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Le député PS-NFP Arthur Delaporte réagit à la relation entre LFI et PS : «Nous sommes restés fermes et constants sur nos valeurs et sur le camp auquel nous appartenons. (...) Si la gauche n'est pas unie, elle perd.»

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Transcription
00:00Moi, ce que je dis à Amine, c'est que quand il a quitté le Parti socialiste,
00:03on était 30 députés, aujourd'hui, on est 66.
00:07On nous prédisait une disparition certaine,
00:11on nous promettait la facialisation à je ne sais qui,
00:14et aujourd'hui, nous sommes toujours une force à la fois indépendante
00:19et je crois que nous avons trouvé une centralité dans la vie politique.
00:22Ça, c'est le premier point.
00:23Donc, je sais que ceci n'a été possible que parce que nous sommes restés fermes
00:27à la fois sur nos valeurs, mais aussi sur le camp auquel nous appartenons.
00:31Ce camp, c'est celui de la gauche.
00:32Et pourquoi est-ce qu'on a fait une alliance avec toute la gauche
00:36lors des dernières élections ?
00:37C'est parce que Amine, quand je l'ai connue,
00:40s'engageait avec moi dans un club, un think-tank,
00:43qui luttait contre la droitisation des esprits,
00:46contre la fachosphère, contre notamment l'extrême droite.
00:51On a même réfléchi ensemble à la lutte contre l'ERN,
00:56la déconstruction des idées xénophobes et de l'extrême droite.
00:59Et donc, tout ceci nous a conduit évidemment à nous unir face à la menace
01:05de l'arrivée de députés majoritaires à l'Assemblée nationale,
01:09issues du Rassemblement national.
01:10C'est aussi pour ça, parce que sinon, on ne serait pas 66,
01:13François Hollande ne serait pas député,
01:15et probablement beaucoup d'autres collègues non plus.
01:18Parce que si la gauche n'est pas unie, elle perd et elle donne la voix
01:22à ceux qui défendent les idées réactionnaires et rances
01:24que Amine combattait avec moi à l'époque.
01:26Sous-titrage Société Radio-Canada

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