François Ruffin, député Picardie debout et membre du NFP, est l'invité de BFMTV.
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00:00Donc vous dites qu'il faut voter pour le nom du Premier ministre, par exemple, il faut que les députés votent sur un nom.
00:05— Dès dimanche, dans mon coin, parce que j'étais interpellé par... J'avais une fête à l'occasion du 14 juillet, en fait, la fête d'Émile Bastille.
00:13Bon. Eh ben j'étais interpellé par les habitants, qui disaient qu'on a quoi ? On a... C'est un bulletin de vote de gauche dans l'urne.
00:18Et c'est ça que vous faites ? C'est dire rien ? C'est hier, un jeune à Paris qui m'interpelle et me dit
00:24« Mais j'ai tracté pendant un mois, et déjà, je le regrette ». Et là, je reçois un message d'un copain qui était camionneur
00:32dans le sud-est, où il y a eu une élection du Rassemblement national, dans sa circonscription, qui dit « Mais vous faites la campagne du RN ».
00:41Donc voilà. Quand on a ça, j'ai dit dès dimanche que « Écoutez, on va pas le faire à Chifoumi. On va pas le faire à un tournoi de babyfoot.
00:48On va le faire, comment ? Par le vote ». Et on est dans une situation, quand même, où les partis de gauche ont peur du vote de leurs députés.
00:57Voilà. Et ils refusent que ce soit entre les députés du nouveau Front populaire que soit énoncé un nom pour Matignon.
01:05Je le dis avec honte, parce que franchement, en un mois, le Front populaire... J'avais lancé ça, quand même, l'idée de Front populaire,
01:13le 9 juin, au soir, en me référant à Léon Blum, à Léo Lagrange, qui, en un mois, avait permis que les ouvriers connaissent leur premier congé payé et voient la mer.
01:21Nous, on n'est pas fichus de donner un nom pour Matignon.