• il y a 5 mois
Le député Renaissance de Paris Sylvain Maillard était l’invité de #LaGrandeInterview de Florian Tardif dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00Bonjour Sylvain Marrière, vous êtes député ensemble pour la République de Paris, est-ce que c'est signé ?
00:05Bonjour Florent Trindif, est-ce que c'est signé ?
00:08Je parle bien évidemment du pacte avec les Républicains.
00:10On discute, on continue à discuter avec l'ensemble des partis, il y a une élection importante aujourd'hui
00:15qui est l'élection pour le perchoir, donc la présidence de l'Assemblée Nationale, une élection importante.
00:22Des discussions sont en cours et continuent, vous savez c'est souvent jusqu'au dernier moment,
00:27mais il y a aussi d'autres postes dans les jours qui viennent.
00:30Pour nous c'est important, parfois pour les Français ça semble assez éloigné en réalité,
00:34c'est ces postes-là qui nous permettent d'organiser le travail parlementaire.
00:37Donc il y a bien des discussions, des négociations pour potentiellement élargir ce bloc central avec les Républicains de Laurent Wauquiez ?
00:44Bien sûr.
00:45Très bien. Vous travaillez avec les LR sur un document de travail, réponse au pacte législatif qu'ils ont proposé en début de semaine ?
00:54Alors on ne travaille pas avec les LR, on travaille nous sur un document.
00:57Séparément pour l'instant ?
00:58Séparément, mais l'objectif il est que ce soit séparé, c'est-à-dire que c'est un travail qu'on a commencé déjà dès la semaine dernière,
01:06la première réunion des députés Renaissance, de faire en sorte que nous ayons d'abord un, réaffirmer nos valeurs,
01:15sans quoi nous croyons, est-ce que nous voulons porter dans un pacte législatif ?
01:19Justement, quelles seront les propositions qui seront au sein de ce pacte que vous êtes toujours en train d'écrire ?
01:25Les principales, sur le travail, l'écologie, la sécurité ?
01:28Le travail, les finances publiques, la sécurité, l'écologie.
01:32Réaffirmer ce qui est essentiel, ce que sont nos lignes rouges et nous publierons…
01:37Il y a des lignes rouges ?
01:38Bien sûr.
01:39Lesquelles ?
01:40Les finances publiques par exemple. Il est essentiel pour nous de ne pas augmenter les impôts, on l'a toujours dit.
01:45Nous sommes la majorité qui a baissé les impôts depuis 7 ans et nous voulons rester sur cette direction.
01:50Nous voulons aussi la sécurité, la souveraineté pour nos concitoyens et donc nous voulons porter des mesures
01:56qui permettent d'assurer la sécurité au quotidien et la souveraineté dans les années qui viennent.
02:01Compte tenu justement de la situation financière de la France, je vous écoute, pas de hausse d'impôts, d'accord,
02:05donc des baisses de dépenses, lesquelles ?
02:08Ce sera à ça les discussions que nous devons avoir avec nos partenaires dans une future coalition, là où nous devons bien sûr économiser.
02:17Il faudra être extrêmement sérieux, on l'a déjà été, Bruno Le Maire a déjà supprimé 10 milliards de dépenses,
02:24vous le savez très bien, il y a quelques mois et il faudra faire des efforts supplémentaires.
02:29Mais ça c'est une discussion que nous devons avoir.
02:31L'argent public c'est l'argent de chacun d'entre nous qui doit être parfaitement dépensé.
02:35Nous devons là-dessus trouver un accord.
02:37Donc vous allez assumer de réduire les dépenses publiques dans les prochaines semaines ?
02:41Vous savez, depuis 7 ans que nous sommes au pouvoir, on a toujours dit, nous sommes tous attachés à notre modèle social.
02:48Mais il coûte extrêmement cher.
02:50Un pognon dingue, comme dirait l'autre ?
02:52Nous avons décidé, c'est un pacte que nous avons.
