David Belliard "Ce n'était pas l'intention à Thomas Jolly de choquer pour la Cène"
Avec David Belliard, maire adjoint de Paris écologiste chargé de la transformation de l’espace public et des mobilités
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##LE_TOUR_DE_FRANCE_DES_NOUVEAUX_DEPUTES-2024-07-29##
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00:005 Sud Radio, parlons vrai. Mon invité ce matin, c'est David Béliard, écologiste, maire adjoint de Paris, en charge de la transformation de l'espace public et des mobilités.
00:07David Béliard, bonjour.
00:08Bonjour.
00:09Et merci d'être avec nous ce matin. La cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, sous le feu des critiques, la polémique se concentre sur une scène, une image en particulier,
00:17le banquet de Drag Queens avec un Philippe Catherine presque nu. Est-ce que vous comprenez que cette séquence est plus blessée, plus choquée ?
00:26Alors, d'abord, j'ai trouvé, pour tout vous dire, la cérémonie assez exceptionnelle. Elle était fantastique, elle était engagée, elle montrait une France qui était une France métissée, diverse.
00:36J'ai même envie de vous dire subtile dans ses différences. Il y avait quelque chose de joyeux aussi dans cette cérémonie. Alors moi, je n'attendais pas grand-chose.
00:45J'ai regardé la cérémonie parce que c'est des moments de communion qui sont extrêmement importants. Et j'ai envie de vous dire que j'ai été à plusieurs reprises scotché par ce que j'ai pu voir.
00:54Et Thomas Joly a fait un travail qui était un travail formidable de réinvention et de réinterprétation de certains moments de l'histoire ou en tout cas de référents culturels, symboliques.
01:04Il s'est expliqué sur cette scène où il n'y a pas de références chrétiennes. C'était le festin des dieux de l'Olympe.
01:16On voit bien que tout ça est quand même pour beaucoup un prétexte, la question du blasphème ou en tout cas de l'ironie sur une image qui est une image effectivement connue chrétienne,
01:28qui fait référence d'ailleurs à un tableau extrêmement connu de Léonard de Vinci.
01:31Il y avait une ambiguïté quand même un petit peu entre ces deux tableaux, non ?
01:34Je ne pense pas qu'il y ait d'ambiguïté. Tout ça, je pense que pour beaucoup, j'entends la sincérité aussi de certaines personnes qui peuvent être choquées.
01:41Pour beaucoup, je trouve que tout ça est un prétexte et notamment sur tous les tweets ou toutes les attaques de l'extrême droite que j'ai pu voir sur les réseaux sociaux.
01:50À partir du moment où il n'y a pas de références qui sont des références religieuses, on voit bien quel est le problème.
01:57Le problème, c'est que cette scène justement, ce tableau comme l'a expliqué Thomas Joly, il représente quoi ?
02:05Il représente des personnes queers, il représente des personnes LGBT, il représente des femmes aussi qui sont des femmes puissantes puisque c'est une femme qui est au centre du tableau.
02:13Donc on voit bien que cette représentation aussi de la société d'une certaine manière, mais qui est aussi la société française, elle dérange.
02:20Elle dérange quelle que soit d'ailleurs la référence, quel que soit d'ailleurs le côté soi-disant ou peut-être religieux.
02:30On voit que le fond de l'affaire, c'est qu'une partie, et notamment de l'extrême droite, une partie de minoritaires...
02:39Pas que, Jean-Luc Mélenchon a été critique aussi, Elon Musk aussi qui part d'un passage extrêmement respectueux envers les chrétiens.
02:45Pardon, mais Elon Musk, on sait quelles sont ses obédiences politiques.
02:49On sait qu'il soutient aujourd'hui Trump, 45 millions de dollars qu'il a donnés pour sa campagne électorale.
02:57Donc on voit bien que tout ça est porté par des mouvements qui sont des mouvements réactionnaires, minoritaires, je le dis, minoritaires.
