• il y a 5 mois
Thomas Ménagé, député Rassemblement national du Loiret, porte-parole de l'ancien groupe RN à l'Assemblée nationale

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Transcription
00:00Le directeur général du RN a démissionné Gilles Penel, et le plan Matignon qu'il devait vous amener au pouvoir, c'était lui.
00:08Le casting des candidats à ces législatives, c'était en grande partie lui.
00:12Est-ce qu'il faut voir un lien avec sa démission ? Est-ce que c'est la contre-performance de ce week-end qui amène sa démission ce matin ?
00:18Alors, moi je ne suis pas membre du bureau exécutif, donc je n'ai pas tous les éléments.
00:20Ce que je peux vous dire, c'est que vraisemblablement, il devait dans tous les cas démissionner puisqu'il a été élu député européen et qu'il devait y avoir du changement.
00:25Après, est-ce qu'il y a un lien avec un certain nombre des ratés, des erreurs qui ont été reconnues ?
00:30Et c'est là aussi où on a mesuré en quoi Jordan Bardella était un vrai chef parce qu'il a reconnu un certain nombre d'erreurs devant les Français
00:36et que nous allons faire mieux pour la suite.
00:38Ça, je pense que Gilles Penel et le RN s'expriment dans les prochaines heures.
00:41Mais vous n'excluez pas cette hypothèse-là, que ce soit d'une certaine manière, comment dire, une conséquence du score de dimanche dernier.
00:49Je ne peux pas expliquer quelque chose pour lequel je n'ai aucune information.
00:52Ce que je peux vous dire, c'est que normalement, il devait partir du fait de son élection comme député européen.
00:56Est-ce qu'il y a un lien avec les erreurs qui ont été reconnues ?
00:58Ça, je vous dis, le parti va communiquer.
00:59– Une chose que je n'ai toujours pas compris, c'est que Jordan Bardella ait un certain nombre de responsables.
01:04Mais Jordan Bardella, hier, disait qu'il y a eu des erreurs et je prends ma part de responsabilité.
01:08Mais je n'ai toujours pas compris quelle part de responsabilité il prenait.
01:11– Déjà, il faut qu'il prenne sa part de responsabilité dans le succès.
01:13On est passé de 89 à 143 députés, on est en 10 millions de voix, on est le premier parti de France, donc il faut voir aussi la réussite.
01:19Après, il faut aussi voir les échecs, les erreurs, pour pouvoir faire mieux pour les Français.
01:23Les Français attendent, ils nous ont dit, qu'ils attendaient mieux pour la suite.
01:27Et nous, nous allons préparer les échéances à venir.
01:29Notamment, ça a été dit sur les castings, sur l'ancrage des candidats, sur la qualité de nos candidats.
01:33Et sur ça, on va travailler dans les prochaines heures et dans les prochains mois.

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