02:55C'est les propos du Président de la République.
02:57Oui, j'ai bien compris.
02:58Mais nous devons travailler tous un peu plus.
03:01C'est pour ça qu'on a fait la réforme des retraites,
03:03c'est pour ça que pour nous il est essentiel qu'on arrive à un chômage le plus bas possible.
03:09Notre objectif est à 5% qui permet de financer notre modèle social.
03:12Et donc c'est dans cette politique que nous sommes inscrits depuis 7 ans.
03:15Nous voulons absolument qu'on continue.
03:17Vous allez donc remettre la réforme de l'assurance chômage suspendue durant ces élections par Gabriel Attal ?
03:22Ce seront des discussions qui auront lieu avec les partenaires dans une éventuelle coalition, évidemment.
03:27Mais c'est sur la table ?
03:29Vous connaissez, nous l'avons arrêté.
03:33Vous connaissez notre point de vue.
03:35Ce n'est pas bloquant pour une discussion dans une coalition.
03:38Mais c'est un point fondamental qu'il faudra évidemment régler.
03:42Est-ce que ce pacte sur lequel vous travaillez en ce moment avec vos députés,
03:45c'est une réponse au pacte législatif de Laurent Wauquiez ?
03:49Ce travail, on l'a déjà évidemment commencé.
03:51C'est un travail assez traditionnel pour un groupe parlementaire qui se constitue,
03:56qui veut faire en sorte de rappeler quels sont les points pour lui essentiels,
03:59pour nous les trois années qui viennent jusqu'aux élections présidentielles,
04:03ce que nous voulons porter, ce que nous sommes et ce que nous voulons porter.
04:06C'est un travail traditionnel.
04:08Évidemment, il est d'autant plus important à l'heure actuelle
04:10que ce seront les bases de discussion sur une coalition.
04:13Excusez-moi de revenir au pacte de la droite de Laurent Wauquiez.
04:17Est-ce que vous pourriez valider l'ensemble des mesures proposées par ce dernier ?
04:21L'ensemble, non.
04:22En tout cas, c'est une main tendue et nous la prenons comme telle.
04:27Discutons avec les LR, discutons aussi avec les indépendants.
04:33Il y a beaucoup d'indépendants dans cette Assemblée nationale,
04:36avec le groupe Lyot, avec les socialistes qui souhaitent.
04:40Il nous faut trouver une majorité, une majorité stable pour les trois prochaines années.
04:43C'est ce que nous demandons, probablement pas une majorité absolue,
04:46mais en tout cas une majorité relative stable
04:48qui nous permette de construire des mesures pour les Français,
04:51pour ces trois prochaines années.
04:52Sylvain Maillard sur CNE, quand Laurent Wauquiez dit
04:55« il y a une semaine, nous ne participerons pas à des coalitions gouvernementales »,
04:59je le cite, est-ce que vous le croyez ?
05:01Ou est-ce que c'est du bluff ?
05:02Je n'en sais rien.
05:03On entend plusieurs responsables politiques des Républicains
05:06ou de la droite républicaine dire des choses parfois contradictoires.
05:10Je crois tout simplement qu'il nous faut avancer
05:12dans ce que nous pouvons amener au sein d'une coalition
05:17comme mesure pour les Français.
05:18Au fond, l'organisation pour porter ces mesures va se faire naturellement.
05:23Pour moi, ce qui est essentiel, c'est qui peut faire quoi
05:26et trouver une majorité relative, j'espère absolument relative,
05:31pour pouvoir porter pendant trois ans des mesures pour les Français.
05:34Vous avez eu Laurent Wauquiez au téléphone ces derniers jours ?
05:36Non, je l'ai croisé à l'Assemblée nationale.
05:38Est-ce que le président de la République vous a expressément demandé
05:41de former une coalition avec la droite ?
