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00:00Avec 652 chevaux sous le capot, la CR1090 est la plus grosse moissonneuse bateuse du
00:15marché.
00:16Équipée de sa barre de coupe de 12 mètres, elle devrait pouvoir absorber une centaine
00:20d'hectares par jour sur des parcelles de 100 cataux.
00:22Donc on est sur un moteur 652 chevaux de 16 litres, c'est le FPT Cursor 16, et ici
00:30on est sur un moteur qui a un gabarit de 13 litres de cylindre, donc un moteur compact
00:33avec une puissance d'un moteur de 18 litres de cylindrée, et c'est un Cursor 16 de 15,9
00:37de cylindrée.
00:38Au-delà de la puissance moteur, il a bien fallu passer un débit de bataille sur cette
00:43moissonneuse bateuse, donc nous avons rendu standard sur la CR1090 le rouleau d'alimentation
00:48dynamique FIDROL, c'est-à-dire qu'on a un rouleau qui est placé au-dessus du convoyeur,
00:52ça ne change rien à la longueur totale du convoyeur, c'est-à-dire la distance entre
00:55la barre de coupe et la cabine, mais on a un rouleau d'alimentation qui est placé
00:58en haut et qui va permettre tout simplement de faire une vitesse transitoire entre la
01:02vitesse très lente du convoyeur de l'ordre de 15 mètres par seconde vers les rotors
01:06de batage qui tournent de l'ordre de 35 mètres par seconde, on a une vitesse de transition
01:10de 25 mètres par seconde.
01:11En engageant le batage, on engage également le rouleau d'alimentation, c'est-à-dire
01:14qu'ils sont solidaires.
01:16Néanmoins, le mouvement part du côté droit, comme les rotors, mais il ne passe pas par
01:20le boîtier de variation, c'est-à-dire que quelle que soit la vitesse de mes rotors,
01:23mon rouleau d'alimentation va tourner à la même vitesse.
01:25Cette vitesse est de 1110 tours par minute dans les conditions de céréales et ensuite
01:28on a, par un système de changement de courroie-poulier, on va pouvoir avoir une seconde vitesse plus
01:32restreinte de 640 tours par minute pour le maïs.
01:39Une barre de coupe de 12,50 mètres, quelles sont ses principales caractéristiques ? Elle
01:42a été renforcée ?
01:43Ici, c'est une 12,50 mètres varifiée, avec le tablier qui se déplace depuis le poste
01:47de conduite de manière hydraulique, sans ajout de plaque quelconque.
01:51Ici, on a un double entraînement, c'est-à-dire un entraînement en gauche, traditionnel j'allais
01:55dire, et un entraînement de droite également pour diviser par deux l'effort qui est demandé
01:58à l'entraînement.
01:59La vis de recentrage, ici, elle est au milieu, on voit un palier intermédiaire qui vient
02:03soutenir le poids sur 6 mètres, au milieu de la barre de coupe.
02:06Et au niveau des rabatteurs, les rabatteurs sont un seul élément, par contre on voit
02:10des tirants qui ont été mis pour rigidifier l'ensemble et diminuer l'effort, solidifier
02:14tout ça.
02:15Alors, est-ce qu'on atteint pas les limites en termes de gabarit de machine, en termes
02:26de performance aujourd'hui avec ce type de machine ?
02:29Si, tout à fait, c'est une bonne question.
02:31C'est vrai que dans nos marchés, notamment français, européens, même généralement,
02:34on a des grosses contraintes au niveau du déplacement routier, d'homologation routière.
02:37Et c'est vrai qu'on atteint une certaine limite.
02:39Déjà, on a une machine qui fait quasiment 25 tonnes, d'où l'intérêt des chenilles.
02:43Après, il y a la hauteur, il y a la largeur, il y a la longueur, tout ça, c'est des contraintes
02:46qu'on a sur nos marchés et qu'il faudra évidemment prendre en compte pour l'avenir
02:48des machines.
02:49Donc, on n'est pas là de voir une barre de coupe de 15 mètres prochainement avec des
02:54machines de 700, 800 chevaux ?
02:56Je pense que le développement se fera forcément pour d'autres régions et, encore une fois,
03:02pour nos marchés à nous, je pense qu'il faudra envisager d'autres solutions, peut-être
03:05de la communication intervéhicule pour faire davantage de chantier, mais en respectant
03:10nos normes européennes, je veux dire.