Yaël Braun-Pivet réélue à la présidence de l’Assemblée: Boris Vallaud (député NFP-PS) exprime "un sentiment mêlé de colère et de détermination"

  • il y a 2 mois
À l'issue du troisième et dernier tour, Yaël Braun-Pivet a été réélue présidente de l'Assemblée nationale avec 220 voix. Contrairement aux deux premiers tours, ce troisième tour se jouait à la majorité relative et non absolue. Boris Vallaud, député NFP-PS des Landes, s'exprime à l'issue du vote.

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00:00Quelques mots d'abord pour remercier André Chassaigne d'avoir bien voulu nous représenter, il l'a fait de la meilleure des manières, il a été au premier tour, lorsque chaque bloc défendait ses couleurs, largement en tête, avec 200 voix, ce qui est en effet la démonstration que nous sommes la seule force politique cohérente et répondant aux aspirations des françaises et des français.
00:19On est aujourd'hui dans un sentiment mêlé de colère et de détermination, de colère parce qu'aujourd'hui les françaises et les français ont été volés, ils ont infligé une défaite considérable à Emmanuel Macron, Emmanuel Macron reste à l'Elysée, Gabriel Attal tout démissionnaire qu'il est reste à Matignon et madame Braune-Pivet qui aurait dû avoir la naissance, défaite de ne pas se représenter, se retrouve également au perchoir.
00:43Comment se retrouve-t-elle au perchoir ? Parce qu'elle a négocié avec une droite qu'elle a prétendu combattre dans les urnes, elle a négocié des places dans les différentes instances de l'Assemblée Nationale, ça n'est pas l'idée que nous nous faisons de la démocratie qui doit se faire dans le débat au grand jour et non pas dans les combines de couloirs et d'appareils.
01:03Notre détermination n'est pas entamée, les françaises et les français ont adressé un message fort au Président de la République et à nous-mêmes, changer leur vie. Nous avons croisé beaucoup trop de françaises et de françaises qui ne joignent plus les deux bouts, pour lesquelles les fins de mois ne sont plus le 30 mais le 15, qui se désespèrent de services publics sans visage, éloignés, qui galèrent pour se chauffer, pour se loger, pour se soigner, c'est à ces réponses-là que le nouveau Front Populaire aspire à répondre.
01:31Aujourd'hui, il est de la responsabilité du Président de la République de ne pas poursuivre dans le déni de réalité et dans le déni de démocratie. Il lui appartient d'appeler à Matillon un Premier ministre du nouveau Front Populaire et nous sommes, nous, les garants du résultat de ces élections.

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