05:43Est-ce que vous estimez que l'Assemblée nationale,
05:45le barycentre de l'Assemblée nationale penche à droite ?
05:48C'est en tout cas le travail de notre nouveau président de groupe,
05:52Gabriel Attal, mais aussi des autres présidents de groupe
05:57Modem et Horizons, Laurent Marcangeli, Marc Fenault,
06:01de construire, de discuter avec nos différents partenaires.
06:04On le fait tous en réalité pour trouver des passerelles,
06:07mais très clairement, ce que nous souhaitons,
06:09c'est une majorité relative, suffisamment stable pour trois ans.
06:14Donc ça va prendre du temps, je l'ai dit sur tous vos plateaux,
06:17comme sur d'autres, comme ça prend du temps en Allemagne, en Belgique.
06:21On n'a pas cette culture-là, mais il n'est pas possible de partir
06:24avec une majorité qui serait autour de 200 députés.
06:27Ça ne fonctionnerait pas, le gouvernement serait renversé
06:30au bout de quelques jours.
06:31Juste après ce grand entretien, vous allez vous rendre à l'Assemblée nationale
06:34pour l'élection du président de l'Assemblée nationale.
06:37Est-ce que vous allez voter sans réfléchir, sans trop réfléchir,
06:42pour Yael Brown-Pivet ?
06:45Oui, c'est pour nous la candidature qui nous semble la plus pertinente.
06:49D'abord parce qu'elle a de l'expérience, ça fait deux ans.
06:52Elle ne fait pas l'unanimité au sein de votre groupe.
06:54Vous savez, personne ne fait jamais une candidature parfaite, nulle part.
06:57Moi, je vais vous dire, je la soutiens depuis le début
07:00parce que je pense que c'est une très bonne présidente de l'Assemblée nationale.
07:03Elle a su trouver le bon tempo et j'ai pu, en tant que président de groupe,
07:08voir à quel point elle était aussi fascinante pour la majorité, bien sûr,
07:11et pour les oppositions. Je crois qu'elle a parfaitement bien travaillé
07:15et dire que pour nous, c'est important que cette présidence,
07:18la présidence de l'Assemblée nationale, c'est un poste vraiment stratégique
07:21qui permet de rester dans le bloc central,
07:24qui permet d'assurer à toutes les minorités, mais aussi à la future majorité,
07:30de pouvoir parfaitement fonctionner.
07:32Donc c'est une très bonne candidature et nous allons la porter pendant toute la journée.
07:37N'est-ce pas problématique que des ministres, des missionnaires
07:39puissent siéger à l'Assemblée nationale et voter pour la présidente de l'Assemblée
07:43ou le président ?
07:44Un ministre, des missionnaires est un député, c'est notre constitution.
07:50Vos opposants estiment que c'est un coup de canif porté justement
07:53à la séparation des pouvoirs entre exécutif et législatif.
07:56C'est la loi qui fait ça, ça a toujours été le cas.
08:00On a plusieurs cas, je m'appelle 1967, on regardait ce cas précis,
08:06on a déjà eu ce fonctionnement.
08:08Les ministres sont des missionnaires, ils assurent les tâches courantes,
08:12mais ils sont redevenus députés.
08:14Et donc en redevenant député, évidemment, ils ont tout le pouvoir de voter,
08:18de pouvoir se présenter et de pouvoir agir en tant que député.
08:21Le Nouveau Front Populaire vous a invité l'ensemble des groupes,
08:26des présidents de groupes à l'Assemblée nationale à ne pas voter
08:29pour que le Rassemblement national et différents postes.
08:33Cléon, on a parlé de la présidence de l'Assemblée nationale,
08:36mais on pourrait parler bien évidemment des vice-présidents,
08:38des caisseurs, des secrétaires.
08:40Est-ce que vous estimez aujourd'hui que le Rassemblement national,
08:43compte tenu de son poids politique dans l'hémicycle, doit avoir certains postes ?
