Arthur Delaporte (PS-NFP): "Je dis au président de la République: 'Laissez-nous faire'"

  • il y a 3 mois
Le Nouveau Front populaire a difficilement réussi à proposer un nom à Matignon, Lucie Castets, après deux semaines de tensions. Une proposition qui a valu une fin de non-recevoir immédiate du président de la République, qui attendra la fin des Jeux Olympiques à Paris pour nommer un nouveau Premier ministre. Arthur Delaporte, député PS-NFP était l'invité de BFMTV ce mercredi soir. 

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Transcription
00:00Oui, mais il faudra m'expliquer quelle majorité alternative est possible.
00:02En fait, le problème du président de la République, c'est qu'il est dans le déni total
00:05du fait qu'il n'a pas d'alternative possible.
00:07Nous, on veut bien gouverner de manière minoritaire.
00:10On peut gouverner en n'ayant pas une majorité absolue, mais une majorité relative.
00:14C'est ce qui s'est passé pendant deux ans.
00:15Et donc, on peut faire des politiques publiques avec ça.
00:17On peut aller gagner des lois si on nous laisse le faire.
00:20Et aujourd'hui, le problème, c'est que le président de la République
00:22n'a toujours pas vraiment compris qu'il avait perdu les élections.
00:25Mais en appelant un front républicain comme il l'a fait hier,
00:27est-ce que vous comprenez finalement qu'Emmanuel Macron n'a aucunement
00:30l'intention de nommer Lucie Castex ?
00:32En fait, moi, je ne comprends pas ce président de la République
00:34qui, par deux fois, a été élu avec un front républicain qui a dit
00:38« j'ai entendu le message des urnes » et qui ensuite a mené la politique de la droite dure.
00:42Donc, je dis aujourd'hui au président de la République,
00:45laissez-nous faire. Vous avez détruit le pays.
00:47Vous avez détruit la solidarité nationale.
00:49Nous, on a fait une campagne pour restaurer les liens.
00:51Et donc, on a envie de retisser ces solidarités qui ont été détruites.
00:55Et c'est ce qu'on doit faire si on veut éviter demain la victoire du RN.
00:58Donc, faites-nous confiance.
00:59Et je crois que le président de la République, aujourd'hui,
01:01est dans ce déni et s'enferme dans son château.
01:03Mais il devrait enfin reconnaître la réalité des urnes
01:06et la réalité de la composition de l'Assemblée nationale.

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