Dans son édito du 24/07/2024, Eliot Deval revient sur les déclarations d'Emmanuel Macron après l'interview donnée, ce mardi, sur France 2
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00:00Quasiment 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:03A la une ce matin, 16 jours, 16 jours pour s'accorder sur un nom, une heure, une heure
00:08seulement pour que la candidate unique du nouveau front populaire soit balayée par
00:13le Président de la République.
00:14Ce ne sont pas les compétences de Lucie Castet qu'Emmanuel Macron remet en cause.
00:17Une énarque, spécialiste des comptes publics, représentant l'élite parisienne de gauche,
00:21tout cela pourrait parler au chef de l'Etat.
00:23Ce n'est pas la fumée blanche annoncée par Jean-Luc Mélenchon et ses lieutenants,
00:27mais un écran de fumée.
00:28Lucie Castet est minoritaire dans le pays et plus encore à l'Assemblée avec 193 députés.
00:33Le NFP ne peut appliquer son programme, n'a pas la main dans l'hémicycle, la jurisprudence
00:38chassaigne est implacable.
00:40Le Président de la République n'est pas dans le déni de démocratie, il est dans
00:43les faits, rien que les faits.
00:44Mais quand la machine à fantasme avance, difficile de l'arrêter.
00:48Pour la première fois hier, Emmanuel Macron a reconnu la défaite de son camp législative,
00:54a reconnu que l'absence de poste clé au RN n'était pas une bonne chose pour l'Assemblée
00:58nationale.
00:59Jupiter, est-il plus terrien qu'on ne le pense ? Il rêvait d'une trêve politique,
01:03d'un moment de rassemblement lors des Jeux Olympiques.
01:05En évinçant Lucie Castet, Manu Militari, en se tournant vers un nouveau front républicain,
01:12il acte une rentrée explosive.
01:14Et on va en parler dans cette émission bien sûr.
01:16Le point sur l'information, Mickaël Dos Santos.
01:19Bonjour Mickaël.