08:48Nous, le groupe Renaissance, qui est devenu le groupe Ensemble pour la République,
08:52a pris une position très claire, comme nous l'avions pendant la campagne.
08:57Nous ne voterons pas, ni pour le Rassemblement national,
09:01ni pour la France insoumise, les candidats qui seraient présentés.
09:05Donc s'ils n'ont aucun poste, ça ne pose pas forcément problème.
09:09Encore une fois, nous ne mettrons pas nous-mêmes,
09:11ils peuvent se présenter aux élections évidemment,
09:14vous inquiétez pas, on a l'habitude, ils se présentent à toutes,
09:17dans tous les postes et doublonnent à chaque fois.
09:20Mais nous, en tant que députés Ensemble pour la République,
09:23nous ne mettrons aucun bulletin dans l'urne,
09:26ni pour le Rassemblement national, ni pour la France insoumise.
09:28Par exemple, pour la présidence de la Commission des Finances,
09:30historiquement, c'est le premier groupe d'opposition, ça devrait être eux.
09:35Alors, sur la Commission des Finances, vous l'avez tout à fait dit,
09:38ce qui est intéressant, c'est de voir, et ça c'est assez inédit aussi,
09:41qui va s'inscrire dans la majorité, qui va s'inscrire dans l'opposition.
09:44Parce qu'à l'heure actuelle, il n'y a pas de majorité, il n'y a pas d'opposition,
09:49et donc les groupes vont s'inscrire, majorité, opposition.
09:51Je vous le dis, le nouveau Front Populaire a annoncé s'inscrire dans la majorité.
09:56Nous, nous inscrirons dans la majorité.
09:58Et donc, s'ils s'inscrivent dans la majorité, de toute façon,
10:00ils ne pourront pas présider la Commission des Finances,
10:04puisque c'est toujours l'opposition qui l'a...
10:06Oui, pas sûr qu'ils s'inscrivent dans la majorité.
10:08Concernant la situation politique actuelle,
10:10regrettez-vous que la réforme des institutions,
10:14plusieurs fois proposée par le Président de la République,
10:17n'ait jamais vraiment été lancée ?
10:19Écoutez, pour le moment...
10:21Ça prévoyait, par exemple, une douze de proportionnelle à l'Assemblée nationale.
10:24Oui, les discussions entre autres sur la proportionnelle,
10:27évidemment, auront lieu à un moment ou à un autre.
10:29Enfin, la priorité...
10:30Ça va revenir assez rapidement ?
10:32Peut-être, peut-être.
10:33Ça fait partie aussi des discussions qui peuvent être dans une coalition.
10:37Mais enfin, la priorité pour nous, pour les Français,
10:40c'est d'avoir un gouvernement et une majorité qui puissent gouverner.
10:43Donc, concentrons-nous sur cet objet politique essentiel
10:47de faire en sorte de trouver une coalition qui puisse gouverner la France.
10:52À partir des semaines qui viennent, en tout cas après les Jeux olympiques,
10:56et pour trois ans.
10:57Sylvain Maillard, on en a assez peu parlé,
10:59mais avec la décision du Président de la République,
11:02il y a également des textes qui ont été, entre guillemets,
11:04« dissous » durant cette période.
11:07Je parle bien évidemment du texte, par exemple, sur la fin de vie.
11:09Est-ce qu'il faut le remettre dès la rentrée
11:11à la table des discussions à l'Assemblée nationale ?
11:14Le texte, il n'est pas dissous, il est suspendu.
11:16Là où on s'est arrêté, c'est un texte, je crois, important.
11:20Est-ce qu'il sera remis à l'ordre du jour ?
11:23C'est le futur gouvernement qui décidera.
11:25Vraiment, encore une fois, la priorité pour nous,
11:27c'est de nous concentrer, de trouver...
11:29Est-ce que vous souhaitez que ce texte soit remis
11:32par le futur gouvernement à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale ?
