Joe Biden confond Zelensky avec Poutine

  • il y a 2 mois
Le tour de l'actu avec Félix Mathieu Clément Barguin

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Transcript
00:00Les vraies voix sud-radio
00:03Félix, vos trois mots dans l'actu du jour. Confusion, spectacle et violence.
00:07L'objectif était de rassurer, c'est loupé.
00:09Joe Biden a confondu Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine,
00:12mais aussi sa vice-présidente Kamala Harris avec Donald Trump.
00:15C'était hier, lors de sa grande conférence de presse.
00:17Emmanuel Macron fustige les divisions.
00:19Le spectacle désastreux donné par son camp.
00:21Gérald Darmanin boude effectivement l'élection de Gabriel Attal à la tête du groupe Renaissance.
00:26Pendant ce temps, la gauche n'en finit pas de négocier son hypothétique gouvernement.
00:29Et puis les fêtes de Bayonne, de nouveau en deuillé un homme hospitalisé
00:33entre la vie et la mort après avoir été frappé hier soir.
00:36Les vraies voix sud-radio
00:39Il aurait fallu une performance incontestable pour rassurer son camp et son pays.
00:43Quant à son état de santé mentale, Joe Biden tenait hier sa grande conférence de presse.
00:48Alors oui, oui, il s'est montré combatif.
00:50Sauf que les deux phrases qui resteront seront celles-ci, la première d'abord lors du sommet de l'OTAN.
00:55Et maintenant, je veux donner la parole au président de l'Ukraine,
00:58qui a autant de courage qu'il a de détermination.
01:02Mesdames et Messieurs, le président Poutine.
01:03C'est pas possible, c'est pas possible.
01:08La parole du président de l'Ukraine, qui a autant de courage qu'il a de détermination.
01:12Mesdames et Messieurs, le président Poutine lance Joe Biden.
01:17Heureusement que son souffle se baisse un peu sur Poutine, parce qu'il est en poutre.
01:21Du coup, Zelensky comprend pas trop.
01:23Il fait une drôle de tête pendant la vidéo.
01:25Il corrige après le président Zelensky, dit-il.
01:28Il justifie même.
01:29Je suis tellement concentré sur le fait de battre Poutine que j'ai dit son nom.
01:34Bon, c'est sa justification.
01:36Sauf que c'est pas tout.
01:36Un peu plus tard, lors de la fameuse conférence de presse,
01:39il a voulu évoquer les qualités de sa vice-présidente Kamala Harris.
01:42Sauf que là encore, patatra, c'est pas le bon nom qui est sorti.
01:45Écoutez, je n'aurais pas nommé la vice-présidente Trump comme vice-présidente
01:54si je ne la pensais pas qualifiée pour être présidente.
01:57Lance Joe Biden, le président des Etats-Unis.
02:00Il voulait donc évoquer, vous l'aurez compris, sa vice-présidente Kamala Harris.
02:03En tout cas, Donald Trump, c'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd.
02:06Il regardait visiblement la télé.
02:08Il n'a pas perdu une miette de cette conférence de presse.
02:10Bien joué, Joe, a-t-il lancé.
02:12C'était assez ironique sur sa plateforme Trust Social.
02:16Et donc, en tout cas, notre président français, Emmanuel Chirac, euh, Macron.
02:21Oui, je me sens un peu pour Biden.
02:23Donc lui, il a défendu Joe Biden à presse et lapsus.
02:26Oui, c'est normal.
02:27Le président de la République qui plaide l'indulgence.
02:29Il nous arrive à tous de faire des lapsus.
02:32Ça m'est arrivé, ça m'arrivera sans doute demain.
02:34Je vous demanderai la même indulgence qu'il faut avoir entre personnes bienveillantes.
02:39Maintenant, j'ai pu discuter avec le président Biden longuement hier lors du dîner.
02:44J'ai pu aussi l'écouter échanger en marge des rendez-vous.
02:47J'ai vu, comme à chaque fois, un président qui est aux affaires, en charge, précis sur les dossiers,
02:52qu'il connaît bien, un homme expérimenté, parce qu'il est sans doute autour de la table,
02:56l'un de ceux qui a le plus de profondeur de champ sur ces sujets internationaux
03:00et dont la solidité en tant qu'allié, sa connaissance et son attachement à l'Europe sont exemplaires.