03:03Lorsqu'on voit les sondages qu'ont fait le CIO sur qu'est-ce que vous avez pensé de la cérémonie,
03:08on voit qu'il y a plus de 85%, je crois, des Français et des Françaises qui ont apprécié cette cérémonie,
03:13et plus de 70% de gens à l'international qui ont trouvé cette cérémonie formidable.
03:19Donc en fait on voit bien qu'il y a une minorité de gens qui ne sont pas d'accord ou qui sont irrités, agacés par une certaine vision de la société
03:27qui met les femmes en avant, qui met les minorités, quelles qu'elles soient d'ailleurs, les personnes racisées, les LGBT, les personnes queers, bref.
03:34Toute cette société de la diversité, toute cette société de la différence, et aussi une société qui est joyeuse, insupporte une minorité de personnes, et en particulier l'extrême droite.
03:44Moi je trouve que ce débat-là, on trouve comme prétexte la question pseudo blasphématoire à partir d'un tableau d'aspiration en tout cas chrétienne,
03:59en tout cas qui représente quelque chose de chrétien, mais en vérité on voit bien qu'ici il y a une confrontation de vision de la société,
04:07une vision de la société très profonde, très forte, qu'on a vu d'ailleurs ces dernières semaines avec les élections législatives,
04:14qu'on va continuer à voir, et moi je suis très heureux que pour une fois, eh bien pour une fois, devant des centaines de millions de personnes,
04:23on ait montré la France aussi telle qu'elle est, c'est-à-dire une France qui est métissée, qui est une France où les femmes sont extrêmement présentes,
04:30qui est une France aussi où toutes les minorités peuvent s'exprimer.
04:33Moi j'ai été très fier de cette cérémonie, et je viens le dire ici, et vous connaissez ma position sur les Jeux Olympiques,
04:39qui a été extrêmement critique, et pourtant cette cérémonie-là, elle a montré une belle France.
04:45La France des territoires, la France rurale, est-ce qu'elle a été oubliée dans cette cérémonie que certains dénoncent comme parisianiste d'une certaine manière ?
04:52Vous savez la France des territoires, je viens de Haute-Saône, je viens de la campagne, j'ai vécu là-bas, ma famille est encore là-bas,
04:59et j'ai comme beaucoup de parisiens cette double culture d'une certaine manière, qui est à la fois une culture urbaine et une culture extrêmement rurale.
05:05La France des territoires, la France rurale, elle n'est pas celle qu'on veut bien nous faire croire.
05:10Bien sûr qu'il y a une différence, évidemment, mais la France des territoires, il y a des personnes, des couples gays, des couples lesbiennes qui vivent dans des petits villages.
05:19La France des territoires, c'est une France aussi qui est une France solidaire, c'est une France qui aime aussi la diversité.
05:25Bien sûr qu'il y a aujourd'hui un certain nombre de sujets auxquels il faut répondre, de crainte, et je le vois, je viens encore une fois d'un département qui a mis,
05:37ces deux circonscriptions de la Haute-Saône ont placé le RN en tête, et ce sont deux députés RN, donc je vois bien qu'il y a un sujet.
05:45Mais par contre, je suis contre la caricature qui est faite de cette France des territoires.
05:49La France des territoires, elle a été autant représentée dans cette cérémonie, et d'ailleurs, je constate que quand 88% des Françaises et des Français trouvent que cette cérémonie était positive,
05:59j'imagine que ce n'est pas que la France des villes, parce que ce n'était pas son intention, parce que son intention n'était pas de choquer,
06:10et d'ailleurs, je lui reconnais, je lui fais ce crédit de ne pas avoir voulu choquer, parce que c'est une cérémonie qui se voulait rassembleuse.
