• il y a 3 mois
Lucie Castets, candidate au poste de Première ministre du Nouveau Front populaire, est l'invitée de BFMTV.

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Transcription
00:00On peut critiquer cette position qu'il a de dire finalement
00:04personne n'a gagné ses élections, et c'est parfaitement critical en tout cas
00:07par les uns et par les autres, mais au final c'est lui qui va choisir.
00:11Donc comment on sort de cet impasse ? Comment on sort de cela ?
00:15C'est à lui de répondre à cette question, c'est à lui de nous sortir de cet impasse.
00:17On est dans une situation d'immobilisme.
00:19Vous disiez tout à l'heure prendre le temps, mais le temps on ne l'a plus.
00:23Les gens là, on est à dix jours de la rentrée scolaire,
00:25ils se demandent concrètement si leur enfant aura un prof devant lui dans sa classe.
00:31On a aujourd'hui des services d'urgence, par exemple à Laval,
00:34qui ont fermé 22 nuits en un mois pendant l'été.
00:38On a des feux de forêt qui se déclarent,
00:40donc il y a l'urgence climatique qui est... on ne peut plus présente.
00:44On n'a plus le temps. Les gens...
00:46Il y a des ministres qui sont en place, ils sont démissionnaires.
00:48Ils sont démissionnaires, et il faut très bien en parler.
00:51Les ministres sont démissionnaires,
00:52ils sont en train de préparer le budget pour 2025.
00:55Le budget, c'est l'acte politique par excellence.
00:57C'est là-dedans qu'on fixe les priorités qu'on souhaite financer pour l'année qui suit,
01:01donc pour 2025.
01:03C'est avec ce budget qu'on dit combien on va rémunérer nos enseignants.
01:06C'est avec ce budget qu'on dit combien on aura de médecins.
01:08Par exemple, il y a...
01:10L'information qui est sortie là en juillet,
01:12c'est qu'il y aura 15 000 médecins internes en moins
01:15dans les hôpitaux en France l'année prochaine.
01:17Est-ce que vraiment la France, qui avait des services de santé d'excellence,
01:22qui font la fierté de l'ensemble des Français,
01:24peut se permettre d'avoir 15 000 médecins internes de moins à l'hôpital ?
01:28La réponse est non.
01:29La réponse est non.
01:30Donc, en fait, chacun se renvoie à la balle.
01:32Non, pas du tout.
01:32Vous vous expliquez que c'est la faute du chef de l'État,
01:34et le chef de l'État explique que c'est vous qui restez, finalement,
01:37entêtés dans cette coalition qui n'a pas de majorité absolue.
01:41Ce qu'on dit, nous, c'est que les Français attendent des solutions,
01:43attendent des réponses, attendent des politiques.
01:45Le résultat des élections est clair.
01:48Les électeurs ont dit...
01:48Pardonnez-moi, ce n'est pas 15 000, c'est 1 510.
01:51Vous avez parlé de 15 000 médecins.
01:53Les chiffres que l'on a, c'est 1 510.
01:54Autant pour moi.
01:55Pour rectifier.
01:56On a le résultat des élections successives,
01:59les européennes, puis les législatives,
02:03qui montrent que les Français souhaitent qu'on tourne le dos
02:06à la politique qui a été menée pendant sept ans.
02:09Il est nécessaire, maintenant, de mettre en œuvre un programme,
02:12des mesures qui tiennent compte de ça.
02:14Les Français ont aussi massivement tourné le dos à l'extrême droite
02:17lors du second tour.
02:18Ils ont répondu à l'appel de barrages républicains.
02:20Il faut tenir compte de ça.
02:21Or, là, l'immobilisme dans lequel on se situe
02:24crée de la défiance envers nos institutions
02:26et c'est extrêmement dramatique.
02:27C'est ça dont je souhaite qu'on sorte aujourd'hui.

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