Conférence de presse de Vladimir Poutine.

  • il y a 2 mois
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00:00Après l'effondrement de l'URSS, il y avait beaucoup de questions d'ordre logistique, notamment, qui n'avaient pas été résolues entre les nouveaux États souverains et la Chine.
00:15Et petit à petit, cette organisation a pris de l'ampleur. Et dans le monde actuel, évidemment, elle correspond à une nécessité, à un besoin.
00:24Car il est évident que c'est aujourd'hui un des centres de décision dans ce nouveau monde multipolaire.
00:35Et évidemment, il a un aspect attractif pour les membres de l'organisation et tous ceux qui veulent soutenir cette organisation dans leurs échanges à tous les niveaux,
00:45en tant qu'invité, en tant qu'observateur. Et tout simplement, s'ils ont la volonté de rejoindre cette organisation, cette volonté de la rejoindre augmente.
00:57Donc c'est un outil qui a un poids considérable et croissant. Ça représente la moitié de la population mondiale. Ça, c'est la première chose.
01:09Deuxième chose, c'est aussi une plateforme pour valider les positions entre les différents pays membres. Il y a la Chine, la Russie, le Pakistan.
01:20Vous comprenez qu'il n'y a pas de contacts inutiles. C'est toujours important de pouvoir se rencontrer.
01:27Et sur cette base, l'OCS est devenue une plateforme qui permet de déclarer, d'avoir des prises de position à l'international.
01:44Et à l'occurrence, nous avons pris des décisions où on voit que tous les pays membres de l'organisation de coopération de Shanghai se prononcent contre la militarisation de l'espace, quels qu'elles soient.
02:00Et ça, c'est un signal pour le reste du monde sur la position que nous pouvons avoir quant à la militarisation de l'espace.
02:09Il y a d'autres aspects, d'autres questions qui sont des problématiques importantes. Je l'ai déjà dit. On l'a dit, ce sont des milliers de milliards d'échanges commerciaux.
02:22Donc toutes les questions qui sont liées à la coopération économique, c'est important, justement, sur le plan multilatéral, d'avoir ces échanges.
02:34Donc on a 5,4% d'augmentation du PIB, plus de 3% d'augmentation de la production industrielle. Donc on a une bonne dynamique de croissance économique avec un taux d'inflation relativement bas.
02:54Donc il y a des questions sur le plan humanitaire. Il y a une coopération au niveau de la jeunesse, au niveau de la culture, de l'enseignement, du sport. Tout cela est important et présente des perspectives positives.
03:08Alexandre Gamow, Comsomoscope Ravda. Nous avons déjà entendu cette déclaration selon laquelle on pense que les instances du pouvoir, les autorités ukraines ne sont donc pas légitimes par la Constitution.
03:28Est-ce que la Russie pourrait s'adresser directement à la Rada où les peuples ukrainiens et les Occidentaux entendent ce que nous avons à dire ?
03:47Alors il y a une question. En décembre 1999 a été créée l'Association des États-Russes et Bélarus. On a discuté de ces questions et il y a un processus d'intégration à un niveau sans précédent pour renforcer nos liens.
04:11Est-ce que cela correspond à ce dont nous rêvions en 1999 ? Je crois que le fait que l'Ukraine s'adresse au Parlement, à la Rada, pour éviter l'usurpation, c'est inutile puisque le pouvoir a été légitime mais la majorité aussi.
04:40Donc il faudrait s'adresser au tribunal constitutionnel. C'est le seul qui aurait la compétence parce que, comme je l'ai dit en 2015, la Cour suprême ukrainienne a pris la décision du fait que le mandat du président de l'Ukraine est limité à 5 ans avec aucune raison pour le prolonger, conformément à la Constitution ukrainienne.
05:06Il n'existe rien. Donc toutes les compétences, il n'y a aucune compétence qui existe et c'est pourquoi, bien sûr, on peut toujours s'adresser à qui on veut en partir des situations pratiques et des réalités, mais selon moi, ça n'a aucun sens.