06:19Je pense simplement qu'au-delà de quelques personnes qui peuvent avoir des critiques très sincères de tout ça, et je l'entends, il faut l'entendre,
06:27je pense que tout ça a été quand même profondément instrumentalisé par l'extrême droite, par le Rassemblement National, notamment sur les réseaux sociaux,
06:35alors qu'elle ne reflète qu'une infime minorité de la population, beaucoup de gens, et une grande majorité de nos concitoyens et concitoyennes,
06:43se sont retrouvés dans cette cérémonie, il y a des séquences qu'on aime, des séquences qu'on aime moins...
06:48Quelle séquence vous avez préférée vous-même dans cette cérémonie d'ouverture ?
06:52Ça c'est la vie, j'aurais envie de vous dire Céline Dion, regardez, quelque chose de très fédérateur évidemment, puisque Céline Dion c'est quand même un peu un de nos monuments culturels, j'ai envie de vous dire.
07:02Non, il y a beaucoup de séquences que j'ai appréciées, la séquence de Marie-Antoinette qui fait énormément débat, mais peut-être...
07:11Décapité, alors qu'on avait des têtes couronnées dans les tribunaux officiels.
07:15Oui, mais c'est aussi l'histoire de la France, vous savez, cette histoire-là qui peut être aussi une histoire sanglante, c'est aussi l'histoire des droits humains,
07:22c'est aussi l'histoire de la conquête de la liberté, c'est aussi l'histoire de l'arrivée de la République et de la fin de la monarchie,
07:31et cette histoire-là, elle doit être racontée, moi ça ne m'étonne pas encore une fois qu'un certain nombre de personnes ou peut-être de pays ont pu être choqués,
07:40parce que ça raconte aussi l'histoire de la liberté, et pour reprendre peut-être une image, qui est une image un petit peu plus poétique ou fédératrice,
07:47évidemment ce cavalier sur l'eau, cette cavalière sur l'eau, avec d'ailleurs de l'artisanat nantais,
07:55on voit bien qu'il y a quelque chose de magique là-dedans, dans cette image-là, et je crois que cette image-là, elle peut tous et toutes nous rassembler.
08:03Un mot sur la vasque olympique, son créateur appelle à la laisser, demande à la laisser dans les jardins des Tuileries après les Jeux olympiques,
08:09est-ce que vous y êtes favorable à titre personnel ?
08:11Alors d'abord j'ai vu qu'il y avait beaucoup de monde qui demandait à ce que cette vasque soit pérenne,
08:17moi vous savez, encore une fois, je pense qu'il faut garder des Jeux olympiques, quels que soient les événements, les choses qui sont les plus positives,
08:24il faut les pérenniser comme on dit, on va le faire avec les pistes cyclables, c'est moins joli mais c'est aussi très utile,
08:30et donc on va le faire avec un certain nombre de choses.
08:34Cette vasque-là, moi j'ai vu, j'ai découvert comme tout à chacun et toute à chacune lors de la cérémonie,
08:41je trouve ça très très beau, je trouve ça très poétique, je trouve ça magique d'ailleurs,
08:46et donc à titre personnel, j'y suis évidemment très favorable à ce qu'on puisse trouver une place à cette vasque dans le paysage parisien,
08:55maintenant, mais la décision, elle ne m'appartient pas,
08:58et je pense que nous aurons, j'imagine, à la rentrée, beaucoup de discussions et de débats sur ce sujet,
09:05mais gardons des événements, et de ce type d'événements, pérennisons ce qui est beau, ce qui est utile,
09:12et ça, je crois que ça en fait partie, d'ailleurs ça a été très vite approprié, je l'ai vu par les gens,
09:18hier, il y avait encore beaucoup de monde pour cette levée.
09:21En triathlon, premier entraînement dans la scène prévu hier, annulé, la question de la qualité de l'eau, forcément,
09:28vous restez confiant tout de même pour le début des épreuves ?
