• il y a 4 mois
Le barrage contre l'extrême droite a protégé le bloc européen d’un choc politique, selon les experts.

Category

🗞
News
Transcription
00:00Soupir de soulagement à Bruxelles. Le raz-de-marée de l'extrême droite n'a pas déferlé sur les législatives françaises.
00:07Arrivé deuxième, le parti présidentiel sauve les meubles.
00:11Emmanuel Macron pourrait se replier sur la politique interne mais devrait conserver son influence à Bruxelles.
00:17Le moteur européen et le tandem franco-allemand sont moins affaiblis que dans le scénario évité d'une cohabitation avec l'extrême droite.
00:25Macron va surtout devoir faire attention à ses équilibres à l'interne et peut-être se concentrer un peu plus sur la politique intérieure que sur celle européenne ou extérieure.
00:33Mais tout compte fait, il sera moins affaibli de ce qu'on s'attendait et le rôle de la France pourra continuer à être exercé avec une certaine panache comme il l'a fait jusqu'à présent.
00:44Arrivé en tête à la surprise générale, le nouveau Front populaire pourrait obtenir les clés de Matignon dans une période de cohabitation.
00:51Certains points de son programme, tels que la retraite à 60 ans et l'augmentation du SMIC à 1.600 euros, inquiètent certains à Bruxelles.
00:59Ces mesures pourraient aller à l'encontre des traités européens qui limitent le déficit public d'un État membre à 3% de son produit intérieur brut.
01:07Si on devait suivre les propositions électorales qui ont été faites de part et d'autre, il y aurait un sérieux problème avec la dette et donc pour tout le système euro.
01:15Ça, ça va générer une crainte, mais attention, l'Union européenne peut elle aussi barrer la route.
01:22On sait très bien que des gouvernements qui étaient arrivés avec des projets très ambitieux ont été obligés, avec la réalité européenne, de mettre de l'eau dans leur vin.
01:36En politique internationale, le soutien de la France à l'Ukraine ne devrait pas être remis en cause sous un gouvernement de gauche.
01:42Mais Emmanuel Macron devra peut-être modérer ses propos sur l'envoi de troupes, selon l'experte.
01:48L'EPS, et je pense notamment à la figure de Raphaël Glucksmann, qui est évidemment, comme on le sait, un très grand soutien à l'Ukraine,
01:57fera en sorte de tempérer peut-être les discours de l'EFI.
02:03Et je pense qu'il y a un tel consensus, tout de même, à l'intérieur du pays, autour d'un soutien à l'Ukraine et de défendre les valeurs de la démocratie contre un pays agressif et tyrannique,
02:17je pense qu'il serait difficile, tout de même, pour l'EFI de tenir une position au sein d'un gouvernement qui remettrait en cause le soutien de la France à l'Ukraine.
02:26A contrario des législatives françaises, un autre scrutin à venir pourrait rebattre les cartes en Ukraine, les élections américaines.

Recommandations