05:24Pour ce qui est des États associés, l'association se développe, elle remplit l'ensemble des objectifs et tâches pour lesquels elle a été créée, conformément au document, et nous suivons notre voie.
05:39Et pour ce qui est du président de la Biélorussie, je le soutiens, bien sûr, sur le fait qu'à la première étape, il faut résoudre les questions, non pas les questions politiques, mais les questions à caractère économique.
05:56Il faut créer une base pour résoudre ensuite les questions politiques. Alors nous, bien sûr, nous avons les structures parlementaires intergouvernementales. Comme cela a été dit, on peut s'adresser au Parlement.
06:18Mais tout ça, ce sont des questions de temps. Je suis tout à fait d'accord avec M. Loukachenko sur le fait qu'il faut renforcer nos relations économiques. Et pour ce qui est des finances, est-ce qu'on peut le faire ou est-ce que ce n'est pas possible ?
06:36Mais je crois qu'il faut mûrir les questions économiques. Et vous savez, dans l'Union européenne, ils ont d'abord créé des relations économiques, mais lors de la création de la monnaie commune,
06:57beaucoup ont souffert à cause notamment de l'inflation, puisque leur économie était rattachée à l'euro et la Grèce n'a pas pu s'en sortir, par exemple. C'est pourquoi je pense qu'au niveau de la coopération économique, nous devons avancer.
07:18Et nous prenons des mesures très sérieuses dans ce domaine. Cela concerne l'harmonisation fiscale, l'harmonisation douanière. Et vous savez, ce sont des mesures très sérieuses. Et d'après l'expérience internationale que j'ai, je pense que c'est très important.
07:38Monsieur le Président, il y a des menaces sérieuses sur la sécurité dans l'espace de l'OCS, notamment dans les pays d'Asie centrale. Il y a des organisations terroristes sur le territoire de l'Afghanistan, ce qui est très dangereux pour les États.
07:59La Russie a été également confrontée à ces questions. Faut-il inclure les talibans dans le dialogue sur les questions de lutte contre la menace terroriste ? Et est-ce qu'ils seront des alliés ou des ennemis ?
08:15Les talibans, le mouvement taliban a pris des engagements. Et bien sûr, il a été posé la question tant au niveau intérieur qu'international. Les talibans contrôlent et ont l'autorité du pays.
08:40Et pour nous, ce sont des alliés en matière de lutte contre le terrorisme parce que nous voulons travailler avec toute autorité qui veut la stabilité et qui a le contrôle des choses.
08:56Je suis certain que les talibans veulent la stabilité et le calme en Afghanistan et par conséquent, ils veulent des règles. Donc je n'ai reçu aucun signal sur le fait qu'ils ne seraient pas prêts à travailler sur ces questions antiterroristes.
09:17Allez-y, je vous en prie.
09:22Merci. Lézi Zestia. L'Afghanistan est observateur à l'OCS et il a dit à plusieurs reprises qu'il était intéressé à devenir membre à part entière à l'accession à l'OCS. Est-ce qu'on discute de cela à l'OCS ?
09:38Est-ce qu'il y a des discussions au sein du groupe de contact ? Et est-ce que la Russie est prête à retirer de la liste des organisations interdites les talibans ?
09:51Oui, bien sûr, nous en avons discuté. Nous avons bien entendu que les talibans étaient prêts à coopérer avec nous, y compris sur les questions de lutte contre le terrorisme et nous le saluons.
10:06Pour ce qui est de l'accession à l'OCS, cela n'est pas du ressort de la seule Russie. Il doit y avoir un consensus et cela concerne donc l'inclusivité des autorités de l'Afghanistan et je pense que c'est quelque chose qui peut se résoudre.
10:28Nous soutenons, bien sûr, nous avons des relations avec l'Afghanistan en fonction des structures réelles qui sont contrôlées par les autorités de ce pays. Je ne vois pas pourquoi nous devrions refuser, mais pour ce qui se passera, cela dépendra de la situation.
