Le Rassemblement national n'a, ce samedi 20 juillet, obtenu aucune des huit présidences des commission thématiques de l'Assemblée nationale, le camp présidentiel six et l'insoumis Éric Coquerel a été reconduit à la tête de commission des finances, la plus stratégique.
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00:00— On vient d'entendre dans ce sujet sur la réélection d'Éric Coquerel, comme président de la Commission des finances. Vous saluez cette victoire, j'imagine.
00:10— Bien sûr, je la salue. Je m'en félicite. C'est bien la moindre des choses, parce que vous savez qu'il y a un gouvernement en ce moment
00:16qui gère les affaires courantes, qui n'est certes pas légitime, mais qui continue à les gérer, qui est un gouvernement macroniste,
00:22qui est le même qu'avant, comme s'il n'y avait pas eu d'élection. Et donc il existe une opposition dans ce pays,
00:28qui est le nouveau Front populaire, même si c'est aussi d'ailleurs la force qui est arrivée en tête dans les élections législatives
00:34et qui devrait gouverner aujourd'hui. Mais au moins a-t-on la Commission des finances, nous la présidons, pardon,
00:40en tant que principale force, première force d'opposition, de fait, même si nous devrions gouverner. Je le dis quand même,
00:49nous avons déjoué des plans absolument nauséabonds de la Macronie, puisque la Macronie voulait, avec un deal
00:56en achetant les Républicains, faire en sorte en plus de prendre la présidence de cette commission.
01:03Donc heureusement, ceci a été déjoué, mais ça vous montre à quel point les macronistes sont prêts à tout
01:09pour pouvoir continuer à gouverner, comme si les Français n'avaient pas voté.