• il y a 4 mois
Julien Odoul, député Rassemblement national de l'Yonne au micro de CNEWS.

Category

🗞
News
Transcription
00:00Je suis choqué de ce que je viens d'entendre, de ce mépris, de ce comportement antidémocratique,
00:07d'un comportement de racaille qu'on a pu voir hier de députés de la France Insoumise,
00:12qui ne respectent pas la cordialité la plus élémentaire, le savoir-être le plus élémentaire,
00:18qui refusent de se tirer la main d'un jeune de 22 ans qui vient d'être élu député
00:23sous prétexte que les opinions politiques qui sont les siennes ne conviennent pas à ces gauchistes extrémistes.
00:29Je trouve ça extrêmement choquant, et ça en dit long sur ce qui nous attend à l'Assemblée nationale,
00:34sur la guérilla, sur le saccage démocratique qui va être celui de la France Insoumise,
00:40qui ne respecte rien, ni les hommes, ni les femmes, ni les institutions qui sont dans la violence et le chaos permanents.
00:47Et je le dis, avec ces gens-là, il n'y aura jamais de compromission, parce que clairement, ce sont des dangers pour la République.
00:53Le fait de ne même pas respecter les principes élémentaires de cordialité, de courtoisie, je trouve ça extrêmement grave et choquant.
01:02Mais malheureusement, on y est habitués avec l'extrême-gauche depuis deux ans.
01:06— Et justement, sur les tractations précises, est-ce qu'on parlait quand même d'accords plus ou moins possibles avec Yael Broun-Pivet,
01:14même si certains ont démenti ? Est-ce que vous avez bon espoir que le nombre de députés que vous avez obtenus
01:20vous permette d'avoir le bon nombre de sièges ? Vous êtes encore dans l'expectative et dans le doute, finalement ?
01:34— Alors nous, contrairement aux autres, nous ne sommes pas dans le marchandage. C'est pas la République des marchands de tapis.
01:40Nous, ce que nous demandons, c'est le respect de la démocratie. Rien que la démocratie, toute la démocratie,
01:45et le respect de nos 11 millions d'électeurs qui attendent que le groupe Rassemblement national,
01:49qui est le premier à l'Assemblée nationale, soit respecté et donc que nous ayons des postes à responsabilité,
01:55ce qui est tout à fait juste, normal et naturel dans une démocratie moderne et apaisée.
02:02Donc nous avions deux vice-présidents alors que nous étions 88 députés lors de l'ancienne mandature.
02:10Nous attendons au moins la même chose. Il serait totalement anormal et antidémocratique que nous ayons moins que cela.
02:17Non pas pour nous. Encore une fois, vous savez, c'est pas nous qui sommes en cause et nous allons pas nous battre pour des postes
02:23ou pour mettre sur une carte de visite vice-président ou casteur. Ça ne nous intéresse pas. C'est pour nos électeurs.
02:28C'est pour les Français qui nous ont fait confiance. C'est pour eux qu'on se bat et c'est pour le respect de la démocratie
02:33que, visiblement, nous sommes peut-être les derniers à vouloir préserver.
02:37— Bien au doute. Je vais laisser répondre Alexandre Ouizi, puisque j'ai quand même voulu qu'il réponde à ma question.
02:42Mais vous vouliez l'interpeller. Je pense que, normalement, techniquement, ça devrait fonctionner. Allez-y, M. le sénateur.
02:46— Non mais je voulais simplement dire à Julien Rodoul que quand même, vos leçons de maintien... Vous avez sorti une citoyenne française
02:53d'un conseil régional parce que vous avez essayé de la sortir parce que ça ne vous plaisait pas qu'elle porte un voile.
02:58Donc que vous, vous vous permettiez de nous donner des leçons de manière de fonctionner, de républicanisme, vous devriez vous cacher, monsieur.
03:06Vous devriez vous cacher. La manière dont vous êtes exprimé... Je parle même pas de vos sorties sur les agriculteurs et l'accord qu'ils devraient se payer.
03:13Et si elle était made in France ou je ne sais quoi, vous n'avez aucune leçon de cordialité à donner à qui que ce soit ici. Aucune.
03:19— On laisse répondre parce qu'effectivement, sinon, ça va être compliqué, comme a dit Julien Rodoul. — Non mais vous êtes un crachoir à mensonges, monsieur.
03:23Monsieur... Non mais je vais... Non mais vous êtes un crachoir à mensonges, monsieur. Je n'ai pas sorti une citoyenne, comme vous dites.
03:30J'ai interpellé la présidente du Conseil régional pour demander à une militante salafiste revendiquée qui était soutenue par le CCIF
03:39de bien vouloir respecter les principes de la République. Voilà. Ces principes que vous avez bafoués pendant des années, ces principes que vous méprisez.
03:46Vous êtes, encore une fois, le porte-voix d'un communautarisme crasse. Vous êtes le porte-voix d'un islamisme...
03:53— Vous parlez même pas personnellement, là. — C'était pas une femme. C'était une militante islamiste. C'était une militante islamiste.
03:59C'était une... Non, c'est vous qui mentez. Vous le savez pertinemment. Même le président de la République avait reconnu les liens avec l'islam radical
04:07de cette militante. Alors je sais que pour vous, l'islamisme n'est pas un problème, mais c'est plutôt un projet de collaboration.
04:14— Bien sûr, bien sûr. Comment osez-vous ? — On est en train d'éloigner du sujet à l'origine qui était de parler des postes à l'Assemblée nationale.
04:19— Nous défendons la laïcité, contrairement à la gauche et à l'extrême-gauche.

Recommandations