10:49Allez-y, je vous en prie. Bonjour, chène Russie. Alors, on vous a peut-être posé déjà la question, qui pour nous est mieux, Trump ou Biden ? À un moment, vous aviez dit Biden, mais maintenant, les choses apparaissent de plus en plus claires et elles sont remises en question puisque le dernier débat a été absolument horrible pour Biden et donc on ne sait pas qui participera à la course.
11:18Mais est-ce que vous avez entendu quelques extraits du débat et quelle a été votre évaluation ? Vous avez dit que la question était mise en question. Rien n'est mis en question, rien n'a changé. On savait exactement ce qui allait se passer et à cet égard, rien n'a changé.
11:43Pour ce qui est de le regarder, j'ai vu quelques extraits, oui, mais je ne suis pas étonné de ce qui se passe et j'ai entendu les commentaires des médias. Ils ont toujours une préférence, qui est pour, qui est contre, dans son ensemble.
12:05Et pour ce qui est des grandes puissances qui ont des potentiels économiques en matière de sécurité également, les Etats-Unis sont membres permanents du Conseil de sécurité, ils ont une influence en Ukraine et bien entendu, nous ne pouvons pas être indifférents à cela.
12:33Allez-y, je vous en prie. Pour ce qui est du débat concrètement, il a dit à plusieurs reprises qu'il pouvait régler le conflit en Ukraine en une journée et le fait que Trump pourrait éventuellement renoncer à l'élargissement de l'OTAN, que pensez-vous de toutes ces promesses ?
13:01Vous savez, ce que dit le candidat Trump, le fait qu'il est prêt à arrêter la guerre en Ukraine, nous prenons ça très au sérieux. Je connais, vous le comprenez, je connais les propositions sur comment il va le faire et ça, c'est une question clé.
13:27Mais je ne doute pas qu'il dit la vérité, il est sincère et nous le soutenons.
13:41Monsieur Poutine, dites s'il vous plaît, est-ce qu'il est possible d'avoir un cessez-le-feu sur la ligne de contact en Ukraine avant le début de discussion de paix sans conditions préalables, ne serait-ce que pour augmenter le nombre de chances pour avoir un résultat ?
14:05Vous savez, je voudrais rappeler certains points. Quand nos troupes étaient près de Kiev, nous avons reçu des demandes insistantes de la part des pays occidentaux d'interrompre les combats pour que certaines mesures puissent être prises par la partie ukrainienne. Et c'est ce que nous avons fait.
14:26Vous connaissez cet épisode. La partie ukrainienne n'a pas cessé les combats. Et ensuite, on nous a dit que les autorités qui viennent ne peuvent pas totalement contrôler leurs forces parce qu'elles ont des éléments qui n'obéissent pas aux autorités centrales. C'est ce qu'on nous a dit. Je n'achète rien, je ne supprime rien.
14:50Deuxièmement, on nous a demandé de retirer nos troupes pour justement réunir les conditions d'un accord de paix. Nous avons retiré nos troupes de Kiev. Et encore une fois, nous avons été confrontés à une tromperie, c'est-à-dire que tous les accords conclus à Istanbul ont été jetés à la poubelle.
15:09Et ça, beaucoup d'autres fois. Et si on déclare aujourd'hui un cessez-le-feu dans l'espoir que l'autre partie prendrait des mesures positives, non, ce n'est pas possible, on ne peut pas. Ensuite, on ne peut pas admettre qu'après un cessez-le-feu,
15:32ce cessez-le-feu soit utilisé par l'adversaire pour améliorer ses positions, se réarmer, améliorer la composante de son armée et puisse continuer le conflit.
15:48Notamment, en l'occurrence, nous devons faire en sorte que l'autre partie puisse admettre des mesures qui sont irréversibles et qui sont admissibles pour la Russie. Et donc, les propositions de cessez-le-feu sans accord, ça, ce n'est pas possible.
16:12Ces jours-ci, Vladimir Zelensky a dit qu'il considérait qu'on pouvait envisager des discussions avec la Russie via une médiation comme ça avait été fait pour l'accord sur l'Alliance. Nous avons toujours été pour des discussions. Nous n'avons jamais refusé de mener des discussions.
