Laurent Wauquiez affirme que la France "ne peut pas se payer le luxe d'un blocage"
Le président du groupe "La Droite Républicaine" à l'Assemblée, Laurent Wauquiez, présente ce lundi le "pacte législatif" de son parti en vue de la constitution d'un gouvernement alors que le second tour des élections législatives remonte à deux semaines.
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00:00Tout le monde mesure aujourd'hui, et je pense les Français plus que personne, ce qu'est la gravité de la situation.
00:06Avec une situation politique qui est une situation bloquée, des élections qui n'ont pas dégagé de majorité,
00:12des institutions qui sont au bord de la paralysie et des formations politiques qui, pendant ce temps-là, sont dans le blocage les unes face aux autres.
00:21Notre pays a connu des crises politiques. Il a connu celle de 1981. Il a connu la crise de mai 68. Il a connu la crise de 1958.
00:30Mais c'était à chaque fois des crises où les fondamentaux, ce qu'était l'État du pays, étaient solides.
00:36Ce qui change là, c'est qu'on a une situation de crise, mais avec un pays qui ne peut pas attendre et qui ne peut pas se payer le luxe d'un blocage
00:43avec des mois et des mois que nous passerions à ne rien faire. Le pays, lui, ne peut pas attendre parce que les Français le mesurent quotidiennement
00:52dans leur vie. Tous les signaux de la dégradation accélérée de l'État de la France sont là en termes de pouvoir d'achat, en termes de finances publiques,
01:01en termes de sécurité, en termes d'immigration, en termes de fonctionnement des services publics. L'objectif, donc, pour nous était de trouver des solutions,
01:11d'enfin mettre du positif sur la table dans le prolongement de ces élections, des propositions communes qui puissent permettre d'avancer.
01:19Elles reposent sur une philosophie qui est assez simple. D'abord, la solution au blocage du pays ne pourra passer que par un travail sur des propositions
01:27et sur le fond. Tout travail consistant à passer d'abord par des combinaisons ou des jeux d'appareils est, à nos yeux, condamné à l'échec.
01:35Les Français se sont exprimés. Ils se sont exprimés fortement. Quand ils l'ont fait, ils ne l'ont pas fait uniquement pour arbitrer entre des formations politiques.
01:44Ils l'ont fait aussi en exprimant leurs attentes et leur impatience et leur colère sur des sujets majeurs. Et donc, notre fonctionnement aujourd'hui,
01:52par rapport à une vie qui est aujourd'hui de plus en plus compliquée, est d'être la formation politique qui, elle, travaille à apporter des réponses
01:59dans le prolongement d'une élection et pas uniquement à faire des arbitrages entre des équilibres de formations politiques.