09:31Moi j'écoute ce que disent les organisateurs et les organisatrices,
09:35effectivement on va arriver dans un pic de chaleur, plus sec, donc la qualité de l'eau devrait s'améliorer,
09:42c'est ce que nous dit aujourd'hui l'organisation, donc je n'ai pas de raison de ne pas les croire,
09:48j'espère que ça va pouvoir se faire, j'aurais juste quand même dire, un des éléments,
09:52je parlais des éléments en tout cas importants de tout ça, la question de la reconquête de la Seine,
09:571,4 milliard d'euros pour rendre la Seine baignable, mais plus globalement, au-delà des jeux,
10:02la question du fait que les grandes villes, les grandes métropoles, et Paris aujourd'hui ne fait pas exception,
10:07se retournent et retrouvent le contact avec l'eau et avec leur fleuve, est une conquête extraordinaire.
10:14Et je crois que c'est extrêmement important aujourd'hui, d'abord de saluer cet investissement qui a été fait,
10:21parce que pour le coup cet investissement c'est pas uniquement pour se baigner,
10:24c'est aussi pour retrouver une ville qui est une ville plus résiliente face aux dérèglements climatiques.
10:30David Béliard, lorsque je vous avais reçu en janvier dernier,
10:33vous nous disiez que vous n'étiez pas un grand fan des Jeux Olympiques,
10:36pour qu'ils soient écologiques ces Jeux Olympiques, il fallait penser à des JO sans public,
10:41est-ce que vous avez changé d'avis ou pas ?
10:43Des JO avec un public plus local, c'est ce que je voulais dire, pas sans public.
10:48Je reste convaincu, nous verrons, aujourd'hui c'est l'heure de la célébration,
10:52ces JO ils sont là, je pense qu'il y a des temps pour tout,
10:58donc aujourd'hui ils sont là, il faut vivre ces jeux,
11:01avec des performances d'athlètes exceptionnelles,
11:05j'ai vu hier la performance de Léon Marchand qui était quand même extraordinaire.
11:09Maintenant il y a la question du modèle, la question des modèles de ces jeux.
11:14Ce sont des modèles qui sont des modèles d'immensité, grandioses,
11:17liés au sponsoring, liés au public international,
11:21et je crois moi aujourd'hui que ces JO, en tout cas le modèle des JO,
11:25n'est pas adapté à la question du dérèglement climatique,
11:28de l'accélération des dérèglements climatiques,
11:30où nous avons besoin de plus de sobriété,
11:32et nous avons besoin de réinventer ce grand type d'événements,
11:35et d'ailleurs je le dis d'autant plus que dans tout ça,
11:38on nous a annoncé qu'on allait accueillir les JO 2030 d'hiver,
11:43dans les Alpes françaises,
11:45alors que nous avons des niveaux d'enneigement qui vont être,
11:48et nous le savons, de plus en plus réduits,
11:51où nous finançons déjà des canons à neige pour tenir,
11:57pour faire survivre cette économie.
11:59Vous voyez, il y a une forme d'absurdité dans tout ça.
12:02Ça vous met en colère ?
12:03Mais d'abord ça me met en colère qu'on utilise la séquence des Jeux Olympiques,
12:06parce que tout le monde est évidemment aujourd'hui très positif,
12:09et donc du coup ça écrase d'une certaine manière les débats nécessaires,
12:13les débats nécessaires sur ce type d'événements,
12:15et puis encore une fois, on vient nous annoncer l'arrivée des JO 2030,
12:20alors que nous n'avons pas de gouvernement,
12:23que nous ne savons pas si la loi qui permettra,
12:27en tout cas c'est la garantie financière,
12:29parce qu'il y a une garantie financière qui est demandée par l'OCEO,
12:32va pouvoir être votée par une Assemblée nationale
12:34dont nous ne connaissons toujours pas la configuration majorité-opposition.
12:38Vous voyez bien qu'on a là quand même quelque chose de l'ordre de l'absurdité
12:41sur un événement qui ne correspond à rien
12:44en termes de logique sur la question du climat
12:48ou sur la question de la préservation des écosystèmes montagneux,
12:51donc vous voyez bien qu'on a ici un sujet, c'est un autre débat.