16:31La question, c'est simplement de savoir comment fermer, clore définitivement le conflit via des médiateurs, me paraît difficile, ne serait-ce que parce que qui aurait l'habilitation pour signer concrètement ? Et ensuite, quelles seraient les garanties ? Et après, il faut qu'il y ait une signature définitive.
16:56Ici, il y a un point essentiel, ici, qui n'est pas seulement une question de compétence des médiateurs, mais véritablement leur habilitation. Qui peut leur donner une habilitation à pouvoir placer un point final à cette confrontation ?
17:14Ça me paraît peu probable. Mais en tout cas, la médiation, comme l'a fait, par exemple, M. Erdogan, lors de notre processus de discussion à Istanbul, oui, ça, nous le salue. Attendez, attendez, tranquillement. Allez-y. Oui, vous.
17:33Canal Zvezda. Que dit Washington ? Quelles sont les conditions énoncées sur le positionnement de systèmes de courte et moyenne portée ? Et quelles peuvent être les conditions de ce déploiement ?
17:56Comme je vous l'ai dit, je vous avais dit que les États-Unis s'étaient retirés de cet accord. Et ils avaient dit qu'ils reprenaient la production de tels systèmes d'armes, fait que je considère que nous aussi, nous avons le droit de continuer la recherche et le développement en la matière.
18:15Et nous avons donc des entités qui travaillent là-dessus, qui sont prêtes à lancer la production et qui... J'ai même donné des ordres en ce sens. En ce qui concerne le déploiement, si vous vous souvenez... En tout cas, je suis prêt à le rappeler.
18:45apparaîtront dans une autre région du monde. Et si ces armements à courte et moyenne portée de fabrication américaine apparaissent quelque part à ce moment-là, nous nous réservons le droit d'agir de façon symétrique. Une question ? Oui, allez-y.
19:03Alexandre Younoushev, Life. Hier, il y a eu des rencontres, notamment à propos du fait que vous avez rencontré M. Erdogan. Alors, on dit qu'il y a une baisse des échanges commerciaux.
19:26Non, il y en a un peu plus maintenant. Mais quel est le problème principal aujourd'hui dans les relations entre la Russie et la Turquie ? Qu'est-ce qui nous empêche aujourd'hui d'aller plus loin ? Ce qui nous gêne est connu. Ce qui nous aide, c'est la volonté du président Erdogan.
19:44Sur le plan technique, c'est la question des règlements financiers. Les partenaires turcs ont dit hier qu'aujourd'hui, oui, nous avons une baisse de 63 à 155 milliards de dollars. Bon, il faut vérifier tout ça. Mais cela est lié essentiellement à des questions de caractéristiques.
20:06Ils ont acquis certains vecteurs d'énergie à des prix plus élevés. Et ces derniers mois, les prix ont baissé par rapport à 2022. Et donc, nous avons une baisse de la valeur totale. Mais selon eux, en valeur absolue, en volume, ça n'a pas changé. On est toujours au même niveau.
20:32Mais la question, c'est surtout de savoir. Il faut que nous intensifions notre travail. C'est-à-dire que des deux côtés, on voit qu'il y a un intérêt à cela. Il y a des faits objectifs qui font, par exemple, qu'il y a une bonne moisson de bonne récolte en Turquie.
20:55Donc évidemment, ils achètent moins de céréales, par exemple. Il y a les limitations d'ordre fiscal sur notre production métallurgique. Ce n'est pas des restrictions dans un sens ou dans un autre, mais je dirais que ça modifie la question des achats. Mais tout ceci peut trouver une solution.
21:23Merci. La Biélorussie a adhéré à l'OCS. Quelles sont les possibilités ? Qu'est-ce que cela ouvre pour les relations économiques entre l'OCS et la Biélorussie ?
21:41Le président. La Biélorussie est un pays qui n'a rien à voir avec la Chine dans son ampleur ou quoi que ce soit. Mais en Biélorussie, la Biélorussie se trouve à l'est de l'Europe.