03:06Moi, ça me rassure, je ne sais pas vous, c'est le même qu'Emmanuel Macron depuis le sommet de l'OTAN à Washington.
03:10Et il a conclu, et je vous demanderai de respecter une minute de silence pour Joe Biden.
03:15Le même Emmanuel Macron qui n'a pas fait que commenter l'état de santé de Joe Biden,
03:19il a aussi enguirlandé carrément ses troupeaux.
03:21Ah oui, il est sur tous les froncs presque, Emmanuel Macron.
03:23Il recevait tout à l'heure les responsables de son camp présidentiel à l'Elysée.
03:26Il a fustigé le spectacle désastreux donné par l'ancienne majorité
03:31qui a eu du mal à se ranger derrière Gabriel Attal ces derniers jours.
03:34Le Premier ministre, finalement seul en lice pour briguer la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée Nationale.
03:39Effectivement, ambiance en Macronie.
03:41Cette élection ne va pas régler le problème majeur de la ligne politique du parti Renaissance.
03:46Lance Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, dans un message adressé justement aux députés macronistes.
03:52Pierre-Yves Martin, ça sent la fracture totale, non ?
03:56Pourquoi la fracture ?
03:58Je vous pose la question, si vous n'êtes pas d'accord, vous le dites.
04:00Pourquoi ce terme de fracture en fait ?
04:04Parce que ça sous-spille, il n'y a plus cette espèce d'union sacrée derrière.
04:12Fracture me paraît à la limite trop léger, trop consensuel comme terme.
04:16Ah c'est comme ça que vous le voyez, moi je me dis non, j'ai dit un mot trop...
04:19On peut le dire, c'est un sacré bazar !
04:22Un bazar peut-être encore plus !
04:24Voilà, on parle en vrai sur son radio.
04:26Non, oui, je suis un peu inquiet et un petit peu désespéré, mais après je vais redevenir positif.
04:36Je suis un peu inquiet et désespéré devant la situation de la politique intérieure
04:40et devant la manière dont le Président de la République appréhende l'organisation
04:46et le dimensionnement politique et institutionnel.
04:50Voilà, les couteaux semblent être sortis des poches
04:56et on verra quelle direction ça va prendre, mais je ne suis pas très confiant.
05:04Il y a une situation qui est un peu anormale, parce qu'effectivement on l'a tous vu,
05:08largement commenté, il n'y a pas de majorité absolue qui s'est dégagée.
05:11Néanmoins, il y a quand même une ATAL qui a présenté sa démission
05:15qui n'a pas été acceptée par le Président, comme ça n'a échappé à personne.
05:19Et ça, c'est un peu une situation anormale.
05:22La tradition constitutionnelle voudrait que Macron accepte la démission d'ATAL
05:27pour former un autre gouvernement.
05:29Mais il y a un constitutionnaliste, notamment dans le monde aujourd'hui,
05:33qui précise que si on avait vraiment voulu suivre la lettre de l'esprit de la Constitution,
05:38pas ce que disent les dispositions constitutionnelles,
05:42mais l'esprit de la Constitution, on aurait dû se diriger plus rapidement
05:45vers une nouvelle nomination d'un nouveau Premier ministre.
05:47Vous n'avez pas l'air d'accord.
05:48Non, je ne suis pas d'accord, d'abord parce que c'était une tradition.
05:51Là, on est face à une situation totalement inédite,
05:53et je mets au défi n'importe quel constitutionnaliste de dire le contraire.
05:57Elle est tellement inédite que si on ne regarde que les partis,
06:00parce que les alliances de partis ne représentent pas ce qu'on peut appeler
06:03un vrai groupe politique, en réalité.
06:05Et en réalité, si on regarde, il n'est pas illogique,
06:08compte tenu du nombre de députés qu'obtient Renaissance,
06:11enfin, pas ensemble, mais Renaissance seul,
06:14que Gabriel Attal reste Premier ministre.
