À quatre jours du second tour des élections législatives, BFMTV reçoit les représentants des blocs en position de force. Gabriel Attal représentera Ensemble et le camp présidentiel, puis Marine Tondelier sera questionnée pour le Nouveau Front populaire, avant un entretien avec Jordan Bardella pour le Rassemblement national. Pouvoir d'achat, immigration, vision de la société... une émission événement.
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00:00Vous avez des candidats, et encore une fois, je pense que pour certains, ça leur a coûté beaucoup,
00:03qui ont fait le choix de se désister alors même qu'ils pouvaient rester au deuxième tour.
00:07Ils l'ont fait pourquoi ?
00:08Ils l'ont fait parce qu'ils considèrent que leur pays est plus important que leur parti ou que leur personne.
00:14Et que la perspective d'avoir une extrême droite majoritaire à l'Assemblée nationale,
00:18avec des candidats qui ont tenu des propos racistes, antisémites, homophobes,
00:21qui ont un programme de stigmatisation et de division,
00:24la perspective de les voir majoritaires à l'Assemblée et dans un gouvernement,
00:28était telle, et les inquiétait tellement, qu'ils étaient prêts à renoncer à leur candidature
00:33pour faire en sorte qu'ils puissent ne pas avoir une majorité absolue.
00:35Se désister, ce n'est pas trahir d'une certaine manière ses électeurs ?
00:38Je ne crois pas.
00:39Moi, je pense que se désister, c'est un choix qui est infiniment personnel,
00:43qui a été fait par des candidats qui considèrent que leurs idéaux, c'est de protéger notre pays,
00:48et qu'une majorité absolue pour l'extrême droite serait terrible pour notre pays et pour les Français,
00:52et qu'ils ne veulent pas y participer en maintenant une candidature
00:55qui n'aurait pas la chance, qui n'aurait de toute façon aucune chance de gagner.
00:58Je salue plutôt la responsabilité des candidats qui ont fait ce choix.