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Pour la période des Jeux olympiques, 155 personnes font l'objet d'une Mesure individuelle de contrôle administratif et de surveillance (Micas). Une mesure qui limite les déplacements et oblige notamment à pointer quotidiennement au commissariat pendant toute la période des Jeux à Paris.

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Transcription
00:00Alors, il y a aussi ces personnes qui sont particulièrement surveillées et même, en quelque sorte, assignées à résidence.
00:07On parle des MICAS. Alors, ce ne sont pas des assignées à résidence, c'est un peu différent.
00:12Ce sont des gens qui subissent des mesures individuelles de contrôle administratif, de surveillance.
00:16De quoi s'agit-il ?
00:17Exactement. Eh bien, c'est des personnes dont les autorités estiment qu'elles sont sous surveillance pendant une période donnée,
00:23dans un lieu donné. Comprenez, ils ne doivent pas quitter un périmètre défini et ils doivent se signaler.
00:29Aujourd'hui, on en a 155 MICAS depuis très récemment et c'est trois fois plus que l'an dernier.
00:34Donc, c'est une mise sous surveillance d'individus potentiellement dangereux ou qui ont été signalés comme tels aux autorités.
00:39Sur quels critères, en fait ?
00:40Eh bien, la dangerosité, le profil, les antécédents. Et à partir de là, ils sont sous étroite surveillance dans un espace et dans un temps limité.
00:48Et quel est le rapport avec les fichiers S ?
00:50Ce n'est pas la même chose. Ce n'est pas la même chose. Mais par exemple, notre histoire de la Sarthe, avec le radicalisé qui est sorti
00:58de prison et qui a agressé ce chauffeur de taxi et qui projetait des actions violentes, eh bien lui, il était sous MICAS.
01:04Il devait contrôler une fois par jour au commissariat. Visiblement, il ne l'a pas respecté et maintenant, il est en détention provisoire.
01:10Mais c'est quand même une mesure très coercitive et assez exceptionnelle. Il y en a 155 à ce jour au moment où on se parle.

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