06:17De surcroît, on est quand même à trois semaines d'une échéance importante,
06:20et il serait complètement illusoire de vouloir tout renverser
06:23avant les Jeux Olympiques.
06:25Il nécessite quand même un suivi des dossiers,
06:27et pas seulement aller serrer les mains les uns et les autres.
06:29Il a quand même fait une dissolution juste avant les Jeux Olympiques.
06:31Il a fait une dissolution complètement insensée.
06:33Ce qui se passe aujourd'hui au sein du groupe Renaissance
06:35n'est absolument pas étonnant.
06:37Au départ, quand il a été élu, il a fait élire une armée de députés
06:40qu'on appelait d'ailleurs des Playmobil,
06:42parce qu'ils avaient signé un engagement qui est contraire, lui, en revanche à la Constitution,
06:45comme quoi ils voteraient tout le doigt sur la couture du pantalon,
06:48ce qu'ils ont fait.
06:50Et là, maintenant, avec un peu de bouteille politique,
06:52un grand nombre d'entre eux se rendent compte
06:54que lorsqu'ils vont en circonscription,
06:56ils en prennent plein la figure,
06:58et qu'ils sont vilipendés par leurs électeurs.
07:00Retrouvons-retrouvons Félix Mathieu,
07:02parce que ça ne vous a pas échappé, ce sont les trois mots de l'actu,
07:04et voici le troisième.
07:06De son côté, la gauche n'ose plus promettre un non
07:08pour Matignon d'ici la fin de la semaine.
07:10Oui, ça négocie dur, visiblement, à gauche.
07:12Pas de deadline, admet l'insoumis Manuel Bompard.
07:14Par exemple, pas de deadline,
07:16c'est la version 2024 du laissé du temps au temps
07:18de François Mitterrand.
07:20En tout cas, pendant que la gauche parle le moins,
07:22du côté du gouvernement sortant,
07:24le ministre en charge de l'Europe,
07:26Jean-Noël Barraud, n'envisage pas, lui,
07:28et ça rejoint un peu ce que vous désirez,
07:30il n'envisage pas l'hypothèse d'un gouvernement
07:32issu du Nouveau Front Populaire.
07:34Il n'y a pas de soutien possible
07:36et durable pour un gouvernement
07:39NFP qui appliquerait le programme
07:41du Nouveau Front Populaire.
07:43Tout simplement parce que le Nouveau Front Populaire
07:45n'est pas majoritaire en France.
07:47Il a certes viré en tête des élections,
07:49mais il n'a pas véritablement gagné ces élections.
07:51Donc vous êtes la minicule RN à ce niveau-là ?
07:53Non, je fais simplement l'addition
07:55de ce que représente chaque bloc
07:57politique à l'Assemblée Nationale
07:59et je constate, chaque fois que je le fais,
08:01que la seule majorité possible va de la droite modérée
08:03à la gauche modérée.
08:05Jean-Noël Barraud, ministre de l'Europe,
08:07Renaissance élu député, Renaissance désivine
08:09au micro Sud Radio de Benjamin Gless ce matin.
08:11Allez rapidement votre troisième mot, violence.
08:13Celle qui endeuille une nouvelle fois les fêtes de Bayonne.
08:15Les fêtes qu'on associe pourtant à l'origine,
08:17plutôt à ça.
08:23La joie, la convivialité,
08:25sauf que des fêtes de Bayonne déjà
08:27endeuillées l'année dernière par une agression mortelle.
08:29Elles le sont à nouveau.
08:31Confrontées à la violence cette année,
08:33un quinquagénaire se trouve entre la vie et la mort
08:35après avoir été frappé hier soir par un homme
08:37placé en garde à vue depuis.
08:39De source policière, l'altercation s'est déroulée
08:41vers 21h15 dans un bus au niveau d'une gare
08:43routière mise en place pour ces fêtes.
08:45La victime, âgée de 58 ans,
08:47a reçu un coup à la tête.
08:49Il a été transporté à l'hôpital.
08:51Son état s'est dégradé. Le pronostic vital
08:53et même désormais engagé
08:55indique le parquet de Bayonne.
08:57Merci beaucoup Félix.
08:59C'est énervant ces fêtes.

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