11:35Oui, on imagine bien, comme c'était un projet de loi porté par le gouvernement,
11:39qu'un futur gouvernement présentera probablement un autre projet de loi.
11:44Vraiment, je crois que la priorité, à l'heure actuelle,
11:48c'est de trouver une coalition et de former un gouvernement,
11:52probablement après les Jeux olympiques et Paralympiques,
11:56pour faire en sorte que nous ayons une des politiques publiques
11:59et puis un budget voté, car le budget arrive rapidement à la rentrée.
12:03Sylvain Maillard sur CNews Europe 1.
12:05Est-ce que la grenade découpillée d'Emmanuel Macron
12:07n'était pas destinée à votre camp, au camp présidentiel ?
12:09Je ne dis pas vous, précisément, mais à la majorité sortante, finalement ?
12:14Le président de la République a décidé, c'est son choix souverain,
12:17de dissoudre l'Assemblée nationale. On a pris acte.
12:20Vous l'avez pris pour vous ou pas ?
12:22Non, mais c'est toujours une décision, évidemment, compliquée.
12:25Un petit peu, on a l'impression, en regardant votre visage,
12:28que vous souriez pour les auditeurs d'Europe 1, légèrement.
12:31Vous savez que c'est une décision inattendue
12:34et une décision qui a des impacts extrêmement forts.
12:38Ensuite, c'est le choix souverain du président de la République.
12:40On s'est soumis aux urnes. Nous avons une nouvelle Assemblée nationale,
12:44avec des députés nouvellement élus.
12:47C'est quand même un sujet, pour nous, la dissolution, qui est derrière nous.
12:50Concentrons-nous pour trouver un gouvernement et une majorité.
12:53Vous évoquiez le budget. Il faut absolument qu'il y ait un nouveau gouvernement
12:57avant le budget à l'automne ?
12:59Parce que le gouvernement des missionnaires pourrait rester,
13:02nous dit-on, jusqu'à la rentrée.
13:04Bien sûr. La rentrée, c'est avant le printemps et avant le budget.
13:08Il nous semble essentiel d'avoir un gouvernement qui porte un budget.
13:12Le budget de la nation, c'est l'acte le plus important.
13:14Il y a une date limite ? Le 15 septembre ? Le 30 septembre ?
13:17Non, il n'y a aucune date limite.
13:19Évidemment, le plus tôt sera le mieux, une fois cette période estivale passée,
13:24pour pouvoir trouver un gouvernement et porter un budget.
13:27Un budget qui sera difficile.
13:28Florian Tardif dit que ce sera difficile, ce budget.
13:31Il faudra l'assumer, avec des réductions de dépenses importantes.
13:34Il faudra l'assumer. En tout cas, ce sera un budget contraint,
13:37dans une situation économique qui est beaucoup plus compliquée
13:40que ce qu'on a pu imaginer, ne serait-ce que l'année dernière.
13:44Vous êtes député de Paris.
13:46Les Jeux Olympiques débutent dans moins d'une semaine,
13:48dans un tout petit peu plus d'une semaine.
13:50Maintenant, tout est prêt ? C'est bon ? Pas d'inquiétude ?
13:52Tout est prêt, et les Parisiens vont s'en rendre compte dès ce matin,
13:55puisqu'il y a des zones d'exclusion qui ont commencé,
13:57de circulation plus compliquée, dans ce qu'on appelle la zone grise,
14:02autour de la Seine, donc ce sera déjà plus compliqué.
14:05Ça devient une réalité, on le touche partout à Paris.
14:08Ça va être un moment extraordinaire.
14:10Je me réjouis, vraiment, je me réjouis.
14:12La France va être au centre du monde pendant 15 jours.
14:15Vive les Jeux, moment extrêmement fort, et encore plus pour nous les Parisiens.
14:19Merci beaucoup Sylvain Maillard.
14:20C'était votre grande interview sur CNews Europe.

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