12:55Profitons des JO d'été et reparlons des JO d'hiver,
12:59si vous le souhaitez, dans une autre émission.
13:01On aura l'occasion.
13:02A la politique, David Belliard, Emmanuel Macron,
13:04doit-il nommer à Matignon Lucie Castex, la candidate du Nouveau Front Populaire ?
13:07Et si oui, quand ? Après les Jeux Olympiques et Paralympiques ?
13:10D'abord, Emmanuel Macron, il doit respecter la Constitution.
13:13La Constitution, c'est qu'il doit nommer la personne qui est présentée
13:18par le parti ou la coalition qui est arrivée en tête.
13:21La question n'est pas de savoir...
13:22C'est la tradition surtout.
13:24C'est la Constitution.
13:25Et il n'y a pas besoin d'avoir aujourd'hui une majorité.
13:30C'est à la première ministre, en l'occurrence Lucie Castex,
13:33d'assurer et de travailler avec et de construire une ou des majorités.
13:38Je dis des majorités parce que, en vérité,
13:40déjà depuis 2022, nous n'avons pas de majorité.
13:44L'Assemblée nationale n'a pas de majorité.
13:46C'est une majorité.
13:47Ce sont des majorités qui sont des majorités relatives.
13:50Donc tout l'enjeu, c'est de ne pas avoir une majorité contre le gouvernement.
13:55Et pour ça, effectivement, Lucie Castex l'a expliqué très bien
13:58dans une interview hier, dans un titre de presse,
14:01que tout l'enjeu était de faire des compromis texte par texte,
14:05projet par projet.
14:07Et c'est ça aussi, gouverner dans une Assemblée nationale
14:10où, effectivement, ça n'a échappé à personne
14:13qu'il n'y avait pas de majorité absolue qui se dégageait.
14:17Donc oui, le plus tôt possible, Emmanuel Macron doit nommer Lucie Castex
14:22et lui demander de construire un gouvernement
14:24qui permettra de gouverner ce pays.
14:26Lucie Castex, directrice des Finances et des Achats de la ville de Paris,
14:29vous la connaissez bien à la mairie.
14:32Lucie Castex qui ne veut pas condamner les propos de Thomas Porte à l'FI
14:35à propos des athlètes israéliens qui ne seraient pas les bienvenus en France.
14:38Vous regrettez sa position à ce niveau-là ?
14:40C'est une erreur de sa part ou pas ?
14:42D'abord, elle ne sait pas qu'elle ne les a pas condamnés.
14:44Je crois qu'elle a utilisé le terme maladroit
14:47ou en tout cas, elle ne se reconnaît pas dans ses propos.
14:52Moi non plus, je ne me reconnais pas dans ses propos.
14:55Écoutez, on ne va pas faire une polémique là où il n'y a pas de polémique.
14:59La question aujourd'hui, vous savez, je vois bien le petit sujet
15:02en ce qu'on dit style dans le débat public
15:08pour fragiliser cette candidature ou fragiliser Lucie Castex.
15:13Ne cherchons pas la polémique là où elle n'est pas.
15:15Elle a été extrêmement claire.
15:17Les propos de Thomas Porte sont de la responsabilité de Thomas Porte.
15:21Invitez-le pour qu'il s'en explique.
15:23Moi, je ne m'y reconnais pas. Elle ne s'y reconnait pas.
15:26Maintenant, la question n'est pas celle-là.
15:28La question, c'est de savoir quand allons-nous pouvoir avoir enfin
15:32un gouvernement démocratiquement élu, légitime dans ce pays.
15:37Et c'est de la responsabilité aujourd'hui du Président de la République.
15:40Merci beaucoup David Bellia, écologiste, maire adjoint de Paris
15:43en charge de la transformation de l'espace public et des mobilités.
15:45Merci d'avoir été avec nous ce matin.
15:47Une très belle journée à vous.