22:00C'est une sortie pour l'OCS vers le continent européen. Et pour la Biélorussie elle-même, c'est quelque chose de très positif. Pourquoi ? Parce que par l'intermédiaire de la Russie, du Kazakhstan, de l'Ouzbékistan, elle a un accès à la mer Caspienne.
22:28Et pour la Russie, c'est très important. Et plus loin, l'Iran et tout ça. Pour la Russie, pour ses exportations, c'est important. Par exemple, pour l'exportation d'engrais minéraux. Et c'est important puisque maintenant elle peut profiter de la technologie de certains pays.
22:50C'est pourquoi je pense que c'est une bonne décision et c'est un succès pour M. Loukachenko et pour son ministère des Affaires étrangères.
23:04Allez-y, je vous en prie. Interfax, Xenia Tchernaya. Actuellement, on a annulé les systèmes de stabilité stratégique. Star 3 ne fonctionne plus. Y a-t-il des possibilités de renouveler ces accords, de les restaurer ?
23:26Et quand est-ce que cela sera d'actualité ? Et y a-t-il la possibilité d'apporter quelque chose de nouveau, une convention, une conception unique ? Et avec qui peut-on discuter ? Sur quelle plateforme peut-on discuter de ces questions ?
23:42Le Président, première chose que je voulais dire, c'est que les documents fondateurs liés à la stabilité et à la sécurité ont été violés par les Etats-Unis d'Amérique. Il y a l'accord anti-missiles.
24:02Ça, ça a été quelque chose d'important. Donc les accords sur les missiles à courte et moyenne portée. Il y a eu de nombreux éléments qui constituent la base de la stabilité internationale qui ont été violés par les Etats-Unis ces dernières années.
24:27Qu'est-ce qu'il nous reste ? Eh bien, prendre des mesures et réagir. Nous avons réagi dans le domaine militaire. Face au système anti-missiles, nous avons interdit et nous avons mis en place des armements intercontinentaux très modernes.
24:56C'est un système visant à surmonter les questions liées aux missiles balistiques intercontinentaux et nous avons été obligés de le faire. Mais pour ce qui est de la base juridique, la question demeure en l'Etat. Faudra-t-il un nouvel accord ou restaurer les accords existants ?
25:23Tout ça est l'affaire des spécialistes. Je n'ai pas fait de droit international public, j'ai fait que du droit international privé. J'ai écrit mon travail de diplôme sur un sujet de droit international et puis après j'ai fait de l'économie.
25:47Mais il y a les questions de fond que nous devons résoudre. Nous avons formulé des propositions, nous en avons parlé lors de notre intervention devant les autorités compétences du ministère des Affaires étrangères. Il s'agit de déterminer qui est de bonne volonté et qui est intéressé.
26:09Pour ce qui est des Etats-Unis, il faut voir s'ils veulent renouveler les accords. Parfois ils veulent, parfois ils ne veulent pas. Lors de la période la plus récente sous l'administration Obama, on nous a dit qu'ils voulaient.
26:31Après, lors de la campagne présidentielle, puisqu'il y a une phase aiguë sur le plan de la politique intérieure, je crois que tous ceux qui sont présents et qui suivent.
26:58Ils nous disent que ce n'est pas possible. Il faut savoir ce que veulent les Etats-Unis et comprendre leur humeur et les préférences de l'administration future. Je vous en prie et après on termine.
27:14Au ministère des Affaires étrangères, vous avez parlé du système futur de sécurité et vous avez dit que ces idées seraient mises sur le papier. Si ce n'est pas un secret, est-ce que cela voudra dire un nouvel accord avec les Occidentaux ?
27:29Je viens de le dire, pour ce qui est de la sécurité mondiale, cela dépendra de l'administration et de comment elle comprend quelles sont ses préférences, quelle est sa vision.
27:48Et si elle souhaite en parler, une fois encore, je le répète, nous sommes prêts à reprendre le dialogue. Après, ils disparaissent et ils parlent de sujets qui n'ont pas de lien direct avec la stabilité stratégique.
28:09Nous attendons maintenant le nouveau gouvernement américain et nous verrons bien quels sont leurs plans, leurs projets et en fonction de cela, on en verra.