenne ce matin. Écoutez.
02:24:19Ayant accompli 100%
02:24:21et réussi 100% notre plan d'action,
02:24:23le seul élément qui n'était
02:24:25aujourd'hui pas maîtrisable,
02:24:27c'était un aléa climatique
02:24:29avec des pluies extrêmement
02:24:31abondantes de manière longue.
02:24:33C'est exactement ce qui s'est produit
02:24:35vendredi soir et samedi,
02:24:37mais on a toujours dit en même temps qu'on saurait
02:24:39faire face, y compris à ces types
02:24:41de scénarios adverses extrêmes,
02:24:43avec simplement un petit
02:24:45délai. En tout cas,
02:24:47on sera au rendez-vous, pas d'inquiétude
02:24:49sur la tenue de ces épreuves de triathlon
02:24:51et de natation marathon dans la Seine.
02:24:55Neuvième médaille pour la France,
02:24:57on l'a appris il y a quelques minutes.
02:24:59On vient tout juste de décrocher la médaille
02:25:01d'argent au concours complet
02:25:03d'équitation. Et puis on termine
02:25:05ce journal avec cette vague de chaleur
02:25:07qui se poursuit dans le sud de la France.
02:25:0939 départements placés
02:25:11en vigilance orange, comme vous pouvez le voir
02:25:13sur cette carte. 40 degrés
02:25:15attendus par endroit. Il s'agit d'ailleurs
02:25:17de la journée la plus chaude de l'épisode
02:25:19caniculaire commencé ce dimanche,
02:25:21prévient Météo France.
02:25:23Voilà pour l'essentiel de l'actualité.
02:25:25Tout de suite, vous retrouvez 180 minutes
02:25:27d'info.

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